Communiquer par l’image comme la génération z, ça marche !

les 2 fondatrices de la cuisine de mémé Moniq
les 2 fondatrices de la cuisine de mémé Moniq

Je ne reprendrais pas la déjà longue vie de la cuisine de mémé Moniq. Il vous faut juste savoir que depuis plusieurs années maintenant, ce sont Yseult et Clara qui donnent l’impulsion, la ligne de conduite pour mémé Moniq.

Mon rôle se limite à une fonction de conseiller technique. Je maintiens le blog côté technique et mets à leur service mes qualités de curateur et de community manager pour donner un coup de main 🙂

Le choc des photos

le blog publie seulement les recettes demandées suite au partage des images dans les médias sociaux
le blog publie seulement les recettes demandées suite au partage des images dans les médias sociaux

Depuis l’arrivée d’Yseult en septembre pour travailler avec moi chez Ed Productions, la cuisine de mémé Moniq « explose » ! Allez savoir pourquoi 😉 Moi, je le sais !

Je le constate chaque jour : la communication par l’image choisie par les filles avec une diffusion sur les réseaux et médias sociaux fonctionne bien.

Le blog de mémé Moniq tourne désormais à une moyenne de 600 vues par jour (18 000 par mois – 500 à 700 visites par jour) ce qui laisse parfois songeurs certaines  entreprises.

Cela ne s’arrête pas là puisque prochainement le compte Twitter de mémé Moniq devrait dépasser les 4 000 abonnés, dans Facebook, certaines images sont « vues » plus 14 000 fois !

Influenceurs du secteur culinaire

récapitulatif Twitter sur les 28 derniers jours avec des pourcentages à 2 chiffres
récapitulatif Twitter sur les 28 derniers jours avec des pourcentages à 2 chiffres

Oui, depuis quelques mois déjà, certaines structures nous plaçaient dans le top 100 des influenceurs dans le secteur de la cuisine ou des comptes culinaires. Nous avons dû évoluer depuis le temps et nous rapprocher de la tête 😉

Au passage, cela me fait sourire… Je suis influenceur concernant les médias sociaux, de mémoire Facebook, Twitter et Linkedin, etc. et désormais cuisine 😉

Rire… On retrouve d’ailleurs ma patte avec la volonté avoir des présences « appréciables » partout plutôt qu’un compte spécifique énorme.

À ce sujet si vous consultez le compte Pinterest de mémé Moniq, vous verrez que les tableaux créés par Yseult avec largement plus de 360 000 abonnés sont noyés dans la masse ! C’est un choix (nous profitons de temps en temps de mémé Moniq comme d’un laboratoire grandeur nature).

la communication inversée

la portée des publications ne cesse d'augmenter sur Facebook
la portée des publications ne cesse d’augmenter sur Facebook depuis septembre

Ah oui,  évidemment, le blog n’est pas l’outil principal mis en avant, même si elles y pensent parfois. Je ne rentrerai pas dans le secret des Dieux 😉 Par contre, elles ont complètement inversé le système d’information autour du blog.

Dans le secteur de la cuisine, nous sommes habitué à ce que les internautes publient leurs recettes dans leur blog et ensuite les images dans les réseaux sociaux.

La technique des générations z est complètement inverse. Elles publient les images du plat, du gâteau  dans les réseaux sociaux où les internautes leur demandent la recette qui sera dans ce cas publiée le blog !

Ne cherchez pas, la cuisine de mémé Moniq n’est pas dans YouTube ! Non, non, ce n’est pas une erreur 😉 c’est un choix réfléchi de leur part… Pour d’autres projets, elles y seraient évidemment !

là, pour vous aider 🙂

Donc, si vous cherchez des « influenceurs » concernant la cuisine (pas lifestyle, mais exclusivement cuisine) vous savez où frapper désormais. Enfin, visiblement pas sur Lille, car nous ne devions certainement pas être intéressant pour les organisateurs de Food et halles).

De même, si vous souhaitez être accompagné, coaché.… sur la présence dans les médias sociaux, communiquer avec la génération z, etc. comme d’autres le sont déjà ou pour des séminaires et conférences, n’hésitez pas à contacter Yseult ou moi (ou encore Clara 😉

Influents, influence, RP 2.0… maelstrom d’influenceurs à influencer – 2e partie

mon identité numérique au travers de Googlemii qui crée un nuage de tags (de mots clés) en googlant eric delcroix sur internet, pas de trace comme influenceur
mon identité numérique au travers de Googlemii qui crée un nuage de tags (de mots clés) en googlant eric delcroix sur internet, pas de trace comme influenceur

Dans le précédent article de la série Influents, influence, RP 2.0… maelström d’influenceurs à influencer, je finissais en écrivant qu’au prochain épisode, je vous donnerai un compte-rendu de mes dernières lectures concernant l’influence. Nous y voici ! (le 3e épisode est également en ligne avec une tentative de définitions d’un influenceur) Ce sont celles des 2 mois écoulés… que je place grosso-modo dans leur ordre d’apparition !

Je ne fais que commenter les lectures qui sont remontées dans mes flux de veille (je n’ai pas effectué une recherche dans Google pour savoir ce qui parait important aux yeux du moteur de recherche sur l’influence et les influenceurs)… mais cela me semble important de mentionner ces lectures, car outre qu’elles font partie de mon quotidien, je suis influencé par elles dans mes prises de décision…

Seulement, je ne lis pas pour dire être obligatoirement en accord avec les auteurs, et même pire, j’apprécie les lectures avec des contenus pour lesquels je suis totalement opposé ! C’est un enrichissement personnel constant qui me permet de me forger des idées plus précise !

C’est une certitude, en 2015, l’influenceur fait du contenu

Comme nous sommes en 2015… le contenu est devenu image, donc, une infographie pour commencer ce billet 😉

Sans oublier toutefois de lire le texte accompagnant l’infographie originale (et de citer mes sources. Je ne dois pas être influenceur, je cite encore mes sources, pire, j’utilise le embed proposé ;)… dans lequel on apprend que l’influence marketing désormais qui n’ennuie pas les consommateurs comme peuvent l’être le référencement payant, les annonces Facebook, les  tweets sponsorisés, les bannières publicitaires… est devenu un outil essentiel de la boîte à outils au sein des marques.

Le décor est planté… en plus, les influenceurs, on peut les utiliser comme on veut : pour augmenter les ventes, le page rank, l’exposition de la marque, la fidélisation de la clientèle, pour l’UGC (la génération de contenu par les utilisateurs), la croissance sur les réseaux sociaux, le contenu viralisé, etc.

Il parait que les consommateurs aiment cela parce que l’influenceur parait plus authentique. Ah, petit bémol, une approche contextuelle concernant les actions avec les influenceurs est nécessaire ce qui n’est souvent pas le cas… Si l’on parle de chaises ou de domotique, il semblerait qu’il faudrait mieux cibler des influenceurs dans les mondes concernés donc ceux respectivement de la maison-décoration et de la domotique et non, les habituels « gros comptes »… Je feins de noter, mais cela me parait l’évidence même !

Enfin, on arrive à l’infographie (je ne sais pas si vous avez remarqué, mais livres blancs et infographies pullulent désormais… J’allais écrire polluent… Pensez donc !

Influencer Marketing Is The New King Of Content

Courtesy of: The Shelf

Quand travaille les influenceurs ?

Et me voici replongé dans le passé… à la lecture d’une Lettre ouverte aux Bloggers “Influents”. Elle date de 2008. Non, je ne suis vraiment pas le seul au long de toutes ces années à avoir réagi au monde de l’influence 😉

Cédric Rainotte y brocarde déjà un peu ces nouveaux supers héros des temps modernes qui occupent selon lui, en plus, une position à responsabilité dans une société ou dans un grand groupe (même si certains pensent que je travaille chez Facebook -ce qui est faux-, ce n’est pas mon cas, mais je n’ai toujours pas reçu de propositions pour mon appel à être directeur marketing et communication ;-). Mais justement, c’est cette inadéquation sur laquelle, l’auteur insiste et demande : comment faites-vous pour fournir en même temps un travail de qualité à votre employeur suite à un calcul « scientifique » qui est fourni 🙂

Pour mieux enfoncer le clou, il ajoute : certains (pas tous heureusement) ne se contentent pas de la journée, mais mettent également au service de leurs supports de promotion une bonne partie de leurs soirées et du week-end sacrifiant en même temps la vraie vie sociale…

Influenceur devient un métier à part entière ! Cela donne à réfléchir sur le « métier » d’influenceur, non 😉 Il est vrai que parfois moi aussi, je me pose des questions… Comment font-ils !

7 astuces infaillibles pour attirer l’attention d’un influenceur

Après tout, surfons sur la vague… c’est tellement simple d’attirer à soi les influenceurs 🙂 J’adore ce type d’article en général… Ils me rappellent toujours la presse magazine de création d’entreprise des années 90 avec laquelle on avait toujours l’impression que l’on allait être riche sans rien faire… Juste un claquement de doigts ! Mais, on le sait tous… 5, 7, 10 astuces, ça marche toujours pour attirer le chaland… moi le premier 😉

Attirer l’attention des influenceurs sur les réseaux sociaux, sortir du lot et se faire remarquer parmi les millions de personnes utilisant Facebook, LinkedIn, Twitter, et les autres plates-formes sociales, est une tâche très difficile. Ouf, on est sauvé ! Voilà qui est reconnu ! Au passage, on est influenceur dans ces conditions bien souvent 🙂 Par contre, le « il suffit d’être… remarquable » est facile à dire, en effet.

Mais pas de panique (sic), il existe quelques astuces et bonnes pratiques qui vous aideront à briser la glace. Et oui, certains possèdent des ressources cachées, sont dans le secret des Dieux 😉 Pas vous ? Pas moi dans le cas présent, j’ose l’avouer !

Bon, je reconnais que pour le coup, un effort a été fait… il y a une tentative de définition d’un influenceur : personne jouissant d’une certaine notoriété et qui par son exposition publique devient un réel vecteur médiatique ! Voilà des définitions comme je les aime. C’est quoi une certaine notoriété ? Je parlais de 600 visiteurs jours pour un blog ? C’est combien d’abonnés ? Et, je note que l’on se moque de savoir si l’influenceur publie des choses de qualité… non, juste besoin de la notoriété avant tout… Donc, si je traduis… vous voulez devenir influenceur, c’est simple… je vous livre l’astuce géniale : achetez des followers ou si vous manquez d’argent organiser un concours… vous aurez une chance d’acquérir de la notoriété !

Heureusement, il est souligné que chaque secteur ou niche possède ses propres influenceurs. Cela devient un leitmotiv, mais j’ai l’impression que souvent cela n’est pas suffisant… Donc, allons-y pour les concours et « utiliser » les gros comptes par qui tout le monde passe !

Je réagis quand je lis que l’avis d’un influenceur sur un produit, un service, un livre, qu’il soit positif ou négatif, pourra modifier à la hausse ou à la baisse le chiffre d’affaires de la société commercialisant ce bien. Vous avez noté le « pourra » ? Moi, je le lis éventuellement, il peut… avec quelques retournements de casaques que j’ai pu observer au fil des années de certains en fonction de leur public et de l’avis général émis par « leur communauté » 😉

Ah oui… Les conseils ! Euh, y’en a 7 c’est vrai… mais j’ai plus l’impression qu’ils correspondent à une pratique simplement cohérente des médias sociaux… donc, inutile de les citer, car ce n’est pas cela à mon sens qui fera pencher la plupart des influenceurs à parler de vous !

Les relations presse (RP 2.0) doivent devenir des relations influenceurs

Certains vont loin désormais… Les RP, c’est devenu de la relation avec les influenceurs à l’exclusion du reste si j’ai bien compris cet article de marketing professionnel ! Pour une partie des RP 2.0, c’est vrai… Quid  des relations presse traditionnelles ou pour contacter certains journalistes, à moins qu’ils ne soient eux aussi influenceurs (cela dépend du nombre d’abonnés… Mince, tous les journalistes n’ont pas de « grosse » présence dans les médias sociaux… Comment cela se fais-ce ?) Par effet de vase communiquant, je pose la question : les RP 2.0 sont-elles toujours suffisantes ?

Une question intéressante est posée dans cet article : doit-on considérer comme influenceur toute personne ayant réussi à fédérer une communauté importante ? (je réagis juste sur la notion de communauté importante… c’est à partir de quel nombre d’abonnés que cela devient important ?)

Certains différencient ainsi les influenceurs « experts » des animateurs de communautés ce qui implique qu’il y a différents degrés d’influence qui correspondent plus ou moins bien aux objectifs que la marque s’est fixés. Autre segmentation, l’influence peut être propre à une zone géographique !

Je ne peux laisser passer que le distinguo journalistes/blogueurs n’a plus lieu d’être : ce sont tous des influenceurs, sur leurs sujets de prédilection ! Mais le distinguo est certainement à faire à d’autres niveaux… Allez, je l’appellerai l’impact 😉 Donc, difficile de dire si on doit ou non les contacter de la même manière… même si j’admets que pour ceux présents dans l’univers d’Internet, il est dans ce cas concevable d’agir de la sorte…

Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit… Bien souvent, un passage dans les grands médias traditionnels d’un influenceur n’aura que peu d’effet sur les visites de son blog ou de ces comptes de médias sociaux… donc sur l’linfluence de cet influenceur sauf, s’il s’en fait lui-même le relais ! Je pense aux radios et TV… Un peu comme si toujours on ne mélangeait pas torchons et serviettes… Chacun son public !

Cet article peut être complété pour ceux qui le souhaitent par la lecture de l’article précédent sur le site d’origine (201409 pour l’un, 201410 pour l’autre) : la mutation des relations médias passe par les stratégies de contenus qui notamment dans un schéma au sein de la page positionne influenceurs et journaliste dans 2 circuits différents ce qui contredit partiellement ce qui est écrit dans le 1er article 😉 Cela me fait sourire quand on connaît l’existence d’officines spécialisées dans les relations avec les influenceurs, mais il n’en est pas fait mention dans le graphique 😉 Le monde n’est pas si simple dans l’univers de la communication !

Journaliste, influenceurs… même combat ?
Journaliste, influenceurs… même combat ? Source marketing-professionnel.fr

Comment définir l’influence et les influenceurs ?

C’est assez amusant parfois de lire une autre version d’un compte-rendu d’un même événement. C’est le cas ici avec le précédent !

Cette fois, on ajoute 2 catégories d’influenceurs : l’influence qui repose sur la pertinence, et l’influence qui repose sur la sympathie.

J’aime bien pour ma part la remarque de Gael Clouzard : l’influenceur est quelqu’un qui doit produire du contenu, apporter une vraie réflexion sur les sujets qu’il traite, qui a une vision, une expertise. S’il ne s’agit que de viraliser des contenus, alors on parlera plutôt de leaders d’opinion, ou d’amplificateurs.

Je pense qu’on confond trop souvent les 2 univers…  influenceurs et amplificateurs, faisant trop fréquemment croire à ces derniers qu’ils sont influenceurs… Facile, il est vrai de jouer sur la nature humaine et de dire à quelqu’un qu’il est influenceur plutôt qu’amplificateur (Instrument qui sert à amplifier 😉 Vous aimeriez vous faire qualifier d’objet ? Pourtant, je ne compte plus ceux qui le sont… en se croyant influenceur !

Influencer Marketing: How to Work With Influential People

J’ajoute ici l’interview de Doug Karr, l’auteur de Corporate Blogging for Dummies dans social media examiner, car elle est idéale pour compléter les 2 articles précédents.

Doug Karr semble apprécier les influenceurs de niches… et il « reproche » au SEO l’optimisation pour des mots-clés sur d’énormes volumes de recherches massives. Il y voit une dérive d’ailleurs du marketing par influence qui se rapproche de sa vision du « SEO ». Lui croit aux influenceurs : des personnes au sein de son secteur d’activité qui ont déjà établi une relation de confiance avec leur public.

Sa méthode est simple : trouver un influenceur dont l’audience correspond à ce que vous avez besoin et atteindre cette audience. Ensuite, vous déterminerez si la portée de l’influenceur est assez large pour convenir à votre campagne d’un point de vue du temps et de l’argent. Tiens, on est aux US… On ose parler d’argent ! Je vois peu de choses équivalente sur le sujet en France 😉

Il différencie la portée, la popularité et l’influence ! Pour ma part, j’ai trop souvent l’impression dans le monde Francophone que l’on confond de nouveau les 2 premiers termes avec le dernier. Quelque part, nous en sommes resté à une forme que je qualifierais d’influenceur SEO : on maximise la portée et la popularité au détriment de la réelle influence : celle qui consiste à « vendre » !

Doug Karr indique que la moitié du temps, une entreprise ne parvient pas à son but parce qu’ils se concentrent sur la portée et la popularité, mais pas nécessairement sur l’influence (c’est ce que je disais pour le monde Francophone juste avant ;-). L’influence n’est pas sur le retweets ou l’action, mais sur les conversions. Par exemple, si quelqu’un fait un achat sur la base de l’avis d’une personne, cette personne est un influenceur !

Il livre aussi au passage un exemple où l’utilisation des influenceurs a mal été conduite (sans jeux de mots 😉 et à la suite de cela, il donne son point de vue sur la manière d’aborder les influenceurs avec quelques questions clefs.

Évidemment,  on est toujours aux US donc, on mesure « réellement » les résultats… pas en termes de SEO (je suis 1er sur Google), mais en mesurant réellement l’impact de la campagne !

Ce qui se dit sur l’influence dans le monde anglophone ?

Continuons d’explorer après ce dernier point ce que diffusent les Anglo-saxons concernant l’influence et les influenceurs ? Car inutile de le cacher, nous les copions 😉

The 6 Elements of Persuasion

L’entrepreneur a publié une infographie d’Everreach (Royaume-Uni), basée sur les recherches du Dr Robert Cialdini, auteur de The Psychology of Persuasion, qui explique aux entreprises les éléments qu’elles peuvent utiliser pour influencer leurs clients et obtenir des «oui». C’est toujours intéressant à consulter… On est dans le monde de l’influence, oui ou non ? Resterait à savoir quels sont les critères que doivent posséder les influenceurs 🙂

Les 6 éléments de la persuation
Les 6 éléments de la persuation

Why You Should Use the Science of Persuasion in Your Social Media Strategy

L’article du Search Engine Journal complète l’article précédent car lui aussi fait référence à Robert Cialdini et ses 6 principes de persuasion !

le paysage de l'influence
le paysage de l’influence

Ma première remarque ira vers cette image du paysage de l’influence…  On voit bien qui sont les influenceurs (aucune notion d’audience si ce n’est les célébrités – j’imagine bien parler des célébrités du net Français 😉 mais aussi en y regardant de plus près Everyone (tout le monde) ce qui me semble de plus en plus vrai est influenceur ! Autre fait incontestable, l’influence ne vient pas seulement des influenceurs comme on pourrait nous le faire croire régulièrement…

La suite de l’article est une reprise des 6 principes de la persuasion décrits dans l’infographie précédente, enrichis de leur utilisation dans les médias sociaux :

  • Réciprocité : favoriser, répondre et / ou retweeter les influenceurs dans votre secteur d’activité ou d’un réseau
  • Engagement (et cohérence) : offrez quelque chose de valeur à des clients potentiels (le principe du modèle free qui disait qu’on ne pourrait plus vendre sans donner au préalable !)
  • Preuve sociale : la satisfaction du nombre qui passe par les pairs et donc par un regard sur qui les influenceurs suivent.
  • Affection : je résumerai en disant humaniser
  • Autorité : Être un expert sur un sujet, mais si vous n’êtes pas, trouver un porte-parole ou une personnalité célèbre qui l’est
  • Rareté : euh… Là se pose selon moi un gros problème, notamment en France… Pour beaucoup de marques, ce sont toujours les mêmes influenceurs sur le devant de la scène (Quelle que soit la marque) ! Ah oui, c’est vrai, chez nous on a tendance à confondre influenceur et amplificateur 🙂

Marketers Embrace Influencer Marketing: New Research

Cet autre article de social media examiner fait un peu le point sur l’influence actuelle ! Il offre l’avantage d’être « tout frais » ! D’ailleurs, on le remarque d’entrée car, on n’y parle pas de blogueurs, mais des influenceurs sociaux pour gagner plus de crédibilité et de ventes !

C’est assez amusant la réflexion concernant les « gros » influenceurs… qui sont sponsorisés,  mais qui peuvent émettre des commentaires gratuits pour des marques… 🙂 Je me demande d’ailleurs si des droits d’exclusivités vont bientôt être demandés aux influenceurs… à moins que cela ne soit déjà le cas ?

Bonne nouvelle si vous êtes influenceur… Le marketing de l’influence semble la meilleure méthode de marketing pour acquérir de nouveaux clients et les marques prévoient d’augmenter leur budget de marketing dans le secteur de l’influence au cours des 12 prochains mois ! On n’a pas fini de parler de l’influence cette année 🙂

Cela ne me surprend pas de retrouver la question : qui a le plus d’influence sur les adolescents ? J’y reviendrais dans mon 3e billet… en attendant, vous pouvez toujours aller consulter le blog sur la génération Z 😉 J’ajouterai juste qu’il est intéressant d’examiner pourquoi une star des médias sociaux peut avoir plus d’influence sur l’achat qu’une star hollywoodienne !

Toujours dans la même veine, il est indiqué que le jeune public consomme plus de médias sociaux que de télévision ! (je pense au débat influenceurs/journalistes précédent 😉 mais cela reste une problématique de cible… euh… regardez quand même dans generation-z.fr qui sont les influenceurs au sein des familles y compris dans des secteurs inattendu !

Le type de contenu diffusé n’est pas anodin… lui aussi évolue ! Normal… puisque visiblement, le message subliminal de l’article semble être… Utiliser la génération Z et ses influenceurs pour communiquer !

10 reasons influencers are great for promoting your product

Il est clair en effectuant ce focus sur les Influents, l’influence, les influenceurs… que je pense en effet que les véritables influenceurs peuvent servir à promouvoir vos produits, votre marque… Reste à savoir comment 😉

Je ne reprendrais pas les 10 points de l’article de collectivebias, mais quelques phrases commentées par ci, par là.

Évidemment, l’influence fonctionne seulement si vous proposez un très bon produit ! Ne pensez pas que c’est la remède universel qui se substitue à tout !

Le contenu doit vivre partout parce que les internautes sont désormais multi-canal. Les Influenceurs aiment diffuser leur contenu à travers tous les canaux comme Facebook, Twitter, Instagram et Pinterest…  me semble très US comme phrase. J’ai l’impression qu’en France, nous en restons souvent aux blogs, aux blogs et aux blogs !

Le rôle de l’influenceur est de renseigner les acheteurs sur vos produits à travers un contenu pertinent auquel les consommateurs font confiance.

Les influenceurs peuvent créer de nouvelles utilisations inattendues de vos produits. Là encore, j’ai l’impression que le monde francophone se repose un peu sur ses lauriers… mais on en revient toujours à la même question… Qui sont les influenceurs ?

Un influenceur peut apporter de nouveaux publics à votre produit ou à votre marque ! C’est vrai… j’ai pu le constater à plusieurs reprises, mais cela demande une véritable politique de marketing de l’influence dans les entreprises et de la part de l’influenceur qui sera aux premières loges pour le rapporter. Cela va de pair avec la mise en place de stratégies qui vont au-delà du simple : être positionné correctement dans Google !

Key Take Aways : Les Trois ‘i’ du CMO – Influence, Impact, Investissement

Petite pause… 😉 En effet, j’ai été invité à prendre la parole lors de la conférence organisée par Traackr le 24 mars dernier ! sur le thème de l’influence et des influenceurs. Pour ceux qui ne connaissent pas, Traackr est une plateforme du marketing de l’influence.

Oui, oui… Il m’arrive de parler d’influence 😉 D’ailleurs, dans le compte-rendu, Nicolas Chabot met en exergue l’une de mes phrases : La communication avec les influenceurs a beaucoup changé et il faut qu’il y ait un véritable échange, il faut réellement chercher à développer une relation et surtout comprendre comment fonctionne les réseaux sociaux et les médias sociaux.

Évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de parler de la génération Z également qui bouleverse(ra) les codes et les manières d’influencer ! Euf, Nicolas, on ne peut pas mettre d’accent dans une URL 😉

Je ne peux que vous recommander évidemment la lecture de cet article suite à la conférence Traackr 😉 et ce n’est pas à moi de le commenter 😉

Pour compléter, la vidéo de Bruno

Twitter et la perception de l’information : comment se construit une opinion en ligne ?

Revenons à des lectures en français… L’influence chez le récepteur de l’information s’adapte en fonction de la perception que l’on a de l’information… Aussi, cette étude de 2 chercheurs sur les ravages de l’ouragan Sandy à New York et son impact sur Twitter du 29 octobre au 1er novembre 2012 reprise dans diplomatie-digitale à l’époque de la sortie de l’étude est intéressante.

Les critères pris en compte étaient :

  • L’autorité, l’émetteur de l’information (Qui ?)
  • La vraisemblance du texte et de l’image (Quoi ?)-
  • Le partage de l’information (Combien ?)
  • La présentation de l’information (Comment ?)
  • L’ensemble du Tweet

L’autorité, la vraisemblance du texte et le nombre de partages sont les données qui influent le plus sur la perception d’un internaute. L’expérience de Milgram est donc confirmée ! L’expert domine l’audience et la répétition d’une information fait qu’elle devient acceptable. Oui, il s’agit bien du Milgram généralement connu pour sa théorie des petits mondes si chère à tous ceux qui s’intéressent aux médias sociaux.

Toutefois, c’est l’ensemble du Tweet permettant d’obtenir une vision globale qui participe à la construction d’une opinion.

Dans la conclusion, et c’est là que cela nous concerne, il est dit : dans une démarche d’influence, s’adresser aux communautés qui composent les parties prenantes d’une entreprise est un travail fondé sur la crédibilité et la confiance. Cela requiert une cohérence entre l’émetteur et le message que l’on veut transmettre, un travail sur la présentation (le visuel) et la vraisemblance…

Influence, mot magique ?

On apprend dès le début de l’article de e-marketing que l’influence ne date pas d’hier puisqu’en 1956, la Fondation for Resarch on Human Behavior remarque l’influence des groupes d’individus référents dans le marketing et les relations publiques…

Ces groupes d’individus possèdent le pouvoir de faire pression, d’influer sur la consommation et d’inciter à l’achat. OK… euh… faire pression ! Cette expression m’interpèle… Je parle depuis 2 billets de l’influence, des influenceurs… et c’est la première fois, je pense, que j’évoque le revers de la médaille, les effets influent du bad buzz… Oui, un influenceur peut aussi être mécontent et là, on ne parlera plus d’influenceur ou d’influence, mais de e-reputation !

Un peu plus loin, il est mentionné un mécanisme de persuasion, un peu comme si la persuasion était une science… Pour moi, la persuation est avant tout un art. Mais ceci explique peut-être que sur les réseaux sociaux (et avant cela sur les blogs), la quête d’influenceurs devient la panacée des marques.

En lisant entre les lignes… rapidement, on comprend qu’avant les influenceurs, le Web est un média d’influence. J’avais pour ma part prédite lors d’une interview il y a quelques années l’arrivée des influenceurs en concurrence avec les journalistes et qu’à terme les journalistes deviendraient eux aussi des influenceurs (pas pour autant que je crois au journalisme citoyen, mais c’est un autre débat)… Le quatrième pouvoir basculant du monde de la presse et des médias traditionnels à celui des influenceurs sur Internet… Nous y arrivons, car même si j’ai beaucoup focalisé sur l’usage des influenceurs par les marques, l’influenceur par essence peut influer dans n’importe quel domaine y compris la politique… (danger pour lui cependant en cas de confusion du genre).

Et la phrase dans la conclusion : influencer, c’est savoir mettre en scène des arguments sensibles pour persuader… Me fait réfléchir !

Les influenceurs du web : les avantages et les inconvénients

L’article sur le blog d’envergure digitale nous livre une autre définition de l’influenceur : un individu, qui a un statut et une notoriété sur le web, avec un large public qui le suit régulièrement et qui exprime ses opinions et ses idées sur divers sujets à travers la Toile en publiant des contenus réguliers.

Questions… Quel statut ? Qu’est-ce que la notoriété ? C’est quoi un large public ? C’est quoi des contenus réguliers ? Toutes ces notions sont bien subjectives.

Ensuite, une tentative de définition d’un bon influenceur est proposé. Cela offre un début de réponse sur la régularité de publication : que les informations qui sont diffusées soient régulièrement mises à jour. Le bon influenceur doit avoir des contenus de qualité et être actif sur les réseaux sociaux. La qualité des relations nouées avec leur communauté est mentionnée…

J’aurais résumé en disant que c’est un bon communiquant digital ! Par contre, je suis beaucoup moins d’accords avec le résumé fourni : un bon influenceur est celui qui sait accroître sa notoriété, sa visibilité et améliorer son image en entretenant sa communauté de fans sur la Toile. Vite, tous à vos stats. Klout 😉 C’est un indicateur… pas une certitude que ce soit un bon influenceur selon moi !

Ne soyons pas sévère cela au moins à le mérite d’exister et de fournir des axes de réflexion.

Allons-y pour quelques avantages de l’influenceur pour les marques et les e-commerçants piochés dans la liste.

Un large public à son écoute… Ok pour l’intertitre 🙂 mais je note quelque chose selon moi de très intéressant… Il interagit aussi avec les autres influenceurs en commentant leurs articles sur les blogs et leurs statuts sur les réseaux sociaux. Je le savais… les influenceurs sont une mafia, surtout sur Paris selon certains articles 😉

Ah… Personnellement, je me pose souvent la question… Est-ce que les marques proposent à certains influenceurs bien sélectionnés (c’est là ma question, sont-ils bien sélectionnés) de tester leurs produits et de donner leurs avis.

J’vais vous avouer quelque chose… J’ai très rarement trouvé un influenceur qui ait testé un produit que j’ai dû acheter… Je ne dois pas suivre les « bons » influenceurs 😉

Les influenceurs, des consommateurs comme les autres. Bon d’accord, mais ce n’est pas pour autant qu‘ils ont une très bonne connaissance de l’univers de la marque (je viens encore de le constater avec une opération que j’ai suivi de près… les influenceurs concernés ne connaissait pas la marque ni d’Éve, ni d’Adam… là, on est dans le mythe même s’il est vrai qu’il semble que les influenceurs inspirent davantage confiance aux internautes que les marques (et plus que les journalistes bien souvent).

Je suis, par contre, un peu déçu sur les inconvénients… seuls le contact avec l’influenceur et le bad-buzz sont mentionnés. Mais après tout, ce sont peut-être les seuls… On verra dans mon 3e mouvement si j’en reparle 😉

Qui est un influenceur ?

En voilà une bonne question : qui est un influenceur ? L’êtes-vous vous-même ? Je commence la lecture de la réponse que propose communication influence.

Pourquoi ne pas débuter par une énième définition de l’influenceur : individu qui par son statut ou son exposition médiatique peut influencer les comportements de consommation dans un univers donné. Son rôle est moins direct en terme de recommandation que celui d’un prescripteur, mais son influence peut être plus étendue.

Oui, bon, je ne suis pas beaucoup avancé… par contre, j’apprécie le parallèle avec le prescripteur.

On apprend un peu plus loin qu’«Un étude a analysé la communication politique, et a conclu que la majorité des gens sont influencés par des informations de seconde main et des leaders d’opinion. Cependant, la notion que les gens sont influencés par haut profil des leaders d’opinion peut être évidente à travers l’histoire» (c’est juste un copier-coller extrait de l’article !)

Alors, qui est influenceur selon l’article (au passage, une traduction du précédent paysage de l’influence est traduite en français, mais sans les liens vers la source… 🙂

«Il n’existe pas, de fait, d’influenceur type» mais tous auraient une vie sociale et familiale dense. Ils témoignent d’une grande ouverture d’esprit sur le monde et sont plutôt optimistes quant à l’avenir (sic)

«La définition d’un influenceur souvent besoin d’être clairement défini pour chaque programme de marketing des influenceurs»

J’arrête là… et vous laisse juge de savoir si communication influence est un blog influent ou pas !

Un influenceur se lasse des médias sociaux et alors ?

L’article de Yann Gourvennec dans son blog Visionary marketing me semble un peu plus sérieux…

Il revient sur Chris Brogan, un des grands influenceurs américains qui considère que les médias sociaux sont devenus ennuyeux. Je ne suis pas loin de penser la même chose, mais pas pour les mêmes raisons à la différence de Yann 😉

Pourtant, Yann et moi avons les mêmes points de vue : il vaut mieux revenir aux fondamentaux du content marketing et du marketing du bouche à oreille, sans rester obsédé par des plateformes qui après tout ne sont que des outils et les médias sociaux ne sont qu’un rouage dans l’ensemble de la communication digitale.

Cette réaction des 2 influenceurs opposées… est certainement à prendre en compte dans l’analyse de l’influence aujourd’hui !

Influence, influence, est-ce que j’ai une gueule d’influence…

Quand Influencia sort sa sa nouvelle revue avec pout thème l'influence
Quand Influencia sort sa sa nouvelle revue avec pout thème l’influence

Je ne vais pas le cacher, j’ai un faible pour Influencia. Donc, impossible pour moi de passer sous silence cet édito au sujet de l’influence.

Et dès l’introduction, je tombe sous le charme… Il y a des mots qui ne veulent plus rien dire, ou qui disent tout et son contraire… Le mot «Influent» en fait partie.

Isabelle Musnik réagit au classement annuel de Time Magazine des «100 personnes les plus influentes au monde» et pose la question : peut-on vraiment parler d’influence concernant ce classement ?

La vraie influence ?

Bis repetita ou presque, puisque c’est toujours Influencia, toujours sous la forme d’un édito d’Isabelle Musnik qui parle de la vraie influence. Il faut dire que le journal y consacre un numéro avec une partie sur Robert Cialdini et ses 6 leviers 🙂

Je ne retiens que 2 phrases : Nous sommes influencés, et nous influençons ;  Quant aux fameux «influenceurs» eux-mêmes, ils ne sont trop souvent que des propagateurs de buzz, sans beaucoup de fond

Mais, c’est vrai l’influence n’est pas que cela 😉

La suite au prochain épisode final

Bon, d’accord, je sais… j’ai oublié des liens et certains date de 2014 voir 2008, mais ce sont ceux que ma veille standard m’ont fait remonter… y compris avec les effets de la longue traine… Rien n’est parfait dans ce bas monde…

Toutefois, ces dernières lectures ont enrichi ma réflexion, m’ont influencées

Je vous synthétise tout cela (combiner, réunir des éléments de connaissance, des faits par une synthèse, pas court pour autant… ca je ne saurais pas faire court 😉 dans le dernier épisode de ma réflexion sur les influents, l’influence, les RP 2.0, les influenceurs dans quelques jours ! Le temps que tout incube 😉

Donc rendez-vous en début de semaine prochaine (je vous laisse le temps de « décanter » ce billet) en même temps ou presque que la revue de presse sur la génération Z 😉

Vers la suite, dernier épisode de la série où j’essaye de répondre à la question : c’est quoi un influenceur !

Influents, influence, RP 2.0… maelstrom d’influenceurs à influencer – 1

Influents, influence, RP 2.0… maelstrom d'influenceurs à influencer
Influents, influence, RP 2.0… maelstrom d’influenceurs à influencer – Sources Wikipédia MartinGrandjean

Depuis quelques, j’ai l’impression que l’on commence à reparler de l’influence, des influenceurs et autres influents dans les blogs et les médias sociaux… Simple impression ou vérité ? En tout cas, c’est un sujet qui me tient à coeur 🙂

En débutant ce billet, je me dis que ce sera encore un billet long 😉 donc, je le découpe de suite… Aujourd’hui, je reprends simplement ce que j’ai publié dans ce blog au cours des années précédentes dans le domaine de l’influence, des influenceurs

La suite de ce billet avec mes lectures ces derniers temps sur le sujet est en ligne et le dernier, avec une tentative de définition de ce qu’est un bon influenceur 😉

Ce que j’ai déjà dit au sujet de l’influence et des influenceurs

Comme le sujet de l’influence et des influenceurs me turlupine… je suis allé refaire un tour sur mes anciens billets de ce blog…

C’est le poids dont bénéficient certaines personnes

Dès novembre 2004, alors que les réseaux sociaux n’existaient pas encore, je parle déjà de l’influence. C’était suite à une « fatwa » sur Anne Imbert de la part des bloggers de l’époque ! Voici ce que je notais : «Ce qui m’effraie d’avantage, c’est le poids dont bénéficient certaines personnes… J’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir, s’appropriait le pouvoir même en s’en défendant… …C’est aussi ces leaders d’opinions qui influent, qui font la blogsphère, qui disent ce qu’il doit être, comment il faut se comporter, comment on doit juger les blogs.

Les blogs sont des espaces de liberté mais pour combien de temps encore si quelques personnes dictent leurs lois car elles, elles savent… la communauté risque de suivre sans que l’on s’en rendre compte, c’est tellement facile de suivre. Soyons juste vigilants.
Pendant longtemps j’ai été entourés de personnes qui « savaient », qui classifiaient avec des étiquettes lorsque l’on n’était pas du même avis qu’elle, que l’on n’a pas la même vie qu’elle… À mon avis, elles « savent » toujours, elles mettent toujours des étiquettes sur les personnes, les idées et ont toujours la même vie
J’aurais préféré des conseils à leur « savoir » ou un partage de leur « savoir ». Quant aux étiquettes que l’on me collait, c’est certainement l’un de mes moteurs dans la vie»

Croyez-vous que cela a beaucoup changé depuis ce 

les z’ed, un blog influent

Le déclencheur de cet article rédigé en mai 2006 dans danger blog influent avait été cette phrase : «un blog qui cumule 650 visiteurs uniques par jour est ainsi potentiellement intéressant pour un réseau d’influence.»

Je feignais «d’avoir bientôt la grosse tête… et ne plus pouvoir écrire ce que j’ai envie, comme j’ai envie
«En vérité, je m’en moque, mais de temps à autre ces statistiques m’effraient… J’en suis fier… mais elles me font peur pour ma responsabilité» tout comme désormais mes interviews dans les médias (web, presse écrite, radio, TV) ou lors de conférences. C’est d’autant plus difficile pour moi, qui serait plutôt à ranger du côté perpétuel évangélisateur car je ne peux souvent pas dire tout ce que je pense… ce serait politiquement incorrect. Un peu comme Galilée avec son « Et pourtant elle tourne » !
Le nombre de visiteurs a diminué sur ce blog… mais ma présence globale sur Internet à largement augmenté depuis… ! Personnellement, je me considère comme populaire sur certains médias (Pinterest, Twitter…) mais ne me considère pas comme influent. Cependant, je sais pertinemment que pour certains internautes oui, je suis influent ! Je ne peux le nier même si je ne le souhaite pas…
Qu’en pense ma fille qui n’a pas encore 18 ans et qui a plus de 360 000 abonnés à son compte Pinterest… Elle évoquait avec moi, ce qui arrive à une multitude de jeunes de la génération Z (et que j’ai connu moi-aussi mais pas au même âge), elle ne peut plus publier ce qu’elle désire par respect pour son public (pourtant, comme leur père, mes filles ne sont pas langue de bois, suffit d’écouter la dernière lors de sa conférence).

Nous sommes « influents » même si nous ne le souhaitons pas, en sommes conscient et nous respectons nos lecteurs, abonnés… c’est notamment pour cette raison que nous n’acceptons pas « tout ».

Contre le procès des blogs à tendance généraliste

En juin 2007, dans Pour des blog généralistes ou des blogs de spécialistes ? je prenais position sur le sujet, en indiquant :

et au passage, je faisais référence à mes autres réflexions : qu’est ce qu’un billet de blog intéressant ? ou sur la responsabilité des blogueurs, les droits et devoirs d’un possesseur de blog.

Dans ma conclusion, j’indiquais : en 2004, lorsque je débutais ce blog, personne sur la toile ne me connaissait. Maintenant (en 2007) chaque jour je reçois des mails « d’informations » destinés à être repris sur le blog… ou l’on me demande même de vive voix d’écrire quelque chose ! Et pourtant, je ne suis pas si célèbre que cela (ou alors, je feins de ne pas l’être).

Je ne suis toujours pas célèbre… Je suis juste « connu » ou « reconnu » par une frange des personnes dans les sphères de mes activités en 2015 ! Lorsque je me balade dans Paris, je suis incognito… je n’ai pas encore eu de mention : «j’ai vu Eric Delcroix» comme cela arrive parfois à Lille… À Paris, lorsque l’on évoque mon nom… c’est plutôt de ma caricature qu’il est question… : «Eric Delcroix, ah, celui du Nord qui a sa caricature à la place de sa photo !» (déjà entendu 😉 Je peux encore prendre le train tranquillement… il est rare que l’on m’accoste pour me demander : «Vous ne seriez pas Eric Delcroix». Preuve également que ma notoriété n’est que virtuelle en grande partie, même si on m’invite à intervenir à de nombreuses conférences.

une bonne définition de l’influence et du blogger influent serait à revoir

Déjà en 2007, j’écrivais : Je pense qu’une bonne définition de l’influence et du blogger influent serait à revoir… et l’aspect marketing/communication décrit me fait sourire (je faisais allusion à un article trouvé dans les blogs) : «puisque le bloggueur influent trouve plus facilement les infos que le bloggueur classique (oups, les journalistes doivent se tirer les cheveux) car comme tout le monde le connait, beaucoup lui envoie des mails pour lui demander si il peut évoquer tel ou tel sujet» (faut pas être très influent pour cela, suffit de voir les demandes des amis) en lui demandant de diffuser certaines infos à leur avantage (moyennant finance) pour mieux contrôler la blogosphère sans se prendre la tête avec leur propre blog» (et l’on reparle finance !) dans un billet intitulé : Des mises à jour de billets…

«les bloggueurs d’hier ne sont peut-être pas les même que ceux de demain !», (grande vérité) «…Prenons pour exemple le dragon vert» (le lien n’est pas fourni) «… il a su s’imposer comme un des bloggueurs les plus influents de France» Merci de me dire qui est dragon vert car il ne doit pas beaucoup m’influencer, je ne vois pas de qui il s’agit !

Comme je continue de penser qu’une bonne définition de l’influence et du blogger influent (ou du spécialiste d’un média social) est toujours à revoir, j’ai décidé d’écrire cette série de billets

On n’est pas un blog influent sans trafics et un blog avec beaucoup de trafics est influent…

C’est en 2007 que j’avais écrit : blogs influents, trafics sur les blogs… le texte est toujours d’actualité. Blog, médias sociaux, il n’y a qu’un pas !

«Et puis, cela veut dire quoi influent ? Donner du crédit aux propos de quelqu’un lorsqu’il écrit quelque chose ? Pour ma part et comme pour beaucoup d’autres je pense, je peux aussi bien trouver des billets qui m’intéressent dans un « petit » blog que dans un blog célèbre…

Célèbre ne veut pas dire pour moi influent, mais c’est plutôt la notoriété qui est de mise. Combien de ces bloggers que tu cites comme influent sont connus aussi et surtout, car ils sont de toutes les manifestations où ils peuvent s’insérer pour se faire voir ! Ils sont célèbres car on les voit partout en dehors de leur blog, dans les manifestations de bloggers… mais est ce cela l’influence ? Pour moi, ce sont des relations publiques.

Facile de parler d’influence, mais il faut que les bloggers arrêtent de se regarder le nombril ! Ils influencent qui ? Eux, leur entourage ? d’autres bloggers ? Combien de blogs sont beaucoup plus intéressants que les grands blogs car beaucoup plus précis et dirigé vers leur domaine d’activité…» j’ajouterai qu’en 2015, beaucoup d’entreprise se font encore piéger par cette pseudo influence !

L’influence d’un blog est différente de celle d’un magazine papier par exemple (voir ce que je racontais sur le cas de la revue Icônes, ex. concurrent direct à une époque de SVM Mac. et l’influence d’une revue papier) Avec le journal Icônes, nous avions des retours de notre influence. Elle était réelle. Les publicitaires le savaient, cela avait un prix. Pas dans les blogs.

Le blog est un support d’information, donc c’est à ce titre qu’il intéresse le monde de la communication publicitaire… Mais, eux-même ont-ils bien défini leur typologie de blog ?

Désormais, ce n’est plus seulement le blogueur qui se regarde le nombril… beaucoup de « références » dans les médias sociaux se regardent le nombril !

Et, je suis prêt à parier, que l’influence d’un média traditionnel n’est pas la même que celle d’un blog, d’un réseau social… C’est aussi la raison pour laquelle, même si je suis pro digital, je pense qu’il n’est pas bon de faire table rase des autres moyens de communication… les vieux médias, y compris le papier à toujours son rôle à jouer, mais cette communication par les « anciens médias » doit être revue dans une stratégie globale de communication… marketing ou non !

Influence, déontologie et de l’éthique

En 2008, les photos de Laure Manaudou avaient défrayé la chronique. À l’occasion j’avais publié un long billet : de la déontologie et de l’éthique dans les blogs qui concerne énormément le monde des influenceurs dans les courses à l’échalote du nombre de lecteurs, on dirait d’abonnés, de j’aime… désormais.

Je rappelle en début de billet que je suis l’un des premiers à avoir parlé de netiquette pour les blogs (savoir-vivre du visiteur des blogs). Depuis j’ai tenté à maintes occasions d’écrire une netiquette pour les médias sociaux et je n’y suis jamais parvenu ! Le monde à bien changé 😉

«La déontologie des blogs est le code moral dans le domaine des blogs et l’éthique des blogs : l’ensemble des principes moraux qui encadrent la pratique et l’usage des blogs». Je peux adapter la formule à 2015 ! La déontologie des médias sociaux est le code moral dans le domaine des médias sociaux et l’éthique des médias sociaux : l’ensemble des principes moraux qui encadrent la pratique et l’usage des médias sociaux.

«Avant, à l’époque où l’on ne faisait pas croire que tout le monde était un blogeur citoyen ou un journaliste citoyen, l’information n’avait pas la liberté actuelle mais les journalistes possédaient une déontologie, se posaient la question de savoir s’ils avaient le droit ou non de publier telle ou telle information. Un rédacteur en chef, un comité de rédaction émettait un avis. C’était un garde-fou, un mal nécessaire.

Maintenant, l’internaute est seul juge de ce qu’il peut ou doit publier. Se pose-t-il les questions dans les mêmes termes que les journalistes passés ? Non, je ne le pense pas pour la plupart d’entre nous. Désolé, mais combien ne voient pas plus loin que leur nombril centre du monde. Que leur petite vie, que leur projection en termes de j’aime, je défends untel mais celui-là rien à f…, je déteste celui-ci, etc. et de projeter ses sentiments sous toutes les formes possibles. Tous les coups sont permis

La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres ! Combien de fois dans ma jeunesse nous avons évoqué entre amis, copains, etc. cette phrase. Dans la vie actuelle, j’ai l’impression que l’expression à la mode serait plutôt : «C’est ma liberté !» sans notion de l’autre.» On retrouve parfois ce phénomène dans les « influenceurs » du web ! C’est vrai… le commerce et le marketing a pris bien souvent le dessus !

«Aux détours de commentaires, je m’aperçois que la réputation serait une responsabilité collective. Là, je dis stop. Il ne faut pas tout mettre sur le dos de la responsabilité collective. L’opinion que le public a d’une personne, ce n’est pas le collectif qui la crée seul. Les agissements de la personne influent l’opinion favorable ou défavorable attachée à cette personne.

C’est un peu trop simple le «c’est la faute des autres, ils sont tous méchants avec moi». J’ai l’impression que l’on a retiré un mot de la langue française : assumer. Savoir assumer ce que l’on a fait, avoir le courage de ses opinions, de ses actes

Comme le fait remarque fort justement Yannick Lejeune «la course à l’audience ne sent pas bon et la monétisation des blogs et de leur rôle d’influence amène à certaines dérives.» En effet, à mon sens, nous en sentons l’odeur désormais trop souvent !

Posséder un blog pour de trop nombreuses personnes, c’est aujourd’hui être calife à la place du calife ou vouloir absolument gagner de l’argent grâce à son blog. Les deux objectifs étant bien sûr compatible. Pour cela, vous avez besoin de faire venir le maximum de visiteurs sur votre blog par tous les moyens. Dans ce paragraphe, on peut changer facilement le terme de blog par médias sociaux… y’a rien à changer 😉

Être influent, donc influenceur doit à mon sens être « encadré » par une déontologie et une éthique… J’ai l’impression que nous en sommes souvent loin, en 2015.

y’a influent et influent, influenceurs et influenceurs…

Je peux en effet résumé mon billet de 2008relations presse et blogueurs dits influents à cette inter :  y’a influent et influent, influenceurs et influenceurs… J’y écrivais…

«En effet, alors que j’ai participé à plusieurs opérations de communication, à différents niveaux, une phrase m’a toujours amusée, et à chaque fois je l’ai entendue, je vous assure : «bon, et ensuite on contacte les blogueurs influents pour qu’ils diffusent notre information.»

Une fois, on m’a même fourni un fichier OPML (une liste de flux RSS) des 150 blogueurs dit influents. Enfin, ils étaient influents pour la personne qui me fournissait le fichier, pas pour moi. La personne qui m’a fournit le fichier a une activité totalement différente de la mienne.

Depuis, le temps à passé. Maintenant j’entends dire : «on espère qu’ils diffuseront notre information»… mais par contre, les blogueurs influents sont rarement triés. Comme le précise Olivier, on a tendance à prendre un classement et vas-y que je t’envoie ma prose.

Bien sûr, certains bloggers dont la spécialité est le buzz se feront un plaisir de colporter votre information. Toutefois sont-ils les influenceurs que vous souhaitez ? Etes-vous interpellé de la même façon par une information à la lecture du Monde ou d’un journal de presse féminine ?»

Rien de fondamental n’a changé… sinon la disparition des classements, remplacé par des applications qui délivrent une vérité : le nombre d’abonnés (principalement et avant tout, les interactions avec l’internaute éventuellement).

l’influenceur de Twitter

À l’époque où j’effectuais les sondages du dimanche, vers 2010, pour l’un d’eux j’avais posé la question : C‘est quoi un influenceur sur Twitter… pour 65 % des votants, c’était quelqu’un qui possède une bonne capacité à être retweeté et pour 47 %, quelqu’un qui poste des informations de qualité.
Je notais également lors de l’analyse de ce sondage que la notion même d’influenceur est fortement discutée car à contre-courant au discourt ambiant, 8 % des personnes ont dit que les influenceurs n’existaient pas, au moins dans Twitter !

comment les blogueurs se sont professionnalisés ?

C’est en 2012, que j’ai écrit : Désormais, il me semble que pour beaucoup de marques, l’utilisation des blogueurs n’est qu’un moyen pour occuper la place dans les moteurs de recherche et obtenir à peu de frais (l’envoie de produits) pour produire du Backlink sans s’occuper du nombre de visiteurs !

L’influence réduite à sa plus simple expression… et on est loin dans ce cas des informations fournies précédemment… et c’est en cela qu’il est important de définir ou redéfinir ce qu’est un influenceur. Personnellement, je ne parle pas d’influenceurs comme on le fait croire à certaines personnes (blog ou comptes de médias sociaux), mais plus à une technique SEO de linking en faisant croire aux internautes qu’ils sont influents !

Dangers et responsabilité des « influenceurs » et le nombre de « followers »

L’article n’est pas très vieux… 2014 et avait pour titre : ne m’appelez plus expert pour les réseaux et médias sociaux, génération Z, e-marketing, e-éducation… – rire, je pourrais ajouter génération Z désormais 😉 et voilà ce que j’écrivais :

«les experts et autres termes comme spécialistes qui sont chaque jour de plus en plus galvaudés font-ils des influenceurs ? Beaucoup le pense, peu d’entre eux le sont !

Seulement, si j’analyse un peu plus précisément je m’aperçois vite que la plupart de ces experts à la notoriété ou l’e-réputation « hors norme » si vous préférez travaillent tous au sein de grandes entreprises très souvent, de plus petites parfois.

D’ailleurs, au fil des ans, je me suis aperçu que certains « experts » de renom ont progressivement disparu de la toile ! Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi ? Et quand, ils ont donné leurs raisons de façon publique c’était, à mon sens, très souvent pour masquer la réalité.

À moins que l’état de la notoriété descende comme cela par l’air du temps (ce que je ne crois pas), la notoriété diminue quand la personne ne publie plus, n’est plus « présente » sur les médias sociaux... Donc, à part cette perte de notoriété, quasiment impossible sans décision de la part de l’individu lui-même (la génération Z n’est pas encore au pouvoir et il nous reste quelques années) comment expliquer leur disparition.

Ils en ont eu marre de leur situation d’ »influenceur », d’expertise sans contre partie.

La notoriété, c’est bon pour la reconnaissance, mais ça ne fait pas vivre son homme.»

Et je conclue sur la disparition des véritables experts indépendants et donc des influenceurs véritablement indépendants ! À terme, les véritables experts, gourous, spécialiste et autres vont être une catégorie en voie d’extinction, une espèce en danger de disparition.

Avant le prochain épisode sur l’influence et les influenceurs

J’ai fait un peu le tour de mon blog pour me rafraîchir la mémoire sur ce que j’avais pu écrire afin de débuter cette série d’articles… voir si j’étais toujours « droit » dans mes baskets… C’est le cas semble t-il et il devient impérieux enfin définir ce que sont influenceurs et personnes influentes, mais aussi de réfléchir un chouillat de plus sur l’influence en général ! Un peu de prospective ne ferait pas de mal également !

Après cette reprise de ces anciens écrits, dans le prochain épisode, je vous donnerai un compte-rendu de mes dernières lectures sur le sujet des influents 😉 avant de conclure, mais mes propres réflexions actuelles sur ces thèmes.

Au SEO campus, on parlera aussi contenu et content

logo SEO Campus 2015
J’animerais une table-ronde au SEO Campus 2015 : Du contenu au content marketing, et demain

Cette année, comme vous le savez déjà, il n’y aura pas de journées du contenu web. Ce n’est pas pour autant que les JCW ne seront pas présentes ;). En effet, certains l’ont peut-être déjà remarqué, j’ai été invité par le SEO Campus à organiser une table ronde sur le contenu 😉 Merci SEO Camp 😉

Ce sera vendredi 20 mars de 9 h à 9 h 45 à l’Usine Paris Saint-Denis… pendant l’événement search marketing autrement dit le SEO Campus 2015 qui se déroule le 19 et le 20 mars

Après une courte réflexion (pas facile de synthétiser 2 journées riches en participation en une table-ronde de 3/4 h) je me suis dit que le terme à mode était content marketing ! En plus, la thématique devait intéresser le monde du référencement… Dans ma tête, le terme contenucontent marketing virevoltaient 😉 Donc, le titre m’est apparu évident : Du contenu au content marketing, et demain… 

Ensuite, il me restait à choisir mon panel d’intervenants… Qui à mon sens était le plus en phase pour parler de ces évolutions… je m’étais dit que ce serait bien de trouver un(e) spécialiste de l’écriture web, un(e) expert en images au sens large du terme et une personne dans le monde des médias sociaux

Les 3 premières personnes à qui j’ai pensé ont toutes les 3 répondu oui à mon invitation 😉

  • Ève Demange, l’un des grands soutiens des journées du contenu web qui « fricote » avec SEO Camp me paraissait incontournable… Elle occupera la case « rédaction web » mais sa réflexion va bien au-delà de ce secteur avec une vision large des problématiques de communication et de contenus… Vous la connaissez certainement au travers de son site Plume interactive.
  • Peter Gabor est une personne que je suis depuis des années… Je vais vous avouer, mais ne lui répétait pas, il est l’une des personnes qui m’a impressionné lorsque je l’ai découvert… Pour moi, c’est un monstre dans le domaine du graphisme au sens large du terme, de l’image au sens large du terme… y compris dans le domaine de la typographie (c’est par ce biais que je l’ai découvert de mémoire !) Non, Ève, on ne parlera pas des documents imprimés même si tu en as envie 😉 Vous pouvez le découvrir un peu plus sur son blog Design et typo petit frère de Typogabor !  Mais, il vous parlera certainement d’autres projets qu’il conduit… Sa vision d’Internet aujourd’hui et de demain en terme d’images, de textes… en interpellera plus d’un y compris sa perception des valeurs auxquelles il croit et qui concerne également la longue traine… Toujours une histoire de contenu ou de content marketing 😉 Mais, je ne vais pas tout vous dire d’avances… 🙂 Il faudra être présent à la table-ronde pour le savoir 😉
  • Patrice Hillaire. Lisa la poste dans Twitter c’est lui ;-). Désormais Responsable des Médias Sociaux du Groupe La Poste, Patrice reste pour moi l’un des seuls vrais (aie, je vais me mettre les autres à dos, heureusement ils ne sont pas nombreux… désolé, j’ai pensé à lui en premier 😉 donc, l’un des seuls vrais community manager dans le sens où je l’entends en métropole (normal de préciser, la Poste c’est également l’Outre-mer 😉 Son expertise, sa manière de voir ce métier font de lui un incontournable du domaine à mon sens. Contenu, content marketing et communication n’ont plus de secrets pour lui… dans les médias sociaux !

Me reste à animer ce débat (j’ai l’avantage de toucher à ces 3 secteurs en plus d’un peu de référencement 😉 entre ces fortes personnalités pendant ce SEO Campus 🙂

Il y a fort à parier que les débats tourneront autour du référencement, mais aussi du rôle et de l’attrait des contenus, de la communication sociale, du picture marketing, de la communication par émojis (le mot le plus utilisé en 2014 a été : ♥… et d’autres sujets comme : et demain, quelle sera la place de l’écrit ?

Journées du contenu web : les raisons de l’année sabbatique des JCW

logo JCW - année sabbatique pour les journées du contenu web 2015
année sabbatique pour les journées du contenu web en 2015

Il est grand temps pour moi de confirmer que les journées du contenu web (rédaction, visuel, image, vidéo, SEO, analytics) n’auront pas lieu cette année, car vous êtes nombreux par téléphone, par mail ou via les réseaux à me demander ce qui en est !

L’info est déjà passée en commentaires dans le groupe des journées du contenu web, mais ici, au moins, tout le monde le saura.

Vous m’auriez posé la question au cours de mois d’octobre, je vous aurais répondu que les journées du contenu web lieu en mars comme toujours ! Mais, lors d’un salon en moins de 5′ suite à un échange, je me suis dit : «Pas cette année». Ce que je venais d’entendre m’avait écoeuré et m’a mis dans une colère noire (à tel point que 4 mois plus tard, elle n’est toujours pas dissipée)… Je me suis senti trahi.

Alors que j‘ai surtout besoin d’aide pour ces journées du contenu web, là, le coup de poignard était plutôt du genre : «On ne croit pas dans tes journées du contenu, on te met des bâtons dans les roues». 10 ans de journées du contenu pour en arriver là !

Je me rappelle avec été voir directement Nicolas Malo ! Il m’a proposé l’idée d’organiser cela à Paris ! Je comprends sa réaction… Parfois, on se demande l’intérêt de faire des « choses » à Lille ! Sachez que pour Nicolas ou pour moi, l’organisation de nos événements ne nous apporte rien en chiffre d’affaires

C’est vrai que l’année dernière, j’avais été déçu du résultat financier, suite à la mise en place des solutions « participatives » ! Les journées du contenu 2014 m’ont coûté de l’argent ! Ce n’est pas le but, je pense.

D’autant plus que pour moi, les retours financiers sont proches de zéro. Dans l’esprit de beaucoup de personnes, je suis l’organisateur, pas de praticien de la communication sur le web (de quoi je vis le reste de l’année ?) ! Et, pour rejoindre Nicolas, mes clients ne sont pas dans le Nord… Ils sont partout ailleurs sauf là. L’exception était le salon VAD, mais je n’en suis plus !

JCW - rédaction, écriture, image : le contenu
JCW – rédaction, écriture, image : le contenu

Donc, oui… J’étais amer des résultats financiers de la saison 2014, vous ajoutez à cela quelques autres déceptions (dont l’état de fatiguel’incidence au niveau professionnel -le temps que je m’occupe des journées du contenu, je ne travaille pas-, et en annexe au niveau familial, mais je ne m’étendrai pas sur le sujet) et donc, il ne m’était pas facile de savoir si je devais continuer les journées du contenu ou non.

N’oublions pas que pour les journées du contenu web, je suis seul à organiser gracieusement ce qui durait 2 jours en rassemblant environ 150 personnes par jour ! On est loin de salles vides !

J’ai pris le temps de la réflexion car c’est le seul rassemblement de ce type en France autour de cette thématique. Hasni (et avec lui SEO Camp) m’avait convaincu de remettre le projet sur le tapis au mois de septembre. J’avais même pour une fois un peu d’avance sur la liste des « personnalités » à inviter ou à tenter d’inviter.

La donne ayant changé… J’étais parti sur un modèle payant ! Toutes les choses de valeur ont un prix 🙂 Sage parole de l’un des intervenants des années précédentes. Cela impliquait beaucoup de choses pour moi… Je devais passer « organisateur » officiel d’événement. Rien à voir avec l’organisation « amatrice » que j’avais jusque-là ! La conséquence n’est pas mince. Je dois changer de métier et consacrer plus de temps à ces journées ! L’objectif est d’en faire un salon moderne. Toujours sans stands, mais un lieu d’échanges ! J’avais pris cette option jusqu’à cette fameuse discussion.

Bon, ce n’est que partie remise me direz vous… J’ai décidé de prendre une année sabbatique pour les journées du contenu web. C’est pour mieux préparer les prochaines : celles de 2016 auxquelles je vous donne dès à présent rendez-vous.

J’ai des idées… À moi de les mettre en place désormais à Lille ou ailleurs.

Vous remarquerez que je ne cite personne ni aucune structure 😉 Même si je suis rancunier (ce n’est pas bien, je sais) je ne vois pas l’intérêt d’exposer en public les noms de personnes, d’entreprises ou de structures comme certains l’on demandé (je trouve cela malsain) pour la série : Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois.

JCW - SEO, référencement
JCW, c’est aussi le SEO, le référencement

Même si je ne suis pas langue de bois et je pense que je vous devais des explications. Pas de mettre de l’huile sur le feu et chacun reconnaîtra les siens.

Cette décision d’annuler les JCW en 2015 entre dans un ensemble plus vaste qui aura un effet sur les autres événements que j’organisais à Lille : Open Coffee, apéro blog en nord… Le cumul des soucis que cela occasion, le temps que cela prends et la récompense du travail fourni ne me semble pas à la hauteur. Et, comme je l’ai dit dans un précédent article, il y a désormais trop d’événements de ce type (enfin, pas l’Open Coffee) sur Lille.

Il sera désormais être rare de me voir dans les événements publics sur Lille ! Et, pas la peine de me demander d’intervenir « gratos »… hormis quelques exceptions ou de faire partie gratuitement de tel ou tel « groupuscule » qui met en place des stratégies où tout le monde est bien gentil, beau, intelligent…

Non, je ne fais pas un caca nerveux… Je ne vois juste pas l’intérêt de m’investir inutilement selon la perception que j’en ai, selon ma conception du réseautage et de mon modèle du « free » et la visions que d’autres peuvent en avoir… Je me fais donc discrets sur la région…

Amis Lillois ou de la métropole, désormais, vous aurez mon avis par médias interposés : radio, presse écrite et presse sur le web, TV, par ce blog, celui sur la génération Z, sur eric-delcroix.com (une fois remis à jour et réactivé), en lisant quelques livres où je suis interviewé, etc.

Je prépare également d’autres moyens de m’entendre, mais ce ne sera pas spécifiquement à Lille ! Pour ceux qui tiennent à me voir, m’entendre…, je suis prépare la mise en place de quelque chose sur le web mais il faudra encore un peu attendre pour le savoir 😉

Et d’avance ne croyez pas que je prenne la grosse tête, au contraire… C’est tout le contraire, comme je l’ai dit, je me fais tout petit sur la région (cela m’amusera encore que l’on me dise : «Mais, je ne comprends pas… Comment se fait-il que « une phrase au choix qui pose la question de savoir pourquoi je ne suis pas supporté dans la région »…». Cherchez l’erreur !

Ah, pour ceux qui liront ces explications jusqu’au bout… Oui, j’assume ma position de Calimero… Je ne me plains pas publiquement (enfin, ici, si), mais c’est vrai qu’au niveau régional, il n’y a pas grand monde de concerné par l’existence ou non de ces journées du contenu web. On se fiche de savoir si elles se déroulent à Lille, dans le Nord, en région Nord-Pas de calais ou ailleurs. Je ne dois pas entrer dans les stratégies et la politique des uns ou des autres.

JCW Web analytics
JCW le Web analytics complète les journées

Mais c’est vrai que je ne suis pas « fric » comme peuvent l’être certains (j’entends par là savoir comment se mettre de l’argent dans la poche avec une semi-idée qui peut être juteuse, mais qui pour finir n’a que peu d’intérêt et qui est arrêté une fois les subventions passées). Je devrais… Je le deviens en faisant payer désormais.

Je ne fais pas partie des « lèche-culs » toujours en train de quémander pour obtenir quelque chose avant de réaliser quoi que ce soit. Je crois dans l’homme, dans sa capacité de création… Je fais aussi partie de la catégorie des personnes qui pensent que l‘on peut créer de grandes choses sans avoir un financement particulier, sans financement simplement en montrant son savoir-faire… Cela ne concerne pas ceux qui sont confortablement installé dans leurs bureaux, rémunérer de façon mensuelle… Eux, ils ne sont pas créatifs… ils n’ont pas besoin de l’être… Ils sont en général juste bon à voir si cela aura un impact sur leur carrière !

Seulement à terme, au vu des évolutions, les choses changent…, et, c’est là que les besoins de financement et autres arrivent ! Un peu comme l’indépendant qui grandit et qui veut passer en société (J’en sais quelque chose 😉

Mon modèle reste toujours celui du journal Icônes et le travail de Jean-Pascal Grevet dans le domaine 😉 Je connais bien l’évolution du journal… passé du Fanzine à la référence nationale (nous avions le plus gros tirage en Europe à une époque 🙂

Pour le coup, de mon côté, j’avais réussi à inscrire les JDC dans la durée… Passer d’une après-midi à 2 jours… L’étape suivante semble plus complexe !

Je suis plutôt brut de décoffrage : «OK, tope là !» et pour moi la parole à un sens ! On me reproche parfois mon côté politiquement incorrect, je l’assume. Il est vrai que je n’ai pas de temps à perdre à faire la cours à untel ou untel, passer des heures en réunions inutiles la plupart du temps, demander et redemander 15 fois la même chose… Mais, j’ai l’impression que ce projet des journées du contenu, que mes demandes étaient clairs et simples !

Vous savez désormais pourquoi les journées du contenu web 2014 ne se dérouleront au printemps. Reste à attendre le retour en force du printemps des contenus en 2016 🙂

Bon courage à vous d’ici là !

Si vous avez des idées d’améliorations ou de partenariat (à Lille, dans le Nord, région Nord-Pas de Calais ou ailleurs en France ou à l’étranger), je suis évidemment preneur 😉

À l’année prochaine !

en 2015 : conseil, séminaires et formations en présence sur le net et mes autres activités

Mes activités en 2015 : conseil, séminaires et formations en stratégie de présence sur le net et toutes les autres
Mes activités en 2015 : conseil, séminaires et formations en stratégie de présence sur le net et toutes les autres

Cela me fait toujours sourire quand je croise une connaissance et qu’elle me dit : «T’es toujours prof. à la fac ?» Et moi, de répondre : «Non, tu sais, la Fac a été un complément à mon activité principale pendant 10 ans… J’ai toujours fait du conseil, organise ou participe à des séminaires et suis aussi formateur !»

Beaucoup tombent des nues… Ils pensent que je suis « prof », donc, pour moi c’est toujours bon de rappeler quelles sont mes activités professionnelles même si, la plupart des choses sont expliquées sur le site Ed Productions 🙂 Donc, déjà n’hésitez pas à faire « tourner » ce billet afin que tout le monde sache que je ne suis pas un enseignant rétribué par l’Éducation Nationale 😉

Le pire que je connaisse est la personne que je rencontre qui me dit : «ah mince, je n’ai pas pensé à toi lorsque je cherchais… telle ou telle intervention !» Mon e-reputation devient trop forte à tel point que l’on oublie que je dois travailler 🙂

De plus, en ce début d’année 2015, pas mal d’agences (de tous poils) et de centres de formations me demandent ce que je peux faire pour eux… cela me permettra de les diriger vers ce billet 😉

Ceci dit, cela reste pour moi des suggestions. Je reste ouvert à toutes les propositions qui pourraient m’intéresser… je pense parfois à reprendre du boulot du côté du journalisme par exemple… 🙂

Conseil en stratégie de présence sur le net (communication on line, médias sociaux…)

Pour le conseil, j’interviens dans le domaine de la communication online en général et dans les médias sociaux en particulier, y compris l’e-reputation et le marketing ou le e-commerce mais je peux aussi intervenir en gestion de projet web d’une façon générale, et stratégique en particulier.

Mon activité de conseil démarre avec des séminaires pour expliquer aux dirigeants (ou auprès de services spécifiques : marketing, RH…) l’importance d’être sur les réseaux et médias sociaux… en passant par le conseil stratégique sur le choix des canaux de communication pour des structures commerciale ou non, pour la génération de la présence (et la gestion de l’e-réputation), pour la gestion de la communication dans les médias sociaux pour les événements, etc. jusqu’à l’aide au recrutement (ou à l’encadrement) de community managers ou curateurs.

J’ai également une « casquette » dans de domaine de l‘e-éducation et de l’e-learning… Pourquoi pas reprendre quelques années de maître de conf. associé d’ailleurs 😉

Je développe de plus en plus du conseil également par rapport aux jeunes (génération Z, les 4 – 19 ans) surtout grâce au blog generation-Z.fr (j’y explique les prestations que je peux faire soit auprès d’entreprises qui cherchent à se positionner vis-à-vis de la génération Z et aussi en prospective marketing ou/et RH (ce sera les clients et le collaborateur de demain).

Pour le conseil, généralement, je travaille sur devis. Toutefois, j’ai également mis en place une formule de tickets conseil.

Côté formations

Au niveau formation, la palette est encore plus large, car j’ai un background de formateur en PAO et graphisme… donc, si je ne fais plus les formations aux outils, il m’arrive encore d’intervenir sur des choses comme la charte graphique, la chaîne graphique, typo mise en page

Niveau internet, là aussi, ayant pas mal roulé ma bosse… Le choix est vaste, voici mes principaux programmes de formation (ils sont adaptables et malléables évidemment) :

  • La gestion et la création de contenu (avec l’écriture web mais aussi le Picture marketing)
  • Le content marketing
  • La conception et la gestion de projets de sites internet
  • De la veille à l’e-reputation
  • Mise en place d’une cellule de veille – curation
  • Animation des réseaux et médias sociaux
  • Stratégie de présence on line (stratégie internet, stratégie médias sociaux)
  • Stratégie éditoriale
  • La génération Z (qui elle est, « comment elle fonctionne »…)
  • Marketing et e-commerce
  • Le web marketing (digital marketing)
  • Créer et animer un blog
  • Plus une série de formations sur les outils Facebook, Twitter, Linkedin (orienté RH ou commerce), Pinterest, etc. La palette est large.

et des conjugaisons comme : réseaux sociaux et e-réputation ou référencement et e-réputation

Notez que depuis l’an dernier, j’ai commencé à développer les cours à distance par webcam…J’en reparlerai prochainement.

Votre directeur marketing ou/et communication ?

L’année dernière à pareille époque, j’avais été sollicité par un chasseur de têtes pour un poste de directeur marketing et communication… Depuis, l’idée à fait son chemin… 🙂 D’ailleurs, je parlais en cours d’année 2014 : directeur marketing et communication

Et pourquoi pas un demi temps ou un tiers temps auprès d’une PME, par exemple. Je comprends bien que vous n’avez pas la « surface » nécessaire pour accueillir un Directeur marketing ou/et communication au sein de votre établissement à plein temps…

Chiche, on tope la main ?

SEO Camp’us Lille le 5 décembre 2014

SEO Camp'us Lille
SEO Camp’us Lille

À profiter d’urgence 😉 une remise de 10 € jusqu’au 22 novembre avec le code ZED

Le SEO Camp’us Lille est l’événement à ne pas rater pour cette fin d’année… En effet, l’association SEOcamp (l’association des référenceurs) organise une journée de conférences à Lille le vendredi 5 décembre.

Cette journée SEO Camp’us Lille se déroulera à l’Espace Inkermann Châtillon – 5, rue Gauthier de Châtillon à Lille.

Cette journée est bâtie un peu comme les journées du contenu web avec des échanges autour des interventions de spécialistes tout au long de la journée, en présence de quelques VIP tenus secrets 😉

Pour ceux qui veulent dès à présent s’inscrire (SEO, webmaster, e-commerçant, trafic manager, décideurs, community manager, étudiant, etc.) la billetterie est ouverte (sans oublier le code promo ZED).

Programme du SEO Camp’us Lille

8h45 – 9h10 : Petit déjeuner

9h10 – 9h20 : Introduction

Présentation de l’asso par Hasni Khabeb (président du SEOcamp)

Dès 9h20 : Conférences

Un buffet « Traiteur » et 2 pauses « café » seront proposés.

Des intervenants en provenance de toute la France.

lydia-arzourLydia Arzour – Consultant référencement SEO et growth digital marketing
mounira-hamdiMounira Hamdi – Consultante en communication Web & organisatrice d’événements. Co-auteur de : Gérer sa e-réputation & Bad Buzz
nicolas-galletNicolas Gallet – Responsable Innovation – ‎NOVALEM (Fullsix Group)
elie-sloimElie Sloim – Président de la société Temesis, spécialisée sur la qualité et l’accessibilité des sites Internet. Il dirige depuis 2004 le projet Opquast
julien-ringardJulien Ringard – Directeur SEO de l’agence Digimood (Marseille)
kevin-richardKevin Richard – Consultant SEO et éditeur de sites internet
nicolas-galletVincent Lahaye – Référenceur (groupe RetailMeNot)
rudy-somRudy Som – Contrôleur de SERP, CEO des sociétés Gedy Masters & High Ranking Media
philippe yonnetPhilippe Yonnet – Directeur de Search Foresight (Groupe My Media)
francois-bontempsFrancois Bontemps – Consultant SEO et responsable R&D d’Open Linking. Il est certifié de la CESEO.
roland-debrabantRoland Debrabant – Passionné du e-marketing. Co-fondateur de l’agence Open Linking il intervient régulièrement en référencement naturel
remi-bachaRémi Bacha – SEO Manager chez OVH
guillaume-madouxGuillaume Madoux – Expert SEO (groupe Oxygem)
gregory-florinGrégory Florin – Responsable SEO chez CuisineAZ (groupe Oxygem)

18h00 : Fin de la journée

Il est prévu une suite informelle 😉

 

ne m’appelez plus expert pour les réseaux et médias sociaux, génération Z, e-marketing, e-éducation…

pas mon histoire, celle des experts,
pas mon histoire, celle des experts, spécialistes, gourous, évangélisateurs

Cela fait quelque temps que j’ai des soucis avec le terme d’expert, de spécialiste, de gourou, d’évangélisateur… aussi bien sur sa signification réelle que sur les effets collatéraux ! N’ayez crainte je m’explique !

Souvenirs sur mes positions sur les dangers et responsabilité des « influenceurs » et le nombre de « followers »

Avant tout, je m’explique. En 2004, je mettais en garde sur les blogueurs !

«Ce qui m’effraie d’avantage, c’est le poids dont bénéficient certaines personnes… J’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir, s’appropriait le pouvoir même en s’en défendant. Ainsi, je pense que cette « blague » comme le dit Cyril Fiévet, montre le pouvoir que possèdent déjà les leaders d’opinions dans le domaine du Blog…

C’est aussi ces leaders d’opinions qui influent, qui font la blogsphère, qui disent ce qu’il doit être, comment il faut se comporter, comment on doit juger les blogs… Les blogs sont des espaces de liberté mais pour combien de temps encore si quelques personnes (je ne parle pas de Loïc Le Meur, ni de Cyril Fiévet) dictent leurs lois, car elles, elles savent… la communauté risque de suivre sans que l’on s’en rendre compte, c’est tellement facile de suivre. Soyons juste vigilants.
Pendant longtemps j’ai été entourés de personnes qui « savaient », qui classifiaient avec des étiquettes lorsque l’on n’était pas du même avis qu’elle, que l’on n’a pas la même vie qu’elle… À mon avis, elles « savent » toujours, elles mettent toujours des étiquettes sur les personnes, les idées et ont toujours la même vie…
J’aurais préféré des conseils à leur « savoir » ou un partage de leur « savoir ». Quant aux étiquettes que l’on me collait, c’est certainement l’un de mes moteurs dans la vie !»

En 2006, dans Danger, blog influent je parlais de responsabilité :

«En vérité, je me moque, mais de temps à autre ces statistiques m’effraient… J’en suis fier… mais elles me font peur pour ma responsabilité et je peux vous dire que parfois je commence à hésiter si oui ou non, je parle d’un sujet. De plus, j’écrivais que «j’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir» dès le début desZed. …

… Moi qui rabâche que la notion de communauté n’existent pas dans les blogs. J’espère que populaire n’est pas synonyme d’influent et que la popularité effectivement est le fruit d’un hasard heureux provenant des moteurs de recherche ! Bien que…»

L’arrivée des experts et des spécialistes et de la e-réputation

Par contre, c’est vrai que depuis plusieurs années je me pose de nombreuses questions sur les experts et autres termes comme spécialistes qui sont chaque jour de plus en plus galvaudés !

C’est quoi un expert ou un spécialiste aujourd’hui ?

Si j’en crois mon dictionnaire favori le spécialiste a des connaissances approfondies dans une branche particulière d’un métier, d’une science, d’un sujet.

Pour moi, le spécialiste reste avant tout un technicien, le professionnel alors que l’expert. C’est une personne qui peut se prévaloir d’une compétence particulière dans un domaine déterminé !

L’expert lui est quelqu’un qui a acquis une grande habileté, un grand savoir-faire dans une profession, une discipline, grâce à une longue expérience !

Si je tente d’appliquer à moi-même ces fonctions de spécialiste ou d’expert, on peut dire (si j’en crois ce qui ressort en général) que je suis spécialiste de Facebook, Linkedin, Twitter, Pinterest, etc. vous l’avez compris je suis spécialiste dans l’usage de certains outils et je suis expert dans le monde des réseaux sociaux, des médias sociaux, de la communication on line, de stratégie sociale et digitale, du média digital, en e-marketing, e-communication, e-éducation

Hormis que vous trouvez peut-être, à juste raison certainement, que cela me fait beaucoup de domaines d’expertise, vous êtes je pense d’accord avec moi jusqu’ici. Donc tout va bien… enfin presque.

Bon, maintenant, réfléchissons un peu comment je suis devenu ce spécialiste et cet expert ? Jamais je n’ai déclaré, sauf, parfois par dérision comme lorsque j’ai dit que j’étais le 1er curateur en France que j’occupais ces titres. Titres au passage non protégés !

C‘est le public qui au fil du temps m’a ajouté des étiquettes… vous savez les étiquettes dont je parle dès 2004 !

Désormais, on appelle cela l’e-réputation ! Le « truc » qui vous poursuit, vous devance… j’ai même agi c’est vrai pour modifier cette e-réputation pou pouvoir passer de formateur dans le monde de la PAO, du graphisme, d’Internet (on disait comme cela à l’époque 😉 pour un rôle et des activités qui conviennent mieux à mon domaine d’activité actuel : du conseil, des séminaires, l’écriture de livres, des conférences…

Évidemment, même si cela m’effraie toujours un peu, je ne rechigne pas aux presque 14 000 abonnés Twitter, aux 19 000 abonnés Pinterest… et j’aime toujours autant recevoir des compétences et recommandations dans mon compte LInkedin !

Pour moi, je prends cela comme une forme de reconnaissance de mon travail ! Toutefois, je n’aime pas être qualifié d’expert ou de spécialiste dans ce monde des médias sociaux. Il est trop mouvant. Je lui préfère de loin, ce qui fait souvent sourire, mon « vieux débutant » !

Mais, cela est vrai pour moi ! Est-ce vrai pour tout les experts et les spécialistes notamment dans le monde du web, d’Internet, du digital, des réseaux et médias sociaux ?

Y’a expert et expert, spécialiste et spécialiste

Ma fille yseultdel (16 ans) est plus experte qu'elle si j'en juge par le nombre de followers et moi, je reste un vieux débutant
Ma fille yseultdel (16 ans) est plus experte qu’elle si j’en juge par le nombre de followers et moi, je reste un vieux débutant

Je ne suis pas le seul à faire état de l’évolution du concept d’expert et de spécialiste. Au cours des derniers jours encore je lisais Halte aux charlatans du web et aux pratiques abusives et irrespectueuses des agences de créations de sites ! (il n’y pas que dans les médias sociaux, c’est le même tabac à mon sens dans le SEO, le web analytics…).

Même aux US on en parle puisque l’article How to Spot True Social Media Talent Amongst the ‘Experts’ explique comment repérer parmi les experts en social média les vrais talents ! Bref, comment trouver la perle dans la brousse des consultants ou gourou des médias sociaux !

Donc, il existe bel et bien un problème actuellement sur ce que sont les experts, les spécialistes, et autres titres dont les uns et les autres s’affublent !

Même pas besoin d’aller jusqu’à ces titres d’ailleurs… effectuez une recherche sur Community manager dans Linkedin et Viadeo. Il doit en exister plus que d’entreprises en France !

D’ailleurs, il est assez symptomatique également de voir les nouveaux titres de postes qui fleurissent justement pour ce démarque de ces « noms communs » ! Moi-même parfois j’ai du mal à m’y retrouver dans cette hiérarchie qui a mon sens ne représente pas grand chose ! Enfin, cela doit faire plaisir à certains 😉

Je ne vous donnerais pas de recette miracle pour détecter les vrais des faux. Chacun se reconnaîtra…

Enfin, moi, souvent je les reconnais. Ainsi, j’en connais un (je n’ai pas en mémoire le titre qu’il se donne) qui lors d’une de mes conférences à soutenu des choses fausses, qu’il vend à ces clients… Même en lui expliquant qu’il faisait erreur, pas moyen de lui faire entendre raison ! Bon, je m’étais dit à l’époque que c’était peut-être moi qui était dans l’erreur !

Seulement, lors d’une conférence de Matt Bailey j’ai vu et entendu la même personne affirmer avec force son point de vue. Évidemment diamétralement opposé à l’Américain (Matt avairt raison me semble t-il) et mon « expert-consultant-dirigeant d’une agence » courroucé que Matt ne lui donne pas raison, car c’est ce qu’il applique auprès de ces clients (il devait y en avoir quelques uns dans la salle !)

Les dangers de cette confusion du genre sont assez surprenants… mais là, on va s’attaquer à l’autre versant, les entreprises, j’y reviendrai pas la suite, qui sont autant, sinon plus responsables de cette situation.

Je prends là encore un exemple ! En début d’année, une agence me demande de préparer avec elle un programme pour un séminaire chez eux ! OK… pas de soucis.. en plus ils voulaient voir des outils « inconnues » 😉 Pas très difficile pour moi !

Nous échangeons donc et arrive comme dans toute négociation le coût de la formation ! Comme la demande venait d’une amie, j’avais fait une fleur sur le prix (pour tout dire j’avais proposé 1 000 €/jour donc largement en dessous des tarifs qui se pratiquent fréquemment dans le domaine).

La patron de l’entreprise commence à mégoter, à vouloir jouer au marchand de tapis, toutefois nous nous mettons d’accord sur le principe !

La semaine suivante, je reçois un mail qui me dit que c’est un centre de formation que je connais, avec qui je travaille parfois qui récupère l’organisation de la formation mais qu’ils passe par moi ! Je souris.. j’ai compris ! En effet, le centre m’appelle… et me dit que je peux faire la formation mais au tarif de 600 € ! Ma réponse a été non !

J’avais bien compris que le centre voulait placer son formateur, pseudo spécialiste, expert qui demande 300 € de la journée (j’en connais qui sont encore payé moins cher que cela !). Je doute qu’il puisse répondre aux outils inconnus 🙂 Et le gag de la situation est que l’amie qui travaille là-bas est capable d’effectuer cette formation à 300 € !

J’ai en partie une explication à cette situation. Pendant longtemps, les centres de formation, qui souvent ne font que de la formation outil rémunéraient leurs formateurs indépendants autour de 300 € pour du PhotoShop, de l’Illustrator, du Dreamweaver… Et pour eux, un formateur doit toujours être payé cela (je parle de moyenne…).

D’ailleurs à l’époque où je dirigeais Ed Formations, quelqu’un un jour m’avait posé la question sur la différence de prix entre une formation de ce type et celle qui était donné par les grands groupes « prestigieux » Parisiens où le même programme coûtait le double ! Ma réponse avait : «aucune». En effet, les mêmes formateurs donnaient les formations dans les 2 types de structures. C’était possible ! Il suffisait de connaître l’outil, les techniques d’impression..

Au début du web, on pouvait encore fonctionner comme cela. Ce n’est plus vrai aujourd’hui ! Ce ne sont pas des formations outils ! Y’a pas que Facebook ou Twitter. C’est un état d’esprit par rapport aux médias sociaux qui est nécessaire d’inculquer, apprendre qu’il y a de la stratégie derrière…

Cerise sur la gâteau pour cette entreprise, des personnes de chez eux se sont inscrits aux journées du contenu web ! Normal, c’était gratuit ! Ils pensent que la présence à des conférences va les former !

Donc, oui, c’est un fait, il y a expert et expert, spécialiste et spécialiste et les uns et les autres ont des connaissances (c’est aussi pour cela que les termes existent) et un coût. Je serais tenté de dire qu’on en a pour son argent !

C2B : Candid-to-Business ou comment se passer des vrais experts

Pour cette partie je reprends une partie du titre de l’article C2B : Candid-to-Business. Le pouvoir des naïfs consacré par le Web dont je vous recommande la lecture évidemment 😉

La situation qui est expliqué semble en effet correspondre, elle oppose bien les spécialistes professionnels contre les généralistes amateurs et les entreprises à ce jeu de miroir aux alouettes semblent trop souvent préférer les seconds aux premiers ! 

Vous voulez des exemples ? J’en ai un paquet ! J’allais vous en donner un, je l’ai même écrit, mais je l’efface. On pourrait reconnaître de qui il s’agit !

Mais, je note souvent l’incompétence de nombreuses entreprises dans mon domaine. Quelqu’un un jour à même affirmer devant moi :«Tu as 5 ans d’avances… c’est trop pour nous !» La personne le pensait réellement. Personnellement, je trouve que c’est un avantage… mais cela ne semble pas être le cas des entreprises de tous poils !

Je peux comprendre qu’une entreprise soit incompétente dans le secteur des médias sociaux. Ce n’est pas pour autant qu’elle doit avoir une politique du moins disant financier ! C’est vraiment trop souvent le cas. Pourtant, la réalisation des sites web dans les années 2000 devraient laisser des souvenir dans ce domaine !

Le grand écart entre notoriété et gagne pain

Si je regarde ce qui se passe autour de moi, je vois des personnes à la très forte notoriété, très « influentes » sur les réseaux sociaux. La plupart sont des experts en puissance et souvent reconnu comme tel  !

Seulement, si j’analyse un peu plus précisément je m’aperçois vite que la plupart de ces experts à la notoriété ou l’e-réputation « hors norme » si vous préférez travaillent tous au sein de grandes entreprises très souvent, de plus petites parfois.

Quel est l’état réel des autres : indépendant, TPE, etc.

Si vous leur posez la question, il y a fort à parier qu’ils vous diront que tout va bien. Je n’en suis pas si certain que cela.

D’ailleurs, au fil des ans, je me suis aperçu que certains « experts » de renom on progressivement disparu de la toile ! Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi ? Et quand, ils ont donné leurs raisons de façon publique c’était, à mon sens, très souvent pour masquer la réalité.

À moins que l’état de la notoriété descende comme cela par l’air du temps (ce que je ne crois pas), la notoriété diminue quand la personne ne publie plus, n’est plus « présente » sur les médias sociaux... Donc, à part cette perte de notoriété, quasiment impossible sans décision de la part de l’individu lui-même (la génération Z n’est pas encore au pouvoir et il nous reste quelques années) comment expliquer leur disparition.

Ils en ont eu marre de leur situation d' »influenceur », d’expertise sans contre partie.

La notoriété, c’est bon pour la reconnaissance, mais ça ne fait pas vivre son homme.

C’est un peu comme le leurre que nous lancent certains organisateurs d’événements en nous disant : «Venez faire une conférence, vous aurez des adresses, des contacts…» sous-entendu, vous pourrez vendre après la conférence ! Non, nous vendons du rêve en quelque sorte, nous ne sommes jamais commercial dans ce type de prestations.

D’ailleurs, trop souvent en France, nombre de personnes confondent conférence (qui sont largement gratuite la plupart du temps) et formation ou séminaire. En conférence, nous donnons des généralités. En séminaire ou formation, nous nous penchons sur les préoccupations propres à l’entreprise.

La conférence permet de prendre le pouls d’un sujet, la formation de diagnostiqué la maladie et d’établir le traitement ! Chacun peut prendre le pouls de quelqu’un, seul le médecin pose son diagnostique et délivre l’ordonnance.

Vers la disparition des véritables experts indépendants

La situation actuelle de l’expert et du spécialiste (je parle des vrais) est à mon sens en train de se casser la figure au profit des pseudos.

C’est vrai que nous ne sommes pas aux États-Unis ou au Canada où l’expert est encore reconnu à sa juste valeur. En France, c’est un peu comme si nous faisions peur. Je ne parle seulement en mon nom. Je connais d’autres personnes dans la situation similaire.

Cela nous surprend toujours quand nous en discutons entre nous. On n’arrive pas à se l’expliquer.

J’ai l’impression que trop souvent on nous prend pour des évangélisateurs… et certainement, comme pour les évangiles, on compte sur nous pour annoncer la bonne parole en terre de mission ! Alors pourquoi les payer ces évangélisateurs ? Cela ne sert à rien.. c’est bien connu un évangélisateur ça vie d’air pur et d’eau fraîche !

Je pense que je réagis d’autant plus vivement à cette situation que depuis 2007 environ, j’ai connu de gros problèmes d’ordre privé (je n’en parle pour ainsi dire jamais… pourtant, je peux vous dire qu’ils ne sont pas facile à gérer au quotidien, qu’ils impactent pas mal de choses… mais, j’suis pas là pour me faire plaindre…  juste pour réagir à ce que deviennent les experts !

Nous constations également que dans la région, peu d’entreprises faisaient appel à nos services… c’est plutôt le reste de la France ou l’étranger qui le fait ! Vous ne trouvez pas cela curieux ?  Moi, si !

On se pose la question de savoir si nos interventions et nos présences régulières en conférences n’ont pas un effet négatif, surtout, qu’à la différence de nombres de conférences commerciales, l’évangéliste ne prêche pas pour sa paroisse, il évangélise.

Si cela pouvait, on en rigolerait. Mais, savez-vous que pour beaucoup de personnes autour de moi, qui se targue de me connaitre, je suis toujours un maître de conf. à l’Université ! Risible, quand on sait que j’étais PAST pendant ces 10 ans et que je devais avoir des revenus, de mon activité en profession libérale, supérieurs à ce que je gagnais à la fac.

Nous sommes tellement présent (les experts) qu’on ne pense même plus à nous… Parfois, certains me disent : «ah, mince, j’ai même pas pensé à toi pour ce boulot là !» Je ne sais pas si je l’aurais accepté ce boulot, mais il aurait peut-être mis du beurre dans les épinards.

Et puis, en France tout au moins, nous avons ce côté consumériste des experts. On les écoutes, on les lit quand c’est gratuit. Pas questions de payer pour de l’information en France, c’est bien connu.

Le meilleur exemple en est peut-être les journées du contenu web que j’organise en mars chaque année depuis… j’ose plus compter ! 2 journées qui réunissent des experts (des vrais) et qui sont gratuites (toute l’organisation est bénévole, aucune subvention ou aide d’aucune sorte). Comme on voulait faire évoluer les choses, cette année, nous avons tenté Crowdfunding et dons !

Au final, nous (Nicolas Malo et moi) sommes très amers. Nous avons l’impression d’êtres les dindons de la farce. Les « bons cons » qui organisent un truc génial qui est gratuit. On ne voit même pas pourquoi on donnerait 10 € pour leur truc.

Une très faible partie du public a donné, mais la plupart des présents souhaitent que nous recommencions l’année prochaine. Ils n’ont qu’à se débrouiller comme ils veulent… j’inclus dans ces réactions celles des structures de la région qui pour la plupart connaissent ce que nous organisons mais n’ont jamais bougé le petit doigt pour nous aider !

Et puis, après tout, ce sont des experts qui viennent.. pas besoin de les payer… c’est bien connu, ils font cela pour le plaisir !

Sans parler des personnes inscrites qui ne viennent pas sans prévenir ! Nicolas pense que c’est un manque de respect pour les « personalités » qui prennent de leur temps, qui viennent souvent à leurs frais… je ne suis pas loin de penser la même chose. Pourquoi on devrait respecter un expert après tout ?

Nous sommes effarés et nous décideront en septembre si nous poursuivons ou non les journées du contenu web en 2015 ! En tout cas, si elles se font, ce ne sera pas gratuit…  au contraire…

À terme, les véritables experts, gourous, spécialiste et autres vont être une catégorie en voie d’extinction, une espèce en danger de disparition. Et, à mon avis, cette disparition est certainement prochaine. Seuls les experts Américains auront encore une valeur à nos yeux, les français se tairont. Je vous laisse chercher la faute à qui. À moins que vous ne pensiez que ce soit un bien !

En tout cas, merci de ne plus m’appeler expert ou spécialiste, vieux débutant me convient mieux !

journées du contenu web 2014 : urgent de s’inscrire

JCW - journées du contenu web
JCW – journées du contenu web 2014

Comme chaque année désormais, le printemps arrivant, les journées du contenu web pointent leur nez ! Ce sera le 20 et 21 mars à Lille.

Le programme est désormais en ligne, même si nous n’avons pas encore la confirmation de l’ensemble des intervenants (mais, qui nous en voudra… n’oublions pas qu’encore cette année, les journées du contenu reposent sur une seule personne bénévole – enfin, non, 2 personnes 😉

J’ai peu communiqué sur ces journées jusqu’ici sur les z’ed privilégiant comme de coutume le groupe Facebook dédié à l’événement et le blog concerné ! Cependant, je ne voudrais pas vous faire rater l’occasion de participer (la participation est gratuite, juste une inscription est nécessaire !).

Et là, comme chaque année, nous arrivons bientôt à la cloture des inscriptions (un mois avant l’événement). Plus d’une centaine de personnes sont déjà inscrites. Fait nouveau venant véritablement de tous les coins de France (Toulouse, Bordeaux, Chambery, Nancy…) ainsi qu’un nombre « impressionnant » de « Parisiens » en complément des Belges, Tunisiens… qui sont déjà habitués.

Ensuite, il restera juste les listes d’attente en cas de désistements ! Et, matériellement, pour des raisons de sécurité, il est impossible pour nous d’accepter plus de personnes.

Voici les titres des différentes conférences et tables rondes pour vous faire une idée avec une trentaine d’intervenants (spécialiste et experts) de prévue.

  • content marketing, moins de texte, mais désormais des images ?
  • Curating Content Or Creating It 
  • storytelling 
  • métamorphose dans les médias
  • écrire pour le web ou les mobiles ou twitter
  • Pour quelle génération écrire ?
  • Sex’écriture
  • Veille et référencement 
  • Images, vidéo et référencement 
  • Le SEO va-t-il disparaître au profit de l’Inbound Marketing ? 
  • Tunisie et référencement
  • état du référencement en 2014
  • Optimisation pour le référencement et suivi pour l’analytics vs optimisation et suivi par le référencement ou l’analytics
  • Picture marketing & web analytics, est-ce compatible ? 
  • Back to web analytics basics 
  • Test & learn : mirage ou réalité ? 
  • Attribution et déduplication dans un même bateau ? 

 

Le tout se terminera par un apéro Journées des contenus web – Blog en nord, mais j’en reparlerai 😉

Pour en savoir plus, au sujet de ces journées du contenu web 2014, rien de mieux que de rejoindre le groupe Facebook (ou la communauté Google), suivre le blog des JCW.

Vous pouvez vous inscrire en ligne et n’oubliez pas que vous pouvez également apporter votre don (nous avons mis en place également des solutions de soutiens ou de sponsorisations pour les entreprises 😉 De « la récolte » dépendra l’avenir de ces journées du contenu web…

extensions WordPress : dans la série, je mets mes sites à jour

Logo wordpress
Logo wordpress

Pendant les vacances de Noël, vous avez certainement remarqué que j’ai mis à jour l’ensemble de mes sites ou presque (Le travail n’est toujours pas terminé… et notamment Eric-Delcroix.com n’a toujours pas son changement d’hébergement, lié à un changement de registrar, toutefois, en coulisse le site est prêt 🙂

Comme j’ai du effectuer une recherche lors de cette mise à jour des extensions Wordpress, je me dis que je peux vous en faire profiter ! Donc, voici la liste des WordPress plugins que j’ai employé pour ce site, mais aussi dans Ed Productions.com, Blog en Nord et oe dans l’eau (et sa cuisine de mémé Moniq) et aussi dans la nouvelle version d’Eric-Delcroix.com qui sera prochainement mis en ligne !

Passons sur les incontournables dans les changement de nom de domaine ou d’hébergeur comme Akismet  (l’anti spam par excellence) ou importateur WordPress  (qui permet de récupérer le contenu du site précédent).

Mes extensions WordPress de base

Tous ces plug ins ne sont peut-être pas installés partout puisque je fonctionne soit avec des sites WordPress unique, soit en version Multisites.

  • All In One WP Security : depuis que je suis sur le web, j’ai souvent rencontré des problèmes de sécurité (piratage) et je cherchais une solution simple que je pouvais facilement comprendre.
  • AuthorSure : je devais trouver une extension simple pour l’AuthorRank. Bon, au final, peut-être pas si simple que cela (en plus, je ne me suis pas encore attaqué aux multisites, donc multi auteurs…) mais pour l’instant il fait son boulot ! On peut parfois voir ma trombine dans les résultats Google 😉
  • Easy Pinterest : normal de retrouver une extension Pinterest (au moins 😉 quand on connait mon attachement à Pinterest 🙂
  • Google Publisher Plugin : le p’tit dernier, d’ailleurs toujours en bêta ! Mais quelle simplicité pour se lier aux Webmasters Tolls de Google ! Beaucoup plus simple dans les multisites 😉 Il peut intéresser ceux qui utilisent également les AdSense.
  • Juiz Social Post Sharer : évidement, il faut une exception… c’est dans les z’ed. Partout ailleurs, j’ai utilisé cette extension pour permettre le partage des articles !
  • Local Search SEO Contact Page :  peut-être ma découverte la plus importante cette extension d’optimisation de la page contact pour la recherche locale
  • Page Links To répond à mon besoin de posséder des pages qui dirige directement vers d’autres pages locales ou à l’extérieur du site. Toutefois, elle est moins utile désormais avec la possibilité de menus basés sur des liens.
  • Quick Cache de son vrai nom  Quick Cache (Speed Without Compromise) permet de mettre facilement en cache le contenu des pages et des articles… où la vitesse prime surtout pour Google 😉
  • WordPress SEO by Yoast est l’extension WordPress à laquelle je reste fidèle… Je l’utilisais avant les déménagements, je continue de l’employer afin de gérer les données essentielles au référencement des sites
  • WP Google Analytics : même si je dois avouer que je ne surveille pas particulièrement les statistiques de visite sur mon site, dans quelques rares occasions, j’ai quand même besoin de savoir ce qui se passe… donc, cette extension m’aide dans ce qui devient l’usine à gaz de Google Analytics. Il est vrai que je regarde aussi du côté de NK Google Analytics.
  • WP-Optimize : j’avais de gros soucis d’optimisation de la base de données chez mes hébergeur précédent et j’avais choisi WP optimize pour nettoyer et optimiser la base MySQL. Pourquoi en changer ?
  • WP Minify : encore un outil pour gagner du temps au téléchargement du site ! Cette fois ce sont les fichier JS et CSS qui sont compressés.
  • WPtouch Mobile Plugin : comment faire un site aujourd’hui sans penser au responsive… le début de solution avec ce plug ing 😉
  • Yet Another Related Posts Plugin : j’aime bien depuis longtemps cette extension qui recherche dans vos billets ceux qui peuvent compléter ce que vous avez écrit en fournissant la liste des liens en bas d’article.

Des extensions spécifiques

Ne vous attendez pas à monts et merveilles… Elles sont rares chez moi !

Redirection et 301

  • Search & Replace : quasi indispensable pour moi lorsque je change l’emplacement de mes sites afin de rechercher remplacer dans la base de donnée MySQL depuis l’admin du site ! Je la désactive ensuite, mais la garde en cas de besoin 🙂
  • Redirection : la solution pour gérer par la suite les erreurs d’adressage avec des redirection 301 ! J’utilise peu, je devrais le faire d’avantage, la gestion des erreurs 404 avec cet outil ! Cette extension me permet de gérer tout cela sans encombrer d’avantage mon htaccess.

Pour les multisites

  • Diamond MultiSite Widgets : c’est cette extension qui m’a fait « quitter » BuddyPress toutefois avec une grande part de risques puisque ce plug in n’est plus mis à jour depuis 2 ans ! Pourtant, la possibilité de publication des articles et des commentaires dans le réseau sont intéressantes lorsque l’on ne souhaite pas recréer un nouveau réseau social.

Calendrier, dons et toujours la sécurité

  • All-in-One Event Calendar by Timely : je me suis mis en tête voici quelques années de faire un calendrier des événements TIC dans le Nord… je dois assumer et donc me trouver une extension qui me permet de le mettre en place ! 
  • Smart Donations  : vous le savez peut-être, l’opération Ulule ayant capoté, je me suis « retourné » sur la donation pour les journées du contenu web ! Aussi, je devais trouver une solution. J’ai choisi Paypal et cette extension  !Pour l’instant tout fonctionne semble t-il, mais rien ne vous empêche d’essayer en me laissant un don ; -) 
  • Ultimate Security Checker : petit dernier que je viens de découvrir… il permet d’établir une check-list de la sécurité de votre site ! Bon, évidemment, cela n’a rien à voir avec un véritable contrôle, mais bon, c’est déjà cela de gagne et cela rassure 😉

À ceux qui se posent la question, je sais qu’il y en a, pourquoi quelqu’un comme moi fait « encore » ses propres sites, ma réponse est simple ! Pour moi, il est évident que si l’on veut conseiller les acteurs du marché, il est nécessaire de mettre les mains dans le cambouis car le fossé est souvent grand entre théorie et pratique !

Il reste de nombreuses erreurs dans ces sites, ce ne sont peut-être pas les extensions idéales… mais je pense qu’au moins cela à la mérite d’être mis en oeuvre et amélioré au fil du temps, plutôt quand j’aurais le temps : -)

Toutefois, il est évident que j’écoute et que je suis preneur de vos suggestions 😉