réseau social virtuel – réseau social réel – Open Up your Mind

Logo Open Up Your Mind
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Si vous me suivez dans Twitter (@erdelcroix) ou si vous connaissez eric-delcroix.com, vous savez certainement qu’en fin de semaine dernière j’étais à Aix-en-Provence à l’invitation de Nathalie Richard, l’organisatrice des rencontres Open Up Your Mind.

Vous pouvez vous poser la question de savoir pourquoi je vous parle ici de cette « rencontre ». Je vous assure, ce n’est pas pour un coup de pub (c’est pas le genre de la maison), si vous me dites pour un coup de coeur, je dis oui. Mais, c’est bien au-delà de ce simple coup de projecteur de l' »expert » des réseaux sociaux « virtuels » pour cette organisation du réseau social IRL.

Notre première rencontre

Mais, pour cela, faisons un peu d’histoire. J’ai retrouvé le premier échange par mail interposé entre Nathalie et moi. Le titre du courrier était : Pouvez-vous me donner votre avis ? et au contenu suivant : «J’ai le projet de créer à Aix en Provence un Espace Générateurs de Liens (Rencontres Sociales et Professionnelles). J’aimerais vous présenter mon projet, et que vous me donniez votre avis éclairé. Est-ce envisageable ?». C’était en avril 2010 🙂

Ce qui est amusant c’est que je me souviens de l’entretien téléphonique qui a suivi le lendemain comme si c’était hier ! Nathalie m’a expliqué l’origine de son projet, ce qu’elle voulait faire… Si je résumais l’impression à l’époque, elle voulait faire du réseau social sans réseau social « virtuel ». Pas de Facebook, pas de Twitter… toutefois, tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir ! J’étais très enthousiaste à son idée…

Il faut dire que par cet échange, j’ai rapidement perçu Nathalie Richard affectionnait favoriser les contacts. J’avais l’impression d’avoir mon alter égo pour l’esprit dans lequel elle réunissait ses amis autour d’elle.

Utilisez le prétexte d’une « fête » pour mettre les gens en relation, créer des liens… comme je le fais lors de mes anniversaires ou lors des ‘fêtes des enfants’ à la campagne ! je comprenais donc son concept dans le but de créer une nouvelle façon de se faire des ami(e)s : en chair et en os, principalement chez un particulier.

Open Up your Mind à Aix-en-Provence, c’est quoi ?

En octobre 2010, après avoir quitté son emploi, Nathalie a fondé Open Up your Mind à Aix en Provence.

Open up your mind crée désormais des liens sociaux entre ceux qui le souhaitent, autour de temps de rencontre par affinités pour la culture, les partages culinaires, les dégustations œnologiques, la musique, la fête… La particularité d’open up your mind est de n’utiliser Internet que pour la communication de l’agenda des événements et la réservation des soirées, mais jamais pour la mise en relation des personnes !

Les événements sont annoncés sur le site (et sur le profil Facebook de Nathalie 😉 et relayés souvent dans la presse locale. Le public réserve sa soirée, et reçoit l’information où et chez qui a lieu l’événement. Les personnes ayant le même intérêt (le thème donné) se retrouvent alors, mélangeant nouveaux et « anciens »…

La participation à un évènement varie entre 20 et 40 €, mais la volonté de Nathalie est de permettre à toutes les bourses de venir à ces événements. Je peux vous le confirmer puisque je suis dans la confidence 😉

Nathalie envisage également d’étendre ce concept dans d’autres villes. On attend que l’infatigable, énergique, enthousiaste… créatrice (je suis sous le charme 😉 se lance à Lille 😉

Soirée réseaux sociaux virtuels
le lieu de la soirée réseaux sociaux
le lieu de la soirée réseaux sociaux

Lors de notre premier entretien avec Nathalie, nous avions évoqué ma possible venue pour une soirée sur un sujet de société, un thème culturel : les réseaux sociaux « virtuels ». Le résultat se déroula vendredi soir de la semaine dernière.

Après l’apéritif dans une somptueuse villa de la banlieue d’Aix, sur la terrasse autour de la piscine devant le jardin, nous avons rassemblé tout le monde afin que je puisse donner « la bonne parole » 😉

Seulement, à la différence des conférences habituelles, même si ces personnes présentes ne se connaissent pas, cela ressemble fichtrement aux « réunions de copains » des anniversaires que je connais, avec un « public » indiscipliné au possible ! Mais, c’est ce qui fait le charme de toutes ses soirées.

Aussi, comme je l’avais prévu les débats ont été vif entre les pro et les anti-réseaux sociaux, surtout que nous avons eu la mauvaise idée de débuter un tour de table de la trentaine de participants (que nous n’avons jamais terminé) 🙂 Les pelotes de laine pour expliquer les liens, chères à Christophe, ont fait merveille pour apporter la transition…

J’ai exposé mon point de vue sur Facebook et consorts, devant faire régulièrement des réponses aux questions qui continuaient de fuser ! Et, là encore, des demi-surprises… Par exemple, dans les conférences traditionnelles en entreprise, auprès des parents, avec des universitaires, des responsables territoriaux… jamais Badoo, Meetic… ne sont évoqués. Ici, le public de célibataires « ose » ! On est dans la « vraie vie » 😉

Je dois avouer que cela fait du bien d’être parfois confronté à ce type de « rencontre » 😉 Enfin, moi, j’aime, cela me permet d’avoir le pouls de toutes les perceptions !

Ma prestation terminée… nous avons dégusté un excellent tajine d’agneau (pub gratuite, il venait du restaurant le Millefeuille)… les discussions et les questions ont continué… Une fois le repas terminé, alors que certaines personnes préféraient danser dans un autre coin de la terrasse ou à l’intérieur de la maison, autour de moi, à table, les questions ont continué jusque 1 heure 30 du matin. La soirée avait débuté vers les 20 h 🙂

Amusant, enrichissant, j’ai beaucoup apprécié cette soirée de débat… où j’ai rencontré des personnes bien sympathiques même parmi mes « opposants ». Je reviens quand tu veux Nathalie 😉

Réseaux sociaux virtuels et réels

Au-delà de la soirée, nous avons profité de mon séjour pour avancer dans nos réflexions 😉 Il est clair que, Nathalie comme mois avons le souci de créer du lien social ! Qu’on le veuille ou non, nous avons l’amour des contacts et aussi, une faculté à penser aux autres, parfois (souvent ?) avant nous-même !

N’est-ce pas là l’une des fonctions par exemple du community manager ? Travailler pour sa « communauté », l’animer, mettre en relation les individus qui la compose ? Ce sont toutes des fonctions qu’occupons Nathalie IRL et moi, sur les réseaux sociaux.

Ce qui est « amusant » c’est que l’on se rejoint dans l’organisation d’événements dans la vie réelle : elle avec ses Open Up, moi avec les apéros Blog en Nord… Seul, la prise de contact est différente… Elle, principalement, par bouche-à-oreille, moi, principalement, par les réseaux numériques et le buzz…

Nous sommes tous les deux à la fois très loin et très proches… L’objectif de l’un et de l’autre est d’améliorer les rencontrées vouées au réseautage ! Rares sont les Français qui aient compris l’intérêt de ces réseautages privé ou professionnel !

L’idée me vient en rédigeant ce billet : il pourrait être intéressant qu’un jour nous soyons invités « publiquement » Nathalie et moi pour confronter nos expériences et nos points de vue lors d’une conférence ou d’un débat public… Je suis certain que vous seriez surpris de la convergence de nos pratiques et de nos idées ! Cela permettrait également d’obtenir une « autre » vision des réseaux sociaux. Moi, j’suis partant ! Qui nous organise cela ? 😉

Message privé à la fondatrice & organisatrice : Le bonjour du Père Noël aux filles 😉

Elle arrive dans Facebook

Je voulais profiter de ce Ludovia 2010 dont je ferais un compte-rendu dans le prochain billet pour publier cet éclairage peut-être différent sur l’utilisation d’Internet (notamment des réseaux sociaux) par les jeunes, sur le rôle des parents et sur le « livre ».

Mi-juillet était un grand jour pour la plus grande de mes filles : la date anniversaire de ses 13 ans. L’âge requis pour pouvoir légalement se créer un profil sur Facebook !

C’est avec curiosité que j’ai observé ces premiers pas dans le célèbre réseau social.

Inscription dans Facebook

J’avais décidé de lui permettre de créer son compte Facebook à cette date, pour la simple raison de l’inscription dans la durée à son nom. Pas besoin ainsi de changer de profil dans l’avenir ! En observant ce qu’on fait certains de ces « amis », l’une d’entre elles à 37 ans au lieu de 13 et désormais il est impossible de modifier la date de naissance !

Bon, mais revenons à ma fille. L’une des conditions, de sa part, était que je sois son ami dans Facebook 🙂 J’ai même indiqué que c’était ma fille 😉 Le problème de ce lien « amical » est plus important qu’on ne le pense. Devons-nous en tant que parent être ami avec nos enfants dans les réseaux sociaux ? Je ne le pense pas ! Toutefois, j’ai accédé à sa demande et j’ai donc été son premier ami à la création de son profil. Mais, je sais qu’à terme (moins d’une année, j’espère) je la laisserai voler de ces propres ailes ! Son profil Facebook lui appartient et je ne veux rien savoir de ses « amours », de ce qu’elle choisi dans la vie… Je redeviendrais ami avec elle dans quelques années, une fois l’adolescence passée…

Donc, le dimanche de son anniversaire aux premières heures de la matinée nous avons mis en place son profil ! Je l’ai aidé un peu, notamment dans la partie confidentialité !

Dans la foulée, avant même de rechercher ses propres amis de collège, elle a examiné les personnes de mon réseau et m’a demandé si elle pouvait demander à certaines personnes que je connaissais d’être ami avec elle ! Deuxième questions que l’on doit se poser en tant que parents : nos enfants doivent-ils avoir les mêmes amis que nous sur les réseaux sociaux ? J’ai donné mon accord pour qu’elle puisse contacter les personnes qu’elle avait déjà rencontrées (merci Émilie, Charles, Gina, Marie-Julie et Yann de l’avoir acceptée) parmi les professionnels qui m’entourent. Au passage, je lui ai expliqué que le but n’était pas d’écumer la liste d’amis des personnes qu’elle connaissait et qu’il ne servait à rien de courir vers la médaille en chocolat de celui qui a le plus d’amis !

Enfin, elle a recherché une amie, une autre… son réseau amical dans la vraie vie !

Comme ce jour-là des membres de la famille étaient invités, elle leur a signalé qu’elle les avait ajoutés à sa liste d’amis (en même temps, elle a établi le lien avec quelques parents éloignés ou amis de la famille très proche) et m’a demandé si elle pouvait publier une photo d’une partie de la famille 😉

Petit à petit son réseau s’est constitué par l’ajout dans un premier temps d’amis de collège qu’elle « aimait » bien. Le plus surprenant a été les demandes de personnes avec qui selon ses dires, elle ne serait pas du tout copine dans l’établissement scolaire. À la réflexion, je me demandais si la socialisation sur les réseaux sociaux ne correspondait pas également à une autre forme de socialisation. Le lien social avec les vrais amis est évident, mais un autre lien social semble exister : nous sommes dans le même établissement scolaire ; même si je ne t’aime pas, tu fais partie de la même communauté que moi ! En est-il de même en entreprise ? Le phénomène serait à observer. J’aurais tendance à dire que cela me paraît vrai pour les professionnels qui ont le même travail !

Et puis, certains de mes amis professionnels lui ont demandé pour devenir ami ! Elle m’a posé la question sur ce qu’elle devait faire ! Je lui ai laissé le choix de devenir ami ou non avec eux en lui expliquant cette fois que normalement si elle est amie avec eux c’est qu’elle a quelque chose à partager et qu’elle devait réfléchir à ce qu’elle pouvait partager avec ces amis « inconnus ». Le verdict est rapidement tombé ! Non, je ne les mets pas en ami !

Après un mois et demi d’utilisation pendant ces vacances scolaire, elle possède désormais 24 amis !

Autre question que nous avons rapidement due résoudre. Les demandes que j’ai reçues de la part de ses amis ! Je ne les aie pas acceptés. Elle comprend d’autant mieux qu’elle me disait qu’elle ne comprenait pas pourquoi ils voulaient devenir amis avec moi et qu’elle n’avait pas envie d’être amie avec la mère d’une de ses relations par exemple. Et de justifier son choix en disant qu’elle était ami avec la fille, pas avec la mère !

Son appropriation de l’outil dont j’avais réduit les explications à sa plus simple expression (mais, elle me voit depuis longtemps sur Facebook) a été immédiate ! Elle a compris le principe du mur, du chat… et évidemment des jeux ! Rapidement, elle a reçu une demande pour rejoindre CafeWorld dont elle est assez accro 🙂

Mais, même dans ce jeu, rapidement elle a acquis une posture responsable. Nous (les adultes) recevons rarement des propositions de sa part pour ce jeu ! Cela reste entre « copains » du même âge !

Dernière remarque. Elle qui a des problèmes d’écriture du Français à cause de dyslexie fait d’énormes efforts pour écrire le mieux possible et presque sans faute sur Facebook ! Quand on voit le nombre d’erreurs lorsqu’elle écrit à la main ou si elle tape un texte à l’ordinateur, cela surprend.

Regarder un livre ou chercher sur Internet ?

Mais, ce n’est pas la seule remarque que je me suis faite sur le rôle des parents concernant l’éducation numérique de nos enfants pendant ces vacances.

Exposons la situation. Nous étions dans la maison de campagne et nous discutions au sujet des activités des uns et des autres. La plus petite souhaitait faire des activités nature, la plus grande des travaux de couture… Aussi, le réflexe pour la plus petite a été de la rapporter des livres de notre bibliothèque sur le thème qu’elle avait choisi. Pour la couture par contre, nous trouvons peu de choses dans nos rayonnages.

Le réflexe, il y a quelques années, aurait été de dire : «on va chercher un livre». Mais aujourd’hui faut-il acheter un livre ou consulter Internet ?

La question est d’autant plus importante pour moi que lorsque les enseignants donnent des recherches à effectuer, systématiquement, ils disent aux jeunes de rechercher sur Internet. Et dans ce cas-là, vieux réflexe de ma part, je fais chercher la date de naissance, la date de mort, la nationalité… d’un compositeur dans un dictionnaire papier. Je pourrais aussi le faire dans un dictionnaire du même genre sur le net, mais je crains toujours la « facilité » qui n’en est pas une dans ce cas du passage sur Wikipédia.

Bref, devons-nous en tant que parent apprendre à nos enfants à privilégier Internet ou faut-il leur apprendre à lire les livres papier ? Un fait est certain. Si l’on recherche une information, le passage sur Internet est de rigueur. Mais, un livre ou l’équivalent d’un livre ?

Je n’ai toujours pas une réponse définitive. Dans le futur, les livres papier de ce type existeront seulement sous forme électronique. Aussi, devons-nous dès à présent leur inculquer cette culture de la lecture sous cette forme ou devons-nous continuer à leur apprendre à trouver le livre papier qui leur est nécessaire ?

Le réflexe de chercher une recette de cuisine sur le net est devenu naturel chez nous. La centaine de livres de cuisines que nous possédons commencent à prendre la poussière ! Mais, là encore, c’est une information que nous cherchons en général (une recette).

Donc, je n’ai pas acheté de livre spécifique sur la couture et nous avons cherché sur Internet. Cela m’a amené une réflexion sur la lecture en tant que telle ? Lisons-nous un ouvrage pratique papier en piochant par-ci, par-là… ou le lisons nous comme un roman, de la première à la dernière page ? Même pour un roman, ne passons nous pas du stade de la lecture de l’ensemble de l’œuvre à celle d’extraits (j’entends déjà les hauts cris). Est ce que la lecture n’est pas en train de se transformer sous nos yeux ?

Cette lecture itinérante où la comparaison d’un texte est perpétuelle à d’autres texte est celle que nous avons pratiquée pour l’activé couture.

Au passage, Internet a servi de complément à la lecture des livres papiers… notamment pour la fabrication d’un séchoir à pomme 🙂

De la façon d’écrire et de publier des livres

Ces réflexions que nous avions ensemble sur la lecture complétaient celles que nous avions eues quelque temps avant concernant un travail que nous effectuons ensemble : les filles et moi ! En effet, nous avons profité de ces vacances pour terminer les recettes de Mémé Moniq, des recettes faites par des enfants pour des enfants et continuer le travail sur le Tour de France par 2 enfants. Les deux projets sont sur leur blog de façon partielle car je bascule leur site sur un BuddyPress 😉

La réflexion entre elles et moi fut dense une fois encore. Au début du projet notamment du livre de cuisine sur les recettes (en 2007), nous nous étions dit que l’on diffusait les recettes dans le blog et que l’on en faisait un livre. Aujourd’hui, les évolutions étant ce qu’elles sont… la version papier et PDF ne suffisent plus ! Nous devons prévoir les versions pour les lecteurs, pour l’IPhone, pour l’Ipad… Même la partie Internet a évolué. Du simple blog, nous passons à l’idée de communauté autour du livre, avec une mise à jour par l’ajout de recettes…

La structure pour le Tour de France par deux enfants a elle aussi évolué. Elle est passée d’une structure en chapitre (un chapitre par trajet) à celui d’une structure sous forme « d’encadrés ». Sans nous en apercevoir, nous avons trouvé une nouvelle structure qui convient bien mieux à la consultation sur Internet mais qu’il est encore possible de publier en version papier !

D’ailleurs, dans le cadre de Ludovia et notamment de la table ronde : ressources, manuels, livres et jeux numériques interactions des acteurs et modèle économique, la question que l’on pourrait désormais se poser est également l’implication des familles dans le processus créatif de ses ressources ? La famille a t-elle ou non un rôle à jouer ? Seule contrainte, la validation de la ressource… comment une famille peut faire valider sa ressource auprès des instances concernées ? Et ne faut-il pas revoir le système de validation de ces ressources : qui valide quoi ?

Chronophage les réseaux sociaux ?

Lundi dernier, je mettais un message dans Twitter : «Marre d’entendre dire que le web 2 est chronophage… j’enregistre mes temps d’utilisation… Résultat en fin de semaine 🙂». Nous sommes au terme de la semaine et donc, l’heure des résultats sonne.

En effet, lors de mes différentes interventions, on me dit souvent que la présence dans les réseaux sociaux est chronophage. Je réagissais aussi à ce que disais une jeune fille qui avait l’impression de louper quelques chose d’important si elle n’était pas sur Twitter pendant une heure (reportage d’Envoyé Spécial sur Twitter).

Je suis un bon exemple me semble t-il puisque l’on considère en général que l’on me trouve partout avec une présence presque « exagérée » sur le web social ! Facebook, Flickr, Twitter, Slideshare… Oui, je suis partout. Pourtant, je ne fais pas que cela… Loin de là. Je dois aussi travailler :-). Cette semaine, bien que présent sur le net comme de coutume, j’ai donné cours à la fac pendant 2 jours, participé à 2 journées de conférences et suis intervenu pour la dernière journée dans une entreprise…Donc, je n’ai pas été souvent au bureau 😉

En plus, pendant cette période, j’ai écrit un article pour un journal « papier », géré la préparation des conférences des Nord It Days, modéré les commentaires et écrit quelques articles pour mes blogs, laisser quelques commentaires ici ou là…

Alors, combien de temps suis-je resté sur ces réseaux sociaux… Pour étudier cette semaine, j’ai mis en place Wakoopa Tracker sur mon ordinateur et j’ai essayé de me déconnecté à chaque fois que je n’utilisais plus un service (en général, une fois le service ouvert dans le navigateur, je le laisse ouvert :-).

Voici les résultats :

  • Twitter : 3 h 11′ 22 » (attention, lors d’une conférence, je suis resté connecté presque une heure à twitter pour montrer ce qu’était Twitter ! Je déduis cette heure de mon calcul !) soit une vingtaine de minutes par jour, tout en diffusant une soixantaine de messages.
  • Facebook : 1 h, 25′ et 54 » (environ 1/4 h par jour).
  • Diigo : 27′ et 9 » (env. 4′ par jour)
  • Flickr : 16′ et 58 » (proche des 3′ par jour, tout en sachant que je devais répondre dans Flickr à une demande pour publier une de mes images dans un livre !)
  • LinkedIn : 13′ et 9 » (environ 2′ par jour)
  • Viadeo : 8′ et 30 » (une grosse minute 🙂

En comparaison, j’ai passé un peu de temps dans mes systèmes de veille…

  • NetNewsWire (lecteur de flux RSS) : 1 h, 30′ et 58 »
  • Netvibes : 1 h, 9′ et 38 » (où j’ai remanié des onglets !)
  • Pearltrees : 25′ et 28 » (que j’ai réorganisé cette semaine)
  • SlideShare : 7′ et 11 »
  • Plaxo : 5′ et 8″

Bref, dans les réseaux sociaux, je suis resté réellement moins d’une heure par jour (plus proche de la demi-heure que de l’heure entière). Dans ce calcul, n’oublions pas que j’ai de nombreux amis et que je ne prends pas en compte le temps dans les outils de veille !

Donc, comme je le dis souvent… il n’est pas nécessaire de passer beaucoup de temps dans les réseaux sociaux. C’est un état d’esprit qui est nécessaire et une utilisation réfléchie des autres outils comme le courrier électronique, le lecteur de flux RSS… et des divers outils de partage de contenu !

Non, définitivement, je ne pense pas que les réseaux sociaux, Facebook, Linkedin, Viadeo… doivent prendre beaucoup de notre temps. À nous de savoir le gérer. J’peux vous expliquer comment lors d’une intervention dans votre entreprise 😉

des politiques loin du web deux et des réseaux sociaux

Cette semaine lors des conférences j’avais un exemple évident pour expliquer la transparence que nous devons avoir dans les réseaux sociaux et sur les médias sociaux.

En effet, lors du premier tour des régionales, il était évident, en écoutant la langue de bois des hommes politiques intervenants sur nos écrans de télévision, à la radio… concernant leur défaite qu’il est impossible que l’on puisse les retrouver dans les médias sociaux. On comprend qu’ils n’y sont pas d’ailleurs… La transparence est de rigueur sur Facebook et consorts !

C’est ce que je dirai ce soir sur France Télévisions 🙂 L’émission Terres d’élection de la semaine dernière a été supprimée pour cause de grève.

une dizaine de conférences sur les réseaux sociaux en deux jours

Les derniers jours, j’ai participé à de nombreuses conférences soit comme conférencier lors des Rewics, soit comme président du forum Community Manager des Nord It Days (et donc aussi comme animateur conférencier)

Une constante, beaucoup de monde participait à ces différentes conférences toutes orientées web 2.0, réseaux sociaux, médias sociaux et également Web temps réel. J’ai ainsi déjà publié dans Twitter «100 + 100 + 80 + 40 ? = plus de 300 personnes pour les 4 conf. des Nord It Days dont j’étais responsable…» Merci à tous ce public 🙂

Merci également aux intervenants qui ont répondu présents à mon invitation : Pierre Guillou, Charles Christory, Gwenola Toulemonde, David Ly, Eric Niakissa, Nicolas Quilliet, Lionel Damm et Pierre Lelong.

J’ai eu un nombre important de contacts lors de ces journées qui suivaient les journées sur le contenu web 🙂  Je confirme que je peux faire des formations, des ou encore agir comme conseil et consultants sur l’ensemble des problématiques que j’ai abordé pendant mes conférences : réseaux sociaux, médias sociaux, Facebook, Twitter, web temps réel, community management, identité numérique (ereputation)… au niveau communication, marketing, contenu (rédaction) aussi bien pour les associations que les TPE et PME que pour les grands comptes 😉 je fais cette précision car Ed Productions n’est toujours pas mis à jour pour prendre en compte ces prestations.

Sinon, voici quelques réactions à la suite de ces conférences auxquelles j’ai participé : «Merci pour les conf hier ; Quel beau succès, entièrement mérité. Bravo ; supers conférences, très interessantes, pas trop longues et précises à la fois. Les prochaines bientôt ? ;  Merci pour cette conférence sur le métier de community manager, très interessante et vivante!!»

Ah, oui, si vous avez loupé ces différentes journées, vous pouvez me retrouver dans quelques jours pour parler de l’image sur le web lors de la journée de l’ADBS Nord ou encore fin avril, le 28 pour être précis, lors du E-Commerce Camp de Charleroi le 28 avril.

Débat du matin au sujet de Facebook (France Info)

Dans les débats du Matin (Confrontation matinale quotidienne, sur tous sujets d’actualité française ou internationale, pour mettre en évidence les différences de points de vue qu’ils suscitent) de France Info animé par Raphaëlle Duchemin, de demain, mardi 31, j’aurai comme contradicteur une personne de la CNIL au sujet de Facebook…

Avis aux amateurs, tous à vos poste à 10 h 17…

Mise à jour mardi vers 15 h : quelques réflexions au sujet de Facebook et nos informations suite à ce débat 🙂

Obama 2.0 : Le web 2.0 ou comment Barack Obama a gagne les elections americaines grace aux nouvelles technologies

Après le chat d’hier pour le journal Le Soir : Facebook au boulot, le 2 avril au Rewics et le 28 mars (session de présentation d’entrepreneurs influenceurs dans le domaine des TIC) lors de la journée portes ouvertes d’Euratechnologies, vous me retrouverez de nouveau à Euratechnologies le 7 avril de 18 h à 20 h.

En effet, le PRN (Pôle Régional Numérique) du Nord Pas-de-Calais pour clôturer son Roadshow organise une dernière conférence : Obama 2.0 ; Le web 2.0 ou comment Barack OBAMA a gagné les élections américaines grâce aux nouvelles technologies où j’interviendrai.

Le Pôle Régional Numérique (PRN) a vocation à accueillir toutes les composantes de la Filière dans la région Nord Pas-de-Calais soit : les SSII, les Editeurs, les Web Agencies, Studios de Productions de Jeux Vidéos, Studios de Conception Multimédia, de e-learning, les concepteurs de son et d’images numériques des productions audiovisuelles et d’animation et tout autre société ayant pour vocation de concevoir, innover, produire et/ou éditer des produits multimédias à forte valeur.

Mes contradicteurs (ou approbateurs) du jour seront :

Informations et inscription gratuite ici

Mise à jour le 7 avril : afin de réfléchir sur cette thématique, j’ai mis en ligne une page « spéciale » Obama 2.0 sur Netvibes. On y retrouve les sites de sa campagne et ceux qui ont suivi, des présentations sur le sujet et des articles ou des flux RSS qui donnent un aperçu du sujet.

Flickr – Getty Images, c'est partie

L’accord Getty ImagesFlickr qui était annoncé depuis septrembre 2008 est désormais actif.

Getty Images a réuni des images Flickr dans une collection de photos : la collection Flickr qui s’enrichira de semaine en semaine.

Une nouvelle icônes fait donc son apparition dans Flickr.

Plus d’information dans le groupe Flickr Getty Images ou dans les FAQs Getty Images dans Flickr.

Pour une émission de télé populaire sur l’informatique et Internet

Le soufflé de l’émission d’Envoyé Spécial au sujet de Facebook semble retombé… Je me suis expliqué avec Jérémie Drieu, les groupes dans Facebook créés à la suite de l’émission sont plus calmes… Alors, analysons à froid !

Rétablissons pour commencer certaines vérités. Jérémie Drieu dispose de deux profils Facebook, l’accès à Facebook est ouvert à partir de 13 ans désormais (grosso modo depuis la traduction de Facebook). Je ne pense pas que Jérémie Dieu ait voulu dire qu’il fallait quitter Facebook, mais plutôt que si l’on ne souhaitait pas voir des informations sur sois circuler, qu’il ne fallait pas s’inscrire.

Les réactions de beaucoup d’entre nous ont été épidermiques. On touchait à notre joujou ! Mais, c’est vrai aussi que ce reportage était trop à charge… à tel point que ma vieille maman à la suite de l’émission a déclaré ne plus vouloir dire que j’avais écrit un livre sur Facebook.

Lou et Maxime ou les jeunes sur Internet

Commencons par le problème de Lou et de Maxime… qui est une séquence trop longue, non représentative de ce qu’est Facebook ou devrait être Facebook. Cela pose plutôt la problématique des parents et Internet, des parents étrangement absents du débat d’ailleurs.

Cela me surprend peu. Lorsque je pose la question à des ados ou à des pré-ados s’ils possèdent un ou plusieurs blogs, leurs parents sont souvent surpris d’entendre les réponses. J’ai connu des petites filles de 8 ans qui possèdaient un ordinateur, équipé d’une webcam dans leur chambre…

Ce que Lou et Maxime disent écrivent et diffuse sur Facebook (au vu des images du reportage) n’est pas loin de ce qu’elle pourrait diffuser sur un blog, pardon un Skyrock ou un autre réseau social plus orienté d’jeuns. C’est d’ailleurs ce qu’elles font sans complexes, en indiquant un âge de 16 ans.

Les jeunes sur Internet est un autre sujet de débat dont il faudra un jour crevé l’abcès. Arrêtons de nous réfugier sous les termes comme digital native

Mais fallait-il pour autant jeter l’opprobre sur Facebook ? Si tel était le débat, le reportage aurait dû s’intituler Parents, Enfants, et Internet ou les jeunes et Internet qui pose un vrai problème de société qui touche en effet le droit, l’éducation, la famille, l’école… mais cela n’était pas un élément primordial de Facebook. Pour ma part, cela fait déjà pas mal de temps que je mets en garde sur le danger de certains réseaux sociaux qui me paraissent bien pire que Facebook dans ce domaine ! D’ailleurs, la réaction de beaucoup d’entre nous à été la mise en exergue d’une situation et d’une utilisation relativement marginale dans Facebook… contrairement à d’autres supports.

Ce reportage dans le reportage explique donc en partie la frustration des passionnés de web 2 (pardon de média social) qui n’attendaient qu’une chose : que l’on parle de leur outil, que l’on montre les avantages et inconvénients de ce nouveau type de services que l’on nomme Facebook, et dans une plus large mesure les réseaux sociaux, pourquoi autant de gens en parlent, pourquoi les inscriptions continuent d’augmenter….

Ce que je craignais est aussi arrivé. La chasse aux sorcières. Les groupes anti Lou et Maxime qui ressemblent plus à OK Coral qu’à des groupes de discussion modérés. C’est à celui qui lancera le débat le plus au raz des pâquerettes avec attaques en règle défiantes toutes concurrences, etc. Bref, le côté un peu sordide de l’affaire. Difficile de dialoguer sur le sujet avec les uns ou les autres.

D’autres aspects de Facebook

Pourtant, nous sommes tous d’accord que Facebook possède une partie de notre vie privée, celle que nous voulons bien lui donner. Je rejoins en cela Jérémie Drieu qui me disait que ce n’est pas un modèle de simplicité pour paramétrer les critères de confidentialité. C’est vrai, Flickr par exemple propose des comptes softs dans un premier temps, à vous de le rendre hard ! Mais est ce mieux pour autant ?

Oui, nous donnons l’image de nous sur les réseaux sociaux que nous voulons bien nous donner. Faut-il donc être ou pas dans Facebook ? Pour moi, oui, il est nécessaire d’être dans ce réseaux (et les autres) même si vous ne l’utilisez pas pour deux raisons. La première : l’usurpation d’identité. Je vous renvoie à mon billet. Seconde raison, je préfère savoir sur quelle image je suis taggué (marqué) plutôt que de rester dans l’ignorance. D’autres raisons peuvent êtres évoqués…

L’addiction, le piratage et le phishing entre autres eux ne sont pas seulement inhérents à concurrence mais à Internet…

Complètement passé sous silence dans le reportage «la discrétion des avantages de ces mêmes outils pour des professionnels pas encore totalement convaincus par l’économie numérique : les réseaux sociaux pour tisser des liens d’affaires, la CRM pour mieux gérer sa relation clients, les outils de recherche pour être plus concurrentiel dans sa veille d’information, la visioconférence pour éviter les déplacements, les blogs pour être plus près de sa clientèle, la dématérialisation pour gagner du temps , etc. ; Rappelons aussi qu’à côté de ces reportages-catastrophes, interroger sur la meilleure façon d’inciter les 1,5 millions de TPE et PME en France à adopter les technologies de l’information et de la communication?» comme l’écrit Claire Decroix.

André Gunthert généralise d’ailleurs sur le comportement des médias français à l’égard des nouvelles technologies.

Pourtant, si Laure Dessaux organise une enquête sur Facebook et l’entreprise. Est-ce anodin ?

et la télé dans tout cela ?

Promesse en l’air, pour donner à manger à un baudet (il te rira au nez ;-), volonté profonde, phrase lancé pour se débarrasser du débat ? je ne sais pas qu’elle est la teneur réelle de la proposition de Pierre Mathieu, le responsable des sites internet du groupe France Télévision ? Certains l’ont pris au mot pour tenter d’organiser un contre-reportage.

Mais plutôt qu’un contre-reportage (un cataplasme sur une jambe de bois ?), je pense que ce qui manque dans le paysage audio visuel si cher à nos écrans de télévision, c’est une bonne, voire une très bonne émission sur l’informatique et Internet.

Pas une émission simplement destinée à des jeunes. Non, une émission de débats. Pas une émission seulement bâtie autour des futures nouveautés, mais plutôt une émission autour de ce qui se fait actuellement avec quelques perspectives d’avenir. Une émissions qui montre à la fois ce que font les entreprises aujourd’hui d’Internet, avec l’informatique… aussi bien la grande entreprise que la petite PME, l’artisan… les avantages et inconvénients que peut tirer d’Internet la ménagère de moins de 50 ans, etc.

Bref, une bonne et vraie émission de télévision où il serait possible d’éduquer le public, de réduire la fracture numérique entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas… Émission évidemment complétée par tout un arsenal d’outils sur Internet, y compris la diffusion en Live ! Un peu la télévision de demain quoi 😉

Je vous laisse rêver.

Ah oui, si vous cherchez des idées, des collaborateurs pour cette émission Monsieur les directeurs de programmes, Monsieur des Maisons de productions… Je suis votre homme 🙂

En marge, on me dit souvent que cela prend du temps d’écrire pour le blog. À titre d’information, j’ai rédigé ce texte en moins d’une heure. Un aller Lille-Paris dans le train 🙂

Facebook et entreprises

 »Un sondage a été mis en ligne par Laure Dessaux au sujet de Facebook et l’entreprise qui porte pour nom : comment l’utilisez-vous Facebook pour votre entreprise ?

Je recopie le texte de Laure en préambule au questionnaire :
« Au delà des fonctionnalités, comment est-il possible de mesurer les retours d’une communication sur ce média pour une entreprise ? Pour l’instant, on plutôt tendance encore à tatillonner, à tester, essayer mais je ne pense pas qu’il existe une formule gagnante, en tous cas tant que l’on aura pas suffisamment de retours sur les actions de communication, quelque soit la fonctionnalité utilisée.
Je nous ai donc confectionné un petit sondage, très court, visant à recueillir quelques informations sur l’usage que vous pouvez faire de Facebook pour la promotion de votre entreprise, votre activité ou encore un produit / service que vous offrez. J’espère que vous vous prêterez au jeu.»

Pré-requis pour ce questionnaire :

  • Être sur Facebook
  • S’en servir pour son entreprise, son activité professionnelle

Si vous êtes concerné, merci d’apporter votre aide, c’est vrai que le questionnaire n’est pas très long et il me semble important d’obtenir une vision des utilisateurs de Facebook en entreprise. Vous ne pensez pas ? Donc, direction… le questionnaire 🙂

Mise à jour le 26 déc : Le résultat de l’enquête Facebook et entreprises est en ligne !