Des avantages pour vous de travailler avec nous

Des experts, des influenceurs de la communication sur le net, du marketing digital, du community management vous offre leurs services
Des experts, des influenceurs de la communication sur le net, du marketing digital, du community management vous offre leurs services

Depuis la rentrée de septembre, je travaille au quotidien avec Yseult qui a rejoint Ed Productions. Nous sommes désormais 2 à vous offrir nos services (le conseil, l’accompagnement et le coaching sur les médias et réseaux sociaux, le marketing social, le contenu marketing ou non, etc.) Bref, la gestion de la présence en ligne.

Et n’oubliez pas : «Sans présence sur le net, tu meurs.»

Je travaille avec des jeunes de la génération Z

Ma génération z et ses 400 000 abonnés dans Pinterest m’apporte son lot de complémentarités sur la communication, le marketing, les médias sociaux et la manière de travailler version génération z.

Sa sœur, celle de 17 ans présente au sommet de la Francophonie nous aide sur certains projets. Pour ceux qui nous suivent, il s’agit de Clara, la « qualifiée » Mondoblog de RFI. Toutefois, pour elle, cela reste avant tout l’année du bac !).

Bref, mes filles et moi pouvons vous aider à communiquer du mieux possible sur le net.

Cette communication, nous pouvons l’adapter à de multiples situations pour parler aux jeunes ou aux autres générations !

L’exemple dans le secteur grand public de la cuisine de mémé Moniq (avec une orientation BtoC) est édifiant à cet égard. Un article devrait rapidement vous éclairer 😉

Cette complémentarité rejaillit également lors de certaines conférences ou séminaires (génération z, community management…). Imaginez un spécialiste de ces domaines et Yseult (beaucoup plus rarement Clara) enrichissant ces rencontres !

Pour moi, c’est une nouvelle remise en cause de travailler avec elles. Enfin, non une adaptation plus exactement dans mes façons de voir « internet », la communication, etc.

De plus, cette situation me permet de vivre au quotidien les relations de travail avec une génération z dans l’entreprise !

On répond à vos besoins

Aussi, si vous avez des besoins, n’hésitez pas à nous contacter.

Surtout pour ceux mêlant nos 2 univers.

Mon expertise des réseaux et médias sociaux, du marketing digital et du contenu, de la curation ou du strategic community management.

Et celle d’une génération z « influenceuse » sur Pinterest et à la pointe des réseaux sociaux et médias sociaux utilisés par les jeunes. 

Les entreprises de VPC asiatique principalement dans le secteur de la mode qui l’ont contacté pour travailler avec elle sur Pinterest ne s’y sont pas trompées).

Donc, je le redis, n’hésitez pas à nous contacter.

attentats de Paris le vendredi 13, médias sociaux et attitude citoyenne

attentats de Paris le vendredi 13, médias sociaux et attitude citoyenne
attentats de Paris le vendredi 13, médias sociaux et attitude citoyenne

L’AFP dès le samedi et Atlantico quelques jours plus tard m’ont demandé par téléphone mon avis sur l’usage des réseaux et médias sociaux lors des attentats de Paris mais je n’ai rien vue de publier de ce que j’avais dit… J’ai aussi répondu à un journal d’une école de communication sur l’attitude citoyenne suite aux attentats sur les réseaux sociaux notamment Facebook (euh, c’était la question d’origine).

En complément, j’ai écrit cette réponse avant les annonces du Président de la République sur l’usage du drapeau français en hommage demain, vendredi, 15 jours après les événements !

En préliminaire, il faudrait définir ce qu’est l’attitude citoyenne dans les réseaux et médias sociaux ou ailleurs ! Parlons-nous d’adopter une attitude citoyenne dans la société de l’information comme cela est enseigné dans le B2i ?  On en est loin lorsque les termes de respecter les droits d’auteur et de propriété sont évoqués par exemple !

Alors cela veut dire quoi une attitude citoyenne ? Confondons-nous citoyenneté (exercice des droits civiques) et nationalité voir patriotisme… ?

J’ai l’impression que lors de ces derniers événements pour beaucoup, c’est le patriotisme qui ressurgit avant tout (d’ailleurs, l’éclosion des images de Facebook sous un drapeau français est pour moi dans le lot avec l’envie de certains de vouloir comme aux USA vouloir planter un drapeau dans son jardin)

À la différence des événements de janvier, on n’a pas arrêté de nous répéter que c’était les attentats de Paris, la capitale de la France ! En janvier, c’était un journal et le droit de s’exprimer… Le terme de guerre était peu employé à l’époque !

En tout cas, il semble que l’on a appris des attentats de Charlie, notamment les médias traditionnels (Les internautes se sont tournés massivement vers les médias pour s’informer lors de ces évènements… Si les médias suivaient les réseaux sociaux en janvier, cette fois, ce sont les utilisateurs des réseaux sociaux qui ont suivi en général les médias !)

À la différence du mois de janvier également tout a été vite, très vite cette fois encore.

Mais, à mon sens, rien n’a su remplacer : #jesuischarlie qui faisait l’unanimité aux moments des événements de janvier, qui avait été repris par les télévisions…

Là, j’ai plus eu l’impression de vivre une guerre pour imposer #PrayForParis #NousSommesUnis ou #JeSuisParis ! Au passage, je ne pense pas avoir vu ces hastags en tête de la liste des suggestions en cours de soirée !

À la limite, les comptes Twitter à ces noms sont plus récup. que citoyen (l’INPI a refusé les demandes d’enregistrement des marques « Pray for Paris » et « Je suis Paris » dans les jours suivants !) mais, pas malin à mon sens d’utiliser le nom d’une société qui existe depuis… 2011 !

Cela correspond à la sensation ressentie au cours de cette soirée d’attentat et du week-end qui a suivi… Avant de parler de citoyenneté, j’ai eu l’impression que pour certains cette fois, c’était une manière de se “faire voir” ! On est loin de la citoyenneté surtout si elle correspond à faire preuve de civisme et de civilité : la politesse, le respect, la capacité à venir en aide à une personne en difficulté sont les règles élémentaires de vie en commun. Effectivement, pris sous cet angle, quelques actions ont été citoyennes dans les médias sociaux.

Cependant, il est paradoxal de constater que quelques jours plus tard (une semaine environ) on ne connaît quasiment plus l’ordre des actions citoyennes dans Facebook ou ailleurs !

Ainsi difficile de savoir à quel moment Facebook a mis en place en cours de soirée l’application « I’m safe. » permettant de signaler à ses proches que l’on est en sécurité et que Twitter de son côté diffusait en haut des fils d’actualité une invitation à suivre le compte de la préfecture de Polices et un numéro de téléphone officiel pour obtenir des renseignements. Snapchat modifiait ses filtres

Les entreprises tentaient de rassurer les parents, amis… ou de leur livrer l’information la plus précise pendant que les utilisateurs des réseaux et médias sociaux organisaient la solidarité du terrain avec les “victimes”. L’exemple le plus parlant est certainement #PorteOuverte.

Notons, que rapidement les parents et amis des éventuelles victimes, on mit en place #jecherche !

Il est important aussi de ne pas laisser sous silence les fausses rumeurs qui ont également envahi les réseaux sociaux au cours de cette soirée et de la nuit qui a suivi ! Un comportement pas très citoyen pour le coup… de même pour les photos diffusées des personnes blessées ou décédé non floutées

Si je devais me résumer… Oui, les internautes ont naturellement utilisé les outils de réseaux et médias sociaux pour venir en aide aux “autres”… comme dans toutes les situations équivalentes. Mais, rien d’exceptionnel. On sait depuis plusieurs années que les internautes en général privilégient ce moyen de communication et continueront à le faire…

La question à se poser est pourquoi les municipalités et autres instances territoriales, organismes publics,… ne sont pas plus présent dans ces médias sociaux lors de telles situations

En 2011, pour l’exercice grandeur nature Grenoble Richter 38, toutes les instances : villes, région, département, préfecture… avaient refusé ma présence pour l’exercice (je “travaillais” en complément pour une société d’alerte téléphonique).

Cette fois, la préfecture de Police semble avoir “informé” a minima

À quand une réflexion plus approfondie sur le sujet.

conseil médias sociaux : de l’incompréhension des entreprises

Comme vous le savez, j’exerce avant tout la fonction de conseil dans les médias sociaux, dans la communication on line, l’e-reputation… Parfois, il m’arrive de regarder ce que mes successeurs réussissent à ma place ou ce que les comptes dont j’ai eu la charge deviennent… Oui, je m’instruis… Ils sont meilleurs que moi normalement ! Non ? Si, ils devraient puisqu’ils ont réussi à me « chiper » le contrat 😉 Et puis, on peut comprendre ses erreurs et ses échecs…

Toutefois, parfois, je reste un peu abasourdi par ce que je constate. D’ailleurs, le titre d’origine de l’article était : des incompréhensions qui m’écoeurent et me donne envie de tout plaquer ! Voici donc quelques exemples qui m’inquiètent et qui ne font qu’animer mes incompréhensions…

conseil en stratégie digitale : incompréhensions par l’analyse des chiffres

J’avais pensé publier mes statistiques sur les évolutions notamment de Facebook et Twitter, mais je ne veux pas que l’on reconnaisse l’entreprise ;-). Par contre, je peux ajouter que chaque année, j’ai fait des propositions qui n’ont jamais été entendue pour encore améliorer la présence dans les médias sociaux de cette structure… Mais non, visiblement, cela ne les intéressait pas ! Je savais qu’il y avait moyen de bien mieux faire encore, pour vraiment pas beaucoup plus cher… bref, j’assumais mon rôle de conseil en médias sociaux ! Mais, je n’étais pas décideur dans l’affaire et les médias sociaux, même si l’entreprise savait que c’était important pour elle n’en n’a jamais compris le sens et l’utilité !

J’ai été déçu bien entendu lorsque je voyais des organismes différents, parfois concurrents, mettre en place 1 an ou 2 après mes propositions ce que j’avais proposé… Mais, là n’est pas le problème… Je peux comprendre le manque de vision des dirigeants… même si j’avais réussi à positionner seul la marque (Oui, je n’ai pas d’équipe 😉 comme leader dans son secteur sur les médias sociaux avec un Klout (je sais, il vaut ce qu’il vaut !) au-dessus de la barre des 60 (il est désormais aux alentours des 40 !) 😉

Allons-y pour un graphique… C’est l’évolution du compte Twitter. Les autres statistiques dans les réseaux et médias sociaux sont du même type. Pas difficile à faire… À croire que les dirigeants de l’entreprise concernée ne savent pas utiliser un tableur ! Encore les réseaux et médias sociaux, on peut comprendre… Mais un tableur ! Je pourrais même croire que les chiffres n’ont plus de sens pour les entreprises !

l'évolution du compte Twitter au fil du temps… en années ! Je pense que vous devinez quand je n'étais plus là ;-)
l’évolution du compte Twitter au fil du temps… en années ! Je pense que vous devinez quand je n’étais plus là 😉

Petite précision, je pense, si mes infos sont bonnes, que mes remplaçants perçoivent le même montant que moi ! La courbe n’est plus la même… Autrement dit, moins de progression pour le même montant dans un secteur où la concurrence croit au rythme qui était le mien désormais !

Oui, j’avais bien compris rapidement que nous n’avions pas la même stratégie eux et moi (mes successeurs) ! C’est visible sur les graphiques, non ? Simple question… Quelle partie préféreriez-vous ? avant n-2 ou après ? Ma stratégie ou la leur ?

Toutefois, le résultat est là et je ne comprends pas la décision des dirigeants de la structure de s’entêter dans cette perspective…

Bref, je pense que vous comprenez mes incompréhensions… comme conseil dans les médias sociaux !

Pour moi, le principal but de la présence dans les médias sociaux est d’améliorer la visibilité de son entreprise… Le résultat n’est semble-t-il pas folichon désormais ! Non, je ne veux pas d’explications aussi saugrenues les unes que les autres… Je reste sur mon seul constat, la stratégie employée n’est pas la bonne et surtout que l’on ne vienne pas me dire que le public qui me suivait n’était pas adéquat, car pour ainsi dire, mes successeurs ont gardé le même ! Pas plus des remarques concernant le nombre de Tweet avec le hashtag ou je ne sais quoi… Je connais l’analytics de ces comptes 😉

Donc, si j’étais dirigeant de l’entreprise concernée, je considérerai le résultat de ce changement de partenaire comme nul, voir négatif selon ce critère de la notoriété. Ce changement de prestataire, de conseil en médias sociaux n’a rien apporté !

OK, le but de tout le monde dans les réseaux et médias sociaux est de vouloir vendre ! Déjà, ils n’ont rien compris ceux qui pensent cela… On fait du lead dans les médias sociaux et on doit avoir le comportement adéquat envers ces personnes (à la décharge de la société de services qui m’a remplacé, certains grands chefs habitués au commerce BtoC ne semblent pas avoir compris qu’ils sont dans le secteur du BtoB désormais ! )

Donc, là, c’est aux dirigeants en question de se remettre en cause et se former, s’informer (Auprès des bonnes sources, pas des bonimenteurs de la profession…) Mon Dieu, n’y penser pas… Voyons, le grand Manitou de l’affaire connaît tout mieux que vous ! Je ne parle pas de la fidélisation client au travers des réseaux et médias sociaux… Le terme fidélisation clients doit être une inconnue dans la stratégie de cette direction !

Dernier point, mais celui-là, je n’avais pas réussi à le mettre en place non plus… Le recrutement ! C’est du domaine du RHRelations Humaines… Au vu de la manière dont je me suis fait éjecter, ne parlons pas de relations humaines dans le cadre ce cette entreprise !

Bon, je garde le meilleur pour la fin… Cette organisation se casse la figure d’année en année aux yeux de tous, sans jamais savoir enrayer la chute malgré quelques cautérisations par ci, par là ! Les explications de ce déclin sont abracadabrantesques à chaque fois. Ils ne convainquent visiblement que les personnes qui dirigent (et encore…)

Mais, à la vue des résultats dans les médias sociaux, c’est certain que ce n’est pas de cette façon dont ils vont s’en sortir…

Si vous rencontrez une situation similaire… Je peux vous faire un audit et si je vois des opportunités différentes, je veux bien prendre la situation en main 🙂 Contactez moi pour cela

Conseil en médias et réseaux sociaux :  l’analyse des contenus et du positionnement marketing

Si je regarde cette fois d’anciens projets auprès de TPE et de free-lance que j’ai suivis comme conseil en présence digitale et qui pour la plupart vivotent depuis, les raisons sont autres !

Nous sommes en plein dans la problématique des contenus et des rêves et fantasmes liés aux médias sociaux !

«Comment avec le nombre de personnes qui vous suivent aussi peu de personnes viennent sur mon site !» Certains soupçonne même que j’aurais acheté des fans ou autres… 😉

Et bien, Monsieur, Madame, il peut y avoir plusieurs raisons que vous ne voulez pas entendre. Pour commencer, moi, j’ai une stratégie de longue date qui s’est établie au fil des ans ! Vous, vous débutez et mon public n’est peut-être pas le vôtre !

Et puis, non, on ne recopie pas le contenu des plaquettes, ce n’est pas le but. Vos seules photos de catalogue ne collent peut-être pas à l’outil. Vos produits s’adressent peut-être à un marché très étroit avec peu d’acheteurs

Au lieux de vouloir m’imposer votre vision des réseaux et médias sociaux… vous auriez mieux fait de me faire un peu plus confiance ! Je peux comprendre que ce que je dis est déroutant pour vous… n’empêche, cela fonctionne… 

Le pire quand même dans le secteur a été ce site super bien référencé, avec des milliers de visiteurs par jour… qui espérait du jour au lendemain, grâce aux médias sociaux, plus que doubler sont nombre de visiteurs sur son site ! Il n’avait que des offres d’emploi à proposer… et 2 jours après avoir créé les comptes Twitter et Facebook (impossible de négocier et de parler d’autres réseaux), le patron râlait, car le résultat espéré n’était pas là !

Oui, la durée est nécessaire également pour mettre en place une stratégie de présence correcte dans les médias sociaux… Un mois, deux mois ne suffisent pas ! 

Et puis, la stratégie digitale s’inclut dans la stratégie beaucoup plus large du marketing avec notamment la politique de prix, de promotion, de mise en place et de produit ! Si vous avez un produit nul ! N’espérez pas le vendre via le net ou pas d’ailleurs… Internet ne rendra pas votre produit meilleur et les réseaux et médias sociaux encore moins. (Oui, j’ai connu des cas… avec eux, j’ai refusé de travailler…)

Je retrouve ces cas de figure dans les TPE (Très Petites Entreprises) bien souvent et j’ai souvent tendance à les excuser… Ce n’est pas simple pour elle de se confronter au monde des médias sociaux sans la culture « afférente ». Beaucoup de TPE ont l’idée du siècle, mais sans le marketing qui va avec !

Un peu dans la même mouvance, les indépendants. Toutefois, il me semble plus facile de corriger leur défaut, même pour ceux qui refusent de « passer » du temps dans les médias sociaux ! En général, on trouve un compromis… ;) et lorsque je regarde leur travail, la plupart réussissent plus ou moins bien, mais c’est normal à voler de leurs propres ailes.

Il faut dire que j’ai trouvé la formule adaptée avec eux ;) Elle peut s’appliquer aux autres situations également ! Après une journée ou deux de formation, on peut mettre en place un système de tickets conseils 😉 En général, cela suffit ! Mais, il est vrai que pour un free-lance, sa présence et son é-reputation sont son personal branding !

Conseil en contenu : une incompréhension graphique

le bandeau Facebook du salon #conext qui m'étonne
le bandeau Facebook du salon #conext qui m’étonne

Bon, pour ce cas, je peux citer qui est concerné, car il est de notoriété publique que je m’occupais du salon Vad qui n’arrête désormais pas de changer de nom…

Bref, je passe ces derniers jours sur la page Facebook… et je vois un nouveau bandeau, un nouvel habillage… Pourquoi, mais pourquoi cette image… Même moi tout seul, c’est-à-dire sans graphiste… Je n’aurais pas fait pire ! Nous sommes dans le monde du e-commerce, de la vente à distance…

Par acquit de conscience, je vais voir le site de l’événement… ! Autant les habillages dans les médias sociaux sont sombres, autant celui du site est clair (Non, je n’ai pas envie de faire de pub pour eux, mais vous trouverez rapidement le site, j’en suis certain ;-)… Allez comprendre !

Que ce soit dans le print ou sur le web, on m’a toujours appris (Rire… j’ai même fait des formations dans ce sens) qu’il est nécessaire de garder une cohérence dans l’identité visuelle

Mais revenons en à l’image… Bon, déjà, elle est sombre… et cela m’interpelle !

De plus, rapidement, on remarque que nous sommes à Londres et non à Lille, sans parler de l’impression qui se dégage de l’image, l’impression que les personnages vont à une manifestation, pas à un salon professionnel ! Ou encore, vu l’éclairage, les mecs qui se dépêchent le matin pour aller au boulot, mais pas à un salon à Lille !

Et, il y a ce personnage qui retient mon attention ! Vous l’avez remarqué ? Celui au-dessus du t ! Bref, pour moi, rien à voir entre les personnes sur l’image et le public du salon concerné !

Évidemment, je pense à une image « piquée » sur le web en la voyant ! Un p’tit tour dans Google Image s’impose 😉 Gagné… 14 pages de résultats… Elle a servi à tout ou presque ! Plus de 4 000 utilisations pour illustrer des articles ou des sites avec cette image complète… Un peu moins retaillée comme ici ! Vous n’avez pas fait dans la demi-mesure Messieurs les créatifs 😉

la photo d'origine
j’aime bien la photo d’origine mais pas pour un salon professionnel à Lille

C’est vrai que j’ai un peu de mal à comprendre ce choix d’image… Je n’en reviens toujours pas ! Comment peut-on ?

Qui plus est ! C’est bien une agence qui s’occupe toujours des comptes sociaux ? Ils n’ont pas de graphistes ? Ils doivent se contenter de récupérer des images sur le net ! À moins que cela ne soit lié à une autre de mes remarques générales sur beaucoup d’agences : leur manque de créativité ! Vendre, ils savent le faire, être créatif, beaucoup moins (créatif pas seulement au niveau du graphisme… des stratégies de présence dans les médias sociaux y compris)

En tout cas, l’image n’aura pas coûté très cher… Elle est libre de droit sur Pexels.

Vraiment pour un événement de cette importance, jamais je n’aurais utilisé une photo prise dans une base de données d’images libre de droit tel quel… Je continue de rester perplexe ! Le salon n’a pas de photographe ? Pas de photos à fournir ?

Dommage, car j’aime bien le gros # dans l’avatar ! Quand je dis que parfois voir ce que font mes successeurs m’inspire 😉

Ah oui… Je note également que si le bandeau a été modifié, certaines mises à jour de base ne l’ont pas été dans la page 😉 Un peu gros quand même pour une page qui semble désormais seulement communiquer lors de l’événement… C’est un choix… Pas le bon selon moi, mais cela n’engage que moi !

C’est justement la difficulté de communication d’un salon ou d’un événement annuel : faire vivre l’événement en dehors des quelques jours de l’événement. Cette année en suivant une étudiante, nous en étions arrivé à la même conclusion dans le secteur des festivals !

Ludovia fait cela très bien… La rencontre est la cerise sur le gâteau ! C’est un bon exemple à suivre. Mais c’est vrai aussi que l’organisateur, Eric a mis en place une véritable stratégie par rapport à cela en compagnie d’Aurélie !

Si vous aussi êtes organisateur d’événements et que vous souhaitez une présence à l’année dans les médias sociaux… Je pense qu’il y a un deal à faire. Contactez-moi 😉 Rire… surtout dans le domaine du e-commerce, du marketing… Cela me ferait plaisir de retrouver une première place dans le domaine 😉

Tiens, d’ailleurs, je note… Désormais, le principal concurrent du salon est passé devant lui sur Facebook et Twitter !

Comme quoi, avec ma politique, je ne devais pas être si mauvais que cela puisque j’occupais les premières places 😉 et donc, c’était une bonne raison de m’évincer ;- ) Il faut toujours changer une pièce gagnante 😉 je n’ose même pas regarder les autres concurrents… Ils font peut-être mieux eux aussi… Qui sait !

Je veux tout plaquer…

Ne voyez pas dans les exemples que je mentionne une quelconque réaction d’animosité… Non, comme je l’ai dit en commençant, il est important pour moi de voir ce que deviennent les comptes dont je m’occupais… et souvent, de constater que le baratin de certains ou l’incompétence d’autres à souvent plus d’impact que les résultats attendus ! Je suis certainement trop exigeant !

Quand je vois ces gâchis… Je suis dans l’incompréhension totale… Nous sommes dans un monde qui marche sur la tête, notamment les entreprises. 10 ans pour en arriver là… C’est décevant pour moi ! Très décevant !

Mes états d’âme n’y changeront pas grand chose. Tout le monde s’en fout… quand je constate ce genre de situation au quotidien.

J’ai à plusieurs reprises lancé des appels pour occuper un poste, même à mi-temps de responsable marketing et communication, car j’atteins le niveau maximal de ras-le-bol de la gouvernance de l’information et des médias sociaux et des systèmes marketing et de communication avec mes activités de conseil ! Au moins, en intégrant une entreprise « pour de vrai », pas comme consultant, je serais aux manettes à 100 % ! J’attends vos appels 😉 Je me berce peut-être de douce illusion… mais au moins, je vous promet une chose ; je ne laisserais pas faire des choses pareilles pour votre entreprise ou votre structure !

médias sociaux et propriété intellectuelle

médias sociaux et propriété intellectuelle
médias sociaux et propriété intellectuelle

Un futur ingénieur avait besoin du point de vue d’un spécialiste des réseaux sociaux dans l’urgence pour répondre à 4 questions sur les médias sociaux et la propriété intellectuelle

Enfin, quand je dis médias sociaux, en réalité, il s’agissait des réseaux sociaux, c’est moi qui ai étendu ma réponse… 🙂

Voici ce que je lui ai répondu…

Propriété intellectuelle et réseaux sociaux sont-ils compatibles ?

En préambule, je voudrais préciser certains termes… notamment celui de réseaux sociaux qui concerne Facebook, Linkedin, Viadeo et Google+… mais je pense que la question concerne les médias sociaux ce qui inclue Pinterest, SlideShare, YouTube, Vine, Periscope… C’est ce dernier terme que je prendrais pour répondre… même si les questions concernent seulement les réseaux sociaux.

À la lecture de la question, il semble simple de répondre… on se dit : «Est-ce que ce que l’on publie est compatible ou non avec la propriété intellectuelle ?»

C’est une erreur et je commencerai par là. Beaucoup de choses qui sont publiés dans les médias sociaux semblent tomber d’office dans le domaine public, qu’on l’ait ou non protégé par une licence.

Je suis charlie
Je suis charlie

Je prends 2 exemples. Le logo «je suis Charlie» a été diffusé sur Twitter par son auteur et le soir même, toutes les chaînes de télévision l’utilisaient pour faire leur habillage.

Le second me concerne directement avec des images déposées dans Flickr ou dans les médias sociaux qui sont réutilisé par des sites commerciaux alors que la licence créative common l’interdit… Je pointe les sites des médias traditionnels là aussi, mais également de purs sites commerciaux qui grâce à des routines illustrent leurs articles de mes photos en citant ou non mon nom !

Bref, il est désormais difficile de faire respecter ses droits à la propriété intellectuelle dans les réseaux et médias sociauxMais cela ne date pas d’hier, car depuis l’arrivée des blogs notamment (en réalité depuis que l’internaute est capable de publier lui-même sur le net et avant, c’était dans les groupes de discussion de Usenet) la propriété intellectuelle est bafouée

Je me rappelle avoir retrouvé un article de mon blog reproduit à l’identique dans un autre blog… Le but de la personne était simplement de se faire mousser auprès de la gente féminine visiblement…

Mais, ce droit à la propriété intellectuelle prend des chemins inattendus ! Ainsi, lorsque j’étais enseignant à l’université, un jour j’entre dans une salle de classe… Le tableau n’avait pas été effacé ! J‘ai pu lire toute la structure d’une série d’articles que j’ai rédigée sur la mort numérique… Exactement, les mêmes inter-titres… Je savais d’où venait le cours de l’enseignant ! De ce blog, les z’ed… Il aurait pu simplement donner mon lien en pâture… mais le prof s’est certainement servi de mon contenu pour faire « son » cours ! Il aurait pu aussi m’en informer… mais visiblement ce n’était pas la peine alors que nous étions dans le même UFR ! La question que je me pose désormais est : était-il pour ou contre mon départ de l’université !

Pour ma part, je ne suis pas dupe… Oui, je suis copié… et alors, aurais-je tendance à dire !

Ayant eu des ouvrages de publier chez des éditeurs traditionnels, j’ai aussi connu l’autre versant de la propriété intellectuelle mise à mal par les médias sociaux… comme par exemple retrouver son livre en version PDF sur un site de partage

En face de cela : j’ai 3 réactions possibles ! L’on se met en colère et on active tous les processus pour supprimer la copie illicite et on attaque la personne au tribunal… ; on est en colère… et on fait supprimer le document en expliquant que c’est illégal (oui, pour beaucoup de personnes, même si nul n’est censé ignorer la loi… ce n’est pas toujours su… Beaucoup de monde désormais pense que tout est « libre »… ) ; dernière solution, on se dit que l’on a été rémunéré pour ou que le document, désormais, est « trop vieux » et que cela nous fait de la pub !

Juste une remarque, ayant travaillé dans le passé, soit comme photographe, soit comme rédacteur alors qu’Internet n’existaient pasLes mêmes problèmes se posaient

Souvenirs, souvenirs… Une de mes photos a été utilisée par une structure para-régionale pendant 4 ans de mémoire… Ils ont juste payé les droits une année et les 3 années suivantes ont prétexté avoir perdu mon ekta (ce qui ne justifiait en rien l’utilisation de l’image). L’ekta est réapparu quand ils ont décidé de changer leur « panneau » de publicité !

Autre mésaventure… une série d’articles qui avait été copier-coller depuis un magazine dans un catalogue publicitaire… sans accord ni rémunération…

J’aurais d’autres exemples… sur les erreurs d’attribution d’auteur et j’en passe !

L’évolution des « communications » et des mentalités joue également dans ces évolutions…

Prenons un cas concret… Dans les années 1970, j’étais membre d’un club photo. Pour l’exposition annuelle, nous avions retiré d’office notre travail sur des bouteilles d’une boisson pétillante… La forme de la bouteille est protégée ! Maintenant, au cours des années 2000, j’avais une discussion avec des photographes amateurs qui ne comprenaient pas qu’ils ne pouvaient pas, à titre d’œuvre photographique, exposer ces mêmes bouteilles sans accord préalable avec la marque. Et nous n’étions pas sur Internet, ni les réseaux sociaux…

La différence avant internet et depuis internet est le nombre et la facilité de ces « copies » y compris les traductions ! Je suis toujours surpris de voir des traductions d’articles US sans autorisation visiblement et parfois même sans citer la source.

Alors difficile de dire si la propriété intellectuelle et les médias sociaux sont compatibles… Ce qui est certain, c’est que les systèmes actuels de propriétés intellectuelles sont un peu à la « ramasse » vis-à-vis de l’évolution des technologies… et ce sera de pire en pire…

Prenons l’exemple de Pinterest, personne ne se soucie des droits intellectuels sur les contenus… Moi le premier… Mais il est vrai que personne ou presque n’a compris ou ne comprend que les contenus quel qu’ils soient sur Internet ne sont pas des ressources libres. C’est même l’inverse. Par défaut, tout est protégé et sous « copyright ».

On évoquait avec une étudiante qui réalise un mémoire sur les festivals de musique l’arrivée de Periscope et du streaming live… Quid de la propriété intellectuelle des concerts

Quelles sont les démarches à suivre pour protéger sa propriété intellectuelle sur les réseaux sociaux ?

Pour la France, la propriété intellectuelle est un domaine où la loi est bien définie… Il existe même un Code de la propriété intellectuelle. Comme il existe des lois sur le droit à l’image (voir mon article Droits et images). Donc, dans les réseaux et médias sociaux, la loi française s’applique… c’est le premier point.

Encore faut-il avoir la preuve que nous soyons l’auteur… La solution de l’enveloppe Soleau pour la création de design d’un site est une solution… il en existe d’autres.

L’indication d’une licence ou de la mention tout droit réservé (le copyright est la protection aux Etats-Unis, pas en France et ne correspond pas à la même chose) permet de gérer et de protéger la propriété intellectuelle selon ses envies.

Quand on parle de ces licences sur la propriété intellectuelle, on pense évidemment aux 6 licences créative commons qui offre un outil juridique qui garantit à la fois la protection des droits de l’auteur d’une œuvre artistique et la libre circulation du contenu culturel de cette œuvre. Toutefois, les licences creatives commons ne sont pas les seules… Elles appartiennent aux licences de libre diffusion (voir Wikipédia).

Donc, contrairement à ce qui se dit en général, on peut protéger sa propriété intellectuelle dans les médias sociaux ! La difficulté reste à faire valoir ses droits de façon simple.

L’autre difficulté est de trouver les « copies »… Des outils de plagiat aident en cela, Google image permet de retrouver la diffusion d’images… et la mise en place d’une veille « efficace » sur ses oeuvres, à moins, comme dans les images d’utiliser des marquages invisibles qui permettent de retrouver les utilisations d’images quelle que soit leur taille, le travail effectué dessus…

Des projets sont-ils en cours afin de mieux protéger la propriété intellectuelle sur les réseaux sociaux ?

On entend régulièrement des annonces pour mieux protéger la propriété intellectuelle sur les médias sociaux. Cela me fait souvent sourire… On ne pourra pas dans l’avenir protéger la propriété intellectuelle que ce soit sur Internet ou dans les médias sociaux… c’est cause perdu !

Par contre, je suis toujours autant surpris, que les jeunes dans nos écoles ne soit pas réellement formés à cela ! Allez leur dire les montants encourus avec des exemples réels à la clef et vous verrez leur tête changer (c’est ce qui est arrivé à des quatrièmes devant moi une année) ! Il ne s’agit pas de vouloir faire peur… juste de prévenir et d’expliquer

Mais reconnaissons le, c’est d’autant plus difficile que leurs parents n’arrêtent pas de piller le web avec comme excuse… «tout le monde le fait !»

L’autre vecteur serait de (ré)apprendre à citer ses sources… Là encore l’Èducation Nationale est en cause à mon sens ! Apprenons à nos élèves à citer leurs sources… éduquons-les dans ce sens !

Je ne parle évidemment pas des copy-party d’Olivier et de quelques autres enseignants 😉

Les réseaux sociaux peuvent-ils être un avantage pour la propriété intellectuelle ?

Dans l’état actuel de la propriété intellectuelle, visiblement, la réponse est catégoriquement non, les réseaux sociaux ne peuvent pas être un avantage pour la propriété intellectuelle ! Cependant, nous parlons de l’état actuel et le droit est une matière qui évolue avec son époque… Il n’y a pas à douter que la propriété intellectuelle est appelée à se transformer dans les prochaines années

Le droit a l’image sur les objets possédés a bien évolué ces dernières années suites aux images de maisons, de bâtiments, d’objets, de terrains… qui avaient posées problèmes au niveau juridique…

Dans un premier temps, ce sera la jurisprudence qui transformera la propriété intellectuelle (ce qui est déjà en train de se faire) puis un jour, il faudra remettre à plat le secteur

Qui plus est, le problème est international et par exemple, le droit d’auteur n’est pas de la même durée en France et au Canada… et qu’est-ce qui nous empêche de lire des livres numériques édités au Canada ?

Pour compléter cette réponse, je vous renvoie au PDF de la Table ronde de l’IREDIC 2014 – Quels droits pour les réseaux sociaux ? Propriété intellectuelle et réseaux sociaux.

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 4

Je ne voudrais pas quitter cette série de billets sur le monde digital, sur le web 2.0, les blog, réseaux et médias sociaux de façon triste, mais plutôt pleine d’espoir …

La bonne digestion du web 2.0, des réseaux et médias sociaux

Le tableau que j’ai dressé de l’état du web 2.0, des réseaux et médias sociaux est très noir Enfin, son état… Non… Son environnement… Il ne faut pas jeter le bébé et l’eau du bain ! web 2.0, des réseaux et médias sociaux sont de merveilleux outils Ceux qui le corrompent, ce sont les marchands du temple.

Mais, je me fais une raison. Je l’ai dit… Il y a eu l’euphorie de l’accouchement, de la jeunesse… Nous étions dans la phrase turbulente de l’adolescence. Nous en arrivons à l’âge adulte… Comme la génération Z ! Bizarre, non ?

Ah, si vous ne connaissez pas la génération Z, je vous conseille « l’excellent » blog qui leur est consacré ;)

En effet, la génération Z à la différence des générations précédentes est une génération « pur digital native« . Je donne souvent l’exemple qu’elle ne connaît même pas le bruit d’un modem !

Et être pur digital native, en opposition au migrant digital que nous sommes tous dans les générations précédentes, cela change tout !

L’image est simple… Prenez un immigré dans notre pays… Pour la plupart des immigrés que vous croisez, vous reconnaissez assez vite sa situation (cela n’a aucun sens péjoratif quand je dis cela… j‘ai été moi-même immigré pendant presque une année en Martinique… et si à la fin de l’année en question, certains me demandait si j’étais béké (un antillais), l’illusion était de courte durée.

Et bien, c’est la même chose entre un natif et un non-natif du numérique… Il y a des choses, des usages que l’on ne peut pas comprendre ou alors au prix d’efforts surhumain quand on est un migrant !

En plus de cela, il y a l’esprit même des jeunes de la génération Z En France, on semble les découvrir avec la dernière enquête (la grande invaZion) de la BNP à leur sujet vis-à-vis de l’entreprise… Enfin, on les découvre par le petit bout de la lorgnette (je vous conseille vraiment la lecture de generation-z.fr).

D’expérience, je peux vous dire que les générations Z ne comprennent absolument pas le raisonnement des génération Y notamment qui veulent gagner du fric pour gagner du fric, qui ne font pas le boulot jusqu’au bout (version Z, le jusqu’au bout va beaucoup plus loin encore que tout ce que vous pouvez imaginer), qui veulent se la péter plus haut qu’ils ne sont et qui ne travaillent pas par plaisir Impensable, tout cela pour eux ! On fait son job parce qu’on l’aime et on le fait bien, ou alors on fait autre chose !

Tiens, le mot plaisir du travail, cela résonne… Se faire plaisir en travaillant, aimer son travail Ce sont des mots qu’avait prononcés Michelle Blanc lors de sa venue à Lille ! Elle n’a pas dû être entendu par ceux qui l’écoutaient à l’époque ;) Elle sera ravie de travailler avec la génération z, j’en suis persuadé ;)

Mais, la génération Z n’est pas le seul facteur qui fait que le web 2.0, les réseaux et médias sociaux vont être enfin digérés correctement ce qui m’évitera de reproduire ce genre d’articles dans les années futures…

Je pourrais évoquer l’évolution de la societé et l’intrégration du web 2.0 d’une façon générale, mais l’autre élément important est l’entreprise elle-même…

Aujourd’hui, les entreprises se posent la question, pour les plus avancée, de savoir et de connaître le réel intérêt d’être présent notamment dans les réseaux et médias sociaux Elles sont en train de regarder les factures… Combien avons-nous dépensé jusqu’ici dans ces foutus réseaux et médias ? Et, de se poser la question en parallèle : combien cela m’a rapporté ! Avec en suspend la question de savoir si les réseaux et médias sociaux doivent rapporter directement ou non de l’argent Rire… J’ai dit plus avant que c’était un état d’esprit que l’on devait avoir ;)

Il sera désormais impossible à une entreprise de virer quelqu’un au profit d’un autre alors que le 1er apportait 1 000 abonnés de plus ici par an, une centaine d’autres là… et le second une centaine sur ici et était à la limite d’en perdre là ! Si, j’ai des exemples… 

Pour les autres, la question ne se pose même plus selon moi… Elles doivent intégrer le web 2.0, les réseaux et médias sociaux au risque de disparaître L’arrivée dans les années à venir de la génération Z donnera le coup de sifflet final à la non-présence dans les réseaux et médias sociaux notamment…

De ce fait, nous allons arriver à une véritable professionnalisation du secteur Reconnaissons-le, le côté spécialistes et experts actuels fait un peu amateur, non ? Ah, évidemment… Les vrais experts ont un coût… y compris dans le domaine de la formation (mais là, cela a toujours été vrai ;) mais les résultats au moins sont là ! On peut les mesurer. 

Replongeons à nouveau pour les plus anciens au début de notre siècle. Vous vous rappelez ce qui se passait pour la création des sites ? C’était le cousin de l’ami de la copine puis les amateurs qui se déclaraient webmaster. Pour finir avec l’appel à de vrais « pros » dans le domaine ! Bon, d’accord, il existe encore quelques « cas » Notamment avec la disparition lente du web au profit du mobile. Mais, bon, je ne suis pas idiot. Je ne crois pas à un monde parfait…

Et bien, maintenant, effectuons la comparaison… Les entreprises sont passées par le cousin de l’ami de la copine qui a mis en place un semblant de stratégie sociale (il avait un compte Facebook, lui, pas le chef d’entreprise). Puis, caractéristique de ces dernières années, c’est l’amateur qui a prédominé (notez l’évolution, il connaît en plus Twitter, au moins de nom, dépose des images comme tout le monde dans Instagram, c’est fait un profil Viadeo – Linkedin pour les plus doués, en plus, s’il connaît Tumblr ou Pinteerest, c’est un as !). En plus, ce n’est pas parce que vous avez pinceaux, couleur et tableau que vous êtes Léonard de Vinci… Ce sont avant tout des outils pour mémoire !

Demain, arrivent sur le marché des personnes qui connaissent des services du web 2.0 que je ne connais probablement pas (ou très peu)qui les utilisent au quotidien en fonction de leurs usages (le « dédain » de la génération Z pour Facebook ne s’explique pas seulement par le discours qui arrange pas mal de monde de la présence des parents… cela correspond à d’autres choses).

Ils ont une vision marketing et communicationnelle innée Inconsciemment, bien souvent chez eux, c’est le résultat qui compte Et ils l’obtiennent ou font tout pour l’obtenir… Ceci devrait contenter les entreprises, à condition, qu’elles savent les accueillir… Mais ça, c’est un autre débat ;)

En attendant qu’ils arrivent, si vous cherchez une personne qui connaît un peu les blogs, les réseaux et médias sociaux, qui possède une certaine vision de l’avenir d’Internet, etc., je vous renvoie à mon précédent billet : conseil, séminaires et formations en présence sur le net et mes autres activités.

En attendant de vous lire, je retourne à mes activités, à ma curation et à la préparation d’un article ou d’un dossier sur les sites de rencontres ! Si, si… Je vous assure… On a eu un jour le malheur lors d’une conférence de me poser la question quelle était la différence entre un site de rencontre et les réseaux sociaux… Je crois que j’ai maintenant la réponse, et même un peu plus ;)

Pour compléter cette série d’articles, quelques liens :

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 3

3e opus de ma série…  :

Communauté d’experts et classements… dans le web 2.0, les blogs, les réseaux et médias sociaux

C’est vrai également qu’a votre décharge, pseudo experts-spécialistes, vous n’êtes pas aidé ! Tout le monde pense (Ou plutôt vous fait croire…) que votre travail correspond à l’existence de rêve dans le monde du digital : réseaux et médias sociaux sous couvert de web 2.0.

Je haïs ces rassemblements de pseudo-experts qui pensent et répètent tous la même chose… mais, j’ai découvert depuis longtemps le pot au rose ! Comment pouvez-vous scier la branche sur laquelle vous êtes ! Vous n’allez pas dire que ceux que vous connaissez évolue dans une autre direction… C’est aussi cela l’avantage d’être touche-à-tout et pas spécialisé… On peut dire qu’une chose évolue… On a toujours d’autres branches pour s’accrocher !

Et comment sortir de l’infernal cercle des amis de mes amis sont mes amis sans froisser l’un d’entre eux au passage ! Impossible… puisque par essence, ils sont comme nous ! Et comme vous avez trop peur d’être différent des autres… c’est silence radio !

Au début de ce blog, à l’époque où Viadeo s’appelait encore Viaduc (rire… Si vous ne saviez pas que Viadeo s’appelait à une époque Viaduc, vous êtes de la génération Y ;-), je réagissais  en disant que les réseaux sociaux n’apportaient rien…

Être l’ami d’un ami n’a pas d’intérêt pour moi sauf si je peux faire des « choses » avec ce nouvel ami, confronter nos idées, etc. C’est bien le but des réseaux et médias sociaux, non ? Attendez, c’est quoi le web 2.0 : partager, ok… collaborer, ok… interagir… Je sens que l’explication de texte s’impose ! Interagir : Avoir une action réciproque, produire une, des interactions (source CNRLT) ! Il n’a jamais été dit d’être tous de la même opinion, d’avoir tous le même point de vue !

Les blogs, puis les réseaux sociaux et les médias sociaux permettent ce genre de choses, mais j’ai l’impression que la plupart des pseudos experts-spécialistes passent souvent à côté par cause de nombrilisme aigüe !

C’est à se demander si l’effet du petit monde (Pas la peine de donner de lien explicatif, vous connaissez, je suppose… Non… Ah, alors vous devez le connaître sous un autre nom à moins qu’il n’y ait véritablement un problème puisque c’est l’une des bases de l’existence des réseaux sociaux !), donc je disais si l’effet du petit monde ne se résume qu’à une seule personne : vous et par gentillesse ceux qui vous ressemblent… pas question d’aller voir ailleurs.

Pourtant, je vous assure… C’est bien de s’ouvrir sur le monde, de regarder en dehors de sa sphère ce qui se passe… C’est enrichissant et cela évite la consanguinité. Et, on sait tous que la consanguinité ce n’est pas bon !

Mais, c’est vrai que c’est beaucoup plus agréable de rester « entre nous », amis d’un même petit monde, dans sa communauté « d’experts » avec tous la même vision étriquée ! C’est bien. Bravo… Je sens que vous progressez. À moins que vous ne régressiez… Allez savoir !

Les classements de toutes sortes n’aident pas non plus, surtout ceux faits au feeling ! Ils sont désormais nombreux et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais au fil des temps, ils se sont personnalisé ! On avait les classements de blogs dans le passé (j’ai l’impression que cela n’existe plus d’ailleurs), désormais, ce sont des comptes ou mieux des noms de personnes…

Vous avez les 50, 75, 100 comptes à suivre, enfin, non, personnes (individus) à suivre… les indispensables… Ils nous ressemblent… Ils sont « hyper spécialisés » dans leur domaine… et je veux bien prendre les paris pour dire que c’est l’amis de mon ami qui s’y trouvent ! Ou alors, ceux que l’on croise dans les expositions de mas-tu-vu. Quel intérêt ! Pourtant, on a souvent l’impression que ce sont les seuls à suivre ou suivi ! Je vous renvoie à l’article précédent !

J’en parle d’autant plus facilement que j‘ai déjà fait partie de ces classements, y compris pour ce blog qui a déjà été dans les 50 premiers blogs français à une époque où avoir un blog signifiait réellement quelque chose par exemple (avoir un blog est devenu une normalité avec des axes rédactionnels complètement différents notamment pour les marques et j’ai déjà dit dans cet ensemble d’articles ce que je pensais des blogs persos…).

Mais d’ailleurs, à la réflexion, n’y aurait-il pas un lien entre la disparition des classements de blogs (bon, d’accord, y’a plus de blogs sauf pour La voix du nord et sa rubrique sur le sujet et nos influenceurs, commerciaux des marques (voir article précédent !) et l’arrivée des classements de personnes ! Les blogs représentaient des personnes bien souvent, mais le blog collaboratif a mis un peu de zizanie dans tout cela ! Ce n’est plus l’individu qui était mis en valeur !

Je dois reconnaître que cela fait toujours plaisir de « voir » son nom apparaître, mais je ne tire aucune gloriole de cela… J’aurais même tendance à m’en moquer comme dans une présentation sur l’un de mes sites… C’est là que l’on rejoint le côté influenceur, expert… Je m’amuse des étiquettes que l’on me colle… J’ai suffisamment de recul pour savoir de quoi je peux parler ou non, de quoi je suis expert ou pas… Je renvoie d’ailleurs souvent des journalistes vers d’autres sources, par exemple 😉

Par contre, lorsque je vois certains résultats, je jubile… Untel dans les incontournables ne doit plus se sentir « pisser »… Il pisse déjà tellement que le grand public en a marre de lui… Ce n’est pas qu’il est incontournable… C’est qu’il devient oppressant par son insistance… Je pense en effet à quelqu’un en particulier… mais il n’est pas le seul 🙂

Et puis, revers de la médaille… à mon sens, l’influence hormis pour quelques-uns n’est pas d’être dans un domaine hyper précis, mais plutôt avoir une connaissance précise dans une vision globale et d’avenir… Être le meilleur sur tel ou tel outil n’a pas beaucoup de sens pour moi, il y a parfois des concours de circonstance heureux…

D’ailleurs, je sais très bien que je ne suis pas le super hyper spécialiste de tel ou tel domaine… Même si j’ai écrit ou participer à des livres sur Facebook, Linkedin, Flickr, Twitter, sur les réseaux et médias sociaux, sur les outils collaboratifs…

Je suis avant tout éclectique… C’est ma force de pouvoir parler outre des sujets précédents, de e-éducation puis de marketing, de e-commerce, de la génération Z, etc. Pour moi, cela forme un tout indissociable…

Je ne pourrais pas percevoir ce monde du numérique et ses évolutions sans cette inter-pénétration des domaines, des outils, des pratiques les uns par rapport aux autres… Je me suis déjà déclaré touche-à-tout de la communication vu mon parcours, mais, je suis même plus, un curieux et un touche-à-tout du numérique, du management, du digital…

Plus intéressant pour moi, ce sont ceux qui ont ce que j’appelle une présence globale, c’est-à-dire qui sont présents dans tel outil, dans tel autre et ils les utilisent d’une façon sensée, on une « vision » sur ce que sera demain… L’automatisme parfois de Buffer et consorts à des limites…

Enfin, c’est ma position… D’autres sont défendables, je suis ouvert au dialogue… 🙂

J’ai depuis plusieurs années désormais mis en descriptif à différents endroits : vieux débutant… Ce n’est pas un hasard…

Comme je le disais en début d’article, je ne détiens en aucune manière la vérité sur quoi que ce soit… Nous sommes au cœur de sciences expérimentales aussi bien dans le monde du marketing, de la communication, du commerce, des sciences, de l’éducation… qui plus est des sciences dites molles, donc, je me garderai, à la différence de beaucoup d’experts ou de pseudo experts, de dire : c’est comme cela, pas autrement

Je continue mon petit bonhomme de route à travers tout cela… essayant d’apprendre au fil des jours, de m’enrichir au contact d’untel ou de tel autre… Parfois pestant, comme c’est le cas ces jours ci sur ce qui se passe… Je peux vous certifié que j’en ai vu passer des feu-follets d’experts qui ont disparu aussi vite qu’ils étaient apparus…

Ce que je sais par contre, c’est que le chemin depuis le début des années 2000 est fait de choix ! Il ne faut pas se tromper… J’ai eu, je pense, cette chance jusqu’ici… Clairvoyance ou chance ? Un peu des 2 certainement.

Ma seule erreur de jugement pour l’instant à certainement était Wave de Google ! Toutefois, on retrouve une grande partie de ce qui faisait son charme dans les outils Google actuel.

Ainsi, prenons l’exemple de Second Life et Facebook, j’ai pris le chemin du dernier, laissant de côté Second Life qui me semblait trop précoce. Lors de l’arrivée de Quora, je me suis presque fait insulter, car je disais que je ne croyais pas en l’avenir de ce produit et que d’autres services du même ordre existaient alors que mon opposant assurait que tout le monde l’utiliserait à 200 % un an plus tard. Non, je ne plonge pas dans les Moocs.

Oui, j’ai dit au journaliste au moment de l’introduction en bourse de Facebook que l’avenir de Facebook était le mobile et non plus le web, à contre-courant de tout ce que les experts de l’époque disaient !

Oui, j’ai écrit dans le livre Linkedin chez Pearson sorti voici 2 ans, je crois, que Linkedin deviendrait un incontournable des réseaux sociaux, que l’on s’en servirait pour « vendre » et que cela deviendrait un intranet (regarder le nombre de livre sur Linkedin désormais en préparation ou sorti des presses) alors que les utilisateurs de l’époque y déposait principalement leur CV !

Oui, je rechigne à écrire des livres désormais pour des éditeurs… On a tout à disposition sur le net Il suffit de se pencher et de saisir les informations qui nous intéressent, toutes les réponses à nos questions, voir ou revoir ceci ou cela, à se demander si cela vaut encore le coup d’assister à une conférence, de voir un spectacle…

Oui, je garde un œil attentif sur l’impression 3D, sur les objets connectés, sur le commerce collaboratif, sur la société de partage, sur l’évolution des médias dit traditionnels et de l’information, sur l’avenir du livre, sur la société en général… tout en sachant que je ne pourrais pas être à la pointe dans tous les domaines.

Mais cela participe à ma vision d’ensemble, des évolutions qui sont en train de naître dans notre monde digital ou pas d’ailleurs.

Oui, je crois à Pinterest et au picture marketing qui va changer fondamentalement nos manières de communiquer depuis 2 ans je pense. Et enfin, oui, je maintiens que l’arrivé de la génération Z (voir la revue de presse à leur sujet 🙂 va chambouler beaucoup de choses dans notre vie quotidienne et notamment numérique dans et en dehors de l’entreprise…

L’avenir nous dira si j’ai eu raison de croire au moins en cela... Tiens, je remarque… Pas un mot sur le mobile ! Pourtant, je penche pour la version de la disparition du World Wide Web (au passage, je note qu’il est impossible désormais d’effectuer une recherche simple sur la signification de WWW sur Google) au profit du mobile !

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 2

La suite de mon coup de gueule en 4 parties, sur 4 jours. Les liens seront actifs une fois la publication en ligne :

C’est quoi un influenceur de nos jours et un expert digital

Bref, vous l’avez compris, j’ai une dent contre l’ensemble de tous ceux qui se disent expert ou autres… mais qui se contente en général de « reproduire » ce qu’ils ont lu ici ou là sans aucune créativité. Et, je vous assure, ils sont nombreux même si ils donnent parfois l’illusion d’être originaux (cette illusion est d’autant plus importante et proportionnelle aux titres qu’ils s’attribue.

On peut donner tous les liens, les outils que l’on veut, le web 2.0, les réseaux et médias sociaux, c’est un état d’esprit avant tout ! Et ce n’est pas gagné pour la plupart d’entre eux !

On ne passe pas de l’esprit print, newsletters et base de données aussi facilement à l’ère du digital même s’il ne faut pas tomber dans l’excès inverse du tout numérique (c’est toujours là encore selon les entreprises, leur stratégie, ce qu’elles font…)

Encore une fois, je vais taper sur la génération Y (j’emploie le terme ici pour désigner principalement une classe d’âge). Une simple recherche dans Viadeo et Linkedin et l’on découvre que vous êtes tous community manager par exemple… voir strategic community manager (en anglais souvent c’est mieux) ou autres titres divers et variés qui ont tendance à vouloir vous donner de l’importance !

Le pire est que les entreprises plongent tête baissée dans votre arnaque ! L’exemple affolant que j’ai vécu est quand un community manager est venu nous voir lors d’un atelier pour nous demander si c’était grave de ne pas connaître du tout Twitter ! Il venait d’être embauché en CDI comme community manager ! Heureusement encore, vous n’êtes pas tous comme lui !

Toutefois, une petite analyse de votre présence réelle et de vos capacités de community management (simplement sur les outils… je ne parle pas ici de stratégie, c’est beaucoup trop demandé) lors de mes interventions pour du recrutement me laisse souvent perplexe ! «Euh… et ça se dit community manager !»

Un autre exemple… J’ai la chance ou pas, c’est selon, d’avoir une fille qui possèdent près de 200 000 followers à son compte Pinterest (pas mal à 17 ans 😉 et pas plus tard qu’en ce début de semaine, je lui faisais lire un article sur une manière d’optimiser son Pinterest… Je rigolais intérieurement… car je la voyais fulminer… «Non, je ne fais pas cela… On n’a vraiment pas les mêmes méthodes…» Bref, à la fin de l’article, elle me dit : «c’est nul… c’est pas comme cela qu’il faut faire».

L’expert en question (ouf, sauvé, le mot expert n’est pas dans sa présentation) revendique quand même aider les entreprises à trouver leur place sur Internet afin de maîtriser votre e-réputation, élargir votre audience et à trouver de nouveaux clients. Tiens donc !

J’avais vérifié avant de lui montrer l’article sachant qu’elle allait me demander d’aller voir…  Son compte Pinterest, parlons en puisque cette personne dit haut et fort la démarche à suivre… Une dizaine de personnes 🙂 Après on reprochera que les jeunes ne vérifient pas leurs sources, l’auteur… 🙂

Ma fille voyant cela, évidemment, réagit : «Mais de quel droit elle écrit sur Pinterest… c’est du grand n’importe quoi… Qu’elle commence par avoir des gens qui la suivent et elle en parle après ! Elle se fout de la gueule du monde»

Moi, de mon côté, vous pensez que je suis les conseils de quelle personne : la génération Y qui possède un master ou ma gamine de 17 ans qui n’a pas encore son bac ? Laquelle est l’expert entre les 2, celle qui a 10 followers ou celle qui est suivi par 200 000 personnes

Ajout juste avant publication… je viens de lire un article comme quoi au niveau marketing désormais il faut employer absolument Pinterest ! Visiblement l’auteur au titre ronflant n’y est visiblement pas présent (dans Pinterest) et le blog en question à 4 épingles et 0 followers et aussi 0 abonnement… Il est dit dans l’article qu’il faut absolument être dans Pinterest 😉 je suis entièrement d’accord que ce serait pas mal pour beaucoup de structures… mais pourquoi ils n’y sont pas nos « experts » !

Ce petit exemple pour moi est plein de sens concernant la génération Y (la classe d’âge toujours). Depuis des années, je répète à qui veut l’entendre que c’est la génération perdue (pour plusieurs raisons) C’est elle au passage, je le répète qui a dévoyé la conjugaison des verbes du web 2.0 : partager, collaborer, interagir…

Je comprends facilement la réaction du grand public sur le dédain qu’ils ont ensuite à vouloir parler de la génération qui les suit, celle de ma fille, la génération Z ! Beau travail les gars… Il nous reste à constater le gâchis !

En effet, reprenons un peu d’histoire… Les personnes de la génération Y comme leurs prédécesseurs ne sont pas de purs digital native ! Ils sont comme moi et tous ceux de mon âge des (im)migrants numériques (digital immigrants).

À notre différence (je parle des gens de mon âge ;-), ils n’ont presque pas connu ce qui se passait avant, quand « rien » n’existait du digital… C’est notre avantage, je crois : pouvoir jouer sur les évolutions, les comparaisons… Nous n’avons pas fait table rase du passé 😉

Naturellement, la plupart des vrais influenceurs de la toile se sont retrouvés dans les générations les plus âgées (y compris les plus âgés de la génération Y). Dès 2005, j’avais anticipé cette arrivée des influenceurs sur la toile avec l’émergence des blogs… Mes craintes se sont confirmées au cours des années !

Et bien sûr, la génération Y dont l’un des buts est de devenir « influenceur » reconnu (oui, oui, j’ajoute le reconnu, très reconnu même… dans le style, vous voyez, c’est moi ! 😉 a tenté de nous (les vieux) dépasser… Pas de chance pour eux, ils ont dû apprendre à utiliser les outils comme nous, donc plus ou moins bien (plutôt moins que plus d’ailleurs) pour essayer de se frayer un chemin pour tenter de devenir influenceur… Pas de bol pour eux… Les vieux ont pris la plupart des places avant eux 😉 et impossible de les déloger avec les mêmes techniques ! On s’en excuse. Le haut est donc bouché pour cette génération perdue (je rappelle que c’est la génération Y).

Dans le bas, ce n’est pas mieux pour eux… les outils ont changé, les codes ont changé, la communication a changé ! Le pur digital native occupe l’espace !

Voyant cette possibilité obstruée, ils se sont rabattus sur d’autres solutions… Ils se sont tous affublés de titres. Le plus simple qu’ils emploient est celui d’experts ou s’ils ne se le donne pas, ils en ont l’apparence… un peu à l’image de notre spécialiste de Pinterest par exemple !

Pour la gag, j’en connais quelques uns, y compris devant des experts US (des vrais, à la notoriété mondiale) qui se permettent de mettre en doute et de penser que ce sont eux qui ont raisons et que l’expert en question à tort… Pas difficile pour moi de les remarquer, ce sont les mêmes qui remettent en cause ce que je dis dans des conférences sur du B-A-BA… J’ai toujours cette sensation qu’ils sont meilleurs que le conférencier. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi on ne leur demande jamais d’être sur l’estrade ! Il doit y avoir un problème quelque part. Ah, oui, évidemment, ce sont des dirigeants d’agences… Pauvres clients !

Autre réaction qu’ils ont parfois, ils nous prennent pour des cons… Le dernier exemple en date, l’un d’entre eux qui me connaît très bien me dit lors d’une passation de comptes (il me succédait sur un projet)  : «…Moi, je ne suis plus community manager (sous-entendu dans sa bouche sous-fifre), je m’occupe seulement de stratégie (je le fais simple ;-)… ! Toi, tu fais seulement du CM !» Gloups… Vas-y que je te rabaisse… J’ai peur de rien… J’suis un dieu (ou pas loin), t’es une merde. Je suis certain que celui-là, si, il lit cette série de billets dira que je prends la grosse tête 😉 Mais, j’ai des doutes sur ces lectures… j’écris trop long pour lui 😉

Petite précision, le contrat qu’il venait de récupérer incluait les 2 : stratégie et CM… mais selon lui, je ne faisais pas grand chose de bon en stratégie, je pense, car celle que j’avais mis en place n’était pas du tout fait comme indiqué dans les articles que l’on peut souvent lire, autrement dit pas à la mode ! (oui, oui, il y a des modes dans le domaine 🙂 Pas besoin de donner de résultats… L’agence dont il a la charge a réussi à faire perdre pas mal de notoriété à la marque en ligne, mais ce n’est plus mon problème !

Le monde a bien changé mon bon Monsieur… Je me rappelle encore, comme si c’était hier, le premier apéro Blog en Nord vers 2004… !! Dans l’esprit, à l’époque personne ne tentait de tirer la couverture à lui, c’était réalisé dans un véritable esprit de pur réseautage, de pure rencontre. C’est vrai aussi que nous étions les seuls à organiser sur la métropole ce type d’événements…

Désormais, sur Lille, vous donnez un coup de pied dans la fourmilière… il y a des événements presque tous les jours… à tel point que j’ai mis en stand by les apéros et rencontres blog en nord et que je suis en train de faire de même pour les Open Coffee ! Je les mets en veille, car je ne retrouve plus l’esprit du début aussi bien dans l’un que dans l’autre.

Je ne vois pas l’intérêt de se rencontrer pour se montrer, pour dire : je suis le meilleur, pour faire la fête… Je comprends que ce type de manifestations puisse se produire… pourquoi pas ! Mais, je préfère le vrai réseautage où personne n’est mis en avant, où chacun est sur un pied d’égalité

Remarquez, j’avais répondu à l’époque, les débuts de blog en nord, à une interview vidéo qui n’a jamais été public. Dommage ! Je disais ne pas vouloir me mettre en avant lorsque j’organisais (je reste persuadé que les réseaux sociaux sont le prétexte à faire des rencontres dans la vraie vie – IRL) mais pour que les gens puissent se rencontrer, amateurs comme professionnels… et que Blog en Nord ne devait être que l’élément précurseur, l’élément moteur pour que d’autres événements et rencontres se créent… indiquant au passage que les structures locales devaient s’impliquer d’avantage !

Je n’avais pas anticipé la dérive de celui qui a la plus grosse (je vous laisse choisir le mot qui accompagne) ni que cela ne soit plus des rencontres de réseautage (dans le pur sens du terme) mais des salons où il faut se faire voir ! À moins que ce soit pour les organisateurs afin de pouvoir se vanter d’avoir ramené X personnes.

De même, j’avais imaginé que nous pourrions cohabiter dans une ambiance cordiale en évitant de nous marcher sur les pieds… mais hormis quelques structures avec qui nous avons tenté d’organiser différents événements en bonne intelligence, ce n’est pas ce qui se produit, cela ajoute à la cacophonie et à des rencontres où surtout, il ne faut pas voir ce que fait le voisin (et si je peux l’écraser au passage, tant mieux)… De l’ouverture, on rejoint le « ptit nombril centre du monde ».

Ce sont certainement des « influenceurs » qui organisent cela… à n’en pas douter…

J’ai écrit à plusieurs occasions sur l’influence toute relative même si elle existe, sur les influenceurs, ce qu’ils sont

D’ailleurs, selon moi, c’est comme pour les experts, y’a influenceurs et influenceurs… Est-ce que parce que vous relayez des informations piochées ici ou là, je ne parle pas de curation ici car, c’est un autre boulot (tiens, d’ailleurs, j’ai l’impression qu’ils font un rejet de la curation… c’est pas leur monde :-), donc d’informations piochées ici ou là réécrite à la sauce qui brosse le public dans le sens du poil ou encore… être la chambre d’écho des marques avec qui vous avez des deals est être un véritable influenceur ? Je ne le crois pas…

Les marques d’ailleurs l’ont bien compris car elles en jouent.

Je suis toujours surpris de voir nos experts-influenceurs se gargariser d’avoir des accords avec les marques «mais en toute liberté»…

Moi, j’ai jamais eu cette chance avec les annonceurs concernant la liberté (à moins que le mot n’ait pas la même signification)… je parlais rarement comme ils le souhaitaient… j’ai mon franc parlé ;-), donc, j’suis rarement invité, je ne reçois pas grand chose… Alors la liberté oui, mais à condition de parler de la marque, dans le bon sens bien souvent.

Et, je le reconnais bien volontiers, si j’étais dans la posture de l’entreprise, je ferais de même… je leur donnerai une liberté toute relative certainement !

Cela me rappelle la règle des 4 C que j’avais appris dans mon cours de marketing, y’a longtemps 😉 Contact, connaître, convaincre, conclure… C’était dans la technique de vente, je crois… Mis à part le conclure, Messieurs, Mesdames les influenceurs experts qui publiez les communiqués de presse des marques ou les tests des produits, vous êtes donc des vendeurs, rien d’autre pour moi !

Vendeur à petite échelle certes, car lorsque j’observe le nombre de lecteurs du blog (un peu comme pour le spécialiste qui donnait des leçons pour Pinterest), je souris… en me disant : «Qu’est-ce que vous pouvez être naïf ! Grande gueule mais naïf !»

A une époque… un chiffre avait été donné… 600 lecteurs journaliers d’un blog permettaient d’influencer ! On en est loin bien souvent ! C’est comme si je disais que mes filles avec leur seul blog de la cuisine de mémé Moniq influençait le monde de la cuisine ! Ils en sont pour la plupart au même stade !

Mais c’est vrai… certains m’ont déjà répondu à cette remarque… «Mais, on ne veut pas être lu d’avantage…» En plus, l’honnêteté intellectuelle vous manque ! si vous tenez un blog, comme pour une entreprise, c’est le résultat qui compte (à moins de l’intégrer dans une vaste présence et que ce soit un élément parmi d’autres mais ce n’est jamais votre cas). Et le résultat attendu de tous les blogueur comme de toutes personnes qui écrivent est d’être lus… Où alors, ne dites pas que votre blog influence, ne cherchez pas à monétiser votre blog… Stop aux simulacres.

Arrêtons de rêver… Il serait temps d’atterir… Pour moi, ce n’est pas cela être influenceur  (vous êtes juste l’équivalent des tee-shirts publicitaires sur la toile… ). Commençons par le début… quelles sont vos idées originales ? Désolé, je n’en vois pas… Quelle est votre approche singullière selon un axe précis ? Il n’y en a pas ! etc.

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 1

Depuis le dernier trimestre de l’année dernière, j’ai envie d’écrire cet article sur la situation actuelle dans le monde du digital, sur le monde du web 2.0, des blogs, réseaux et médias sociaux

Je pense que c’est un ras-le-bol de ce que je vois s’amplifier au quotidien en ligne, dans les rencontres avec certaines entreprises, au contact de personnes qui se disent spécialistes ou expert dans ces domaines…

Donc, je dis stop. Je me dois de faire le point pour moi déjà tenter de comprendre ce qui se passe devant mes yeux ébahis, de retournement de veste, du manque de… tout ce que à quoi je crois.

Certains diront que je prends la grosse tête (je l’ai déjà à moitié entendu), d’autres penseront que je « débloque », d’autres… Et bien, pensez ce que vous voulez, je m’en fiche ! Je reste moi-même avant tout et c’est pas à mon âge que l’on me changera. Et puis, cela le fait du bien de dire ce que je pense haut et fort !

Le pire dans l’histoire… Je suis certain que des personnes que je vise dans ces billets sont capables de les aimer, de les relayer 🙂 Alors, là, maintenant, c’est foutu… J’écris pour moi seul, personne n’osera le relayer dans ses réseaux, dire j’aime dans Facebook… ou de le commenter après ce que je viens d’écrire 😉

Comme on m’a reproché un article trop riche en une seule publication de écoles, enseignement, élèves : les problèmes des enseignants, j’ai retenu la leçon (On apprend à tout âge 😉 et je publierai ici et dans Linkedin, ce coup de gueule en 4 parties, sur 4 jours. Voici les 3 suivants (les liens seront actifs une fois la publication en ligne) :

Mais débutons par ;

Retour en arrière sur le Web 2.0 et les blogs, réseaux et médias sociaux

Je ne vais pas faire dans la mélancolie du passé en disant rappelez vous l’âge d’or des blogs, vers 2005 ! Il y a 10 ans… D’ailleurs, que reste-t-il réellement de ces blogs ? Je me suis toujours dit que je devrais faire le point un de ces jours pour voir ce qu’il en reste, voir ce que leurs auteurs sont devenus ?

Non, simplement un constat ! Le web 2.0 ; tiens, êtes-vous capable de définir ce qu’est le web 2.0 ? (Au passage, on attend toujours le web 3.0 qui a mon sens n’arrivera jamais), donc le web 2.0 avait pour base comme je l’explique encore en conférences bien souvent 3 verbes : partager, collaborer et interagir comme je l’ai indiqué depuis longtemps (Si vous lisez attentivement ce blog depuis l’origine… Bon courage à vous sinon, il y a plus de 2 000 articles, jugés souvent comme trop long 🙂 et je n’ai pas la force de rechercher 😉 mais vous pouvez en trouver la trace à plusieurs occasions où je m’explique sur le sujet !)

Je suis toujours surpris que les jeunes loups de la génération Y ne soit pas plus au courant de ce qu’est le web 2.0… et j’ai malheureusement trop souvent l’impression que pour eux le web 2.0 est avant tout : influenceur, argent et fric (dans le mauvais sens du terme).

Ce que je n’avais pas anticipé, dans l’euphorie des « révolutions » qui s’enchaînaient à l’époque, c’était qu’il serait possible de conjuguer ses verbes de différentes manières. Je ne suis pas déçu du résultat. Ça me donne parfois froid dans le dos de lire ou de constater certains discours ou pratiques !

Il serait bon de revenir aux fondamentaux parfois en y intégrant les évolutions ! Quelque part, je trouve cela effroyable que depuis 10 maintenant, je rabâche les mêmes principes de bases d’une conférence à l’autre.

Oui, vous l’avez certainement compris, nous sommes passés de la phrase d’enfance de la révolution d’internet et du web 2.0 à son adolescence et je crois, même si j’ai l’impression de radoter que nous atteignons son âge adulte dans quelques mois. J’y reviendrais là aussi !

Comme je l’évoquais il y a plusieurs années maintenant, on surfe sur une pseudo révolution… On nous fait croire à des révolutions chaque jour comme l’ont pu être celle des blogs et l’éclosion des réseaux et médias sociaux en leurs temps.

Depuis les révolutions, c’est-à-dire bien avant les années 2010 (on est dans le web… les années passent vite et se comptent en multipliant les années calendaires), on traficote autour des évolutions et de l’intégration de ces nouveaux outils qui représente le monde digital actuel pour nous faire croire à des révolutions alors que ce ne sont que des évolutions bien naturelles !

Alors, évidemment, y’a du blé à se faire pour celui qui pense à son p’tit nombril avant tout, sans réellement vouloir satisfaire l’entreprise qu’il représente ou pour le compte de laquelle il travaille (y compris parfois pour eux-même) !

En plus, c’est vrai, je le dis aussi très souvent, personne ne peut se prévaloir de détenir la vérité dans ce « nouveau monde »… Toutefois, il y a une grosse différence entre détenir la vérité et raconter des conneries… et y’en a des conneries qui sont racontées afin de se faire mousser… Mousser pourquoi ? Pour gagner du fric rapidement pardi !

Ah, on me signale que les entreprises sont aussi responsables… Évidemment qu’elles le sont pour la plupart d’entre elles… Comment peuvent-elles accepter les discours qu’on leur sert… On en viendrait à croire que c’est celui qui a la plus grande gueule qui l’emporte. Toujours dans la même oreillette, on me dit que cela va changer… Enfin, on va regarder les résultats ! Ce n’est pas trop tôt !

Le reproche que l’on peut également faire à certaines entreprises est de ne pas laisser le temps au temps et de focaliser sur le nombre de « j’aime » ou assimilés…

La construction d’une bonne présence sur Internet demande du temps avec des objectifs adéquats ! Le web 2.0, les réseaux et médias sociaux, ce n’est pas la cours des miracles ! Et oui, encore en 2015, certains en sont là !

Prenons des exemples… Quel est l’intérêt d’être présent dans Facebook, dans Twitter ou dans Pinterest… Je ne parle pas aux véritables experts (je vous assure, ils ne sont pas si nombreux en langue française), mais aux dirigeants d’entreprise : marketing, communications… Gagner des clients ? Autre chose ? Non, je n’irai pas jusqu’à donner ma réponse… Mais, on peut en discuter dans ce cadre 😉

Autre exemple ? Les agences de « com » ou autres qui proposent des packages tout fait de communication on line… «oui, et on vous met 1 message par jour dans Facebook…» (entendu) à l’image des poissonniers ou du boucher qui vous sert 200 g de ses protéines alors que vous demandez 100 g sauf que pour les médias sociaux c’est plutôt dans le sens inverse… vous en voulez 200 g et on vous en sert 100… Il faut arrêter l’excuse du danger de submerger le fan de messages… Juste pour info, cela peut se mesurer 🙂

Le pire, c’est qu’en général, ces agences revendiquent et s’auto-proclame expert ou spécialiste des réseaux et médias sociaux (c’est déjà plus compliqué pour elle de proposer des blogs, y’a des textes à écrire…)

Je ne dévoile rien du secret des véritables spécialistes et experts du domaine, mais je peux vous dire qu’avant de partir dans Facebook ou un autre outil, une réflexion sur le sens de cette présence, sur la stratégie générale à aborder est nécessaire… De la découlera une politique ou une stratégie éditoriale unique pour chaque entreprise… Euh, vous voyez la nuance ?

Allez, je vous donne un coup de main… Tentez de conjuguer les verbes partager, collaborer et interagir pour votre entreprise dans le bon sens du terme… Vous verrez la différence !

À oui, dernier détail, je ne supporte pas les dirigeants de ces boites ou les community manager qui traitent le public auquel ils s’adressent de cons et d’incompétents parce qu’ils n’adhèrent pas à leur vision de leur politique digitale… C’est toujours plus facile de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans le sien… Cela s’appelle aussi la remise en cause ! J’en suis un fervent adepte… trop peut-être, qui sait… Il faut savoir parfois changer son fusil d’épaule et rien à voir en la circonstance avec le temps…

Il n’y aurait pas eu de je suis Charlie sans les médias sociaux

Je suis charlie
Je suis charlie

Comme tout un chacun j’ai été dès les premières heures #jesuischarlie … Toutefois, je me dois de reconnaître que je ne lisais pas régulièrement Charlie Hebdo auparavant, que j’achèterai le numéro de cette semaine (y compris une version en allemand dispo dimanche) mais ne m’abonnerai pas pour autant…

J’ai pris ma décoction #jesuischarlie la semaine dernière à tel point que certaines personnes ont quitté mon compte Twitter… Mais je pense que je devais le faire dans l’urgence… J’en suis à l’infusion… Je l’étais déjà lorsqu’une journaliste (Hélène Bry) m’a contacté pour parler du rôle positif et négatif des médias sociaux dans l’événement…

Je m’attendais à recevoir cet appel d’un journaliste. C’est le Parisien qui a ouvert le bal en m’appelant le soir de la marche parisienne pour l’article Des réseaux sociaux incontrôlables.

Mais revenons en arrière, mercredi en fin de matinée. Ma première réaction comme à nombre d’entre nous, je suppose, a été la stupeur… Comment peut-on ? De quel droit ?

Je n’ai pu que constater au travers des médias traditionnels et sociaux l’événement prendre de l’ampleur…
Une ampleur en France, dans les pays francophones, en Europe, à travers le monde… qui le soir même apportait son lot de manifestations spontané partout sur la planète.
J’étais véritablement bluffé par ce buzz ! Par l’immensité du mouvement…

Ma fille aînée (17 ans) vers 17 h me dit… : «Quand je vois ce qui se passe, ce qui est diffusé partout, je devrais créer un tableau Pinterest. Tu m’aides ?». Ma réponse fut évidente oui…

Au-delà de cette forme de participation que nous avons choisi pour manifester notre soutien et par la même rejoindre le mouvement qui se dessinait, elle avait se réflexe certainement pour coller à l’actualité, moi pour garder une trace de ce que serait l’épisode Je suis Charlie.

Ce board #jesuischarlie est ! (Même si c’est anecdotique, nous ne savons pas si nous avons été le 1er… La recherche Je suis Charlie ou #jesuischarlie était impossible… et d’ailleurs elle reste chaotique ce qui a empêché une viralité encore plus importante sur ce média) et les illustrations de l’article proviennent de ce tableau.

C’était pour moi le signal du début de la plongé vers des réflexions sur l’usage et la manière dont l’élément était relayé par les médias sociaux et leurs rôles.

Dès 17 h donc, il ne faisait aucun doute déjà que le board devait s’appeler #jesuischarlie et que l’image de couverture devait être je suis Charlie sur fond noir ! Ces 2 symboles ont été créés une heure environ après l’écatombe, se propageant rapidement à toute la planète. Je suis Charlie a eu sa page rapidement dans Wikipédia !

Génération Z : génération Charlie

Ah, vous allez dire… Il a encore réussi à place sa génération Z ! Oui, c’est vrai, j’assume 😉

Je me suis posé cette question… Est-ce que la génération Z n’est pas la génération Charlie !
Je pourrais presque en arriver à ma conclusion, alors que tout le monde voudrait savoir ce que sera l’après #Jesuischarlie, en répondant que ce sont les perspective de vie de la génération Z avec leur ouverture d’esprit.

Je repensais notamment à cette phrase que j’ai écrite dans la revue de presse sur la génération Z : «La génération Z, est en mesure de continuer à accueillir la tolérance pour quiconque considéré comme différent, notamment racisme et sexisme» (j’ajoute religieux)…

J’arrête là avec ma génération Z… mais, pour moi cette génération est l’espoir et je me demande si justement cet événement n’est pas la marque du passage d’une époque à une autre 😉

Réaction à cet engouement

Ce qui m’a le plus surpris dans l’événement ce sont les proportions qu’ont pris l’engouement pour #Jesuischarlie ! Je me suis posé la question : Pourquoi ? Comment ?

Au point de départ… 3 possibilités de réactions sont possibles. On pouvait se révolter contre l’une des 3 alternatives ou s’insurger contre 2 d’entre elles ou se dresser contre les 3 ! Les voici :

  • le massacre (mais régulièrement des massacres sont perpétré à travers la France et le monde),
  • l’idiotie de la religion poussée à son extrême
  • une notion beaucoup plus flou que l’on arrivait difficilement à nommer sur l’instant autour du rapport de violence entre un crayon et une arme (même si les mots, l’image peuvent tuer), la liberté de dire ce que l’on a envie d’exprimer, le droit de se moquer…

Le ressentiment qui se dégageait de l’ensemble est difficile à exprimer… tant de nombreux sentiments se mêlaient… Non, ce n’était pas de la colère… c’était plus une forme d’écoeurement indescriptible… coup de massue pour les uns, se sentir mal pour les autres…

la colère prédomine autour de Je suis Charlie
la colère prédomine autour de Je suis Charlie

Mais à quoi les réseaux sociaux et médias sociaux ont-ils répondu dans un premier temps ? À la 3e me semble-t-il !

L’effet massacre du journal

Rapidement en effet, le massacre été dénoncé, mais, et c’est le côté voyeur des réseaux, ce sont surtout les vidéos qui faisaient le buzz… Tout le monde voulait voir comment cela c’était passé l’action et aussi voir les réactions des uns et des autres ! On en reparlera plus loin, mais aucun calcul politique n’était possible… Nos politiques ont fait ce qu’ils devaient faire. Toutefois, cette première vague de diffusion et de relais de l’information a servi de base à la diffusion du hashtag #jesuischarlie.

Au passage, on peut noter l’hypocrisie de certaines chaînes de télévision la première journée (Toutes ? Je pose la question, car je ne les ai pas toutes regardées) qui indiquaient ne pas diffuser certaines vidéos en expliquant qu’elles étaient disponibles sur Internet !

De la religion

Pour ma part, j’ai relativement peu entendu dans les médias (sociaux notamment) l’idiotie de la religion poussée à son extrême… Personne ou presque dans les premières heures pour défendre cet acte au niveau religieux et contester les messages envoyés. J’ai reçu par exemple les premières réactions d’un compte « Islamique » à la diffusion de mes Tweets sur le sujet au cours de la nuit suivante… Toutefois, pour être complètement honnête, ces réactions concernaient ceux qui « pleuraient » l’événement, pas les événements eux-mêmes.

J’ai noté également la mise en place d’un tir de barrage dans les médias sociaux afin de ne pas confondre : l’extrémisme et la religion… Les télévisions ont également fait le travail en relayant les différentes initiatives, rencontres et discours des dignitaires de différentes religions et notamment les explications sur la différence entre les extrémistes islamiques et les musulmans.

On était presque partie pour une réaction où le côté religieux n’était pas l’un des axes principaux. C’était vrai jusqu’à la prise d’otages dans le super marché ! Jusque-là, on pouvait se dire que la cible était le journal Charlie Hebdo… La prise d’otages en question a amené sur le devant de la scène la problématique juive qui n’avait été que peu évoqué jusqu’ici !

Autant, le projet des assassins de Charlie Hebdo a été un échec ! Ils ont quitté les lieux en criant : «Charlie est mort !». Il ne s’attendait certainement pas à ce qui suivrait… Les terroristes devront désormais réfléchir sur leurs objectifs. Dans le cas présent, le journal Charlie Hebdo sans leur intervention serait certainement disparu de façon naturelle… Là, ils lui ont donné plus qu’une deuxième vie ! Mieux ou pire, Charlie Hebdo est devenu un monument indestructible pour de longues années !

La prise d’otages dans le super marché casher a ramené le problème religieux sur le devant de la scène… et j’ai l’impression que c’est à partir de cet instant que certains messages sont devenus prosélytiques, que des débats se sont engagés sur le sujet sur la toile et que des séquences étaient consacrées à « la peur des juifs » en France, etc. sur les écrans de TV notamment.

Au final, cela a enrichi le combat des #jesuischarlie dans leurs convictions sur la juste cause de leur engagement qui certainement était déjà celui de la devise de la République : Liberté Égalité Fraternité (notamment pour les 2 derniers termes). Mais j’y reviendrai.

La liberté

Je pense sincèrement que c’est elle, la liberté le déclencheur de tout ce mouvement… On imagine souvent le Français impassible, ne s’impliquant dans rien, hormis autour de la « fête lorsque l’on est champion du monde de foot »… Non, nous en avons la preuve… La liberté de s’exprimer, de « montrer que l’on n’a pas peur » de défendre sa liberté (je rappelle que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres !)

Au passage, pour ma part, je n’ai pas aimé entendre la Marseillaise lors des défilés et autres manifestations… Le sang impur me laisse perplexe. J’ai largement préféré les séquences TV ou j’entendais le chant des partisans ou comme lors de la soirée Je suis charlie sur France 2 Bella Ciao par Christophe Alévêque.

Pause musicale 🙂

Il y a aussi la perception par les autres pays que la France est le pays des droits de l’Homme, vous savez le truc qui dit dans son article premier : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits… Cette première phrase était bafouée.

Bafouée comme, la phrase de Voltaire : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire qui aurait pu (peut) être le slogan de Charlie Hebdo.

C’est inimaginable pour le commun des mortels d’utiliser des armes contre des crayons !

C’est inimaginable pour le commun des mortels d’interdire de penser, de laisser un millimètre de place à la pensée unique !

Et l’engouement, l’effervescence a pris sur ce tapis de braise… Chacun y a été de son texte, de son dessin… Toutes les formes d’expression sont apparues pour diffuser et relayer l’information… chacun dans son domaine. Nous avons eu une avalanche de « contenu » !

Ongles je suis charlie
Ongles je suis charlie

Le réflexe évidemment à été d’utiliser les outils modernes de communication pour exprimer sa liberté ! On n’arrête pas de rabâcher dans les conférences et séminaires (enfin, moi, dans les miens) qu’avec l’arrivée du web 2.0, l’internaute devient émetteur d’informations… Où pensez-vous qu’ils allaient diffuser leurs  » sentiments » les internautes ?

Et puis, écoutez autour de vous… Généralement, même si elle n’est pas totalement réelle, les individus pensent qu’Internet est un véritable « état » libre… On a tous dans le coin de son esprit, qu’on le croit ou non, qu’Internet est un village mondial libre !

Cela peut surprendre, mais les médias sociaux (il faut bien parler d’eux) : depuis les blogs jusqu’à Snapchat pour citer l’un des derniers ont déjà fait parler d’eux dans la vindicte populaire, notamment vis-à-vis des FARCS (sauf erreur de ma part, mais c’était en Amérique Centrale ou du Sud) au cours des années 2000 !

On attaque notre liberté comment ne pas la défendre dans notre espace de liberté !

Dès 5 heures du soir, le 1er jour, j’avais mon écran d’Instagram couvert de Je suis Charlie, on commençait dans Facebook à ne plus savoir qui était qui puisque tout le monde modifiait son image de profil pour dire Je suis Charlie… Je ne savais plus qui écrivait quoi, car toutes les photos de profil étaient semblables.

Cette massification des interventions à travers le monde (le hashtag #jesuischarlie est le plus tweeté du monde) embrasa véritablement les réseaux…

le hashtag #jesuischarlie dépasse les 5 millions de tweets
le hashtag #jesuischarlie dépasse les 5 millions de tweets la semaine des événements

C’est aussi un révélateur que notre monde a changé… Tout devient international lorsque c’est d’importance et le vecteur de cette internationalisation sont les médias sociaux avant tout ! Il serait temps de s’en rendre compte en France !

Et puis, il me semble que vous avez la mémoire courte ceux qui se posent la question de découvrir et de tenter de comprendre l’effet réseau social ! Vous vous rappeler combien de personnes étaient prêtes à se rassemble autour des apéros géants Facebook en France ?

Et on semble l’oublier souvent, trop souvent… Les réseaux sociaux sont avant tout un prétexte pour que les hommes et les femmes se rencontrent dans la vraie vie ! Alors, quand leur liberté est remise en cause… Imaginez… Vous avez l’effet, je suis Charlie.

Un peu d’histoire

Je cherchais dans ma mémoire les événements passés qui avaient eu ou qui auraient pu avoir un tel retentissement pour faire un parallèle.

Mai 68, la chute du Mur de Berlin, la libération de Nelson Mandela… Le point commun de ces événements : la liberté dont, et peut être avant tout : la liberté d’expression…

Le parallèle est souvent fait avec les tours jumelles de New-York, j’en suis moins certains pour ma part. Oui, c’était un attentat ; oui, les mêmes mouvances sont concernées, etc. mais le symbole n’était pas le même… Ce n’était pas la liberté d’expression qui était mise en jeu… C’était plutôt la supériorité d’un pays qui était remise en cause (jamais il n’y a eu de guerre sur le territoire américains), c’est la représentation de la puissance économique d’un pays qui était visé… Rien de tout cela dans les événements en France de la semaine dernière !

Je pense que l’on assimile plus facilement l’attentat du 11 septembre aux événements parisiens, car ce sont les plus proches…

On pourrait avoir comme réflexe d’ailleurs de se demander pourquoi il n’y a pas eu le même « engagement » de la part de la population en 2001 ! La réponse est simple… Le web 2.0 n’était pas encore passé par là ! En 2001, on apprenait encore à créer des sites statiques ou en Flash !

Les événements Parisiens sont les premiers de l’ère des médias sociaux… Je pense qu’il y aura d’autre circonstance , moins triste je l’espère, mais je le crains qui referont parler de l’explosion de messages et de communication via les réseaux et médias sociaux.

Liberté égalité fraternité

On en arrive doucement à la marche de dimanche… Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais alors que l’on parlait d’unité nationale, tout à coup le politique nous a été jeté à la figure…

L’engouement pour cette marche ne me surprend pas… Merci les médias sociaux et les médias traditionnels… La réussite vient de là, même si des voix dissonantes se sont fait entendre, que la politique entrait dans le bal… Le beau mouvement unitaire s’ébréchait…

Dans les premiers moments, on pouvait se poser la question : Je suis charlie est-il un mouvement politique ?

Si l’on demande à tout un chacun si les événements de la semaine passée sont politiques… La réponse est oui… C’est incontestable alors que les politiques dans notre pays les premiers jours faisait de la politique à l’unisson du pays ! On défendait tous la phrase : On peut tuer des hommes, pas des idées ! C’était à se demander si un parti politique n’était pas en train de naitre…

Dans cette période d’ailleurs (et en partie dimanche), je dois reconnaître que pour la 1re fois de ma vie certainement je voyais et ressentait concrétement la signification de la devise de notre République : Liberté égalité fraternité ! Jusque-là cela restait des concepts plus que de la mise en pratique simultanée à travers le pays…

Et pourtant, je défends régulièrement chacune de ces valeurs… Liberté Égalité Fraternité, mais, pour une fois on retrouvait ces symboles dans les réaction à ces événements… Il n’y avait rien de politique dans tout cela juste un acte citoyen 😉

En effet, lors de ces événements, la Liberté, cela va de soi, je m’en suis déjà expliqué précédemment…

J’ai déjà évoqué les droits de l’homme… Tout homme naît avec des droits égaux

Et la fraternité, le lien étroit d’amitié qui unit deux personnes qui ne sont ni frères ni sœurs… Nous sommes flics, juifs, musulmans… marquait bien ce sentiment de solidarité et d’amitié aux delà des différences qui caractérisent la fraternité !

Je disais en introduction que la belle unité s’était effrité à cause des politiques qui on commencé à faire de la politique politicienne… Celle que refuse, je pense les Français dans leur grande majorité… L’internationalisation de la marche de dimanche n’a rien arrangé !

Les Américains reconnaissent avoir commis une erreur… Ne pas être venu à cette marche ! Exceptionnel, un tel comportement : qu’un chef d’état reconnaisse son erreur ! Mais outre de ce point de détail, certains surnomment la marche de dimanche : la marche des hypocrites… Je vous laisse juge avec ce reportage de la RTBF.

La politique politicienne avait repris ses travers…

Les réseaux sociaux n’étaient plus aussi unanimes dans les messages diffusés… La politique de nos dirigeant avait donner l’occasion à certains de se « marginaliser » ou plus exactement de réagir à l’intérêt d’être #Jesuischarlie ou #jenesuispascharlie…

Qu’on l’appelle la grande marche, la marche républicaine, la marche de ce dernier dimanche à Paris a été le bouquet final des événements !

En soirée, pendant le concert de soutien Charlie Hebdo sur France 2, j’entendais sur les autres chaînes se poser la question : que deviendra cet élan demain…

Hypocrisie là encore… Dès le lendemain matin, les symboles #jesuischarlie avait disparu de tous les habillages TV, le monde (la France) commençait à reprendre son activité comme le lundi précédent…

Couverture de charlie Hebdo
Couverture de charlie Hebdo

Charlie Hedbo annonçe sa couverture… faisant bien évidemment du Charlie Hedbo.

D’autres hastgags apparaissent dans nos flux d’information… les images je suis Charlie disparaissent…

Comme nous sommes français… Les polémiques commencent et s’amplifient…

Les informations autour de l’événement deviennent dérisoires… Était-il important désormais de savoir si Coulibaly avait fait un prêt au mois de décembre… par exemple ! On va empêcher au banques de préter de l’argent ?

Les marchants du temple ont sorti leurs crocs… Plus de 50 demandes de dépôts de marque : je suis charlie !

Les punitions tombent contre les ceux dont les propos sur Internet ont dépassé les lois suite à l’événement comme 4 ans de prison après avoir félicité les frères Kouachi lors de son arrestation !

#jesuischarlie avait vécu… L’actualité « traditionnelle », celle du mercredi matin avant 11 h reprenait le dessus !

Dans un an, on en reparlera… Dans 10 ans ensuite… un peu comme pour les tour jumelles !

Pour ma part, je continuerai à rester libre et debout… mais cela ne date pas de la semaine dernière !

Encore des points sur les médias sociaux

Je l’ai déjà dit il n’y aurait pas eu cette propagation de #Jesuischarlie sans les médias sociaux. Il y aurait eu de l’émotion certes, mais pas à ce niveau… Dans les événements passés, l’émotion existait, mais beaucoup moins palpable que celle de cette semaine !

D’autres aspects sont également à analyser… Le succès des financements obtenus pour Charlie Hedbo n’aurait pas atteint les chiffres qu’il a atteints sans le relais des médias sociaux (j’ai d’ailleurs peu vu les médias traditionnels relayer l’information sur la durée ! Ils se contentaient souvent d’annoncer le chiffre brut des montants !).
Indirectement, je pense que cela a eu un effet sur les décisions par exemple de Google… J’évoquais le comportement des politiques, il serait intéressant d’analyser les réactions des entreprises face à #jesuischarlie ou Charlie Hebdo en général… Google très tôt décide du financement… Il faudra attendre plusieurs jours avant que Pinterest France ne crée son board sur #Jesuischarlie !

Autre remarque qui me semble intéressante est l’adoption par les médias traditionnels des symboles créés par les médias sociaux… Dans les années antérieures, généralement, ce sont les médias traditionnels qui donnaient le ton… Là, c’est le peuple, via les médias sociaux qui a tout insufflé, dirigé… Ce sont internautes dans les médias sociaux en relayant telle ou telle partie de l’information des médias traditionnels qui donnait de la valeur à celle-ci et non l’inverse !

On peut dire qu’il y a une immense perméabilité entre médias traditionnels et sociaux même en France ! L’actu, mais les spécialistes et experts des médias sociaux en été déjà convaincu, l’actualité et l’information ne se fait plus dans les médias traditionnels mais sur le net !

Vous allez bientôt croire que les médias sociaux sont idylliques 😉 Non, car des problèmes sont survenus… Les meurtriers avaient également accès aux médias sociaux et là, on entre de pleins pieds dans une partie du journalisme citoyen… Je me suis déjà exprimé sur le sujet… je ne crois pas au journalisme citoyen…
C’est bien beau de relayer ou d’envoyer des informations, des images, des vidéos… Seulement, parfois cela complique le travail de la police par exemple, cela donne des informations aux « mauvaises personnes »… Et notamment au cours des enquêtes les premiers jours… La tâches auraient certainement été plus simples pour les services de Polices sans certaines informations diffusées… Difficile d’en vouloir à l’homme de la rue… Il croit faire bien… mais surtout il n’est pas éduqué à cela…

Ceux qui « savent » ce qu’ils peuvent ou non diffuser, ce sont les médias traditionnels, les journalistes mais là aussi, il y eu quelques manquement à la déonthologie… certainement pour essayer de devancer les médias sociaux dans le « scoop ».

Et puis, toujours dans les réseaux et médias sociaux, il y a eu quelques dérives… Il y en aura systématiquement avec ce type d’événements… On ne peut rien faire à moins de s’appeler Anonymous (c’est très discrètement que l’ensemble des médias à relayer leur implication et leurs décisions, les médias sociaux étant plus efficaces pour le coup !)… Rien faire, je parle lors de l’événement…
Tout comme il est impossible d’empêcher la diffusion des résultats des élections nationales avant les 20 h fatidique !
Le principe même d’Internet (Pour mémoire, ce principe est celui d’Arpanet qui est à l’origine un projet militaire qui permet la diffusion de l’information quelles que soient les conditions… ) empêche toutes interventions en direct !

Mais là encore, pour ce souci, une bonne éducation des citoyens à l’usage des réseaux et médias sociaux est nécessaire, et ce, depuis le plus jeune âge, puisque toute la génération Z les utilisent ou vont le faire pour les plus jeunes !

Mise à jour : l’intéressant article Presse & médias sociaux : L’heure est-elle à la sanction après les attentats ?

concours – médias sociaux : encore un exemple à ne pas suivre

Un point sur certaines mauvaises pratiques dans les concours sur les réseaux et médias sociaux
Un point sur certaines mauvaises pratiques dans les concours sur les réseaux et médias sociaux

Depuis plusieurs années maintenant, je suis de loin les concours organisés dans les médias sociaux car il me semble que beaucoup d’entre eux ne sont pas très respectueux de l’internaute, alors que ce devrait être l’inverse, évidemment.

Sinon, comment réussir à établir le dialogue ? Mais, pour certains, je suis en prise directe avec eux, car mes filles y participent…

Souvent, trop souvent, il n’y a rien de clair dans ces concours et la communication lorsque nous posons une question, si nous réclamons des éclaircissements… est inexistante, et, très souvent le community management autour de ces concours est à revoir ! Rappelez-vous en 2011!

Ces derniers mois, nous (les filles ou toute la famille) avons participé à 2 concours ! J’ai l’impression qu’il n’y a pas eu beaucoup d’évolutions.

En passant par Lille

Le premier concours était celui de VLille pour le Tour de France. Avant tout c’était pour nous un concours entre les 4 membres de la famille sur Instagram (même si l’une des filles a gagné l’un des cadeaux).

Mais, la question qui n’a eu qu’une réponse à notre sens partielle dans Instagram concernait le par l’organisateur de publier et donc de mettre en avant certaines photos du concours dans sa page Facebook et sur Instagram !

Autrement dit, a-t-on le droit de publier certaines images d’un concours et pas d’autres en tant qu’organisateur, pendant le concours !

De plus, je trouve toujours regrettable que les « vainqueurs » ou leurs images ne soient pas mise en valeur à la fin des concours.

 

Le cas du concours PeoplBrain

Mais, c’est surtout la raison de mon courroux du moment, la plus jeune de mes filles ;-), notre spécialiste maison de Snapguide a remarqué un concours dans un service français de pas à pas en image PeoplBrain avec qui nous avons déjà été en contact (j’avais invité PeoplBrain entre autres lors d’un Open coffee à Lille et nous avions fait remonter pas mal de problèmes utilisateurs à l’époque qui nous faisait préférer de loin Snapguide) !

Pas très difficile pour elle (ma fille), sous ma responsabilité, puisque de mémoire le concours n’est pas ouvert aux mineurs de proposer un pas à pas pour le concours organisé par PeopBrain et le Journal Elle !

Je sais qu’ils travaillent désormais sur la version 2 (au passage, le problème des noms n’est toujours pas résolu… merci pour le Cuisine-de-M–m—Moniq ;-( Mais, à mon sens ce n’est pas une raison pour laisser ainsi en l’état le concours. Bon, en plus, c’est pas facile pour trouver des infos maintenant sur ce concours PeoplBrain !

Si vous cliquez comme moi sur le lien, vous aurez désormais une page blanche ! cool, non… surtout que nous sommes impatients de connaître les résultats !

Depuis le 7 août, nous n’avons rien reçu alors que selon nos décomptes nous étions premier ou deuxième… !

Le concours avait débuté fin juin et ma fille avait décidé de participer car très peu de personnes étaient présentes. Nous ne participons jamais aux concours où nos chances sont « limités » 🙂

Elle surveillait au jour le jour les évolutions de ses positions (elle était fière d’être la première). Soyons honnête, elle avait aussi participé car il y avait un iPad à la clef 🙂

Ce n’est que quelques semaines plus tard que nous avons remarqué que ce premier prix était décerné par la rédaction de Elle (nous ne l’avions jamais remarqué au préalable… au bénéfice du doute, certainement une erreur de notre part !)

Un matin, surprise… le classement est chamboulé… et, on ne sait pas pourquoi, le nombre de visiteurs sur l’ensemble des pas à pas du concours semble avoir été fortement remanié, avec des chiffres de visites jamais atteints (et qui ne le seront plus ensuite), on ne sait par quel mystère.

C’était quelques jours avant la fin ! Pas grave, on va demander des explications… Ma fille envoie ce courrier, entre autre au cofondateur de l’entreprise (l’adresse de la chargé de communication que nous avions en contact ne répond plus !)

Je me posais une question. À quoi sont dues, aujourd’hui, les augmentations si rapides du nombre de vues des guides du concours ? Je suis assez surprise, étant donné que, ce matin, j’ai fait un relevé du nombre de vues pour vérifier notre place dans le concours (1er derrière les guides de ELLE). Lorsque je suis retourné sur Peoplbrain en fin d’après-midi, les nombres de visites avaient fortement augmenté, mais ne manière inégale, je m’explique : le gaspacho à la coriandre et aux légumes croquants de H.C.B étaient à 306 vues ce matin et se retrouve à plus de 1000 vues cette après-midi (soit une augmentation d’environ 700 vues), par contre le tartare de cabillaud aux courgettes râpées de alikad était à 345 vues ce matin et à seulement augmenté d’environ 150 vues, ce qui semble déjà très important par rapport aux jours précédents. Cela s’est aussi ressenti au niveau de nos guides qui ont eux aussi augmenté. Ce qui m’étonne, c’est cette augmentation subite du nombre de vues, alors que les autres jours, le nombre de vues des guides augmentaient de manière beaucoup plus lente. De plus, il m’est maintenant impossible de connaitre le classement, puisque au-dessus de 1000 vues, nous n’avons pas le nombre exact de visites. Un autre point qui me surprend, est que notre meilleur guide est désormais l’un des pires que nous avons publié… J’ai une autre question. Les guides créés par ELLE à Table sont ils pris en compte dans le concours ? Merci pour vos éclaircissements, Cordialement,

Je reconnais l’efficacité pour cette demande de renseignement de la réponse qui a suivi ! La voici !

Sachez qu’il y a un grand nombre d’éléments à prendre en compte et ceux que je vais vous citer ne sont que quelques uns parmi beaucoup. Que les guides sont aussi réintégrés dans des blogs, sites web et forums. Que les requêtes organiques de recherche provenant de google font fluctuer le traffic. Certains des guides de peoplbrain augmentent de plus de 3000 vues par jours car ils répondent à des requêtes très demandées sur google Bref, un grand nombre de paramètres rentrent en jeu suivant les évènements quotidiens, c’est la loi du traffic. Non les guides de ELLE ne sont pas pris en compte. De plus le nombre de vues, ne sera pas le seul éléments qui sera pris en compte pour déterminer les différents gagnants. La qualité des guides et des recettes seront pris en compte. Cdt, l’équipe de Peoplbrain Co fondateur

On commence à s’y habituer aux réponses vaseuses qui ne veulent rien dire… et cela m’horripile. Aussi, je prends le clavier ! Je me permet d’intervenir comme ma fille m’a mis en copie de son message !

Votre réponse est un peu du n’importe quoi, non ???? Les justifications données n’ont pas de sens me semble t-il en ce qui concerne les pas à pas du concours ! notamment : «Certains des guides de peoplbrain augmentent de plus de 3000 vues par jours car ils répondent à des requêtes très demandées sur google» Aucun des guides jusqu’ici hormis ceux de Elle ne dépassait les 600 vues ce matin (c’était l’un de ceux de mes filles)… donc, nous sommes loin des 3 000 vues par jour. De plus, nous (mes filles et moi) connaissons relativement bien PeoplBrain pour différentes raisons donc, les 3000 vues sur plusieurs jours nous surprennent un peu quelque soit le pas à pas. Enfin, dernier détail, je pense que je suis assez pointu pour savoir ce qui en est de la loi du traffic 🙂 Excusez mais je ne sais pas à qui je m’adresse. Sébastien ? Gaëlle ? Enfin, il n’est pas indiqué en page d’accueil du concours que le nombre de vues, ne sera pas le seul élément qui sera pris en compte pour déterminer les différents gagnants. La qualité des guides et des recettes seront pris en compte. Cela est vrai pour le 1er par pour les guides suivant me semble t-il ! à moins que je ne sache pas lire. Au passage, je note que le règlement de votre concours n’est pas en ligne ! Il y avait également d’autres questions… dans le mail de ma fille. Merci d’y répondre. Désormais, même si j’avais donné mon accord à ma fille pour me représenter dans ce concours (le nom de la cuisine de mémé Moniq) m’appartient, je me permettrais de surveiller les évolutions personnellement. Merci de m’apporter une réponse claire et adéquate que je puisse la publier dans l’un de mes blogs car j’aime beaucoup raconter les péripéties autour des concours sur les médias sociaux 😉

Et là, plus de réponses ! On prend acte… La semaine dernière, devant l’absence d’informations sur le résultat du concours… Ma fille renvoie un nouveau message !

Quand seront publiés les résultats du concours Elle à table ? Sinon prévenez-vous les participants individuellement ? Quand est-ce prévu ?

Aucune réponse !

On émet beaucoup de doutes sur ce concours organisé par PeoplBrain et on note que de toutes façon, on semble ne pas vouloir nous répondre.

Saurons nous qui a remporté le grand prix ? Pouvoir vérifier sa qualité ? son audience ? sa date de création ? Et dernier détail, qui est le Huissier où le règlement a été déposé ? etc.

Nous avons l’impression d’avoir perdu notre temps en participant à ce concours pour lequel nous ne savons toujours pas si nous pouvons ou non nous désinscrire du service !

Pour le gag, nous avions participé pour d’autres raisons à un concours en même temps sur Snapguide et même si nous n’étions pas dans les premiers, nous avons reçu toutes les informations nécessaires sur les gagnants du concours rapidement ! Nous ne sommes certainement pas dans les mêmes mondes 🙁

Les concours dans les médias sociaux

Trop souvent à mon sens on utilise les concours à mauvais escient.

Pourtant, il faut bien se dire qu’un jeu-concours n’est jamais créé au hasard par une marque ! Trop souvent, j’y vois une solution en apparence simple de faire augmenter le nombre de likes, de tweet, de j’aime…

C’est, je l’ai déjà entendu, une solution afin d’augmenter un nombre de personnes sur un compte afin que la direction soit contente. Désolé, mais vous n’avez rien compris (direction, responsable marketing et community manager qui vous prêtez à ce jeu) !

Je peux comprendre le concours dans le cadre du lancement d’un nouveau produit, d’un nouveau service, lors d’un événement (dans l’esprit, celui de Vlille était bien vu). Pas pour artificiellement augmenter la communauté.

Ce n’est pas comme cela que l’on gagne de nouveaux fans (et autres) mais par une politique de contenu adéquate. Mais, quand je vois comment souvent est traité cette politique de contenu, je comprends le recours facile aux concours !

Et, la mise en place d’un concours ne s’arrête pas à mettre en ligne le concours et attendre que les gentils internautes viennent cliquer et les prendre pour des baudruches…

S’ils participent à un concours, c’est qu’ils ont un intérêt (peut-être pas celui que vous souhaitez… en général, l’adéquation entre vos souhaits et les résultats obtenus sont proportionnels aux choix effectués en amont et au respect de vos internautes).

Cela veut dire aussi que pour maintenir la flamme… vous ne pouvez pas laisser le concours « seul ». Un accompagnement, en général par un community manager, un vrai, pas un stagiaire qui n’en a rien à faire de votre entreprise… ou qui n’a rien compris aux réseaux sociaux (si, cela existe aussi, je vous assure) donc, vous devez accompagner le concours en apportant les réponses claires et lumineuses qui vous sont demandées dans un délai raisonnable (24 h me parait un max.)

Et puis, cette flamme vous ne devez pas la faire retomber comme un soufflé qui s’effondre à la sortie du four ! Il y a une suite au concours… où alors, encore une fois, vous n’avez rien compris au mot social qui se trouve dans réseau social et média social ! J’peux vous donner une explication dans un séminaire si vous voulez même si là je trouve que je joue un peu au donneur de leçon 🙂

Évidemment, mais je pense que vous le saviez, ce concours doit être établi au sein d’une stratégie de communication beaucoup plus globale, sinon, c’est un peu un coup d’épée dans l’eau !

J’arrête de vous parler des jeux concours et médias sociaux et vous renvoie vers l’article : À quels objectifs répondent vraiment les jeux concours sur les réseaux sociaux ? qui complétera mes propos.

Et, vous des expériences du même type vous en avez ou je suis le seul ?

L’image d’ouverture de ce billet vient de pixabay