La semaine dernière, une personne me prévient qu’en effectuant une requête « acheter viagra » sur notre ami Google, ed-productions.com est positionné en 8e position. Je ne me savais pas si bien situé sur cette expression. Mon interlocuteur me demande par quelle magie cela est possible !
Il cherche encore le lien entre ma LP et la requête et me dit que je suis fort d’être positionné sur ce KW alors que la LP ne parle pas de ceci. Il conclut en me demandant mon petit secret de polichinelle SEO !
Vous l’avez certainement tous deviné, mon interlocuteur est un référenceur.
Donc traduction pour les autres : Il cherche encore le lien entre ma Landing Page (page d’atterrissage, ma page d’accueil) et la requête et me dit que je suis fort d’être positionné sur ce keyword (mots-clé) alors que la page d’atterrissage ne parle pas de ceci. Il conclut en me demandant mon petit secret de polichinelle SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) !
Mon premier réflexe a été d’évoquer les piratages du début d’année. À l’époque Google m’avait banni à cause de l’injection du piratage ! J’ai nettoyé et soumissionné de nouveau sans problème !
Toutefois, cela m’intriguait quand même… Imaginez, je n’ai jamais rien fait pour cela et je suis positionné sur la vente d’un produit que je ne vends même pas (avant toutes blagues prévisibles : et que je n’utilise même pas 🙂 ! J’aurais préféré bénéficier d’un tel référencement automatique sur l’expressionaccompagnement dans votre stratégie média sociaux, la gestion de votre e-réputation, conseil réseaux sociaux…
Donc, comme tout bon référenceur, j’ai été consulter mon site ! Effectivement, rien…
C’est alors que j’ai pensé aux backlinks… car comme il est écrit dans Wikipédia : Les moteurs de recherche utilisent souvent le nombre de backlinks d’un site Internet comme l’un des facteurs pour déterminer le classement de ce site Internet.
Jackpot ! J’ai trouvé… Un tour dans Bluebacklinks me confirme mon impression. Un nombre « incalculable » de liens pointent vers ed-productions.com. Le texte d’ancrage est l’expression recherchée dans Google en début de billet. Les liens sont en follow (à suivre pour les moteurs de recherche ) !
Sans le savoir, je subis, à l’image de bien d’autres personnes comme l’actuel « trou du cul » (ex. « trou du cul du web »), George Bush, Jean Dionis, etc., un Google Bombing !
Ingénieux le système de ces pirates… Du vrai référencement sauvage qui consiste à orienter Google (et d’autres moteurs) vers un résultat précis sur une requête précise. Comme j’étais infecté, je devais rediriger moi-même vers d’autres sites de la même manière ! À cause de ce Google Bombing (la même expression pointait vers mon site, donc, selon Google ces mots et mon site ont forcément un rapport)… je remontais sur cette expression vers la tête des résultats et par la même occasion, quand j’étais infecté, je faisais de même avec d’autres sites très certainement.
Bon, me reste à dénoncer à Google avertir quelques domaines !
Il peut être intéressant comme pour le sondage sur les RT dans Twitter de faire une comparaison avec un sondage identique réalisé par makeuseof.
On constate que Google Maps est en première position dans les deux classements (avec une écrasante majorité dans le sondage des Z’ed : 81 % de choix – 15,91 % sur l’ensemble des services), la suite du classement est bien différente : Google Analytics, Google Analytics, Alerts et Google news s’immiscent dans les premières places en compagnie de Picasa (comme outre Altlantique pour le services de gestion des images). Mon lectorat explique peut-être cette variation. La présence de Google Translate pourrait trouver une explication dans le fait que les francophones ont plus besoin de traduction pour lire le web que les anglophones.
Google earth et iGoogle ont sensiblement les mêmes positions dans les deux sondages.
Encouragé par la participation du premier sondage du dimanche, voici le second qui a pour terme : quels sont les autres services Google que vous utilisez !
Le but est de découvrir les applications moins connus que vous employez. Sont exclus Youtube, Gmail, Google Docs, Calendar, Google Reader, Blogger et la recherche Google. »
Comme la semaine précédente, j’ai un sondage équivalent anglophone dont je livrerai les chiffres dans une semaine !
Pour améliorer le succès des sondages du dimanche, j’ai également mis en place un Google Moderator (normal dès que l’on parle des services Google 🙂 : Quel sondage du dimanche sur les Z’ed ? Merci d’y participer également 😉
Je terminais mon billet sur Evernote avant les vacances en écrivant : «Une nouvelle vie pour les notes à voir, à lire ou à entendre qu’il faut observer d’un nouvel œil.»
En effets, les usages possibles d’Evernote sont infinis : liste de courses, pense-bêtes, classement de vos PDF, bloc-notes du blogueur… À vous de trouver le ou les usages qui vous conviennent, le logiciel s’adaptera à l’utilisation que vous en faites !
Peut-être comme Guy Kawasaki trouverez-vous ainsi 14 manières d’utiliser Evernote.
Il paraît évident de créer un carnet pour le privé et un autre pour le travail par exemple, mais à vous de voir comment vous organiser. En complément, une solution intéressante est de créer un tag pour chaque membre de la famille et pour chaque client. Pour ceux qui travaillent avec la couleur (image, aspect…) créer des tags pour les 12 couleurs de base est une solution.
Un dossier « Inbox » ou « à traiter » facilite le travail, surtout si c’est le dossier par défaut. De même, faire une note pour chaque idée de projet… ou encore synchroniser son compte Twitter avec Evernote et envoyer à @myen les tweets que vous aimez !
Certains vont jusqu’à employer la méthode d’organisation GTD. C’est vrai que l’activité de collecte est simplifiée.
Pour ceux qui n’ont pas d’idées (est-ce possible ?) voici quelques pistes aussi bien dans le domaine privé que professionnel :
Archiver les choses agréables dites sur vous (revue de presse par exemple)
Archiver une image, un texte ou les liens d’une vidéo qui vous amuse et vous fait sourire
Assurances : photos des objets de valeur dans votre intérieur avec le prix et lieu d’achat, si c’est un cadeau, numéros de série de vos appareils électroniques (ordinateur, portable…), etc.
Bookmarker des liens en ajoutant une copie d’écran plus facilement repérable lorsque vous recherchez un site
Carnet de chasse ou de pêche : photo, taille… des prises
Carnet de nature
Carnet de randonnées : parcours, localisation, temps, photo… randonnées que vous avez réalisées ou dont on vous a parlé
Carnets de voyage
Catalogue de disques, de DVD, de timbres… avec la photo de la pochette, les interprètes, les titres…
Collection de papillons
Conserver des photos, des textes et des prix d’objets que vous aimeriez acquérir pour décorer par exemple votre maison (idem pour des idées de travaux)
Conserver le texte que vous écrivez souvent dans un courrier électronique
Conserver les étapes nécessaires pour terminer une tache sur le site d’un client, pour une stratégie marketing…
Conserver les reçus pour récapituler les notes de frais
Conserver les slogans et accroches publicitaires, lettre de publipostage…
Copier et mettre à jour les codes de réduction
Copies d’écran de vos sites internet dans une note qui permettront de créer l’historique de vos sites
Coupures de journal qui marque votre vie
Courriers électroniques important via l’adresse email d’Evernote
Créer des notes : à ne pas faire – à faire
Dimensions de chaque pièce de votre maison (l x L X h) et des fenêtres pour la rénovation, l’achat de meubles, couleurs des peintures / décoration existantes (photos)
Dimensions de votre cour ou de votre jardin avec des photos de l’aménagement existant.
Documents nécessaires pour un déplacement (réservation avion, hôtel, planning des activités…)
Dossier d’assurance en cas d’accident : photo, déclaration, témoignage…
Dossiers de comparaison avec le prix, photos et textes du véhicule que vous souhaitez acheter (ou tout autre objet, maison…)
Dossiers médicaux et données médicales (groupe sanguin…), y compris photographier vos ordonnances en indiquant à quoi servent les médicaments et les posologies
Écoles : dossier de préparation pour les exposés seul ou partagé ou comme dossier de recherche
Emploi du temps de vos enfants
Enregistrer une note audio rapidement
Étudiants : les polycopiés des cours, pourquoi pas la prise de notes
Factures d’électricité, de gaz, d’eau… (vers la dématérialisation de vos documents administratifs de la maison)
Garanties quand vous achetez quelque chose en indiquant la date de fin
Herbier en ligne
Idées de billet à écrire pour votre blog, d’infos à diffuser dans Twitter ou dans Facebook
Idées marketing, de design… que vous voudriez ajouter à vos sites
Journal intime
Liste de ce que vous avez emprunté et à qui
Liste de films que vous désirez voir
Liste de la trousse de pharmacie
Liste de l’ensemble des ampoules en fonction des pièces (nombre de watt, forme, culot)
Liste des applications installées sur votre ordinateur au cas où vous devriez reformater votre ordinateur
Liste des chansons que vous entendez pour les acheter plus tard
Liste des choses à faire lors de départ en vacances,
Liste des courses
Liste des fournitures scolaires de vos enfants
Liste des idées de cadeaux
Liste des numéros de série et des clefs d’enregistrement de vos logiciels.
Liste des objets qui utilisent des piles et quelles piles
Liste des parents d’élève
Liste des plug-ins, widgets ou extensions que vous utilisez dans Firefox, sur vos sites WordPress, sur Mac… ainsi que ceux qui posent problèmes
Liste des professeurs de vos enfants
Liste des références de vos cartouches d’imprimantes, carte d’appareil photos et autres recharges
Liste des souhaits de cadeaux de vos amis et des membres de votre famille
Liste une taille des filtres des hôtes, de joint de cocotte-minute
Listes des étapes nécessaires pour réaliser un site, référencer un site…
Manuels de vos appareils et des jouets des enfants, etc.
Modes d’emplois (pdf, scan ou photo)
Noter les tailles des chaussures des membres de la famille
Notes au sujet d’un séminaire.
Numériser ou prendre en photo chaque carte de visite afin de retrouver rapidement un contact. La reconnaissance de texte permet de retrouver facilement une personne. Il est également possible d’indiquer l’endroit de la rencontre.
Numérisez des documents au format PDF que vous pensez avoir besoin à un moment donné, puis éliminer la version papier devenu non nécessaires.
Numéros de téléphone d’urgence en cas de perte ou de vol de carte de crédit
Page souvenir de vos activités favorites : photo concert, tickets…
Photos données à vos amis et votre famille
Plans de montage de vos meubles
Pour les fans de mode, des photos de vêtements ou d’objets très tendance
Pour les futurs parents, faire une note avec les prénoms que vous aimez
Prendre une photo d’une page d’un livre et l’annoter dans Evernote permet de garde le livre « propre »
Prendre une photo et ajouter quelques notes au sujet d’une boisson, d’un plat, d’un cigare…
Prenez des photos de chaque page de votre bloc-notes papier au cas où vous renverseriez quelque chose dessus
Prenez des photos de lieux intéressants que vous rencontrez pour que vous puissiez en savoir plus à ce sujet une fois de retour à la maison.
Programmeur : conserver des parties de codes que l’on peut réutiliser plus tard (ou des manipulations spécifiques)
Raccourcis de vos programmes favoris (une note par application)
Recettes de cuisine
Référence et taille des pneus de votre (vos) véhicule (s) et les pressions associées
Relevée de compte bancaire
Restaurants près de votre logement ou de votre travail à tester
Sauvegarder vos courriers type
Scores de jeu vidéo ou de bowling et mesurer vos progrès
Stocker des sources d’inspiration pour les décors d’intérieur
Stocker une copie ou un lien vers les articles sur lesquels vous aimeriez revenir plus tard ou finir de lire
Taille de vos vêtements et de tous les membres de votre famille, y compris les chaussures
Trace des emprunts (livre, disque…) de vos amis et dans votre famille
Trace des symptômes si vous êtes malade
Travailler de manière collaborative sur un dossier comprenant différents types d’information
Travaux de vos enfants que vous prenez en photo ou numérisez
Version numérisée des deux faces de tous vos papiers, y compris de tous ceux présents dans votre portefeuille : permis de conduire, carte grise, Carte d’identité, passeport, carte vitale, etc.
Je ne mets pas dans cette liste la possibilité de garder la trace de ses logins et mots de passe car ce sujet est l’objet de débats pour des causes de sécurité !
Et puis, désormais, il faudra prendre en compte les possibilités offertes par les applications proposées dans la galerie d’Evernote.
Je n’arrive pas à comprendre… Depuis l’origine de ce blog, c’est à dire depuis septembre 2004, je reçois des messages de demande d’échanges de liens entre nos sites (Eh oui, notre ami Google réclame depuis longtemps du netlinking).
Jusque là, rien d’anormal me direz vous ! Seulement, il y a demande et demande… et ce qui pouvait se comprendre en 2004, et encore, ne passe plus désormais.
Soyons clair… Je suis un peu offusqué car aujourd’hui, j’ai reçu ce message, dont j’ai retiré nom de personne et nom de société (j’ai pas envie de leur faire de la pub en supplément !)
Bonjour,
Je m’appelle Aldus Malduce et suis chargée des partenariats pour la société totatuti, 1ere agence immobilière low cost en France
Je vous contacte car nous aimerions réaliser un partenariat de contenu ou de liens avec votre site. Nous avons vu que vous réalisiez déjà ce type d’opérations.
Pour cela, nous vous proposons d’intégrer un texte descriptif de votre site sur une page dédiée dans une de nos rubriques partenaires (un lien internet).
Par ce type d’opération, nos sites s’entraideront pour remonter dans les résultats des moteurs et génèreront du trafic de l’un vers l’autre. totatuti réalise environ 150 000 visites uniques/mois.
N’hésitez pas à me contacter si vous êtes intéressé.
Bien cordialement,
Aldus Malduce
totatuti.com
On pourrait croire à la lecture rapide de ce courrier électronique qu’il n’y a aucun soucis, que je vais éventuellement allez voir le site concerné, bref, être intéressé !
Mais, vous vous doutez qu’il y a des mais… Allons-y !
Aldus Malduce, j’connais pas ! Une p’tite recherche dans Google et l’on s’aperçoit que visiblement Aldus Malduce est un nom d’emprunt ! Aldus Malduce signe des articles dans le site concerné mais aucune existence en dehors de ce site… Comment ce fait-il qu’il n’est présent dans aucun réseau social ? Comment se fait-il qu’il n’a pas d’autres existence ?
Je veux bien faire des échanges mais avec quelqu’un qui a une réelle existence ! Pas avec n’importe qui !
Nous avons vu que vous réalisiez déjà ce type d’opérations ! Là, je suis heureux de l’apprendre ! Où avez-vous vu que je pratiquais ce genre d’échanges !
Les partenariats que je peux mettre en place ne sont pas de ce type et pour le site auquel était destiné cet échange, il n’existe aucun partenariat de ce type ou d’un autre qui a été mis en place !
Ceci semble simplement indiquer que les expéditeurs du message ne sont jamais venu sur mon site et que ce message est un mailing même si je suis le seul destinataire du message ! Autre solution, c’est le même message qui est envoyé à tous !
J’aime pas pour un partenariat que l’on ai pas réfléchi avant de proposer cet échange sans avoir pris le temps de regarder mon site, d’avoir évaluer les possibilités de synergie… et j’aime pas les mailing !
Une page dédiée dans une de nos rubriques partenaires… Ça en fait des conditions.. et certainement que je vais me retrouver noyé dans une liste immense de partenaires ! J’suis pas certain que Google apprécie 😉 J’ose même pas aller voir ! Et je ne comprends pas quelque chose… Une page : ok. Dédié : traduction, y’a que des partenaires dans la page ! Dans une de nos rubriques ! donc, y’a pas qu’une page mais plusieurs ?
Environ 150 000 visites uniques/mois ! Quelle est la source ? Où est la preuve ? Petit calcul : 150 000 divisé par 30 = 5 000 visiteurs par jour… Pas mal, c’est l’audience de ce blog 🙂 Bon, cela pourrait effectivement m’intéresser… si je possédais la preuve !
Mais, est ce que le site totatuti attire le public qui pourrait être le mien puisque l’on évoque le partenariat de contenu ! Pas de chance, le public de totatuti n’a rien à voir avec les lecteurs de mon site visé par cet échange !
Enfin, dernier petite enquête, je veux consulter le PR à titre indicatif. Le site possède un PR de 5 sur son URL de base… Nombre de visiteur et PR pourrait me faire craquer… Tiens regardons le PR de la page partenaire par acquis de conscience 🙂 J’avais raison de vérifier ! PR = 0 ! Le rapport n’est plus si avantageux 😉
Conclusion, non, vraiment, je pense que malheureusement pour totatuti tous les avantages proposés se retourne contre eux après une analyse très rapide de leur proposition et ce n’est certainement pas comme cela que mon site remontera (au passage remonter veut dire qu’il est descendu entre temps… C’est pas le cas !) dans les résultats des moteurs.
Alors, c’est quoi un bon échange, un partenariat de qualité ?
Je vais prendre un exemple car je suis en pourparlers à ce sujet avec le site élus 2.0. Alors pourquoi dire oui à ce site et pas au précédent.
Premier point, je connais le propriétaire du site concerné ! Nous avons déjà une relation de confiance entre nous. Je ne parle pas seulement de relation dans la vraie vie, j’ai déjà mis en place des partenariat avec des relations virtuelles que je connaissais !
Ensuite, la réflexion sur le partenariat a mûri au fil du temps… Pas d’agression de but en blanc ! On négocie au fur et à mesure ! Pour d’autres cas, comme le partenariat avec le label Orange B2B, je pense que la notoriété de ce label ne pose pas trop de problèmes de choix et de réflexions de mon côté 🙂
Curieusement, pour le partenariat en cours, je ne prends pas en compte réellement le nombre de visiteurs, ni le PR… ! Je crois dans ce site… Selon mon analyse, c’est aussi un investissement d’avenir de devenir partenaire de élus 2.0 😉 En effet, le marché de la politique et des réseaux sociaux… m’intéresse, je ne le cache pas. De plus, les visiteurs de ce site peuvent effectivement être attirés et trouver de l’intérêt aux zed par exemple !
Donc, oui, tope là 🙂 le partenariat peut-être mis en place ! On y travaille 🙂
Je suis impardonnable et commence ce billet en m’excusant auprès de Christophe Deschamps, l’incontournable animateur d’outils froids, pour ne pas avoir publié plus tôt mon avis sur son livre : le nouveau management de l’information (FYP éditions – ISBN : 2916571299), sous-titré : la gestion des connaissances au coeur de l’entreprise 2.0.
Surtout, je suis d’autant plus désolé que vous devez acheter ce livre, à l’écriture proche de l’écriture universitaire aux nombreuses citations… Je ne vais pas me lancer dans un éloge dithyrambique… ce n’est pas le genre de la maison 🙂 Je me reconnais dans la plupart des prises de position de Christophe 🙂 En marge d’une page, j’ai même annoté : «Christophe et moi, même longueur d’onde.» ;-). Oui, je me reconnais dans sa description du chasseur-cueilleur d’information, d’explorateur marin de l’information…
Le seul « énorme » reproche : je suis définitivement fâché avec les notes en fin de livre. Vive les notes de bas de page 😉
Lorsque j’écris vous , je pense aux « travailleurs du savoir » et aux « travailleurs de l’information » : journalistes, documentalistes, veilleurs, chercheurs… mais aussi aux autres : tous les internautes :-). En effet, comme l’écrit Christophe, travailleurs du savoir n’est pas un métier, mais un ensemble de compétences qu’il devient nécessaire à tous de posséder : étudiants, cadres, indépendants… Cela correspond à la formation qui devrait être nécessaire pour tous. Cette formation que j’évoque dans mes conférences et répond à la question : à quel public s’adresse notre évangélisation ?
Les entrepreneurs et dirigeants d’entreprise ne sont pas à exclure de ce lectorat. Ce livre est un bon moyen de comprendre les conditions nécessaires à l’arrivée de l’entreprise 2.0 ( faire coïncider la gestion de la connaissance à l’ensemble des dimensions et processus de l’entreprise) et à en tirer profit.
Ces dernières années de nouveaux outils permettent le prolongement de l’individu dans les mondes virtuels ce qui conduit à l’avènement de la participation de masse (à l’image de la consommation de masse et les mass média). De plus, nous avons tous accès à des informations et conseils en temps réel d’hommes et de femmes comme nous, nos pairs.
C’est le web social (web 2.0 pour simplifier) où tout le monde comme le prédisait Andy Warhol : «Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale», car tout le monde peut être expert de quelque chose et le faire savoir, au service de tous. Nous devenons tous, qu’on le veuille ou non, à la fois témoins et acteurs. Ce phénomène est amplifié dans la vie courante par de petites touches : le nomadisme, le télétravail, l’arrivée des web objets (blojet).
De là, à la naissance d’une véritable intelligence collective, il n’y a pas loin. L’information se transforme en connaissance par l’enrichissement des uns et des autres. Reste à définir ce qu’est une information, une donnée, une connaissance, le savoir et à rappeler ce que devient le KM (knowledge Management), les Systèmes d’Informations (SI)…
L’entreprise 2.0 elle-même se basera sur l’intelligence collective : le «produit d’une génération individualiste qui se donne les moyens de réintroduire du sens collectif dans ses pratiques, sans pour autant brader son autonomie».
Une notion de pouvoir apparaît pour ceux qui sauront analyser et maîtriser l’infobésité et la surcharge informationnelle qui se prépare.
Toutefois, il est important de noter que l’entreprise 2.0 devra donner de la liberté aux individus qui ont le choix et doivent faire des choix. J’ajouterai qu’au-delà de l’entreprise, la politique vit certainement le même virage. Je me pose souvent la question de savoir si du politique nous ne passons pas à la citoyenneté.
De nouvelles relations de travail entraînent une nouvelle organisation du travail où chacun sera associé plutôt qu’employé, professionnel et non travailleur… Le professionnel du savoir fonctionne avant tout par passion. Vous l’avez compris de nouvelles méthodes de management doivent apparaître.
Comme chaque révolution, l’entreprise et l’homme de la rue ont la nécessité d’y trouver leur compte. Par exemple, les entreprises de productions de biens numérisables voient leur modèle économique évoluer vers une relation privilégiée avec les fans. De l’autre, le moteur de l’innovation est égoïsme humain. Mais, surfer ou « chater » ne veut pas dire que l’on sache manipuler, évaluer… correctement l’information. La formation sous-toutes ces formes est en filigrane.
Enfin, une question à l’auteur… As-tu pensé à envoyer un exemplaire de ton livre à nos politiques et ministres concernés par les problèmes d’éducation et d’entreprise… Ils en auraient certainement besoin 🙂
Le texte de la 4e de couverture
Le constat est indéniable : le temps passé à gérer les multiples outils d’accès à l’information ne cesse de s’accroître au détriment de la productivité personnelle et collective. Au sein d’une entreprise ou en tant que travailleurs indépendants, nous sommes désormais contraints de déployer de nouvelles solutions pour atteindre nos objectifs. Mais le manque d’information sur les outils du web 2.0 ne nous permet pas de bien choisir ceux qui sont pertinents, faciles à mettre en œuvre, et réellement adaptés à nos besoins.
Cet ouvrage répond à la question devenue essentielle : comment bien utiliser les nouvelles techniques et les outils du web 2.0 pour optimiser la gestion de son temps, la mobilité et la surabondance d’informations ?
L’auteur va au-delà du discours marketing ambiant qui prône le web 2.0 comme unique solution. Il analyse et détaille finement tous les besoins actuels et fournit des solutions adaptées, concrètes, et à la portée de tous ceux qui manipulent l’information et veulent développer de nouvelles stratégies.
De nombreux cas pratiques sont développés pour : Aider les entreprises à mieux cerner les besoins de leurs employés afin de les placer dans les conditions d’efficacité optimale ; Fournir aux décideurs les moyens qui leur permettront de créer les conditions d’émergence de l’entreprise 2.0 ; Renforcer l’efficacité personnelle et collective ; Donner à chacun les moyens de capitaliser ses connaissances, ses compétences et ses contacts, afin de les mettre au service son employabilité ; Optimiser la gestion de son temps, de la mobilité, de l’information ; Apporter aux étudiants un descriptif complet et actuel sur les outils du web 2.0 au service du management de l’information.
Cette année, nous avions modifié la formule de la journée Idemmatic qui devenait ainsi les journées du contenu web. Historiquement, nous sommes passés d’une demi-journée à une journée de conférence pour arriver à la formule actuelle de 2 jours consacrés au contenu web ! De plus, nous avons changé de lieu. De l’université nous sommes passés à Euratechnologies, le « temple » régional des TIC (Un grand merci à eux au passage).
Une chose est sûre, nous voulons conserver l’état d’esprit qui est celui de ces rencontres sur le contenu web depuis le début c’est à dire une rencontre d’échanges conviviaux où spécialistes côtoient les débutants, où chacun peut prendre le temps de s’exprimer… et surtout sans côté commercial et « m’as tu vu ». Et puis, comme le mentionnaient certains participants, il existe enfin des journées sur le contenu web en France !
Point de vue de l’organisation des journées du contenu web
Comme organisateur et coordinateur de ces journées autour de Blog en Nord, il me semble important de me poser quelques questions sur l’organisation de cet événement pour les années futures.
Le nombre de participants total est en constante évolution… mais la répartition en demi-journée thématique est à double tranchant. Visuellement, nous avons l’impression d’être moins nombreux ! Mais, d’un autre côté, nous avons constaté la venue de personnes de grandes entreprises grâce à cette segmentation. C’est un bien. Côté négatif, la synergie qu’apporte le mélange des conférences met en évidence les « parents pauvres » du contenu web et les échanges, je pense notamment entre rédacteur et photographe, rédacteur et référenceurs… n’ont pas lieu, chacun venant pour ses conférences, même si des rencontres ont pu avoir lieu en coulisse :-). Rares sont les personnes qui ont participé aux deux jours.
L’image dans le web est l’exemple parfait ! L’ensemble des inscrits n’est pas venu et donc, le public était clairsemé ! Dommage… Cette partie est à revoir… Seule demi-journée sans partenariat, un rapprochement avec l’UPP (Ex. UPC) est en pourparlé 🙂 D’autres structures (ADBS ou autres sont également les bienvenues, y compris dans le domaine de la vidéo !).
Une déception pour moi, l’annulation de la soirée sur le journalisme par manque d’inscriptions ! La thématique était peut-être mal intégrée 🙁 C’est donc une partie entièrement à revoir.
Autre aspect positif, selon moi, l’organisation des thématiques confiées à différentes structures : e-criture, SEO Camp et Web Analytics Lille. Cela apporte du sang neuf à notre organisation 🙂 La participation des Ed de l’Alambic était également un plus (j’espère qu’ils seront de nouveau présents l’année prochaine 🙂
Le lien journées du contenu web et les étudiants d’IDEMM (UFR IDIST de Lille 3) est également au cœur de mes préoccupations. Je penche vers l’organisation intégré à ces journées du contenu web d’un colloque scientifique sur les contenus web (ce qui permettrait de conserver le nom Idemmatic) dont les étudiants seraient entre autres en charge.
La question à se poser également est la date ! Mais, difficile de la déplacer le temps que nous privilégions la relation entreprise – université… Cela cloture pour ainsi dire l’année des étudiants de Master IDEMM pour qui avait été mise en place ces journées.
Par contre, nous devons absolument commencer à préparer plus tôt ces journées… et ne pas recevoir certains programmes aussi tard ! Dans ce but, après la refonte du site de Blog en Nord, dès la rentrée de septembre, je vous reparlerai de ces rencontres. Mais si d’ici là, vous avez des idées, des souhaits… (Certains se sont déjà proposés d’intervenir l’année prochaine :-). N’hésitez pas à me contacter 🙂
Au passage, j’en profite également pour vous annoncer que, toujours en relation avec l’UFR IDIST, les rencontres que nous avions mis en place sur l’identité numérique seront pérennisées pour l’année prochaine (normalement, vers le début octobre) et nous avons ajouté un autre rendez-vous en partenariat avec le weboff sur le web temps réel sur lequel nous travaillons.
Des compléments et des comptes rendus sur les journées du contenu web
Les étudiants du Master IDEMM étaient en charge de faire des comptes rendus des ateliers… Certains ateliers ont « fusionnés » en cours de journée… Il s’acquittent correctement de leur tâche sur leur blog :
Mais, ils ne sont pas les seuls 🙂 Voici en vrac, au fil de mes découvertes, les interventions des uns et des autres sur la toile !
La présentation de Muriel Vandermeulen sur la stratégie éditoriale avec Aurélie Valtat, responsable Web chez Eurocontrol et Cédric Doucet, Directeur Conseil chez Dixxit. (Isabelle Canivet ayant eu un soucis familial n’a pu nous rejoindre… Lille est une ville maudite pour elle 🙂
Comme a pu l’écrire Nicolas Malo, cela fait bientôt près d’un an que nous parlons d’organiser une demi-journée Web Analytics à Lille, avec l’idée de l’inclure dans les journées des contenus web(ex. Idemmatic).
Le résultat de nos entretiens a abouti à ce qui doit-être le 1er Barcamp consacré au Web Analytics organisé au niveau mondial : le Web Analytics Camp que certains appellent déjà le wacamp 😉
Le premier Web Analytics Camp aura donc lieu dans le cadre des journées sur le contenu web de 14 h à 17 h le vendredi 5 mars 2010 à EuraTechnologies, 165 avenue de Bretagne à Lille.
L’inscription, bien que l’événement soit gratuit, pour des questions d’organisation est nécessaire. Passez par le wiki spécialement mis en place, vous pourrez ainsi indiquer vos souhaits 🙂
Un barcamp ?
Mais peut-être, vous ne savez pas ce qu’est un barcamp ! je vous renvoie à l’explication de Wikipédia qui débute ainsi : «Un BarCamp est une rencontre, une non-conférence ouverte qui prend la forme d’ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par les participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C’est le principe pas de spectateur, tous participants.»
SEO Camp, l’association de la Communauté du Référencement est en charge de la matinée du 5 mars dédiée au référencement dans le cadre des journées des contenus web de Lille. L’après-midi, pour mémoire, se déroulera le 1er barcamp sur le Web-analytics : WA Camp.
Voici le programme au sujet du référencement divisé en 2 cycles qui se dérouleront à Euratechnologies.
Cycle Référencement pour les nuls
9h–9h45 : Conférence Les fondamentaux du SEO par Aurélien Bardon.
10h30–12h : Clinique SEO (audit de sites en direct) avec Aurélien Bardon, Maxime Grandchamp, Eric Niakissa et Yann Lemort (CA SEO Camp : Responsable Nord et de la commision Formation).
10h30–12h: Table Ronde Le SEO dans tout ses états avec Sébastien Billard, Renaud Joly, Damien Selosse, Alexandre Villeneuve et Ange Pozzo di Borgo, animée par Roland Debraband