Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 4

Je ne voudrais pas quitter cette série de billets sur le monde digital, sur le web 2.0, les blog, réseaux et médias sociaux de façon triste, mais plutôt pleine d’espoir …

La bonne digestion du web 2.0, des réseaux et médias sociaux

Le tableau que j’ai dressé de l’état du web 2.0, des réseaux et médias sociaux est très noir Enfin, son état… Non… Son environnement… Il ne faut pas jeter le bébé et l’eau du bain ! web 2.0, des réseaux et médias sociaux sont de merveilleux outils Ceux qui le corrompent, ce sont les marchands du temple.

Mais, je me fais une raison. Je l’ai dit… Il y a eu l’euphorie de l’accouchement, de la jeunesse… Nous étions dans la phrase turbulente de l’adolescence. Nous en arrivons à l’âge adulte… Comme la génération Z ! Bizarre, non ?

Ah, si vous ne connaissez pas la génération Z, je vous conseille « l’excellent » blog qui leur est consacré ;)

En effet, la génération Z à la différence des générations précédentes est une génération « pur digital native« . Je donne souvent l’exemple qu’elle ne connaît même pas le bruit d’un modem !

Et être pur digital native, en opposition au migrant digital que nous sommes tous dans les générations précédentes, cela change tout !

L’image est simple… Prenez un immigré dans notre pays… Pour la plupart des immigrés que vous croisez, vous reconnaissez assez vite sa situation (cela n’a aucun sens péjoratif quand je dis cela… j‘ai été moi-même immigré pendant presque une année en Martinique… et si à la fin de l’année en question, certains me demandait si j’étais béké (un antillais), l’illusion était de courte durée.

Et bien, c’est la même chose entre un natif et un non-natif du numérique… Il y a des choses, des usages que l’on ne peut pas comprendre ou alors au prix d’efforts surhumain quand on est un migrant !

En plus de cela, il y a l’esprit même des jeunes de la génération Z En France, on semble les découvrir avec la dernière enquête (la grande invaZion) de la BNP à leur sujet vis-à-vis de l’entreprise… Enfin, on les découvre par le petit bout de la lorgnette (je vous conseille vraiment la lecture de generation-z.fr).

D’expérience, je peux vous dire que les générations Z ne comprennent absolument pas le raisonnement des génération Y notamment qui veulent gagner du fric pour gagner du fric, qui ne font pas le boulot jusqu’au bout (version Z, le jusqu’au bout va beaucoup plus loin encore que tout ce que vous pouvez imaginer), qui veulent se la péter plus haut qu’ils ne sont et qui ne travaillent pas par plaisir Impensable, tout cela pour eux ! On fait son job parce qu’on l’aime et on le fait bien, ou alors on fait autre chose !

Tiens, le mot plaisir du travail, cela résonne… Se faire plaisir en travaillant, aimer son travail Ce sont des mots qu’avait prononcés Michelle Blanc lors de sa venue à Lille ! Elle n’a pas dû être entendu par ceux qui l’écoutaient à l’époque ;) Elle sera ravie de travailler avec la génération z, j’en suis persuadé ;)

Mais, la génération Z n’est pas le seul facteur qui fait que le web 2.0, les réseaux et médias sociaux vont être enfin digérés correctement ce qui m’évitera de reproduire ce genre d’articles dans les années futures…

Je pourrais évoquer l’évolution de la societé et l’intrégration du web 2.0 d’une façon générale, mais l’autre élément important est l’entreprise elle-même…

Aujourd’hui, les entreprises se posent la question, pour les plus avancée, de savoir et de connaître le réel intérêt d’être présent notamment dans les réseaux et médias sociaux Elles sont en train de regarder les factures… Combien avons-nous dépensé jusqu’ici dans ces foutus réseaux et médias ? Et, de se poser la question en parallèle : combien cela m’a rapporté ! Avec en suspend la question de savoir si les réseaux et médias sociaux doivent rapporter directement ou non de l’argent Rire… J’ai dit plus avant que c’était un état d’esprit que l’on devait avoir ;)

Il sera désormais impossible à une entreprise de virer quelqu’un au profit d’un autre alors que le 1er apportait 1 000 abonnés de plus ici par an, une centaine d’autres là… et le second une centaine sur ici et était à la limite d’en perdre là ! Si, j’ai des exemples… 

Pour les autres, la question ne se pose même plus selon moi… Elles doivent intégrer le web 2.0, les réseaux et médias sociaux au risque de disparaître L’arrivée dans les années à venir de la génération Z donnera le coup de sifflet final à la non-présence dans les réseaux et médias sociaux notamment…

De ce fait, nous allons arriver à une véritable professionnalisation du secteur Reconnaissons-le, le côté spécialistes et experts actuels fait un peu amateur, non ? Ah, évidemment… Les vrais experts ont un coût… y compris dans le domaine de la formation (mais là, cela a toujours été vrai ;) mais les résultats au moins sont là ! On peut les mesurer. 

Replongeons à nouveau pour les plus anciens au début de notre siècle. Vous vous rappelez ce qui se passait pour la création des sites ? C’était le cousin de l’ami de la copine puis les amateurs qui se déclaraient webmaster. Pour finir avec l’appel à de vrais « pros » dans le domaine ! Bon, d’accord, il existe encore quelques « cas » Notamment avec la disparition lente du web au profit du mobile. Mais, bon, je ne suis pas idiot. Je ne crois pas à un monde parfait…

Et bien, maintenant, effectuons la comparaison… Les entreprises sont passées par le cousin de l’ami de la copine qui a mis en place un semblant de stratégie sociale (il avait un compte Facebook, lui, pas le chef d’entreprise). Puis, caractéristique de ces dernières années, c’est l’amateur qui a prédominé (notez l’évolution, il connaît en plus Twitter, au moins de nom, dépose des images comme tout le monde dans Instagram, c’est fait un profil Viadeo – Linkedin pour les plus doués, en plus, s’il connaît Tumblr ou Pinteerest, c’est un as !). En plus, ce n’est pas parce que vous avez pinceaux, couleur et tableau que vous êtes Léonard de Vinci… Ce sont avant tout des outils pour mémoire !

Demain, arrivent sur le marché des personnes qui connaissent des services du web 2.0 que je ne connais probablement pas (ou très peu)qui les utilisent au quotidien en fonction de leurs usages (le « dédain » de la génération Z pour Facebook ne s’explique pas seulement par le discours qui arrange pas mal de monde de la présence des parents… cela correspond à d’autres choses).

Ils ont une vision marketing et communicationnelle innée Inconsciemment, bien souvent chez eux, c’est le résultat qui compte Et ils l’obtiennent ou font tout pour l’obtenir… Ceci devrait contenter les entreprises, à condition, qu’elles savent les accueillir… Mais ça, c’est un autre débat ;)

En attendant qu’ils arrivent, si vous cherchez une personne qui connaît un peu les blogs, les réseaux et médias sociaux, qui possède une certaine vision de l’avenir d’Internet, etc., je vous renvoie à mon précédent billet : conseil, séminaires et formations en présence sur le net et mes autres activités.

En attendant de vous lire, je retourne à mes activités, à ma curation et à la préparation d’un article ou d’un dossier sur les sites de rencontres ! Si, si… Je vous assure… On a eu un jour le malheur lors d’une conférence de me poser la question quelle était la différence entre un site de rencontre et les réseaux sociaux… Je crois que j’ai maintenant la réponse, et même un peu plus ;)

Pour compléter cette série d’articles, quelques liens :

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 1

Depuis le dernier trimestre de l’année dernière, j’ai envie d’écrire cet article sur la situation actuelle dans le monde du digital, sur le monde du web 2.0, des blogs, réseaux et médias sociaux

Je pense que c’est un ras-le-bol de ce que je vois s’amplifier au quotidien en ligne, dans les rencontres avec certaines entreprises, au contact de personnes qui se disent spécialistes ou expert dans ces domaines…

Donc, je dis stop. Je me dois de faire le point pour moi déjà tenter de comprendre ce qui se passe devant mes yeux ébahis, de retournement de veste, du manque de… tout ce que à quoi je crois.

Certains diront que je prends la grosse tête (je l’ai déjà à moitié entendu), d’autres penseront que je « débloque », d’autres… Et bien, pensez ce que vous voulez, je m’en fiche ! Je reste moi-même avant tout et c’est pas à mon âge que l’on me changera. Et puis, cela le fait du bien de dire ce que je pense haut et fort !

Le pire dans l’histoire… Je suis certain que des personnes que je vise dans ces billets sont capables de les aimer, de les relayer 🙂 Alors, là, maintenant, c’est foutu… J’écris pour moi seul, personne n’osera le relayer dans ses réseaux, dire j’aime dans Facebook… ou de le commenter après ce que je viens d’écrire 😉

Comme on m’a reproché un article trop riche en une seule publication de écoles, enseignement, élèves : les problèmes des enseignants, j’ai retenu la leçon (On apprend à tout âge 😉 et je publierai ici et dans Linkedin, ce coup de gueule en 4 parties, sur 4 jours. Voici les 3 suivants (les liens seront actifs une fois la publication en ligne) :

Mais débutons par ;

Retour en arrière sur le Web 2.0 et les blogs, réseaux et médias sociaux

Je ne vais pas faire dans la mélancolie du passé en disant rappelez vous l’âge d’or des blogs, vers 2005 ! Il y a 10 ans… D’ailleurs, que reste-t-il réellement de ces blogs ? Je me suis toujours dit que je devrais faire le point un de ces jours pour voir ce qu’il en reste, voir ce que leurs auteurs sont devenus ?

Non, simplement un constat ! Le web 2.0 ; tiens, êtes-vous capable de définir ce qu’est le web 2.0 ? (Au passage, on attend toujours le web 3.0 qui a mon sens n’arrivera jamais), donc le web 2.0 avait pour base comme je l’explique encore en conférences bien souvent 3 verbes : partager, collaborer et interagir comme je l’ai indiqué depuis longtemps (Si vous lisez attentivement ce blog depuis l’origine… Bon courage à vous sinon, il y a plus de 2 000 articles, jugés souvent comme trop long 🙂 et je n’ai pas la force de rechercher 😉 mais vous pouvez en trouver la trace à plusieurs occasions où je m’explique sur le sujet !)

Je suis toujours surpris que les jeunes loups de la génération Y ne soit pas plus au courant de ce qu’est le web 2.0… et j’ai malheureusement trop souvent l’impression que pour eux le web 2.0 est avant tout : influenceur, argent et fric (dans le mauvais sens du terme).

Ce que je n’avais pas anticipé, dans l’euphorie des « révolutions » qui s’enchaînaient à l’époque, c’était qu’il serait possible de conjuguer ses verbes de différentes manières. Je ne suis pas déçu du résultat. Ça me donne parfois froid dans le dos de lire ou de constater certains discours ou pratiques !

Il serait bon de revenir aux fondamentaux parfois en y intégrant les évolutions ! Quelque part, je trouve cela effroyable que depuis 10 maintenant, je rabâche les mêmes principes de bases d’une conférence à l’autre.

Oui, vous l’avez certainement compris, nous sommes passés de la phrase d’enfance de la révolution d’internet et du web 2.0 à son adolescence et je crois, même si j’ai l’impression de radoter que nous atteignons son âge adulte dans quelques mois. J’y reviendrais là aussi !

Comme je l’évoquais il y a plusieurs années maintenant, on surfe sur une pseudo révolution… On nous fait croire à des révolutions chaque jour comme l’ont pu être celle des blogs et l’éclosion des réseaux et médias sociaux en leurs temps.

Depuis les révolutions, c’est-à-dire bien avant les années 2010 (on est dans le web… les années passent vite et se comptent en multipliant les années calendaires), on traficote autour des évolutions et de l’intégration de ces nouveaux outils qui représente le monde digital actuel pour nous faire croire à des révolutions alors que ce ne sont que des évolutions bien naturelles !

Alors, évidemment, y’a du blé à se faire pour celui qui pense à son p’tit nombril avant tout, sans réellement vouloir satisfaire l’entreprise qu’il représente ou pour le compte de laquelle il travaille (y compris parfois pour eux-même) !

En plus, c’est vrai, je le dis aussi très souvent, personne ne peut se prévaloir de détenir la vérité dans ce « nouveau monde »… Toutefois, il y a une grosse différence entre détenir la vérité et raconter des conneries… et y’en a des conneries qui sont racontées afin de se faire mousser… Mousser pourquoi ? Pour gagner du fric rapidement pardi !

Ah, on me signale que les entreprises sont aussi responsables… Évidemment qu’elles le sont pour la plupart d’entre elles… Comment peuvent-elles accepter les discours qu’on leur sert… On en viendrait à croire que c’est celui qui a la plus grande gueule qui l’emporte. Toujours dans la même oreillette, on me dit que cela va changer… Enfin, on va regarder les résultats ! Ce n’est pas trop tôt !

Le reproche que l’on peut également faire à certaines entreprises est de ne pas laisser le temps au temps et de focaliser sur le nombre de « j’aime » ou assimilés…

La construction d’une bonne présence sur Internet demande du temps avec des objectifs adéquats ! Le web 2.0, les réseaux et médias sociaux, ce n’est pas la cours des miracles ! Et oui, encore en 2015, certains en sont là !

Prenons des exemples… Quel est l’intérêt d’être présent dans Facebook, dans Twitter ou dans Pinterest… Je ne parle pas aux véritables experts (je vous assure, ils ne sont pas si nombreux en langue française), mais aux dirigeants d’entreprise : marketing, communications… Gagner des clients ? Autre chose ? Non, je n’irai pas jusqu’à donner ma réponse… Mais, on peut en discuter dans ce cadre 😉

Autre exemple ? Les agences de « com » ou autres qui proposent des packages tout fait de communication on line… «oui, et on vous met 1 message par jour dans Facebook…» (entendu) à l’image des poissonniers ou du boucher qui vous sert 200 g de ses protéines alors que vous demandez 100 g sauf que pour les médias sociaux c’est plutôt dans le sens inverse… vous en voulez 200 g et on vous en sert 100… Il faut arrêter l’excuse du danger de submerger le fan de messages… Juste pour info, cela peut se mesurer 🙂

Le pire, c’est qu’en général, ces agences revendiquent et s’auto-proclame expert ou spécialiste des réseaux et médias sociaux (c’est déjà plus compliqué pour elle de proposer des blogs, y’a des textes à écrire…)

Je ne dévoile rien du secret des véritables spécialistes et experts du domaine, mais je peux vous dire qu’avant de partir dans Facebook ou un autre outil, une réflexion sur le sens de cette présence, sur la stratégie générale à aborder est nécessaire… De la découlera une politique ou une stratégie éditoriale unique pour chaque entreprise… Euh, vous voyez la nuance ?

Allez, je vous donne un coup de main… Tentez de conjuguer les verbes partager, collaborer et interagir pour votre entreprise dans le bon sens du terme… Vous verrez la différence !

À oui, dernier détail, je ne supporte pas les dirigeants de ces boites ou les community manager qui traitent le public auquel ils s’adressent de cons et d’incompétents parce qu’ils n’adhèrent pas à leur vision de leur politique digitale… C’est toujours plus facile de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans le sien… Cela s’appelle aussi la remise en cause ! J’en suis un fervent adepte… trop peut-être, qui sait… Il faut savoir parfois changer son fusil d’épaule et rien à voir en la circonstance avec le temps…

à table… les menus de la semaine ou comment d’une activité web 1 en arriver à une version web 2.0

Depuis pas mal de temps déjà nous avons instauré à la maison, le menu de la semaine 🙂 Cela offre plusieurs avantages : on évite les plats que certains n’aiment pas ou trop répétitif aux goûts des uns ou des autres, tester régu

à table… les menus de la semaine ou comment d'une activité web 1 en arriver à une version web 2.0

une de nos bibliothèques de livre de cuisine
une de nos bibliothèques d'ouvrages culinaire

Depuis pas mal de temps déjà nous avons instauré à la maison, le menu de la semaine 🙂

Cela offre plusieurs avantages :

  • on évite les plats que certains n’aiment pas ou trop répétitif aux goûts des uns ou des autres,
  • tester régulièrement de nouvelles recettes et de découvrir ainsi de nouvelles saveurs,
  • trouver une forme sous laquelle les uns ou les autres « mangent » tel ou tel aliment,
  • tenter de manger plus équilibré !
  • éviter les problèmes d’organisation selon la présence des uns ou des autres

Puisque nous listons l’ensemble des ingrédients nécessaires à nos recettes, nous préparons en parallèle notre liste de courses.

Avant l’arrivée du drive dans notre super-marché, on utilisait une trame de liste de courses imprimable. Depuis, le reste de la liste de course est soit manuelle (parfois prise en photo via l’iPhone), soit mise dans une liste sur le smartphone !

Mais revenons à ce planning des menus de la semaine.

C’est un travail collaboratif. Depuis longtemps les filles participent. Chacun dans son coin recherche les recettes qu’il préfère en fonction de ses lectures, de ses goûts, de ces découvertes… Nous disposons d’une base de données issue en partie des groupes de news (cela ne nous rajeuni pas) et notre bibliothèque de livres et de revues de cuisine c’est également ouverte à des sites internet 🙂 Non, content de cela, régulièrement à la bibliothèque municipale, nous empruntons des livres de cuisine ! Bref, vous l’avez compris la « bouffe » à la maison, c’est important.

Aussi, chaque semaine, nous nous réunissons, petits et grands, pour mettre en commun nos trouvailles 🙂

Le menu est affiché en évidence sur le réfrigérateur… avec la sources de la recette et nous nous transmettions les recettes à faire les uns aux autres… via le courrier électronique.

Mais depuis quelques temps… et vous allez voir comment on arrive rapidement au web 2.0, nous stockons l’ensemble des recettes issues du net sur Evernote (un effet collatéral à l’emploi par ma fille de l’utilisation en cours d’Evernote, mais j’y reviens dans les prochains jours). Puis, pour plus de facilité une photo de la recette, notamment lorsqu’elle provient d’un livre emprunté à une bibliothèque ou si nous trouvons une recette dans une revue dans une salle d’attente, par l’iPad ou l’iPhone qui nous suivent partout ou presque .

La dernière étape était la mise en place des menus directement dans Evernote avec les liens associés vers les recettes ! C’est chose faite. La lecture de l’article du Tumblr d’Evernote en Français : Le Saviez-vous : liens de notes et comment les utiliser m’en a donné l’idée 🙂

Du travail collaboratif au partage, il n’y a qu’un pas vite franchi… Si nous devons le partager entre nous, pourquoi ne pas le partager avec « les autres ». En plus, le blog la cuisine de mémé Moniq – La cuisine par les enfants pour les enfants, qui est le travail des filles au sein d’oe dans l’eau (houps, j’ai quelques problèmes avec le BuddyPress) n’attend que de nouvelles publications.

Nous avons donc testé ce week-end les liens d’Evernote, la possibilité d’exportation d’une page en html… et voilà désormais, nos menus de la semaine passée seront disponibles dans la rubrique Menus.

Comme souvent, le passage d’une version 1.0 à une version web 2.0 d’un comportement familial (idem en entreprise) n’a pris pour ainsi dire que le temps de la réflexion… Un copier-coller du code html d’Evernote vers WordPress ne prend pas beaucoup de temps.

Restera à mesure le ROI 😉 Le nombre de visites sur le site que cela engendrera, la découverte du site cuisine de mémé Moniq ou de oe dans l’eau, les éventuelles remarques des uns et des autres, les échanges qui s’en suivront, éventuellement les rencontres, le fait que les filles, ma femme et moi aimons la cuisine… et qui sait encore quoi d’autre.

Guide Web 2.0 gratuit pour PME

Cet article a été préalablement publié sur le site rezopointzero.

Une très bonne introduction aux usages du Web 2.0 à l’intention des PME et des professionnels indépendants vient d’être publiée sous forme de guide gratuit par le très actif centre de compétence TechnoFutur TIC de Charleroi en Belgique. Il permet de découvrir les services web qui peuvent au quotidien faciliter la vie des entrepreneurs.

Les auteurs du guide, intitulé entrepreneur 2.0, la boite à outils de la compétitivité… à petit prix, n’en sont pas à leur premier essai dans le domaine. En 2007 déjà, ils nous ont proposé l’intéressant 7 stratégies e-marketing Illustrées.

Ce livre blanc de 85 pages fait le tour des outils applicables de manière transversale à la gestion d’une entreprise. On y aborde bien sûr la communication, le marketing et le commerce en ligne afin d’accroître la visibilité sur le web et développer les ventes, mais aussi tout autant l’amélioration des processus internes en vue de réduire les coûts d’opération.

Je vous en conseille fortement la lecture même si je n’endosse pas la totalité des propos des auteurs. Le choix de la plateforme d’outils fournis par Google pourrait très bien êre remplacé par celle de Zoho par exemple.

Pour vous donner une meilleure idée de l’intérêt de ce guide, en voici la table des matières :

Gérer son entreprise

  • Connecter son entreprise
  • Créer tous ses documents en ligne
  • Veiller et suivre ce qui se dit sur la toile
  • Trouver la bonne information au bon moment
  • Organiser facilement des évènements

Communiquer et vendre

  • Médias sociaux ? mais quelle stratégie ?
  • Faire de la publicité en ligne à coût maîtrisé
  • L’email pour communiquer, prospecter, fidéliser
  • Vendre ses produits en ligne sans site e-commerce
  • Communiquer autrement grâce au blog
  • Diffuser du contenu multimédia
  • Communiquer avec les réseaux sociaux
  • Mettre en place une plateforme de satisfaction et de service après-vente
  • Analyser le trafic de ses sites

Vous pouvez télécharger le guide gratuit de l’entrepreneur 2.0 depuis la page dédiée à cet effet sur Marketing on the Beach, après avoir laissé vos coordonnées… Pas très web 2 cette diffusion. :-)

Nicolas Nova et Convi'table, on a parlé veille, stratégie réseaux et médias sociaux

J’avais annoncé début septembre mon choix pour venir en « aide » en réseaux sociaux et médias sociaux suite au concours de l’été.

Comme promis, je vous tiens informé de nos relations et de l’évolution. Nous avons eu un premier contact pour commencer avec Nicolas Nova, par Skype et ensuite avec ConviTable (en face à face).

Les deux approches et les deux demandes sont différentes bien entendu puisque pour l’un, acteur, le but de d’augmenter sa e-reputation ; pour les autres, il s’agit de mettre en place leur stratégie marketing et de communication y compris à travers les outils de réseaux sociaux et de médias sociaux.

Mon propos à été d’expliquer qu’il était nécessaire d’adopter une stratégie réfléchie pour pouvoir réussir sur les réseaux et les médias sociaux, afin de créer une « communauté » et une marque autour de soi. Mais, nous avons parlé d’une multitude de choses. Il suffit de consulter la présentation qu’avait préparé Convi’table pour s’en convaincre 😉

Des étapes sont incontournables pour une  présence de qualités sur les réseaux et les médias sociaux. Vous admettrez tous qu’il ne suffit pas de posséder un compte et de publier de temps à autre, sans ligne éditoriale…

La phase de découverte de la plupart des réseaux sociaux est acquise par mes protégés 🙂 Même, si j’aurais de temps à autre à revenir sur l’un ou l’autre des services ! Mais, je pense que cette connaissance préalable des outils sociaux évitera le genre de message que je reçois parfois qui montre que certaines entreprises n’ont toujours pas mis en place un réflexion sur comment aborder le Web 2, les réseaux et les médias sociaux.

Et puis, j’ai insisté lors de cette première rencontre sur la veille, le e-réputation ! L’incontournable avant d’aller plus loin ! Veille et e-reputation étaient le seul message que je voulais faire passer lors de cette première rencontre, même si d’autres point ont été abordés. Ce « mal » nécessaire permettra également de mesurer les progrès que nous ferons au fil des mois et permettra d’essayer de définir le ROI (Retour sur investissement) des opérations. L’objectif de la mise en place de cette veille est également de comprendre assez rapidement ce que les internautes disent de Convi’table et de Nicolas Nova.

Nous avons bien entendu parlé outils de veille. La panoplie disponible est importante.

Mais, j’avais aussi besoin d’un état des lieux de leur présence actuelle sur le web !

Commençons par Nicolas qui est déjà bien présent 😉

  • Gravatar Nicolas Nova où il liste ses présences sur le web
  • Facebook : le profil de Nicolas Nova dans Facebook
  • Facebook – Page : la page de Nicolas comme comédien
  • Flickr : Nicolas Nova fait également de la photo 🙂
  • Foursquare : il est donc possible de géolocaliser Nicolas 😉
  • Linkedin : Nicolas Nova est présent dans Linkedin comme beaucoup de monde dans le milieu du cinéma…
  • Myspace : qui dit spectacle dit Myspace, qui s’il est sur le déclin n’en reste pas moins incontournable. Donc, Nicolas s’y trouve
  • Twitter : le compte Twitter de Nicolas Nova
  • Viadeo : Nicolas est également présent sur le réseau social Français
  • Vimeo :
  • Youtube : avec notamment une vidéo vue 3 350 926 fois : Dis Maman !

Et un site, qu’il est en train de revoir 😉

Une jolie présence est déjà en place 🙂

Pour Convi’table, la liste est moins étoffée !

Pour ceux qui veulent rencontrer l’équipe de Convi’table, elle est l’une des invités de l’Open Coffee spécial médias sociaux du mercredi 6 octobre.

La suite le mois prochain..

Si vous souhaitez bénéficier d’une prestations de conseil pour la définition ou la mise en place d’une stratégie, un audit de faisabilité, une étude d’opportunités, une assistance à maîtrise d’ouvrage ou à maîtrise d’œuvre, le conseil dans le choix de solutions, l’accompagnement dans la mise en place de projets, la gestion de votre e-réputation, dans le domaine des réseaux sociaux et des médias sociaux, de la communication on line ou du community management, n’hésitez pas à me contacter afin d’étudier ce qu’il est possible de faire ensemble 🙂

la politique fout le camp, la citoyenneté revient

L’idée me poursuit depuis quelque temps, amplifié par ma réflexion avant de participer à l’émission de France Télévision lors des dernières élections régionales qui rassemblait des blogueurs.

Et, comme en parallèle, je lis : Blogs territoriaux, réseaux sociaux et nouveaux enjeux du web 2.0 pour les collectivités (voir en fin de billet), reçu en services de presse suite à ma participation, ma réflexion continue…

Je me pose cette question : «la politique n’intéressait pas pour les dernières élections au profit de la citoyenneté…». Autrement dit, est ce que la démocratie n’est pas en train de se diviser en deux axes : politique et citoyenneté, un peu comme se sont séparés syndicalisme et politique de gauche à une époque.

Aux dernières élections régionales

Pour en revenir sur cette dernière élection, nous avons été tous surpris (les pro médias sociaux) sur l’absence des politiques sur les réseaux sociaux. Nous avions pensé que l’exemple de l’élection d’Obama allait donner des ailes à nos politiques, même si les systèmes électoraux sont différents entre les deux pays.

D’ailleurs, si l’on se rappelle ce qui se déroulait avant les élections régionales, où étaient nos politiques ? Est-ce les médias traditionnels qui n’ont pas fait leur boulot ? Je ne le pense pas ! Bien que, la focalisation sur la région Parisienne et le cas Georges Frêche n’a pas rendu compte de ce qui se déroulait en région. Aussi incompréhensible que cela puisse paraître les politiques n’ont pas été sur le média internet, terrain privilégié me semble t-il d’une approche locale désormais.

Et puis, à la fin des élections, lorsque l’on entend sur les radios et les écrans de télévision les réactions des abstentionnistes, on entend dire pour nombre d’eux que les personnes qui se présentaient ne correspondaient pas à leurs souhaits. Mais, était-ce là personne, ce qu’elle représentait…

Et si, au lieu de cela, la politique ne les intéressait pas, mais qu’ils privilégiaient les problèmes de citoyenneté et non de politique politicienne ? Je serais curieux de voir les réactions des abstentionnistes et autres votes nuls et blanc sur un support de communication où ils peuvent se faire entendre par leurs pairs…

Politique ou citoyenneté

Politique qui vient du grec politikè qui signifie science des affaires de la Cité a comme définition dans le Littré : la science du gouvernement des États, et citoyen : habitant d’une cité, d’un pays… La nuance est présente 🙂

Ainsi, lors des élections présidentielles, les Français font de la politique, mais lors d’autres élections, c’est la citoyenneté seule qui est en marche : pour le référendum sur l’Europe, pour les élections régionales…

Effectivement, il y a eu un engouement pour les élections présidentielles… des élections politiques ! Mais, lors du référendum, le débat s’est déroulé en grande partie également sur internet et le clivage des parties politique traditionnels a explosé entre les partisans du oui et du non… Nous étions dans un débat citoyen, pas dans un débat politique.

Lors de ces dernières élections régionales, où était le débat qui intéresse tant le citoyen Français… Pas le débat politique de tel ou tel parti. Non, le débat citoyen (qui concerne ma cité, ma région…) ? Absent !

Une fracture entre élu et citoyen

D’ailleurs, lors du premier tour, le discours tenu par les représentants de l’UMP qui niaient avoir perdu presque la totalité des régions était affligeant pour nous pauvres citoyens. Par contre, il pouvait être cohérent au niveau d’un discours politique traditionnel (même si d’autres interférences : texte dicté à répéter à l’envi…) pourrait troubler cette analyse.

Au plan régional, une fracture existe entre élu et citoyen. Nous ne parlons pas de la même chose. Nous ne pratiquons pas le même langage. Alors qu’explosent les comportements citoyens dans les médias sociaux, l’ARTESI (Agence régionale des technologies de l’information) organise un atelier : Les élus, fracturés du numérique ?

Oui, Messieurs les élus, oui, Messieurs les politiques… nous attendions un échange citoyen et non un discours politique. Mais, il est vrai que si je repense à la façon dont les représentants de l’UMP niaient l’évidence, il paraît peu probable que ces hommes et ces femmes politiques soient prêts à confronter leurs idées sur les médias sociaux, là où seul le parlé vrai compte !

Rien ne sert de faire croire que l’on est présent dans ces réseaux sociaux, que l’on utilise les outils du web 2.0 pour échanger alors que l’on a gardé la vision de la communication passée…

Oui, désormais, il faudra compter sur la possibilité de chaque citoyen à s’exprimer sans censure hiérarchique, financière ou idéologique (on le garde pour le politique). La démocratie électronique directe est à notre porte…

La fragilité du blog ou de la présence citoyenne sur le net réside peut-être dans sa propension à se transformer en moyen de communication militant ou politique. On l’a vu avec le blog Monputeaux !

Cela n’empêche pas les politiques d’employer les outils du web 2.0. Certaines circonstances feront que nous aurons également besoin de ces supports… mais, attention de ne plus mélanger désormais citoyenneté et politique…

Et puis, il est urgent d’investir ce paysage numérique, ne vous en déplaisent, Messieurs et Mesdames les politiques. Avez-vous réfléchi à vos électeurs de 2012 ? Certains ont 15-16 ans aujourd’hui. Vous savez comment ils communiquent ?

Il est urgent d’être présent sur Facebook, Twitter… car comme le montre la République des blogs à Lille, il y a peu de monde intéressé par la politique ! Mais, d’ailleurs, la République des blogs ne fait-elle pas une erreur ? Le segment de la politique est trop étroit. Ne faudrait-il pas mieux parler de politique et citoyenneté ? Ou même de citoyenneté… Je serai curieux d’avoir l’avis de Bruno du Blog de Roubaix sur le sujet 🙂

Ce passage du politique au citoyen explique aussi certainement le succès de l’émission en ligne organisée lors de la seconde soirée des élections par France Télévision… Nous étions dans le domaine de la démocratie électronique directe pendant que sur les écrans de télévision, nous en étions toujours au sacro-saint discours politique.

Blogs territoriaux, réseaux sociaux et nouveaux enjeux du web 2.0 pour les collectivités
livre blog territoriaux réseaux sociaux

Cette refonte complète de la première édition du Blog territorial, nouvel enjeu de la communication locale est intéressant pour ceux qui sont concernés par les problématiques de communication dans tous les types de collectivités (j’en conseille la lecture également à tous les élus :-).

Déjà, l’approche de la création de Blogs territoriaux, réseaux sociaux et nouveaux enjeux du web 2.0 pour les collectivités est à retenir. Franck Confino (l’auteur) explique que pour coller à l’esprit «web 2.0» et à la dimension collaborative qui caractérise ce support (une cinquantaine de contributeurs dont je fais partie), les internautes ont participé à la mise à jour du livre.

Ainsi ces spécialistes de la communication publique, des blogs ou des réseaux sociaux permettent d’élargir la réflexion à la communication web par les médias sociaux. Mais ce livre est aussi un guide sur les chemins du web 2.0, les médias sociaux aux nombreux conseils pratiques et retours d’expériences.

Seul reproche que je fais à ce livre, cet ouvrage de près de 200 pages, est format A4. On a l’impression de lire un rapport, pas un livre 🙁

Voici les principales parties du sommaire :

  • blog territorial dans la perspective du « web social »
    • Blogs et blogosphère
    • État des blogs territoriaux
    • De l’usage du blog par les collectivités
  • Méthodologie du blog territorial
    • Réflexions préalables à la création d’un blog
    • Réussir son blog
    • Les principales règles juridiques

IDEMM, encore et toujours… ou une année scolaire et universitaire

C’est vrai que je ne suis plus officiellement responsable du master IDEMM de Lille3 (UFR IDIST) depuis un an, mais j’aime toujours autant le travail des étudiants de cette formation qui je le rappelle est l’une des seules formations universitaire sur la communication par le web !

En général, je me sens un peu comme un poisson dans l’eau en compagnie des étudiants de ce master 🙂 Ça, faut pas leur répéter 😉 Mais, maintenant, ils sont en stage… donc, pas de problème, je peux le dire 🙂

Comme je ne suis plus responsable d’année, je pense que ce n’est pas mon rôle de faire la publicité à outrance pour ce master auquel pourtant je crois dur comme fer, le temps qu’il conservera le même cap. Mais, cette année encore, je dois le reconnaitre, les étudiants ont fait fort !

Les étudiants d’IDEMM on débuté l’année en assurant la communication on-line des rencontres net 2009. Digiport, notre commanditaire est ravi du résultat, au point que nous mettons en place un partenariat.

D’ailleurs, un peu tardivement (mais, mieux vaut tard que jamais, j’suis bien placé pour le dire, avec la vidéo de la rencontre sur l’identité numérique que j’ai en stock depuis octobre et qui n’est toujours pas en ligne :-(, donc, oui, désormais, le film des rencontres net 2009 sur le net en 2015 est en ligne.

Mais, ce n’est pas tout. Ils ont également réalisé une vidéo de présentation du Master ICD IDEMM (Lille 3) sans qu’on leur demande rien 🙂 IDEMM Backstage –  dont je mentionnais la présence hier dans Idemm, une formation hors du commun.

Autre activité, leur participation aux journées du contenu web avec la partie Idemmatic 🙂

Et puis, ayant relayé dans Twitter le travail d’un étudiant : conception et ergonomie des interfaces : Netvibes cela c’est très vite transformé en «Netvibes félicite un étudiant lillois pour ses reco en ergonomie». Aurélie en fait un billet et j’ai même reçu des messages du type : «preuve de la qualité de votre Master !». Cela fait toujours plaisir, même si ce n’est plus « mon » master 😉 Bref, un article relayé et c’est un p’tit buzz qui se met en place 🙂

Vous l’avez compris, mais vous le saviez certainement, j’encourage les étudiants à utiliser tous les artifices du web communautaire… avec ou sans moi 😉 Sinon, y’en a qui vont encore dire que je tire la couverture pour moi  🙂

Ajouté à cela l’expérience Internet2010, où les étudiants de master 1 ont travaillé pendant plusieurs mois lors des exposés dans twitter et la boucle est presque terminée (le site qui accompagne cette expérience est dans les choux, j’y travaille !)

Presque, car, d’un autre côté, sur le blog de mes filles (à « l’abandon » depuis septembre à cause de soucis informatiques, mais nous avons prévus des vacances d’été studieuses avec pour objectif de terminer les recette de la cuisine de mémé ainsi que de finaliser le « tour de France par 2 enfants », les commentaires sur l’exposé des dauphins, sur Remus et Romulus, etc. succitent pas mal de commentaires de la part de jeunes à la recherche de ces informations… 🙂 Comme quoi, l’usage du blog n’est pas réservé aux universitaires.

Autre remarque. Lors du passage de l’ancienne version de ce blog à la nouvelle (j’espère maintenant résoudre la question de l’erreur 403), l’un des premiers courriers que j’ai reçu concernait les cartes heuristiques (cartes mentales ou mind map) que je fais avec les enfants de leurs cours. En effet, par le jeu des changements d’adresse, elles n’étaient plus disponibles. Encore un aspect éducatif qui est à mettre en exergue… l’utilisation du mind mapping en cours 🙂 Nous publierons l’ensemble des cartes heuristiques des cours de cette année vers le mois de juin, même si je n’ai pas résisté à la publication à déjà mettre en ligne Mind Mapping à dix ans 🙂

Tout ceci pour dire qu’il y a du travail à faire dans l’éducation nationale, à quelques degré que ce soit de l’école « primaire » à l’université pour prendre en compte tous ces nouveaux supports de communication 🙂 Et encore, je pense que je me limite : pas de TBI (Tableau Blanc Interactif), pas de mise en place réelle de travail collaboratif à distance… Ce sera peut-être pour l’année prochaine 🙂 Thierry Klein m’a dit que Speechi avait des annonces à faire 🙂

Management de l'information ou information 2.0

Le nouveau management de l'information

Je suis impardonnable et commence ce billet en m’excusant auprès de Christophe Deschamps, l’incontournable animateur d’outils froids, pour ne pas avoir publié plus tôt mon avis sur son livre : le nouveau management de l’information (FYP éditions – ISBN : 2916571299), sous-titré : la gestion des connaissances au coeur de l’entreprise 2.0.

Surtout, je suis d’autant plus désolé que vous devez acheter ce livre, à l’écriture proche de l’écriture universitaire aux nombreuses citations… Je ne vais pas me lancer dans un éloge dithyrambique… ce n’est pas le genre de la maison 🙂 Je me reconnais dans la plupart des prises de position de Christophe 🙂 En marge d’une page, j’ai même annoté : «Christophe et moi, même longueur d’onde.» ;-). Oui, je me reconnais dans sa description du chasseur-cueilleur d’information, d’explorateur marin de l’information…

Le seul « énorme » reproche : je suis définitivement fâché avec les notes en fin de livre. Vive les notes de bas de page 😉

Lorsque j’écris vous , je pense aux « travailleurs du savoir » et aux « travailleurs de l’information » : journalistes, documentalistes, veilleurs, chercheurs… mais aussi aux autres : tous les internautes :-). En effet, comme l’écrit Christophe, travailleurs du savoir n’est pas un métier, mais un ensemble de compétences qu’il devient nécessaire à tous de posséder : étudiants, cadres, indépendants… Cela correspond à la formation qui devrait être nécessaire pour tous. Cette formation que j’évoque dans mes conférences et répond à la question : à quel public s’adresse notre évangélisation ?

Les entrepreneurs et dirigeants d’entreprise ne sont pas à exclure de ce lectorat. Ce livre est un bon moyen de comprendre les conditions nécessaires à l’arrivée de l’entreprise 2.0 ( faire coïncider la gestion de la connaissance à l’ensemble des dimensions et processus de l’entreprise) et à en tirer profit.

Ces dernières années de nouveaux outils permettent le prolongement de l’individu dans les mondes virtuels ce qui conduit à l’avènement de la participation de masse (à l’image de la consommation de masse et les mass média). De plus, nous avons tous accès à des informations et conseils en temps réel d’hommes et de femmes comme nous, nos pairs.

C’est le web social (web 2.0 pour simplifier) où tout le monde comme le prédisait Andy Warhol : «Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale», car tout le monde peut être expert de quelque chose et le faire savoir, au service de tous. Nous devenons tous, qu’on le veuille ou non, à la fois témoins et acteurs. Ce phénomène est amplifié dans la vie courante par de petites touches : le nomadisme, le télétravail, l’arrivée des web objets (blojet).

De là, à la naissance d’une véritable intelligence collective, il n’y a pas loin. L’information se transforme en connaissance par l’enrichissement des uns et des autres. Reste à définir ce qu’est une information, une donnée, une connaissance, le savoir et à rappeler ce que devient le KM (knowledge Management), les Systèmes d’Informations (SI)…

L’entreprise 2.0 elle-même se basera sur l’intelligence collective : le «produit d’une génération individualiste qui se donne les moyens de réintroduire du sens collectif dans ses pratiques, sans pour autant brader son autonomie».

Une notion de pouvoir apparaît pour ceux qui sauront analyser et maîtriser l’infobésité et la surcharge informationnelle qui se prépare.

Toutefois, il est important de noter que l’entreprise 2.0 devra donner de la liberté aux individus qui ont le choix et doivent faire des choix. J’ajouterai qu’au-delà de l’entreprise, la politique vit certainement le même virage. Je me pose souvent la question de savoir si du politique nous ne passons pas à la citoyenneté.

De nouvelles relations de travail entraînent une nouvelle organisation du travail où chacun sera associé plutôt qu’employé, professionnel et non travailleur… Le professionnel du savoir fonctionne avant tout par passion. Vous l’avez compris de nouvelles méthodes de management doivent apparaître.

Comme chaque révolution, l’entreprise et l’homme de la rue ont la nécessité d’y trouver leur compte. Par exemple, les entreprises de productions de biens numérisables voient leur modèle économique évoluer vers une relation privilégiée avec les fans. De l’autre, le moteur de l’innovation est égoïsme humain. Mais, surfer ou « chater » ne veut pas dire que l’on sache manipuler, évaluer… correctement l’information. La formation sous-toutes ces formes est en filigrane.

Enfin, une question à l’auteur… As-tu pensé à envoyer un exemplaire de ton livre à nos politiques et ministres concernés par les problèmes d’éducation et d’entreprise… Ils en auraient certainement besoin 🙂

Le texte de la 4e de couverture

Le constat est indéniable : le temps passé à gérer les multiples outils d’accès à l’information ne cesse de s’accroître au détriment de la productivité personnelle et collective. Au sein d’une entreprise ou en tant que travailleurs indépendants, nous sommes désormais contraints de déployer de nouvelles solutions pour atteindre nos objectifs. Mais le manque d’information sur les outils du web 2.0 ne nous permet pas de bien choisir ceux qui sont pertinents, faciles à mettre en œuvre, et réellement adaptés à nos besoins.

Cet ouvrage répond à la question devenue essentielle : comment bien utiliser les nouvelles techniques et les outils du web 2.0 pour optimiser la gestion de son temps, la mobilité et la surabondance d’informations ?

L’auteur va au-delà du discours marketing ambiant qui prône le web 2.0 comme unique solution. Il analyse et détaille finement tous les besoins actuels et fournit des solutions adaptées, concrètes, et à la portée de tous ceux qui manipulent l’information et veulent développer de nouvelles stratégies.

De nombreux cas pratiques sont développés pour : Aider les entreprises à mieux cerner les besoins de leurs employés afin de les placer dans les conditions d’efficacité optimale ; Fournir aux décideurs les moyens qui leur permettront de créer les conditions d’émergence de l’entreprise 2.0 ; Renforcer l’efficacité personnelle et collective ; Donner à chacun les moyens de capitaliser ses connaissances, ses compétences et ses contacts, afin de les mettre au service son employabilité ; Optimiser la gestion de son temps, de la mobilité, de l’information ; Apporter aux étudiants un descriptif complet et actuel sur les outils du web 2.0 au service du management de l’information.

Pour aller plus loin

Un petit conseil, abonnez vous au flux de Delicious d’outils froids 😉

Le blog associé au livre : le nouveau management de l’information. et les fiches pratiques du travailleur du savoir

Le nouveau management de l’information. La gestion des connaissances au coeur de l’entreprise 2.0

Évangélisateur dans les nouvelles technologies

On me qualifie souvent, à tort ou à raison, mais certainement à cause ou grâce à mes prises de positions, de ce que j’écris parfois, de mes prestations lors des conférences, de ce que je fais en cours… d’évangélisateur dans les nouvelles technologies, d’évangélisateur du web 2.0, d’évangélisateur des réseaux et médias sociaux, du web temps réel…

Je réfléchissais à cette situation, à cette étiquette lors de mon intervention de cette après-midi au Forum International de la cybercriminalité et en répondant à un journaliste à la suite ! Qui devais-je évangéliser ? (je me posais déjà la question dans une constatation et une question sur les médias sociaux…). En regardant et analysant les personnes présentes dans la salle : des experts, des passionnés… pro ou anti (paranoïaque de la sécurité) ! Comme le faisait justement remarquer « M. Cybion » 😉 nous prenons trop souvent des exemples dans le dessus du panier ! Nous parlons de nous (ou de nos semblables) et cherchons à convaincre nos pairs (vous savez les pairs avec qui ont fait le web 2.0). C’est un peu comme si en tentant de convaincre cet auditoire on se disait, que les éventuels convaincus officieront auprès des non-pairs qui les entourent !

Ceci tendrait à vouloir dire que le web et internet est profondément égalitaire. Non, non et non. Le web n’est pas cet espace de liberté où chacun est égal à l’autre. Il n’est pas pire hiérarchie que le réseau web. Je ne dis pas que j’approuve cette élitisme. Mais, je ne peux que le constater. On est loin du village mondial (article du 27 avr. 2000) où tout le monde est beau et gentil ! D’ailleurs, ceux qui ont inventé cette expression ont-il déjà vécu dans un village.

Sans le vouloir, et peut-être, à la différence de ce que nous avons connu jusqu’ici, Internet peut nous donner du pouvoir (monter dans la hiérarchie). Le nous n’est pas à considérer comme un nous universel. C’est le nous des évangélisateurs et véritable experts de tous poils, parfois même désigné par la masse des utilisateurs eux-même, les pro-am (professionnels amateurs)… Nous le percevons car nous voyons parfois ceux qui veulent devenir khalife à la place du khalife. Pourquoi croyez-vous les termes comme blogueurs influents ont été créé 😉 Plus prosaïquement, l’homme de la rue reproduit par mimétisme ce que fait l’expert en espérant atteindre sa réputation, son aura ! Mais, encore une fois, souvent, c’est peine perdu… Il n’y a pas de place pour tout le monde en haut de la hiérarchie. Les initiés sont en position de force et ils ont trop d’avance sur la masse pour être dépassé.

Pour ma part, je n’ai rien contre cette nouvelle forme de pouvoir… Chaque époque possède ces nouveau groupes de pouvoir ! L’un des derniers en date était celui des journalistes… Désormais, il faudra compter les utilisateurs « avertis » d’internet ! Les utilisateurs « avertis » étant les utilisateurs d’internet proche des évangélisateurs et de leurs pairs ! Je n’ai rien contre cette nouvelle forme de pouvoir, à la condition que l’on forme la population à cette nouvelle forme de pouvoir sur Internet.

Mais, ce n’est pas l’homme de la rue qui profite réellement de cette situation. Cela est rare. D’ailleurs, un gouffre existe entre ces deux mondes. Il suffit de se reporter à mon billet : le fossé enseignant élève se creuse sur Internet pour s’en convaincre. Il est urgent d’éduquer la masse : ereputation, danger éventuels sans tomber dans les extrêmes… tout en tenant compte des valeurs des uns et des autres afin que le gouffre ne devienne pas fracture (on peut se poser la question de savoir si cette fracture numérique n’existe pas ? Je penche vers l’affirmation !).

Aussi, pour en revenir au début de ce billet, si je prends ma théorie, les évangélisateurs éclairent leurs pairs en espérant que ceux ci à leur tour joueront le rôle de prêcheur au niveau inférieur, et ainsi de suite ! L’homme de la rue est bien loin !

Si je devais faire une comparaison, je dirai que nous en sommes au médias sociaux, au web temps réel et l’homme de la rue en est presque encore à l’internet du début des années 2000. D’ailleurs, en formation, je plains souvent les stagiaires qui ont 10 ans à ratrapper ! Moi, j’ai eu la chance de progresser au fur et à mesure, de tester, d’avancer par le jeu des erreurs…

Seule contrainte, pour l’évangélisateur, faire les bons choix. Par exemple, j’ai évité de trop me focaliser sur Second Life pour différentes raisons, je vais peut-être faire l’impasse sur Foursquare (merci de ne pas me demander d’explications pour l’instant en commentaires, je ne saurais pas encore expliquer pourquoi ou plutôt si, je n’utilise pas de téléphone portable pour l’instant :-). Par contre, je garde un oeil sur Google Wave ou plus exactement sur le type de possibilités qu’il offre.

Et puis, le danger pour l’évangélisateur est de ne pas vouloir rester le gardien du temple c’est à dire de vouloir s’enfermer dans son monde.

Tout le monde n’est pas Serge Soudoplatoff 😉 Je vous recommande son intervention sur les vraies ruptures d’Internet lors d’une conférence donnée aux Ernest de Normale sup’ en février 2010.


SergeSoudoplatoff, les vraies ruptures d’Internet
envoyé par liberation. – Regardez les dernières vidéos d’actu.