Cela fait quelque temps que j’ai des soucis avec le terme d’expert, de spécialiste, de gourou, d’évangélisateur… aussi bien sur sa signification réelle que sur les effets collatéraux ! N’ayez crainte je m’explique !
Souvenirs sur mes positions sur les dangers et responsabilité des « influenceurs » et le nombre de « followers »
Avant tout, je m’explique. En 2004, je mettais en garde sur les blogueurs !
«Ce qui m’effraie d’avantage, c’est le poids dont bénéficient certaines personnes… J’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir, s’appropriait le pouvoir même en s’en défendant. Ainsi, je pense que cette « blague » comme le dit Cyril Fiévet, montre le pouvoir que possèdent déjà les leaders d’opinions dans le domaine du Blog…
C’est aussi ces leaders d’opinions qui influent, qui font la blogsphère, qui disent ce qu’il doit être, comment il faut se comporter, comment on doit juger les blogs… Les blogs sont des espaces de liberté mais pour combien de temps encore si quelques personnes (je ne parle pas de Loïc Le Meur, ni de Cyril Fiévet) dictent leurs lois, car elles, elles savent… la communauté risque de suivre sans que l’on s’en rendre compte, c’est tellement facile de suivre. Soyons juste vigilants.
Pendant longtemps j’ai été entourés de personnes qui « savaient », qui classifiaient avec des étiquettes lorsque l’on n’était pas du même avis qu’elle, que l’on n’a pas la même vie qu’elle… À mon avis, elles « savent » toujours, elles mettent toujours des étiquettes sur les personnes, les idées et ont toujours la même vie…
J’aurais préféré des conseils à leur « savoir » ou un partage de leur « savoir ». Quant aux étiquettes que l’on me collait, c’est certainement l’un de mes moteurs dans la vie !»
En 2006, dans Danger, blog influent je parlais de responsabilité :
«En vérité, je me moque, mais de temps à autre ces statistiques m’effraient… J’en suis fier… mais elles me font peur pour ma responsabilité et je peux vous dire que parfois je commence à hésiter si oui ou non, je parle d’un sujet. De plus, j’écrivais que «j’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir» dès le début desZed. …
… Moi qui rabâche que la notion de communauté n’existent pas dans les blogs. J’espère que populaire n’est pas synonyme d’influent et que la popularité effectivement est le fruit d’un hasard heureux provenant des moteurs de recherche ! Bien que…»
L’arrivée des experts et des spécialistes et de la e-réputation
Par contre, c’est vrai que depuis plusieurs années je me pose de nombreuses questions sur les experts et autres termes comme spécialistes qui sont chaque jour de plus en plus galvaudés !
C’est quoi un expert ou un spécialiste aujourd’hui ?
Si j’en crois mon dictionnaire favori le spécialiste a des connaissances approfondies dans une branche particulière d’un métier, d’une science, d’un sujet.
Pour moi, le spécialiste reste avant tout un technicien, le professionnel alors que l’expert. C’est une personne qui peut se prévaloir d’une compétence particulière dans un domaine déterminé !
L’expert lui est quelqu’un qui a acquis une grande habileté, un grand savoir-faire dans une profession, une discipline, grâce à une longue expérience !
Si je tente d’appliquer à moi-même ces fonctions de spécialiste ou d’expert, on peut dire (si j’en crois ce qui ressort en général) que je suis spécialiste de Facebook, Linkedin, Twitter, Pinterest, etc. vous l’avez compris je suis spécialiste dans l’usage de certains outils et je suis expert dans le monde des réseaux sociaux, des médias sociaux, de la communication on line, de stratégie sociale et digitale, du média digital, en e-marketing, e-communication, e-éducation…
Hormis que vous trouvez peut-être, à juste raison certainement, que cela me fait beaucoup de domaines d’expertise, vous êtes je pense d’accord avec moi jusqu’ici. Donc tout va bien… enfin presque.
Bon, maintenant, réfléchissons un peu comment je suis devenu ce spécialiste et cet expert ? Jamais je n’ai déclaré, sauf, parfois par dérision comme lorsque j’ai dit que j’étais le 1er curateur en France que j’occupais ces titres. Titres au passage non protégés !
C‘est le public qui au fil du temps m’a ajouté des étiquettes… vous savez les étiquettes dont je parle dès 2004 !
Désormais, on appelle cela l’e-réputation ! Le « truc » qui vous poursuit, vous devance… j’ai même agi c’est vrai pour modifier cette e-réputation pou pouvoir passer de formateur dans le monde de la PAO, du graphisme, d’Internet (on disait comme cela à l’époque 😉 pour un rôle et des activités qui conviennent mieux à mon domaine d’activité actuel : du conseil, des séminaires, l’écriture de livres, des conférences…
Évidemment, même si cela m’effraie toujours un peu, je ne rechigne pas aux presque 14 000 abonnés Twitter, aux 19 000 abonnés Pinterest… et j’aime toujours autant recevoir des compétences et recommandations dans mon compte LInkedin !
Pour moi, je prends cela comme une forme de reconnaissance de mon travail ! Toutefois, je n’aime pas être qualifié d’expert ou de spécialiste dans ce monde des médias sociaux. Il est trop mouvant. Je lui préfère de loin, ce qui fait souvent sourire, mon « vieux débutant » !
Mais, cela est vrai pour moi ! Est-ce vrai pour tout les experts et les spécialistes notamment dans le monde du web, d’Internet, du digital, des réseaux et médias sociaux ?
Y’a expert et expert, spécialiste et spécialiste
Je ne suis pas le seul à faire état de l’évolution du concept d’expert et de spécialiste. Au cours des derniers jours encore je lisais Halte aux charlatans du web et aux pratiques abusives et irrespectueuses des agences de créations de sites ! (il n’y pas que dans les médias sociaux, c’est le même tabac à mon sens dans le SEO, le web analytics…).
Même aux US on en parle puisque l’article How to Spot True Social Media Talent Amongst the ‘Experts’ explique comment repérer parmi les experts en social média les vrais talents ! Bref, comment trouver la perle dans la brousse des consultants ou gourou des médias sociaux !
Donc, il existe bel et bien un problème actuellement sur ce que sont les experts, les spécialistes, et autres titres dont les uns et les autres s’affublent !
Même pas besoin d’aller jusqu’à ces titres d’ailleurs… effectuez une recherche sur Community manager dans Linkedin et Viadeo. Il doit en exister plus que d’entreprises en France !
D’ailleurs, il est assez symptomatique également de voir les nouveaux titres de postes qui fleurissent justement pour ce démarque de ces « noms communs » ! Moi-même parfois j’ai du mal à m’y retrouver dans cette hiérarchie qui a mon sens ne représente pas grand chose ! Enfin, cela doit faire plaisir à certains 😉
Je ne vous donnerais pas de recette miracle pour détecter les vrais des faux. Chacun se reconnaîtra…
Enfin, moi, souvent je les reconnais. Ainsi, j’en connais un (je n’ai pas en mémoire le titre qu’il se donne) qui lors d’une de mes conférences à soutenu des choses fausses, qu’il vend à ces clients… Même en lui expliquant qu’il faisait erreur, pas moyen de lui faire entendre raison ! Bon, je m’étais dit à l’époque que c’était peut-être moi qui était dans l’erreur !
Seulement, lors d’une conférence de Matt Bailey j’ai vu et entendu la même personne affirmer avec force son point de vue. Évidemment diamétralement opposé à l’Américain (Matt avairt raison me semble t-il) et mon « expert-consultant-dirigeant d’une agence » courroucé que Matt ne lui donne pas raison, car c’est ce qu’il applique auprès de ces clients (il devait y en avoir quelques uns dans la salle !)
Les dangers de cette confusion du genre sont assez surprenants… mais là, on va s’attaquer à l’autre versant, les entreprises, j’y reviendrai pas la suite, qui sont autant, sinon plus responsables de cette situation.
Je prends là encore un exemple ! En début d’année, une agence me demande de préparer avec elle un programme pour un séminaire chez eux ! OK… pas de soucis.. en plus ils voulaient voir des outils « inconnues » 😉 Pas très difficile pour moi !
Nous échangeons donc et arrive comme dans toute négociation le coût de la formation ! Comme la demande venait d’une amie, j’avais fait une fleur sur le prix (pour tout dire j’avais proposé 1 000 €/jour donc largement en dessous des tarifs qui se pratiquent fréquemment dans le domaine).
La patron de l’entreprise commence à mégoter, à vouloir jouer au marchand de tapis, toutefois nous nous mettons d’accord sur le principe !
La semaine suivante, je reçois un mail qui me dit que c’est un centre de formation que je connais, avec qui je travaille parfois qui récupère l’organisation de la formation mais qu’ils passe par moi ! Je souris.. j’ai compris ! En effet, le centre m’appelle… et me dit que je peux faire la formation mais au tarif de 600 € ! Ma réponse a été non !
J’avais bien compris que le centre voulait placer son formateur, pseudo spécialiste, expert qui demande 300 € de la journée (j’en connais qui sont encore payé moins cher que cela !). Je doute qu’il puisse répondre aux outils inconnus 🙂 Et le gag de la situation est que l’amie qui travaille là-bas est capable d’effectuer cette formation à 300 € !
J’ai en partie une explication à cette situation. Pendant longtemps, les centres de formation, qui souvent ne font que de la formation outil rémunéraient leurs formateurs indépendants autour de 300 € pour du PhotoShop, de l’Illustrator, du Dreamweaver… Et pour eux, un formateur doit toujours être payé cela (je parle de moyenne…).
D’ailleurs à l’époque où je dirigeais Ed Formations, quelqu’un un jour m’avait posé la question sur la différence de prix entre une formation de ce type et celle qui était donné par les grands groupes « prestigieux » Parisiens où le même programme coûtait le double ! Ma réponse avait : «aucune». En effet, les mêmes formateurs donnaient les formations dans les 2 types de structures. C’était possible ! Il suffisait de connaître l’outil, les techniques d’impression..
Au début du web, on pouvait encore fonctionner comme cela. Ce n’est plus vrai aujourd’hui ! Ce ne sont pas des formations outils ! Y’a pas que Facebook ou Twitter. C’est un état d’esprit par rapport aux médias sociaux qui est nécessaire d’inculquer, apprendre qu’il y a de la stratégie derrière…
Cerise sur la gâteau pour cette entreprise, des personnes de chez eux se sont inscrits aux journées du contenu web ! Normal, c’était gratuit ! Ils pensent que la présence à des conférences va les former !
Donc, oui, c’est un fait, il y a expert et expert, spécialiste et spécialiste et les uns et les autres ont des connaissances (c’est aussi pour cela que les termes existent) et un coût. Je serais tenté de dire qu’on en a pour son argent !
C2B : Candid-to-Business ou comment se passer des vrais experts
Pour cette partie je reprends une partie du titre de l’article C2B : Candid-to-Business. Le pouvoir des naïfs consacré par le Web dont je vous recommande la lecture évidemment 😉
La situation qui est expliqué semble en effet correspondre, elle oppose bien les spécialistes professionnels contre les généralistes amateurs et les entreprises à ce jeu de miroir aux alouettes semblent trop souvent préférer les seconds aux premiers !
Vous voulez des exemples ? J’en ai un paquet ! J’allais vous en donner un, je l’ai même écrit, mais je l’efface. On pourrait reconnaître de qui il s’agit !
Mais, je note souvent l’incompétence de nombreuses entreprises dans mon domaine. Quelqu’un un jour à même affirmer devant moi :«Tu as 5 ans d’avances… c’est trop pour nous !» La personne le pensait réellement. Personnellement, je trouve que c’est un avantage… mais cela ne semble pas être le cas des entreprises de tous poils !
Je peux comprendre qu’une entreprise soit incompétente dans le secteur des médias sociaux. Ce n’est pas pour autant qu’elle doit avoir une politique du moins disant financier ! C’est vraiment trop souvent le cas. Pourtant, la réalisation des sites web dans les années 2000 devraient laisser des souvenir dans ce domaine !
Le grand écart entre notoriété et gagne pain
Si je regarde ce qui se passe autour de moi, je vois des personnes à la très forte notoriété, très « influentes » sur les réseaux sociaux. La plupart sont des experts en puissance et souvent reconnu comme tel !
Seulement, si j’analyse un peu plus précisément je m’aperçois vite que la plupart de ces experts à la notoriété ou l’e-réputation « hors norme » si vous préférez travaillent tous au sein de grandes entreprises très souvent, de plus petites parfois.
Quel est l’état réel des autres : indépendant, TPE, etc.
Si vous leur posez la question, il y a fort à parier qu’ils vous diront que tout va bien. Je n’en suis pas si certain que cela.
D’ailleurs, au fil des ans, je me suis aperçu que certains « experts » de renom on progressivement disparu de la toile ! Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi ? Et quand, ils ont donné leurs raisons de façon publique c’était, à mon sens, très souvent pour masquer la réalité.
À moins que l’état de la notoriété descende comme cela par l’air du temps (ce que je ne crois pas), la notoriété diminue quand la personne ne publie plus, n’est plus « présente » sur les médias sociaux... Donc, à part cette perte de notoriété, quasiment impossible sans décision de la part de l’individu lui-même (la génération Z n’est pas encore au pouvoir et il nous reste quelques années) comment expliquer leur disparition.
Ils en ont eu marre de leur situation d' »influenceur », d’expertise sans contre partie.
La notoriété, c’est bon pour la reconnaissance, mais ça ne fait pas vivre son homme.
C’est un peu comme le leurre que nous lancent certains organisateurs d’événements en nous disant : «Venez faire une conférence, vous aurez des adresses, des contacts…» sous-entendu, vous pourrez vendre après la conférence ! Non, nous vendons du rêve en quelque sorte, nous ne sommes jamais commercial dans ce type de prestations.
D’ailleurs, trop souvent en France, nombre de personnes confondent conférence (qui sont largement gratuite la plupart du temps) et formation ou séminaire. En conférence, nous donnons des généralités. En séminaire ou formation, nous nous penchons sur les préoccupations propres à l’entreprise.
La conférence permet de prendre le pouls d’un sujet, la formation de diagnostiqué la maladie et d’établir le traitement ! Chacun peut prendre le pouls de quelqu’un, seul le médecin pose son diagnostique et délivre l’ordonnance.
Vers la disparition des véritables experts indépendants
La situation actuelle de l’expert et du spécialiste (je parle des vrais) est à mon sens en train de se casser la figure au profit des pseudos.
C’est vrai que nous ne sommes pas aux États-Unis ou au Canada où l’expert est encore reconnu à sa juste valeur. En France, c’est un peu comme si nous faisions peur. Je ne parle seulement en mon nom. Je connais d’autres personnes dans la situation similaire.
Cela nous surprend toujours quand nous en discutons entre nous. On n’arrive pas à se l’expliquer.
J’ai l’impression que trop souvent on nous prend pour des évangélisateurs… et certainement, comme pour les évangiles, on compte sur nous pour annoncer la bonne parole en terre de mission ! Alors pourquoi les payer ces évangélisateurs ? Cela ne sert à rien.. c’est bien connu un évangélisateur ça vie d’air pur et d’eau fraîche !
Je pense que je réagis d’autant plus vivement à cette situation que depuis 2007 environ, j’ai connu de gros problèmes d’ordre privé (je n’en parle pour ainsi dire jamais… pourtant, je peux vous dire qu’ils ne sont pas facile à gérer au quotidien, qu’ils impactent pas mal de choses… mais, j’suis pas là pour me faire plaindre… juste pour réagir à ce que deviennent les experts !
Nous constations également que dans la région, peu d’entreprises faisaient appel à nos services… c’est plutôt le reste de la France ou l’étranger qui le fait ! Vous ne trouvez pas cela curieux ? Moi, si !
On se pose la question de savoir si nos interventions et nos présences régulières en conférences n’ont pas un effet négatif, surtout, qu’à la différence de nombres de conférences commerciales, l’évangéliste ne prêche pas pour sa paroisse, il évangélise.
Si cela pouvait, on en rigolerait. Mais, savez-vous que pour beaucoup de personnes autour de moi, qui se targue de me connaitre, je suis toujours un maître de conf. à l’Université ! Risible, quand on sait que j’étais PAST pendant ces 10 ans et que je devais avoir des revenus, de mon activité en profession libérale, supérieurs à ce que je gagnais à la fac.
Nous sommes tellement présent (les experts) qu’on ne pense même plus à nous… Parfois, certains me disent : «ah, mince, j’ai même pas pensé à toi pour ce boulot là !» Je ne sais pas si je l’aurais accepté ce boulot, mais il aurait peut-être mis du beurre dans les épinards.
Et puis, en France tout au moins, nous avons ce côté consumériste des experts. On les écoutes, on les lit quand c’est gratuit. Pas questions de payer pour de l’information en France, c’est bien connu.
Le meilleur exemple en est peut-être les journées du contenu web que j’organise en mars chaque année depuis… j’ose plus compter ! 2 journées qui réunissent des experts (des vrais) et qui sont gratuites (toute l’organisation est bénévole, aucune subvention ou aide d’aucune sorte). Comme on voulait faire évoluer les choses, cette année, nous avons tenté Crowdfunding et dons !
Au final, nous (Nicolas Malo et moi) sommes très amers. Nous avons l’impression d’êtres les dindons de la farce. Les « bons cons » qui organisent un truc génial qui est gratuit. On ne voit même pas pourquoi on donnerait 10 € pour leur truc.
Une très faible partie du public a donné, mais la plupart des présents souhaitent que nous recommencions l’année prochaine. Ils n’ont qu’à se débrouiller comme ils veulent… j’inclus dans ces réactions celles des structures de la région qui pour la plupart connaissent ce que nous organisons mais n’ont jamais bougé le petit doigt pour nous aider !
Et puis, après tout, ce sont des experts qui viennent.. pas besoin de les payer… c’est bien connu, ils font cela pour le plaisir !
Sans parler des personnes inscrites qui ne viennent pas sans prévenir ! Nicolas pense que c’est un manque de respect pour les « personalités » qui prennent de leur temps, qui viennent souvent à leurs frais… je ne suis pas loin de penser la même chose. Pourquoi on devrait respecter un expert après tout ?
Nous sommes effarés et nous décideront en septembre si nous poursuivons ou non les journées du contenu web en 2015 ! En tout cas, si elles se font, ce ne sera pas gratuit… au contraire…
À terme, les véritables experts, gourous, spécialiste et autres vont être une catégorie en voie d’extinction, une espèce en danger de disparition. Et, à mon avis, cette disparition est certainement prochaine. Seuls les experts Américains auront encore une valeur à nos yeux, les français se tairont. Je vous laisse chercher la faute à qui. À moins que vous ne pensiez que ce soit un bien !
En tout cas, merci de ne plus m’appeler expert ou spécialiste, vieux débutant me convient mieux !