ne m’appelez plus expert pour les réseaux et médias sociaux, génération Z, e-marketing, e-éducation…

pas mon histoire, celle des experts,
pas mon histoire, celle des experts, spécialistes, gourous, évangélisateurs

Cela fait quelque temps que j’ai des soucis avec le terme d’expert, de spécialiste, de gourou, d’évangélisateur… aussi bien sur sa signification réelle que sur les effets collatéraux ! N’ayez crainte je m’explique !

Souvenirs sur mes positions sur les dangers et responsabilité des « influenceurs » et le nombre de « followers »

Avant tout, je m’explique. En 2004, je mettais en garde sur les blogueurs !

«Ce qui m’effraie d’avantage, c’est le poids dont bénéficient certaines personnes… J’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir, s’appropriait le pouvoir même en s’en défendant. Ainsi, je pense que cette « blague » comme le dit Cyril Fiévet, montre le pouvoir que possèdent déjà les leaders d’opinions dans le domaine du Blog…

C’est aussi ces leaders d’opinions qui influent, qui font la blogsphère, qui disent ce qu’il doit être, comment il faut se comporter, comment on doit juger les blogs… Les blogs sont des espaces de liberté mais pour combien de temps encore si quelques personnes (je ne parle pas de Loïc Le Meur, ni de Cyril Fiévet) dictent leurs lois, car elles, elles savent… la communauté risque de suivre sans que l’on s’en rendre compte, c’est tellement facile de suivre. Soyons juste vigilants.
Pendant longtemps j’ai été entourés de personnes qui « savaient », qui classifiaient avec des étiquettes lorsque l’on n’était pas du même avis qu’elle, que l’on n’a pas la même vie qu’elle… À mon avis, elles « savent » toujours, elles mettent toujours des étiquettes sur les personnes, les idées et ont toujours la même vie…
J’aurais préféré des conseils à leur « savoir » ou un partage de leur « savoir ». Quant aux étiquettes que l’on me collait, c’est certainement l’un de mes moteurs dans la vie !»

En 2006, dans Danger, blog influent je parlais de responsabilité :

«En vérité, je me moque, mais de temps à autre ces statistiques m’effraient… J’en suis fier… mais elles me font peur pour ma responsabilité et je peux vous dire que parfois je commence à hésiter si oui ou non, je parle d’un sujet. De plus, j’écrivais que «j’ai toujours lutté contre les leaders d’opinions qui détenaient le pouvoir» dès le début desZed. …

… Moi qui rabâche que la notion de communauté n’existent pas dans les blogs. J’espère que populaire n’est pas synonyme d’influent et que la popularité effectivement est le fruit d’un hasard heureux provenant des moteurs de recherche ! Bien que…»

L’arrivée des experts et des spécialistes et de la e-réputation

Par contre, c’est vrai que depuis plusieurs années je me pose de nombreuses questions sur les experts et autres termes comme spécialistes qui sont chaque jour de plus en plus galvaudés !

C’est quoi un expert ou un spécialiste aujourd’hui ?

Si j’en crois mon dictionnaire favori le spécialiste a des connaissances approfondies dans une branche particulière d’un métier, d’une science, d’un sujet.

Pour moi, le spécialiste reste avant tout un technicien, le professionnel alors que l’expert. C’est une personne qui peut se prévaloir d’une compétence particulière dans un domaine déterminé !

L’expert lui est quelqu’un qui a acquis une grande habileté, un grand savoir-faire dans une profession, une discipline, grâce à une longue expérience !

Si je tente d’appliquer à moi-même ces fonctions de spécialiste ou d’expert, on peut dire (si j’en crois ce qui ressort en général) que je suis spécialiste de Facebook, Linkedin, Twitter, Pinterest, etc. vous l’avez compris je suis spécialiste dans l’usage de certains outils et je suis expert dans le monde des réseaux sociaux, des médias sociaux, de la communication on line, de stratégie sociale et digitale, du média digital, en e-marketing, e-communication, e-éducation

Hormis que vous trouvez peut-être, à juste raison certainement, que cela me fait beaucoup de domaines d’expertise, vous êtes je pense d’accord avec moi jusqu’ici. Donc tout va bien… enfin presque.

Bon, maintenant, réfléchissons un peu comment je suis devenu ce spécialiste et cet expert ? Jamais je n’ai déclaré, sauf, parfois par dérision comme lorsque j’ai dit que j’étais le 1er curateur en France que j’occupais ces titres. Titres au passage non protégés !

C‘est le public qui au fil du temps m’a ajouté des étiquettes… vous savez les étiquettes dont je parle dès 2004 !

Désormais, on appelle cela l’e-réputation ! Le « truc » qui vous poursuit, vous devance… j’ai même agi c’est vrai pour modifier cette e-réputation pou pouvoir passer de formateur dans le monde de la PAO, du graphisme, d’Internet (on disait comme cela à l’époque 😉 pour un rôle et des activités qui conviennent mieux à mon domaine d’activité actuel : du conseil, des séminaires, l’écriture de livres, des conférences…

Évidemment, même si cela m’effraie toujours un peu, je ne rechigne pas aux presque 14 000 abonnés Twitter, aux 19 000 abonnés Pinterest… et j’aime toujours autant recevoir des compétences et recommandations dans mon compte LInkedin !

Pour moi, je prends cela comme une forme de reconnaissance de mon travail ! Toutefois, je n’aime pas être qualifié d’expert ou de spécialiste dans ce monde des médias sociaux. Il est trop mouvant. Je lui préfère de loin, ce qui fait souvent sourire, mon « vieux débutant » !

Mais, cela est vrai pour moi ! Est-ce vrai pour tout les experts et les spécialistes notamment dans le monde du web, d’Internet, du digital, des réseaux et médias sociaux ?

Y’a expert et expert, spécialiste et spécialiste

Ma fille yseultdel (16 ans) est plus experte qu'elle si j'en juge par le nombre de followers et moi, je reste un vieux débutant
Ma fille yseultdel (16 ans) est plus experte qu’elle si j’en juge par le nombre de followers et moi, je reste un vieux débutant

Je ne suis pas le seul à faire état de l’évolution du concept d’expert et de spécialiste. Au cours des derniers jours encore je lisais Halte aux charlatans du web et aux pratiques abusives et irrespectueuses des agences de créations de sites ! (il n’y pas que dans les médias sociaux, c’est le même tabac à mon sens dans le SEO, le web analytics…).

Même aux US on en parle puisque l’article How to Spot True Social Media Talent Amongst the ‘Experts’ explique comment repérer parmi les experts en social média les vrais talents ! Bref, comment trouver la perle dans la brousse des consultants ou gourou des médias sociaux !

Donc, il existe bel et bien un problème actuellement sur ce que sont les experts, les spécialistes, et autres titres dont les uns et les autres s’affublent !

Même pas besoin d’aller jusqu’à ces titres d’ailleurs… effectuez une recherche sur Community manager dans Linkedin et Viadeo. Il doit en exister plus que d’entreprises en France !

D’ailleurs, il est assez symptomatique également de voir les nouveaux titres de postes qui fleurissent justement pour ce démarque de ces « noms communs » ! Moi-même parfois j’ai du mal à m’y retrouver dans cette hiérarchie qui a mon sens ne représente pas grand chose ! Enfin, cela doit faire plaisir à certains 😉

Je ne vous donnerais pas de recette miracle pour détecter les vrais des faux. Chacun se reconnaîtra…

Enfin, moi, souvent je les reconnais. Ainsi, j’en connais un (je n’ai pas en mémoire le titre qu’il se donne) qui lors d’une de mes conférences à soutenu des choses fausses, qu’il vend à ces clients… Même en lui expliquant qu’il faisait erreur, pas moyen de lui faire entendre raison ! Bon, je m’étais dit à l’époque que c’était peut-être moi qui était dans l’erreur !

Seulement, lors d’une conférence de Matt Bailey j’ai vu et entendu la même personne affirmer avec force son point de vue. Évidemment diamétralement opposé à l’Américain (Matt avairt raison me semble t-il) et mon « expert-consultant-dirigeant d’une agence » courroucé que Matt ne lui donne pas raison, car c’est ce qu’il applique auprès de ces clients (il devait y en avoir quelques uns dans la salle !)

Les dangers de cette confusion du genre sont assez surprenants… mais là, on va s’attaquer à l’autre versant, les entreprises, j’y reviendrai pas la suite, qui sont autant, sinon plus responsables de cette situation.

Je prends là encore un exemple ! En début d’année, une agence me demande de préparer avec elle un programme pour un séminaire chez eux ! OK… pas de soucis.. en plus ils voulaient voir des outils « inconnues » 😉 Pas très difficile pour moi !

Nous échangeons donc et arrive comme dans toute négociation le coût de la formation ! Comme la demande venait d’une amie, j’avais fait une fleur sur le prix (pour tout dire j’avais proposé 1 000 €/jour donc largement en dessous des tarifs qui se pratiquent fréquemment dans le domaine).

La patron de l’entreprise commence à mégoter, à vouloir jouer au marchand de tapis, toutefois nous nous mettons d’accord sur le principe !

La semaine suivante, je reçois un mail qui me dit que c’est un centre de formation que je connais, avec qui je travaille parfois qui récupère l’organisation de la formation mais qu’ils passe par moi ! Je souris.. j’ai compris ! En effet, le centre m’appelle… et me dit que je peux faire la formation mais au tarif de 600 € ! Ma réponse a été non !

J’avais bien compris que le centre voulait placer son formateur, pseudo spécialiste, expert qui demande 300 € de la journée (j’en connais qui sont encore payé moins cher que cela !). Je doute qu’il puisse répondre aux outils inconnus 🙂 Et le gag de la situation est que l’amie qui travaille là-bas est capable d’effectuer cette formation à 300 € !

J’ai en partie une explication à cette situation. Pendant longtemps, les centres de formation, qui souvent ne font que de la formation outil rémunéraient leurs formateurs indépendants autour de 300 € pour du PhotoShop, de l’Illustrator, du Dreamweaver… Et pour eux, un formateur doit toujours être payé cela (je parle de moyenne…).

D’ailleurs à l’époque où je dirigeais Ed Formations, quelqu’un un jour m’avait posé la question sur la différence de prix entre une formation de ce type et celle qui était donné par les grands groupes « prestigieux » Parisiens où le même programme coûtait le double ! Ma réponse avait : «aucune». En effet, les mêmes formateurs donnaient les formations dans les 2 types de structures. C’était possible ! Il suffisait de connaître l’outil, les techniques d’impression..

Au début du web, on pouvait encore fonctionner comme cela. Ce n’est plus vrai aujourd’hui ! Ce ne sont pas des formations outils ! Y’a pas que Facebook ou Twitter. C’est un état d’esprit par rapport aux médias sociaux qui est nécessaire d’inculquer, apprendre qu’il y a de la stratégie derrière…

Cerise sur la gâteau pour cette entreprise, des personnes de chez eux se sont inscrits aux journées du contenu web ! Normal, c’était gratuit ! Ils pensent que la présence à des conférences va les former !

Donc, oui, c’est un fait, il y a expert et expert, spécialiste et spécialiste et les uns et les autres ont des connaissances (c’est aussi pour cela que les termes existent) et un coût. Je serais tenté de dire qu’on en a pour son argent !

C2B : Candid-to-Business ou comment se passer des vrais experts

Pour cette partie je reprends une partie du titre de l’article C2B : Candid-to-Business. Le pouvoir des naïfs consacré par le Web dont je vous recommande la lecture évidemment 😉

La situation qui est expliqué semble en effet correspondre, elle oppose bien les spécialistes professionnels contre les généralistes amateurs et les entreprises à ce jeu de miroir aux alouettes semblent trop souvent préférer les seconds aux premiers ! 

Vous voulez des exemples ? J’en ai un paquet ! J’allais vous en donner un, je l’ai même écrit, mais je l’efface. On pourrait reconnaître de qui il s’agit !

Mais, je note souvent l’incompétence de nombreuses entreprises dans mon domaine. Quelqu’un un jour à même affirmer devant moi :«Tu as 5 ans d’avances… c’est trop pour nous !» La personne le pensait réellement. Personnellement, je trouve que c’est un avantage… mais cela ne semble pas être le cas des entreprises de tous poils !

Je peux comprendre qu’une entreprise soit incompétente dans le secteur des médias sociaux. Ce n’est pas pour autant qu’elle doit avoir une politique du moins disant financier ! C’est vraiment trop souvent le cas. Pourtant, la réalisation des sites web dans les années 2000 devraient laisser des souvenir dans ce domaine !

Le grand écart entre notoriété et gagne pain

Si je regarde ce qui se passe autour de moi, je vois des personnes à la très forte notoriété, très « influentes » sur les réseaux sociaux. La plupart sont des experts en puissance et souvent reconnu comme tel  !

Seulement, si j’analyse un peu plus précisément je m’aperçois vite que la plupart de ces experts à la notoriété ou l’e-réputation « hors norme » si vous préférez travaillent tous au sein de grandes entreprises très souvent, de plus petites parfois.

Quel est l’état réel des autres : indépendant, TPE, etc.

Si vous leur posez la question, il y a fort à parier qu’ils vous diront que tout va bien. Je n’en suis pas si certain que cela.

D’ailleurs, au fil des ans, je me suis aperçu que certains « experts » de renom on progressivement disparu de la toile ! Vous ne vous êtes jamais posé la question de savoir pourquoi ? Et quand, ils ont donné leurs raisons de façon publique c’était, à mon sens, très souvent pour masquer la réalité.

À moins que l’état de la notoriété descende comme cela par l’air du temps (ce que je ne crois pas), la notoriété diminue quand la personne ne publie plus, n’est plus « présente » sur les médias sociaux... Donc, à part cette perte de notoriété, quasiment impossible sans décision de la part de l’individu lui-même (la génération Z n’est pas encore au pouvoir et il nous reste quelques années) comment expliquer leur disparition.

Ils en ont eu marre de leur situation d' »influenceur », d’expertise sans contre partie.

La notoriété, c’est bon pour la reconnaissance, mais ça ne fait pas vivre son homme.

C’est un peu comme le leurre que nous lancent certains organisateurs d’événements en nous disant : «Venez faire une conférence, vous aurez des adresses, des contacts…» sous-entendu, vous pourrez vendre après la conférence ! Non, nous vendons du rêve en quelque sorte, nous ne sommes jamais commercial dans ce type de prestations.

D’ailleurs, trop souvent en France, nombre de personnes confondent conférence (qui sont largement gratuite la plupart du temps) et formation ou séminaire. En conférence, nous donnons des généralités. En séminaire ou formation, nous nous penchons sur les préoccupations propres à l’entreprise.

La conférence permet de prendre le pouls d’un sujet, la formation de diagnostiqué la maladie et d’établir le traitement ! Chacun peut prendre le pouls de quelqu’un, seul le médecin pose son diagnostique et délivre l’ordonnance.

Vers la disparition des véritables experts indépendants

La situation actuelle de l’expert et du spécialiste (je parle des vrais) est à mon sens en train de se casser la figure au profit des pseudos.

C’est vrai que nous ne sommes pas aux États-Unis ou au Canada où l’expert est encore reconnu à sa juste valeur. En France, c’est un peu comme si nous faisions peur. Je ne parle seulement en mon nom. Je connais d’autres personnes dans la situation similaire.

Cela nous surprend toujours quand nous en discutons entre nous. On n’arrive pas à se l’expliquer.

J’ai l’impression que trop souvent on nous prend pour des évangélisateurs… et certainement, comme pour les évangiles, on compte sur nous pour annoncer la bonne parole en terre de mission ! Alors pourquoi les payer ces évangélisateurs ? Cela ne sert à rien.. c’est bien connu un évangélisateur ça vie d’air pur et d’eau fraîche !

Je pense que je réagis d’autant plus vivement à cette situation que depuis 2007 environ, j’ai connu de gros problèmes d’ordre privé (je n’en parle pour ainsi dire jamais… pourtant, je peux vous dire qu’ils ne sont pas facile à gérer au quotidien, qu’ils impactent pas mal de choses… mais, j’suis pas là pour me faire plaindre…  juste pour réagir à ce que deviennent les experts !

Nous constations également que dans la région, peu d’entreprises faisaient appel à nos services… c’est plutôt le reste de la France ou l’étranger qui le fait ! Vous ne trouvez pas cela curieux ?  Moi, si !

On se pose la question de savoir si nos interventions et nos présences régulières en conférences n’ont pas un effet négatif, surtout, qu’à la différence de nombres de conférences commerciales, l’évangéliste ne prêche pas pour sa paroisse, il évangélise.

Si cela pouvait, on en rigolerait. Mais, savez-vous que pour beaucoup de personnes autour de moi, qui se targue de me connaitre, je suis toujours un maître de conf. à l’Université ! Risible, quand on sait que j’étais PAST pendant ces 10 ans et que je devais avoir des revenus, de mon activité en profession libérale, supérieurs à ce que je gagnais à la fac.

Nous sommes tellement présent (les experts) qu’on ne pense même plus à nous… Parfois, certains me disent : «ah, mince, j’ai même pas pensé à toi pour ce boulot là !» Je ne sais pas si je l’aurais accepté ce boulot, mais il aurait peut-être mis du beurre dans les épinards.

Et puis, en France tout au moins, nous avons ce côté consumériste des experts. On les écoutes, on les lit quand c’est gratuit. Pas questions de payer pour de l’information en France, c’est bien connu.

Le meilleur exemple en est peut-être les journées du contenu web que j’organise en mars chaque année depuis… j’ose plus compter ! 2 journées qui réunissent des experts (des vrais) et qui sont gratuites (toute l’organisation est bénévole, aucune subvention ou aide d’aucune sorte). Comme on voulait faire évoluer les choses, cette année, nous avons tenté Crowdfunding et dons !

Au final, nous (Nicolas Malo et moi) sommes très amers. Nous avons l’impression d’êtres les dindons de la farce. Les « bons cons » qui organisent un truc génial qui est gratuit. On ne voit même pas pourquoi on donnerait 10 € pour leur truc.

Une très faible partie du public a donné, mais la plupart des présents souhaitent que nous recommencions l’année prochaine. Ils n’ont qu’à se débrouiller comme ils veulent… j’inclus dans ces réactions celles des structures de la région qui pour la plupart connaissent ce que nous organisons mais n’ont jamais bougé le petit doigt pour nous aider !

Et puis, après tout, ce sont des experts qui viennent.. pas besoin de les payer… c’est bien connu, ils font cela pour le plaisir !

Sans parler des personnes inscrites qui ne viennent pas sans prévenir ! Nicolas pense que c’est un manque de respect pour les « personalités » qui prennent de leur temps, qui viennent souvent à leurs frais… je ne suis pas loin de penser la même chose. Pourquoi on devrait respecter un expert après tout ?

Nous sommes effarés et nous décideront en septembre si nous poursuivons ou non les journées du contenu web en 2015 ! En tout cas, si elles se font, ce ne sera pas gratuit…  au contraire…

À terme, les véritables experts, gourous, spécialiste et autres vont être une catégorie en voie d’extinction, une espèce en danger de disparition. Et, à mon avis, cette disparition est certainement prochaine. Seuls les experts Américains auront encore une valeur à nos yeux, les français se tairont. Je vous laisse chercher la faute à qui. À moins que vous ne pensiez que ce soit un bien !

En tout cas, merci de ne plus m’appeler expert ou spécialiste, vieux débutant me convient mieux !

journées du contenu web 2014 : urgent de s’inscrire

JCW - journées du contenu web
JCW – journées du contenu web 2014

Comme chaque année désormais, le printemps arrivant, les journées du contenu web pointent leur nez ! Ce sera le 20 et 21 mars à Lille.

Le programme est désormais en ligne, même si nous n’avons pas encore la confirmation de l’ensemble des intervenants (mais, qui nous en voudra… n’oublions pas qu’encore cette année, les journées du contenu reposent sur une seule personne bénévole – enfin, non, 2 personnes 😉

J’ai peu communiqué sur ces journées jusqu’ici sur les z’ed privilégiant comme de coutume le groupe Facebook dédié à l’événement et le blog concerné ! Cependant, je ne voudrais pas vous faire rater l’occasion de participer (la participation est gratuite, juste une inscription est nécessaire !).

Et là, comme chaque année, nous arrivons bientôt à la cloture des inscriptions (un mois avant l’événement). Plus d’une centaine de personnes sont déjà inscrites. Fait nouveau venant véritablement de tous les coins de France (Toulouse, Bordeaux, Chambery, Nancy…) ainsi qu’un nombre « impressionnant » de « Parisiens » en complément des Belges, Tunisiens… qui sont déjà habitués.

Ensuite, il restera juste les listes d’attente en cas de désistements ! Et, matériellement, pour des raisons de sécurité, il est impossible pour nous d’accepter plus de personnes.

Voici les titres des différentes conférences et tables rondes pour vous faire une idée avec une trentaine d’intervenants (spécialiste et experts) de prévue.

  • content marketing, moins de texte, mais désormais des images ?
  • Curating Content Or Creating It 
  • storytelling 
  • métamorphose dans les médias
  • écrire pour le web ou les mobiles ou twitter
  • Pour quelle génération écrire ?
  • Sex’écriture
  • Veille et référencement 
  • Images, vidéo et référencement 
  • Le SEO va-t-il disparaître au profit de l’Inbound Marketing ? 
  • Tunisie et référencement
  • état du référencement en 2014
  • Optimisation pour le référencement et suivi pour l’analytics vs optimisation et suivi par le référencement ou l’analytics
  • Picture marketing & web analytics, est-ce compatible ? 
  • Back to web analytics basics 
  • Test & learn : mirage ou réalité ? 
  • Attribution et déduplication dans un même bateau ? 

 

Le tout se terminera par un apéro Journées des contenus web – Blog en nord, mais j’en reparlerai 😉

Pour en savoir plus, au sujet de ces journées du contenu web 2014, rien de mieux que de rejoindre le groupe Facebook (ou la communauté Google), suivre le blog des JCW.

Vous pouvez vous inscrire en ligne et n’oubliez pas que vous pouvez également apporter votre don (nous avons mis en place également des solutions de soutiens ou de sponsorisations pour les entreprises 😉 De « la récolte » dépendra l’avenir de ces journées du contenu web…

Idemm : le retour du joueb de 2005

Depuis le début de cette année, les étudiants de la formation IDEMM (vous savez la formation dont je me suis occupé à une époque pour en faire un master orienté communication contenu web mais qui a pris d’autres voies depuis) me « poursuivent »…

Pour ceux qui n’aurait pas tout suivi de mon passé de maître de conf. associé et notamment de responsable du Master Idemm, de ma « mise à l’écart », etc., il vous suffit de rechercher un peu dans ce blog (je ne donne pas de liens ne voulant pas ajouter d’huile sur le feu).

Une conférence ?

Bref, j’ai reçu dans un 1er temps une demande de la part d’étudiants pour participer à une journée de conférence… qui se déroule quelques jours avant les journées du contenu web, sur un contenu quasi identique, au même endroit !

Pas facile pour moi de répondre oui ou non quand on connaît les circonstances et les raisons de mon départ de l’université !

D’ailleurs après quelques échanges de mails, je m’aperçois que fin janvier ils n’ont toujours pas de personnes qui participent ! Je suis en droit de me poser la question de savoir si je ne suis pas un pis aller !

Enfin, depuis notre échange, plus de nouvelles… Cela m’évite à devoir choisir !

Petite réflexion personnelle, j’aurai préféré un échange en amont, avec la possibilité pourquoi pas de les accoler aux journées du contenu web… mais je pense que les universitaires ne connaissent pas ces journées !

Joueb IDEMM

IDEMM
Le Joueb IDEMM de tous les débats

J’avais décidé de ne rien dire jusque là sur cette journée ! Mais, aujourd’hui, un événement « imprévu » me fait réagir… et donc, je raconte la « totale ».

En effet, dans mes courriers électroniques, un message de joueb.com (que je remercie au passage de m’avoir averti 😉 qui me demande si le site http://idemm.joueb.com/ peut être supprimé ?

La raison, les étudiants d’IDEMM visiblement souhaitent créer leur site IDEMM 2014 et le joueb leur pose un problème de référencement.

Comme ils n’ont pas du faire beaucoup de recherches sur qui avait fait quoi dans le passé, ils ont demandé directement à joueb de supprimé le site ;-(

Le premier article est signé edfrench et quand je clique sur ce nom, il parait que c’est la signature d’un certain Eric Delcroix !

Je retrouve un esprit universitaire où parfois je me demande s’ils ont compris quelque chose à Internet ! Je ne parle évidemment pas de tous les universitaires mais de certains d’entre eux.

Alors que j’étais encore en poste, j’avais appris que pour certains enseignants il était naturel de vouloir modifier à leur convenance un site dont ils n’étaient pas propriétaire…

AInsi, le site Idemmatic, qui est aujourd’hui en vente 😉 appartenait à l’un des anciens étudiants et les IDEMM de l’année en question avait pensé refondre le site… mais le gag était que le propriétaire n’était pas au courant !

Selon certains enseignants cela ne posait pas de problème devant les « améliorations fulgurantes » (sic) qui étaient proposées 😉 Là, c’est un peu la même chose…

Je sens que l’on va me répondre… «mais on ne savait pas !» C’est bien ce que je reproche aux étudiants de cette promo ou aux personnes qui les encadrent.

Donc, pour information, ce site sur les IDEMM qui date de 2005/2006 au passage, pose des problèmes de référencement semble t-il pour un site en 2014 ! Dont acte !

Mais au-delà de cela, la mémoire est parfois courte et montre « l’intérêt » de mes confrères de l’époque pour le travail que nous avions mené…

C’est vrai que l’un d’entre eux m’avait dit : «mais pourquoi tu perds ton temps sur les blogs». j’oubliais.

Comme d’autres plus tard m’ont expliqué que je devais parler du Web 2.0 et des réseaux sociaux seulement pour en indiquer les dangers !

Bref, ce blog réalisé par les Idemm avait été cité en exemple comme l’un des premiers (sinon le premier) blog en France utilisé dans le cadre de l’éducation au niveau universitaire !

Si je prends ma casquette marketing, je vous parie que j’en fait un argument promotionnel ! Mince, j’ai lâché un mot qui fâche à l’université où j’étais… Marketing…

D’ailleurs, j’utilise toujours cette référence dans certaines manifestations, séminaires… mais c’est vrai que contrairement à d’autres, je ne vis pas sur une « action » passée.. depuis, j’ai réalisé d’autres première en matière d’éducation avec Facebook, Twitter… donc, je ne mentionne pas perpétuellement ce blog, mais là n’est pas le propos.

Sur d’autres sites réalisé par les étudiants pas loin des années précédemment citées (je pense à un site de rapid elearning), des enseignants d’autres universités me demandent de le laisser en ligne quand celui-ci tombe car ils l’utilisent toujours  😉

Et la réaction d’aujourd’hui me donne envie de réactiver le site sur l’objet livre pour tout dire ! Encore un travail des Idemm qui aurait toute sa place sur le web !

Donc, pourquoi retirer ces vieux sites qui dérangent ? Je n’en vois pas l’intérêt.

De plus, certains ex. étudiants mentionnent toujours dans leur CV ces sites… je trouve que quelque part c’est un peu leur manquer de respect envers eux !

Ou alors, cela voudrait-il dire qu’il n’y a plus (pas) de communauté d’étudiants autour de la formation IDEMM ?

On est loin là de l’esprit communautaire dont on parle chaque jour !

Enfin, je note avec plaisir le choix effectué à l’époque du Joueb… comme quoi nous avions choisi la bonne plate-forme notamment pour le référencement (c’est vrai que nous avions remarqué que les billets des étudiants de l’époque avait été repéré dans les médias 😉

Autre remarque, je ne pense pas que les étudiants soient réellement responsable de cette situation ! J’ai l’impression que ces 2 activités sont des projets tutorés. La responsabilité est pour moi d’avantage du côté des tuteurs !

Et moi, qui voulait écrire un billet sur une réflexion que je m’étais faite suite à la journée de colloque au Sénat : La technologie et ses effets sur la scolarité de nos enfants, organisé par Étude Plus, c’est râpé, ce sera pour une prochaine fois !

Journées du contenu web 2014, Ulule et le reste

Logo journées du contenu web
Logo journées du contenu web 2014

Les journées du contenu web à Lille ont bien évolué depuis 2008, date qui marque leurs origines… Le 20 et 21 mars 2014, une nouvelle fois, nous nous retrouverons pour parler de création de contenu (écriture, rédaction, CM, image, photo, vidéo…), de référencement au sens large du terme et de web analytics.

Nous considérons cette année 2014 comme celle d’un transit qui déterminera ce que nous ferons dans l’avenir de ces journées !

Dernière ligne droite pour Ulule

C’est pour cela que nous avons fait appel au crowdfunding (nous avons choisi Ulule) et qu’une solution de dons sera mise en place !

Nous expliquons dans la page Ulule les raisons de cette demande de financement et de ces choix !

Grosso modo, depuis 2008, nous n’avons reçu aucune subvention, aide… d’aucunes sorte et nous (les organisateurs mais aussi les intervenants) nous élaborons, organisons, animons ces journées sans contre partie… pour le seul plaisir de le faire. Seulement, reconnaissons le, cela devient lourd à gérer pour une seule personne ou presque et nos ambitions sont de faire de ces journées, si ce n’est pas encore fait, un événement majeur dans ce domaine !

Bref, même si nous sommes dans la dernière ligne droite pour le financement dans Ulule (en ligne jusque dimanche), nous espérons toujours un sursaut de votre part et pour ne rien vous cacher, Nicolas Malo et moi-même sommes déçus de l’engagement vis-à-vis de ces journées qui réunissent 300 personnes environ sur 2 jours !

Les thèmes des journées du contenu web 2014

Même si nous avons tendance à vouloir réagir à la hauteur de l’engagement que les participants des années précédentes et les nouveaux ont manifesté dans Ulule, nous avons promis des journées du contenu dans la lignée des précédentes.

D’ailleurs, voici les thématiques qui devraient être les titres des conférences et des tables rondes :

  • SEO et Inbound marketing
  • Veille et référencement
  • Images, vidéos et référencement
  • une séance référencement spécial Tunisie 😉
  • l’état du référencement en 2014
  • Content marketing, plus de texte, mais désormais des images ?
  • Curating content or creating It (curation ou création ?)
  • Écrire pour le web ou les mobiles ou Twitter
  • Métamorphose dans les médias
  • Quelle(s) génération(s) X, Y ou Z devons nous suivre pour les contenus ?
  • Sex’écriture
  • Storytelling

La partie web analytics est assurée par Nicolas Malo… et cela reste « secret » pour l’instant 😉

Bref, il reste 3 jours pour soutenir les journées du contenu web 2014 !

Je dois reconnaitre que nous avons notre part de responsabilité. Nous n’avons pas communiqué au mieux sur ce crowfunding, ou peut-être, avons nous commis des erreurs dans sa structure…

Pour ma part, cela m’aura apporté une expérience de plus et je ferais mieux la prochaine fois 🙂

En guise d’excuse de mon côté, de gros problèmes médicaux au sein de ma famille m’ont tenu plus ou moins écarté de mes activités professionnelles depuis le mois d’octobre. Plus que moins d’ailleurs… mais ca, vous ne pouviez pas le savoir 😉

Et si, au delà du « financement », les journées du contenu web vous intéressent, vous pouvez rejoindre la « page » officielle qui se trouve dans Facebook, rejoindre la communauté Google +. Sinon, dans le série, je remets à plat mes sites, évidemment, j’ai eu (j’ai) des soucis avec la nouvelle mouture de Blog en Nord, dont le blog JCW (journées du contenu web) est l’un des sites du réseau ! Je viens de le mettre en ligne alors qu’il n’est pas complètement à jour !

En tout cas, quel que soit le verdict Ulule, ce sera un grand plaisir de vous croiser le 20 et 21 mars à Lille 😉

dédipix : répondre en 2013 sur le sujet considéré comme du sexting actuel et en arriver au Femen

J’ai eu voici quelques jours une demande d’une apprentie journaliste pour une interview pour parler de sexting ! Bon, pourquoi pas… mais je me retrouver à répondre à de nombreuses questions sur les dédipix ;-(

J’ai joué le jeu même si cela fait un peu troll.. mais pour moi car cela illustre la méconnaissance du monde numérique par certains journalistes. Des pros auraient été capable de me poser les mêmes questions, avec les mêmes orientations… c’est à dire, dire que c’est mal, que ce n’est pas bien… Avec un pro, mes réponses n’auraient certainement pas été publié… C’est en cela que l’exercice m’intéressait… Montrer ce que l’on dit parfois mais qui ne paraît jamais… à moins de brosser dans le sens du poil ! Je parle d’expérience 😉

Donc, allons y pour l’interview 🙂

Comment définiriez-vous le phénomène de dédipix ?

Je pense que le début de la définition fournit par Wikipédia est la bonne : La dédipix est une dédicace par l’image (mot-valise créé par contraction de « dédicace » et « picture », soit « image » en anglais, ou bien encore pixel). J’ajouterai qu’il ne faut pas confondre dédipix (l’intimité est rarement montrée) et sexting (vidéos osées, voire porno).

Croyez-vous que cette pratique récurrente va se propager ? …survivre au temps ?

Je ne pense pas que cette pratique soit encore réellement d’actualité, donc il est peu probable qu’elle se propage… D’ailleurs, si je m’en réfère à Google Trend, ce qui confirme ma perception, les dédipix étaient surtout d’actualité en 2010… Ils le sont beaucoup moins désormais à quelques rares exceptions prêtes.

Si non pour quelles raisons ? (la question originale était si oui…)

Cela correspondait à une époque… Les dédipix tels que vous semblez les imaginer correspondaient un peu à une suite au “lâche tes coms” dans les Skyblogs. D’ailleurs, je n’ai pas l’impression que les blogs chez les jeunes représentent souvent un grand intérêt de nos jours 😉

D’autres service sont désormais disponibles comme SnapChat qui doivent largement remplacer les dédipix, qui ont désormais une autre “signification” et un autre “usages” que lors de leur apogée.

Quelles sont pour vous les motivations des jeunes bloggeurs à partager ces photos dédicacées? Quels intérêts peuvent-ils y trouver?

La réponse est dans la question précédente… ne nous masquons pas la face, les blogs sont avant tout une histoire d’ego bien souvent… Ceci explique cela !

Pensez-vous qu’il y est une incitation au nu dans la “société numérique” actuelle?

Plutôt que de faire une longue réponse, je pense qu’il est pour moi plus judicieux de vous renvoyer vers l’article de la chronique d’Alain Gerlache à la RTBF : Le Web change la vie sexuelle des jeunes. qui fournit l’étude Génération YouPorn : mythe ou réalité ?

Toutefois, pour aller un peu plus loin, je ne pense pas que ce soit la société numérique qui incite au nu, je pencherai plutôt vers une évolution de la société tout court ! Rappelez vous les photos de Laure Manaudou… Personne n’a crié au scandale sur le contenu des photos, mais sur celui qui les a diffusés !

De même, il me paraît difficile dans notre société dans laquelle les artistes, les sportifs… sont tatoués que les jeunes, pour qui ces personnalités sont des exemples, de réagir autrement ! Devrions-nous également interdire le monokini qui pourrait donner des idées aux plus jeunes ?

Croyez-vous que cette pratique de dédicaces corporelle a ses avantages? Si oui Lesquelles ?

Ma réponse n’a pas beaucoup de sens à cette question ! Je ne saurais pas me mettre à la place d’un jeune à l’époque actuelle… Nous ne sommes pas de la même génération… En plus, ce n’est pas la génération qui me suit réellement puisque le phénomène est apparu à la fin de la génération Y (18-35 ans), début génération Z (0-18 ans).

Pensez-vous qu’elle ait des inconvénients? Si oui lesquelles ?

Si je prends le point de vue de ma génération en général, en fonction des valeurs qui nous ont été inculquées, oui, évidemment, je peux trouver des montagnes d’inconvénients à ces comportements !
Comme éducateur à titre de parent, si cela concernait mes enfants… Oui, je pourrais réagir !

Maintenant, je prends une autre casquette, celle d’expert des réseaux sociaux et de l’identité numérique, qui observe justement les usages des jeunes sur le net, mes propos seront beaucoup plus nuancés… Et j’aurais deux questions que je me poserais :

  • est ce que, quand j’avais leurs âges, j’aurais fait ou non des dédipix ?
  • est ce que je ne traduis pas mes propres craintes sur un monde qui n’est plus celui dans lequel j’ai évolué ?

Donc, des inconvénients, il doit y en avoir… comme partout, mais loin de moi de les citer, car cela reste un problème spécifique à chaque personne concernée selon son éducation, son entourage, son milieu…

Cela rejoint pour moi une autre problématique : l’éducation des nouvelles générations à l’usage de ces nouveaux outils du numérique, sans tomber dans l’excès trop souvent mis en avant des dangers d’Internet !

Pensez-vous que les nouvelles générations n’ont plus la notion de ce qu’est la vie ? Que croyez-vous en être la cause ?

Je trouve votre raccourci un peu rapide et je suis surpris que ce soit une jeune étudiante qui pose ce type de question 😉 Je répondrais de façon lapidaire : les nouvelles générations ont la notion de ce qu’est la vie et j’ajouterai même peut-être plus que leurs aînés, aussi surprenant que cela puisse paraître !

Pensez-vous qu’ils agissent de façon réfléchie, en toute connaissance de cause? Ont-ils conscience des risques posés par “la société de surveillance ”?

Cette fois, je ferais une réponse de Normand : oui et non ! Il est bien évident que les jeunes n’agissent pas de façon réfléchie mais, je me permets de vous retourner la question ! Avez-vous, malgré votre jeune âge par rapport au mien toujours agît dans votre enfance et votre adolescence de façon réfléchie ? Comment se comportaient vos parents dans ce cas ?

La cinquantaine passée me permettent de répondre pour moi ! Oui, j’ai fait des choses irréfléchies en étant jeune, parfois de grosses “conneries”… mes parents m’inculquaient un modèle de vie qui correspondait à leur vision du monde… et ce n’est pas pour autant qu’ils savaient ce que je faisais à l’extérieur ! Cela s’appelle aussi l’adolescence, non ?

Juste une remarque cependant sur le rôle des parents qui sont souvent l’exemple ou qui favorisent ce genre “d’exhibition” en niant complètement la présence de leurs enfants sur les réseaux sociaux aujourd’hui, ou en leur interdisant l’accès (les jeunes évidemment y sont alors en cachette) ou encore, en se disant dépassé ! Voir pour certains parents à encourager l' »exhibition » de leurs enfants dès le plus jeune âge !

Il n’est pas juste à mon sens de tout mettre sur le “dos” des enfants et des jeunes… Les adultes un jour ou l’autre devront reconnaître qu’ils ont leur part de “responsabilité” si responsabilité il y a !!

Pour clore, le chapitre sur la conscience des nouvelles générations, autrement dit des jeunes, nous savons tous qu’il existe un âge légal de majorité ! Certaines études tendraient d’ailleurs à prouver que cette notion de majorité n’est pas en adéquation avec l’âge de la maturité qui serait à une bonne vingtaine d’années ! Donc, jusqu’à cet âge avancé, non, personne n’agit en conscience !

J’ai du mal à voir le rapport avec la société de surveillance ? Si vous me disiez une société de voyeurisme, je dirais oui, effectivement, ils ne peuvent avoir conscience pleinement de ces effets… Mais là encore, est-ce pour moi un jugement de valeur sur ce qu’est la vie privée ? Je vous renvoie à Jean-Marc Manach pour les réponses 🙂

Toutefois, j’aimerais ajouter une remarque issue des conférences que j’ai pu donner auprès des jeunes… Ils ne sont souvent pas au fait de ce qu’il est possible de faire ou non avec des données photos, vidéos… sur le net ! Et sans oublier que demain ce sera le son ! Pas difficile de retrouver aujourd’hui une image de quelqu’un depuis Google image  ! Mais le saviez vous vous-mêmes que l’on peut glisser déposer une image et que Google fait le reste ?

Serions-nous en pleine révolution sexuelle ?

Depuis plusieurs années désormais, pour moi cela a débuté au milieu des années 90, oui, nous vivons une révolution sexuelle mais à la différence de celle de Mai 68 par exemple, elle s’effectue sur la longueur, tout en douceur ! Au-delà de la révolution sexuelle d’ailleurs, j’ai l’impression que nous vivons ce qui sera considéré dans le futur comme une révolution importante de nos sociétés.

Pensez-vous que les jeunes ne savent plus s’exprimer que par le biais du numérique?

Pourquoi toujours vouloir faire des amalgames. Quand je disais que les jeunes sont peut-être plus matures que leurs aînées sur l’usage du numérique, je m’aperçois que nombre d’entre eux font certainement beaucoup plus d’activités d’expression que nous et sont beaucoup plus à l’aise ! Ensuite, cela reste, bien entendu, une question de tempérament !

Pensez-vous que le numérique est en partie ou totalement responsable de ce phénomène d’extimité ? Pourquoi ?

Je renvoie vos lecteurs à la page Wikipédia sur le terme d’exitimité car je suppose que peu de vos lecteurs en connaissent le sens exact ! Et je me réfère donc aux travaux de Serge Tisseron pour ma réponse, notamment sur l’importance de cette extimité à l’adolescence. Car c’est plutôt au psy à répondre à cette question…

Effectivement, pour moi, non, l’extimité n’est pas totalement issue du monde numérique. Elle existait avant l’arrivée du numérique que vous évoquez. Déjà le Minitel permettait l’extimité et d’autres comportements l’exprimaient plus en arrière encore ! C’était pour le coup moins visible certainement !

Le numérique le facilite très certainement… Je ne vois pas pourquoi les jeunes devraient se priver des outils qui sont à leur disposition pour cela !

Que pensez-vous de l’usage que les adultes font des dédipix sur les blocs? Est-ce moins condamnable que les enfants ou au contraire ? Les motivations sont-elles les mêmes?

Je disais plus haut que les adultes sont autant aussi du comportement des jeunes et font souvent bien pire… J’exclus de cette réflexion les dédipix “artistiques”, publicitaires ou revendicatives. J’y reviendrais lors de vos questions suivantes.
Je connais peu d’adultes qui utilisent les dédipix… mais pour ceux qui en font, les raisons peuvent rester les mêmes que pour les jeunes : se prouver qu’ils existent au travers du regard de l’autre.

Et, si dans cette tranche de la population, on trouve des images “interdites au – de 18 ans », arrêtons de nous voiler la face ! l’une des plus importante utilisation d’Internet a été pendant longtemps (et le reste) pour le sexe !

D’ailleurs, la réaction des adultes sur les dédipix de jeune est peut-être une réaction simplement vis-à-vis de la la sexualité des ados à laquelle ils, les adultes, ne savent pas comment prendre position (s’il y a une position à prendre !)

Que pensez-vous de l’utilisation du dédipix sur Internet à des fins commerciales? Dans le cadre de l’art ? Dans le cadre de campagne (publicitaire ou autre) ? (Femen…)

Ma réponse peut-être assez courte… La publicité et le commerce car ils doivent vivre à leur époque… Cela existe, pourquoi ne pas l’utiliser ?

L’art permet tout (ou presque)… Si je continue sur la réflexion de tout à l’heure sur le tatouage et que je considère le dédipix comme une forme de tatouage… Si je considère le premier comme un art, pourquoi ne pas l’accorder au second ? Cela me rappelle un peu les débats sur les tags ! Il est désormais admis que les tags peuvent être des œuvres d’art… Pourquoi pas les dédipix ?

L’utilisation par les Femen des “dédipix” ne me choque pas (pour mémoire, les Femen ont été créés en 2008). Pour moi, cela reste dans la continuité de contestation comme le mouvement Flower Power par les hippies durant les années 1960 et 1970. C’est une manière d’exprimer des revendications sur son corps !

Si je devais résumer ma réponse, rien de bien extraordinaire sur l’utilisation des différentes formes de dédipix dans la communication de nos jours… Je peux même parler de “normalité”, ce serait plutôt l’inverse qui aurait été surprenant !

Pensez-vous qu’on vive un phénomène de peopolisation du dédipix?

Je répondrais que le sujet n’est plus d’actualité… Il en a été question en 2009… Reste à savoir qui en parlait à l’époque ?

Pour ma part, je ne les entends plus parler des dangers des dédipix qu’ils nous expliquaient, même si des dérives peuvent toujours survenir (une affaire de ce type a eu lieu, il y a quelques mois, mais ce cas relève plus de la “notoriété” et de l’e-reputation de quelques-uns qui surfent sur la vague finissante qu’un vrai problème de société actuel).

Au passage, je suis toujours surpris de voir et revoir la rediffusion d’une émission à la télévision française… réalisé dans les années 2009-2010 comme si le sujet était toujours d’actualité ! Il faut attendre le générique de fin et rechercher l’information pour savoir de quand date la publication du reportage…

Ces trois derniers usages du dédipix ont-ils l’effet escompté à votre avis ? Pensez-vous qu’elles fonctionnent ?

Pour les entreprises, au niveau commercial ou dans la communication, je n’y ai pas prêté attention ces derniers temps, dans l’art pas d’échos (mais je me trompe peut-être). Reste les Femen qui poursuivent et augmentent semble t-il leurs “coups d’éclats” !

Donc, oui, l’usage des dédipix fonctionne au regard des Femen. L’effet attendu est bien là… Nous parlons d’elles, de leur mouvement, de leurs revendications ! C’est bien le but des dédipix ? Faire parler de soi ?

États actuels et compatibilité de mes présences

Je dois le reconnaitre il devient un peu complexe de me suivre, enfin, me suivre… suivre ma veille 😉 Donc, pour cette rentrée, faisons un peu un état des lieux… et profitons pour faire le point sur le nombre d’abonnées…

De ma veille publique

Si vous voulez suivre ma veille dans différents domaines : éducation, e-commerce, e-marketing, réseaux et médias sociaux, identité numérique, contenu… il faut désormais un peu jongler..

Le plus simple est peut-être de vous expliquer ce que je fais désormais lorsque je trouve une information que je veux partager… Premier point, parfois sa diffusion dépend de l’endroit où je la trouve.. Il m’arrive de relayer une information là où elle est ! Par fainéantise, certainement 😉 Mais une info dans Facebook peut rester dans Facebook.

Je lis ou au moins parcoure l’info ou le lien… et là se pose pour moi un cruel dilemme : où dois je la diffuser ? Si cela concerne le e-commerce, le e-marketing et tout ce qui tourne autour de ces informations… cela prend systématiquement la direction de mon compter Twitter (Je mets les liens en bas de billet). La raison en est fort simple… c’est aussi la base des communication pour le compte de @vadconext (ex. vad e-ecommerce). Les informations plus spécifiques du salon ne sont pas l’objet de ce billet 😉 Désormais, une partie de ces informations sur ces domaines est également publiées sur mon Tumblr et de là, régulièrement, les données de Tumblr dans le tableau éponyme… sur Pinterest.

Les informations pour le monde de l’éducation prennent de plus en plus souvent la direction de 4 tableaux de Pinterest, ainsi que les information sur Facebook, Linkedin, Pinterest ou sur les QR codes sont versée dans des boards Pinterest.

Un rapide commentaire et analyse des livres reçus en service de presse prends systématiquement la direction de Pinterest, ainsi que l’ensemble des ouvrages de cuisine.

Depuis Pinterest, il m’arrive d’épingler une image (donc un lien vers un article) et de l’indiquer dans Facebook ou/Twitter…

Vous me suivez toujours ?

Quelques information issues de cet ensemble ont le « privilège » d’être publié dans Facebook, Linkedin, Google + et Viadeo (quand je ne l’oublie pas…). Ce sont soit des informations que je juge importante, soit qui me concerne ou qui concerne directement mes activités professionnelles ou mes présence sur internet.

D’autres informations, par exemple sur le contenu web, parfois sont relayée exclusivement dans le groupe Journées du contenu web de Facebook et plus rarement (mais je dois me discipliner 😉 dans la communauté Google +

Ah oui, dernier détail, tous les liens publiés dans Twitter sont mis à la fois dans des Groups sur Diigo (qui rediffuse « normalement » les liens mais cette fois non triés dans Delici.us), et une fois par semaine, le dimanche, les liens de la semaine sont repris dans une page de ce blog !

Vous y trouvez votre compte ? Je crois que c’est à peu près tout pour ma veille 😉

Des événements que j’organise

Certaines personnes me reproche de ne pas diffuser au bon endroit (évidemment celui qu’elles consultent) les informations sur les événements dont je suis l’un ou l’organisateur… Donc, tentons d’y voir plus clair… Normalement, si je faisais bien mon travail (allez savoir pourquoi à cause de problèmes de santé cela n’a pas été le cas ces dernier temps) un calendrier de ces événements existe sur Blog en Nord : le calendrier Tic en Nord (c’est vrai aussi que j’espérais que les personnes qui organisent des manifestations dans le domaine des TIC l’utilisent, ce qui n’est pas le cas !)

L’annonce de ces événements est effectuées dans Twitter, sur ma page Facebook, sur mon profil Google + et parfois dans Linkedin et  beaucoup plus rarement sur Viadeo 🙂

Open Coffee Lille

L’Open coffee Lille initialement c’est le groupe Facebook Open Coffee, mais aussi une communauté Google + désormais. Je devrais également publier l’événement sur le blog de Blog en Nord, mais voulant privilégier la qualité à la quantité, une vingtaine de présents est le nombre idéal afin de garder la spontanéité des débats 😉

Blog en Nord – Yulbiz Lille

Les apéros (yulbiz) et les événements blog en Nord sont bien sûr avant tout dans Blog en Nord, mais aussi dans la page Facebook Blog en Nord – Facenordbook – Tweetennord. Une mention particulière pour les apéros, puisqu’ils sont aussi le Yulbiz Lille, ils sont annoncé dans le groupe Yulbiz.

Journées du contenu web

L’ensemble des informations sur les JCW sont dans le blog dédié à l’événement : les journées du contenu web mais aussi dans le groupe Facebook : Journées du contenu web et la communauté : contenu web sur Google +. De plus, un mailing est également mis en place auprès des participants à nos événements précédents, mais priorité à ceux qui sont présents dans les réseaux sociaux 😉 Détail important, ces journées possèdent leur hasthtag ; #JCW

Gigapéro

Annoncé par #vad.conext, le Gigapéro possède sa page Facebook.

Café community manager curator de Lille

Même si cela fait longtemps que rien n’a été organisé par le Café community manager curator de Lille, j’espère le réactivé 😉 donc, suivez lz groupe Facebook 😉

C@fé sciences Lillois

Je trouve dommage qu’il n’ait pas eu plus de mouvement autour du C@fé sciences Lillois (vous pouvez le suivre dans Facebook) mais je ne veux pas être le seul à l’organiser… avis aux amateurs 😉

Un diner pédagogique presque parfait Lille

Un petit nouveau verra bientôt le jour  à Lille : un diner pédagogique presque parfait 🙂 Je sais qu’il sera présent sur Facebook et sur Google+

Mes présences sur Internet et dans les médias sociaux

Les blogs et sites

Les z’ed

Celui là, vous le connaissez par la force des choses puisque vous êtes dessus 😉 à moins que vous ne le consultiez par le flux RSS 😉 Historiquement, c’est par lui que tout est arrivé 😉 C’était mon 1er blog…

Blog en Nord

Historiquement Blog en Nord est le second blog que j’ai créé… il a toujours connu une vie mouvementé… je dois avouer que je ne prends beaucoup de temps pour m’en occuper…

Eric-delcroix.com

Comme expliqué dans le billet précédent, Eric-delcroix.com est d’avantage un portfolio sur mes interviews, conférences, écriture dans les livres… Il est toujours en cours de « création » depuis 2008. Je crois que je fais trop de choses mais, j’espère que cela donne des pistes à d’autres 😉

Journées du contenu web

Le blog des Journées du contenu web est le site officiel des journées du contenu web qui se déroule chaque année à Lille autour du printemps… Elles pourraient d’ailleurs s’appeler le printemps du contenu web 😉

Web Master Week – WMW

Blog éphémère pour l’événement du même nom : Web Master Week – WMW, j’espère un jour pouvoir créer de nouveau se rendez-vous en début d’année… Ce genre d’événement manque à Lille !

Voyages à travers le Nord Pas de calais

Très certainement le moins visible de mes blogs 😉 voyages à travers le Nord Pas de calais depuis longtemps en stand-by… J’attends de numériser les ektas (les diapos pour les plus jeunes) de l’époque (l’ensemble de mes archives photos) pour lui redonner une vie… à mois que qu’autres projets le remettent sur le devant de la scène… L’un d’eux serait d’ailleurs au programme de l’an prochain… à voir…

Rel zone

Mention particulière pour RelZone que nous avions réalisé avec les étudiants sur le rapid elearning qui est toujours en ligne depuis 2006 et que l’on me demande régulièrement de garder disponible alors qu’il n’est plus mis à jour depuis son année de construction 🙂

Cuisine de Mémé Moniq

Est ce que je dois mettre ou non ce blog dans mes activités ? Pas vraiment… je suis plus le « conseiller technique » de ce blog sur la cuisine de mes filles… La cuisine de Mémé Moniq est leur projet… et ce blog n’est qu’une partie de leur présence 😉

Tumblr Eric Delcroix

Tumblr est l’outil par excellence qui m’a montré qu’il était important de connaitre même si on ne l’utilisait pas… Le jour de où j’ai eu besoin d’un outil de se type, je n’ai pas eu à chercher… J’ai créé mon Tumblr erdelcroix 😉 291 abonnés

Les sites ou blogs ed productions, ed formations, Internet 2010…  ne sont plus en ligne pour différentes raisons, trop longues à expliquer ici… Enfin, juste pour ed productions, cela me sert également de test… est-il possible lorsque l’on est indépendant ou une TPE de ne pas posséder de site vitrine… mais seulement une présence globale par d’autres moyens.

Les grands réseaux et médias sociaux

Facebook

Tout commença avec Facebook et Linkedin… donc, honneur au plus célèbre des réseaux… Facebook où on trouve évidemment mon profil (2606 amis et suivi par 84 personnes).

Je possède également quelques pages :

et quelques groupes :

Je devrais faire prochainement le ménage dans les anciens groupes que je possède, non listés ici !

Linkedin
  • Mon profil Linkedin 2971 relations
  • Ma page entreprise Ed Productions (créée et améliorée lors de la rédaction du livre Linkedin, je dois la mettre à jour… et l’utiliser peut-être comme site vitrine pour Ed Productions !)
  • Le groupe VAD.conext 488 membres
Google +
Twitter
Viadeo
  • Un profil mais c’est un support que j’utilise de moins en moins, et où j’ai quitté la plupart des groupes !  2064 contacts

Ailleurs dans les réseaux et médias sociaux

Diigo (partage de signets)
Pinterest

Vous pouvez également trouver certaines autres de mes présences depuis ma page About.me

Ce que je fais : mes activités professionnelles

Parfois, souvent, on me connait mais j’ai déjà remarqué que la plupart de mes interlocuteurs ne savent pas toujours ce que je fais… C’est vrai que mon parcours et mes activités ne vous aident certainement pas pour vous y retrouver.

Eric-delcroix.com n’aide pas beaucoup à définir mes activités au quotidien (houps suite à mes problèmes de santé, j’y suis un peu en retard)… Je l’ai voulu comme un portfolio de mes activités principales, surtout orienté publication d’articles, d’interview et pour la promotion des livres que j’ai écrit ou dans lesquels je suis intervenu).

Aussi, certain pensent que je suis à 100 % enseignant à l’université, d’autres certifieraient que je vis de mes conférences et de la production de mes livres… et sinon, parfois, je suis aussi le « gentil » organisateur des journées du contenu web (je l’ai fait jusqu’ici à titre gracieux… donc, cela n’entre pas dans mes « activités commerciales », de l’Open coffee Lille, des apéros blog en nord… (d’autres annonces dans le domaines sont prévus dans quelques heures, quelques jours) 😉

Enseignant

Pour le côté enseignant, j’étais maître de conférence associé à l’université jusque août 2012. Depuis, j’ai pris une année sabbatique 😉 Mais à cette rentrée, de nouveau, j’interviendrais, cette fois comme vacataire pour une université, dans une licence pro de community management 😉 Pour être honnête, j’ai hésité à répondre à une proposition d’un nouveau contrat de maître de conférence associé dans une autre école également… Donc, si vous avez des propositions dans ce sens… je regarderais avec attention… Pourquoi pas 😉

Mais maître de conférence associé signifie que j’ai ou j’avais une activité principale à côté de ce travail universitaire. Il est vrai que les conférences m’occupent en partie, l’écriture des livres également (je vous annonce au moins deux livres sur lesquels je travaille actuellement dans mes prochains billets). En complément, vous devez le savoir tous ou presque, je gère la présence du salon #vad.conext dans les médias sociaux…

Oui, mais j’ai toujours pas dit quelle était mon activité principale, celle de ed-productions ! Normal me direz vous cela fait maintenant plusieurs années que le site  ed-productions.com a disparu de la circulation… suite à de méchants virus qui ont été déposés par je ne sais qui… Dans un premier temps, j’ai voulu tester si la présence seule dans les médias sociaux pouvait suffire.. au bout de ces quelques années, la réponse est oui… avec justement peut-être ce déficit sur mes activités réelles.

Séminaires

D’un côté, il y a les conférences sur les différentes thématiques : identité numérique, réseaux sociaux, médias sociaux, parents-enfants-internet, génération Z ou C, le web 2.0, nouveaux médias et enseignement (formation), l’état d’internet actuel (et demain), les outils sociaux, la communication sur Internet, le e-marketing… mais aussi sur Facebook, Twitter, Linkedin, Pinterest… Bref, la palette est importante… mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

En effet, Ed productions est à même d’organiser et organise des séminaires en entreprise, depuis la prestation d’1 h 30 à celle qui dure 3, voir 5 jours. Évidemment, cette partie est beaucoup moins visible n’ayant pas pour politique d’indiquer pour qui j’interviens dans ces cas là (sauf accord ou intérêt vis à vis de l’entreprise).

En discutant autour de moi, parfois certains me disent :

  • «On n’a pas fait appel à toi d’office, on se doute que tu es trop cher pour nous !». Quand je leur annonce mon tarif, ils regrettent souvent de ne pas m’avoir contacté… Je suis au tarif du milieu, et même parfois moins cher que d’autres confrères ! Juste une remarque pour les centres de formation, je suis au tarif de l’expert dans le domaine, pas à moins de 300 € la journée comme certains me le propose !
  • «On n’a pas pensé à toi, on ne savait pas que tu faisais ce type de prestations !». Maintenant, si ils disent me suivre… ils n’auront plus cette excuse 🙂

Conseil

La partie certainement la plus méconnue de mes activités est celle de conseil pour les entreprises, associations… Oui, je peux vous aider à mettre en place une politique de présence sur le web : depuis l’audit de site (ergonomie, référencement, communication…) jusque la mise en place d’une stratégie  dans les réseaux sociaux ou/et les médias sociaux.

D’ailleurs, dans ce cadre j’ai mis en place un système « original »… afin de faire bénéficier mon expertise le plus grand nombre : une solution sous forme de tickets conseil à l’heure ! Je me suis aperçu que très souvent à la suite d’un séminaire par exemple, pour la mise en place de la présence d’une entreprise, elle avait des besoins ponctuels, pas d’un suivi exorbitant… d’où ma proposition ! En plus, je me suis également aperçu à l’usage que les réunions ne s’éternisaient pas en longueur de cette manière…

L’achat de tickets permet d’organiser des réunions en présentiel (sur la métropole Lilloise), soit via internet (Skype ou autre à définir avec vous) selon les besoins du client. L’achat de ces tickets peut se faire à l’unité (1 h), soit par pack de 7 h – 7 x 1 h (ce qui permet de répondre à un nombre important de problèmes). Toute heure commencée compte pour 1 ticket.

Les tarifs sont de  300 € ht pour l’achat à l’unité et de 2 000 € ht  pour le pack et toute action débute après paiement.

Les horaires de ces réunions sont définis au plus rapide en fonction des disponibilités de chacun.

D’autres solutions peuvent être mise en place également… tout est fonction de vos besoins.

Dans le cadre de mes activités de conseil, sont exclus le travail du community manager… C’est l’objet du point suivant.

Community manager

Je suis devenu par des concours de circonstance community manager du salon VAD e-commerce devenu #vad.comext. Il faudra qu’un jour j’écrive un article sur les évolutions en chiffre, ma démarche… sur ce travail dans le monde du marketing, du retail, du e-commerce… 😉

Donc, oui, je peux faire aussi du community management pour d’autres « marques »… Je le dit clairement pour #vad.connext… je suis plus discret sur d’autres contrats 😉

Seulement, je précise quelques petites choses. Je ne peux pas faire du community management pour des marques, des produits, des secteurs qui me sont étrangers, à moins qu’ils ne présentent un réel intérêt pour moi 🙂 Dans ma démarche, je pense que l’on ne peut parler que de ce que l’on connait bien 😉

Second point… oui, je « choisis » si je travaille avec vous ou pas ! C’est présomptueux de ma part… mais j’en ai un peu marre des entreprises qui veulent se mettre sur les médias sociaux sans véritable stratégie (ou pire sans connaître et qui ne veulent rien entendre ! je pense à une entreprise qui en une semaine souhaitait avoir plus de personnes venant sur leur site depuis les médias sociaux que depuis Google, alors un référencement en béton !). Donc, oui, je choisis…

Ce choix me permet également de limiter mon nombre de prestations de ce type… Je ne veux pas devenir un « pur » community manager..

Je veux garder mon éventail d’activités et pouvoir en ajouter d’autres, comme organisateur d’événements par exemple.. Mais pour cela, il faudra lire mes prochains billets 😉

Ce billet vous a aidé à savoir quelles étaient mes activités réellement ?

que je vois pour demain/après-demain en terme d'outils et d'usages numériques

Franck Plasse m’avait demandé de rédiger un encadré pour son article Web 2.0 pour les zéros qui fait la Une de la Lettre du cadre Territorial parue la semaine dernière.

Il me demandait ma vision d’expert sur ce que je vois pour demain/après-demain en terme d’outils et d’usages numériques en 800 caractères…

Déjà que l’exercice n’était pas facile, j’ai préféré commencer par une version longue que j’ai synthétisé pour la revue.

Aussi, je vous fais profiter de la version longue 😉

Il n’est pas facile de donner une vision précise sur les évolutions attendus dans l’univers d’Internet… C’est un monde qui change à une vitesse importance. Nous sommes dans une période ou ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain.

D’ailleurs, ce n’est pas anodin si plus d’un quart des Français se sentent dépassés par les nouvelles technologies et que 81% auraient besoin d’une remise à niveau (enquête Grenade & Sparks). Il y a du boulot avant de parler d’avenir… et la fracture ira en s’agrandissant si l’on n’y prend garde.

Ce qui me semble important avant tout dans ces perspectives d’avenir est la prise en compte de deux choses, externes aux usages multimédias mais qui y sont pourtant liées. La première : 70 % des métiers du futur n’existe pas aujourd’hui ! La seconde : l’arrivée sur le marché du travail, de la consommation, sur le terrain de la politique de la génération Z (les 0 – 18 ans), les vrais digitaux natifs, qui eux n’ont connu que cela et qui l’utilisent instinctivement (les générations précédentes grimaient souvent des usages d’un autre temps).

Si j’essaye de porter mon regard vers les années futures, l’axe principal sera certainement la disparition des ordinateurs (au profit des supports nomades : tablettes et téléphones) avec le retour des postes « client » via le Cloud computing. Cette extinction des ordinateurs (portables ou non) ira de pair avec la mort du web. Le web n’est qu’une partie d’Internet… C’est principalement celle des navigateurs, du format HTML…

Depuis quelques années, la course pour la présence des acteurs principaux du web : Google et Facebook pour ne citer qu’eux est symptomatique d’ailleurs de ce changement.

Cette prise en compte est importance dès maintenant… y compris par exemple en termes de référencement. Essayez d’analyser la stratégie de Google qui cherche à privilégier les résultats « frais » de personnes « influentes ».

Au passage, cette notion d’influence (pour l’instant Klout ou Peerindex fournissent des indications que l’on considère souvent comme anecdotiques, ce ne sera pas le cas demain !) prendra une place de plus en plus importante dans notre vie… y compris dans ce qui est le fondement du web 2.0 : la recommandation. On peut d’ailleurs se poser la question de savoir si la recherche d’information ne passera pas exclusivement par ce biais : la recommandation.

D’autres aspect technologique feront leur apparition comme la domotique dont on entend parler depuis longtemps… On a beaucoup parler d’objets connecté l’année écoulée et je pense que le pas sera franchi dès que le grand public sera prêt à accepter « l’intrusion » et le lien avec ces objets.

L’arrivée dans le monde des adultes de la génération Z bousculera nos différentes façons de voir, de travailler, de communiquer… La vieille génération du Print aura passé la main à la génération Y (les 18 – 35 ans) plus ouverts à ces nouvelles technologies et ils suivront les manières de fonctionner de leurs cadets.

D’autres révolution sont en train d’apparaître. La fin de la suprématie de l’écriture en est une. Désormais, on parle picture marketing avec l’émergence ces derniers mois de Pinterest, de la reconnaissance « faciale » dans les recherches Google, des images éphémères avec Snapchat !

D’ailleurs, on se pose même la question désormais de savoir s’il reste essentiel d’apprendre l’écriture manuscrite dans les écoles !

Donc, pas mal de changements en perspective… En attendant un nouvelle « révolution » du type : arrivée de Facebook ! Dans le monde du virtuel, un peu comme la tentative de Second Life il y a quelques années ?

dangers dans les réseaux sociaux ? oui, mais pas où on pense !

Hier, une étudiante en journalisme qui réalise une enquête sur les dangers des réseaux sociaux m’a demandé si j’étais disponible pour quelques questions. Le sujet est brûlant et c’était l’occasion pour moi de donner un point de vue un peu différent à tout ce que l’on entend régulièrement sur les dangers des réseaux sociaux.

D’ailleurs, cet avis, que j’avais donné à 2 journaliste précédemment, suite aux révélations concernant la NSA n’ont jamais été publié ! C’est vrai que mon point de vue n’est certainement pas politiquement correct au niveau des dangers des réseaux sociaux et d’Internet d’une façon plus large !

Donc, j’ai choisi de répondre à cette étudiante et de diffuser mes réponses afin d’ouvrir le débat sur les dangers des réseaux sociaux sous une autre forme. Aucune question sur les hackers et autres pirates… ce sera pour une prochaine fois 😉

Voici les questions auxquelles je devais répondre  :

  • Quels sont aujourd’hui, pour vous, les dangers que représentent les réseaux sociaux ? Qui sont les principaux concernés ?
  • Diriez-vous que le danger réside dans les réseaux sociaux eux-mêmes ou dans l’utilisation qui en est faite ?
  • Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
  •  MySpace avait découvert, il y a quelques années, que 90 000 personnes sur son réseau avaient été jugées comme délinquants sexuels. Diriez-vous qu’il y a un manque de contrôle ?
  • Les enfants et les adolescents sont les premiers concernés par ces dangers. Facebook interdit aux enfants de moins de 13 ans de s’inscrire, mais 20% des moins de 13 ans disposent d’un compte. C’est un problème ?
  • Doit-on s’attendre, dans un futur proche, à des nouvelles législations au sujet des réseaux sociaux ?

Voici donc mes réponses librement discutables 😉

Quels sont aujourd’hui, pour vous, les dangers que représentent les réseaux sociaux ? Qui sont les principaux concernés ?

Même si la période n’est pas propice suite aux révélations d’Edward Snowden au sujet de l Continuer la lecture de dangers dans les réseaux sociaux ? oui, mais pas où on pense !

avenir d'Internet et disparition du web ou la nouvelle révolution Internet

Cela fait quelque temps que je veux publier ce billet sur l’avenir d’Internet dans quelques mois, années… et attention les dégâts. Comme celle de la création d’Internet à son arrivée en France au début des années 90, comme l’arrivée des blogs et des réseaux (médias sociaux) ensuite… Cette révolution, c’est le nomadisme aussi bien avec les tablettes et les portables dont on nous parle depuis plusieurs années désormais ! La différence, c’est qu’il sera véritablement là !

L’idée de ce billet germe depuis une année… depuis l’introduction en Bourse de Facebook pour être précis. Les journalistes me posaient des questions sur l’éventuel futur Facebook payant… et je leur répondais que ce n’était pas la priorité de Facebook. Sa priorité était : trouver sa place sur les mobiles ! Un an plus tard, le pari semble gagné pour eux.

J’attendais de publier, car j’aime les discussions avec mon camarade de réflexion sur l’avenir du web, j’ai nommé Arnaud, spécialisé en communication & markerting avec qui nous refaisons le monde Internet lors de débat après repas chez les uns ou les autres… j’aime son ressenti, il m’aide parfois à y voir plus clair et généralement nos élucubrations s’avèrent exactes 2-3 ans plus tard. Nous avons donc échangé sur les nouveaux usages…

Mais, le déclencheur de la diffusion de ce billet reste ma participation à l’enregistrement de l’émission de Christophe Hondelatte : Hondelatte dimanche sur Numéro 23 (TNT). Le sujet était : faut-il encore apprendre l’écriture manuscrite à l’école ! je reviendrais d’ailleurs sur le sujet avant la diffusion de l’émission 😉

Le drame de cette nouvelle révolution est qu’elle est « insensible » ! Un peu à l’image de celle que nous avons connue (et le retard pris de ce fait par les entreprises entre autres) avec le web social,. Nous aurons tous l’impression d’être dans la bonne mouvance. En effet, qui ne possède pas un smartphone aujourd’hui ? J’observe que dans la plupart des classes de 6e seuls, 2 à 3 élèves n’en possèdent pas !
Mais, et c’est là que les écarts de cette révolution vont se creuser… qu’est ce que nous faisons avec notre smartphone ou nos tablettes actuellement… Observez autour de vous ? Qu’est ce que font les différentes générations de ces outils, comme ils les utilisent ! Je sais, on va encore dire que je parle de la génération Z (les 0-18 ans, les véritables digitals natives).

J’entends autour de moi des adultes qui disent : «moi, j’ai viré toutes les applications… c’est long pour trouver ce que l’on peut faire avec et comment s’en servir… au final, elles ne me servent à rien !». Bref, j’ai l’impression qu’ils utilisent leur smartphone comme un simple téléphone un peu évolué…

En parallèle, j’observe la génération Z ! Ils chargent régulièrement des applications, les testent, les « jettent », mais conservent celles qui leur semblent utiles ! Et grosse différence entre eux et nous, ils savent ce qu’ils possèdent comme application et ils savent s’en servir à bon escient souvent !

Si je prends mon exemple, comme j’essaye de suivre la tendance (oui, je ne suis pas encore à la retraite) j’essaye de les imiter… seulement je n’ai pas le réflexe d’utiliser l’application au bon moment (c’est fréquent que je me dise après coup, tiens avec cette apps, cela aurait été plus simple) ou que mes filles me disent : «mais, pourquoi tu n’utilises pas ceci ou cela» (à la différence de beaucoup d’entre nous, je les écoute et suis leurs conseils) et j’ai tendance à retourner plus volontiers sur mon ordinateur (vers ce que je connais) !

Pour être honnête jusqu’au bout, je commence à être dépassé… je dois me (nous, car parfois je l’avoue je leur demande leurs avis sur des conseils stratégiques pour les entreprises) faire aider par mes 2 ados ! Elles ont compris, elles utilisent naturellement ces nouveaux outils… pas moi ! Un exemple, pas propre au nomadisme… Pinterest ! J’ai plus de 7 000 abonnés… mais j’en dois une bonne partie à l’intelligence de l’utilisation de mes filles…

Pire, certaines applications sont complètement liées à ces nouvelles machines qui nous accompagnent partout et ne peuvent pas exister souvent sur un ordinateur.

Si je reste sur nos Smartphones, ils font réveil de voyage, alarme (y compris pour la cuisson des plats en cuisine), chronomètres, rappels, moyens de communication en déplacement (un exemple, hier ma fille en escale à Kuala Lumpur a discuté avec moi pendant son transit pour attendre l’avion vers Melbourne via nos 2 iPhones, j’aurais été sur l’ordinateur je ne l’aurais pas « vue » en ligne), lampe « torche », loupe, calculatrice (vous savez le truc qui va disparaître des écoles car tous les smartphones en possèdent une y compris des scientifiques, financières…), lecteur de code 2…

Je ne fais que reprendre le contenu de l’un de mes dossiers d’applications sur mon Smartphone… c’est donc sans parler des fonctions appareils photos (n’oublions pas que nous entrons dans le monde de l’image avec l’arrivée du Picture Marketing pour ne citer que lui !), des solutions de commande et de saisie vocale genre Siri…, des dossiers d’applications pour le commerce de proximité ou non, de la presse, etc.

D’ailleurs, une voisine, enseignante à la Fac à « découvert » à la maison l’intérêt des tablettes…
Et nous (les enfants et moi) lui avons expliqué, c’est que ce n’était pas la même chose que sur l’ordinateur… Plus de dossiers et de hiérarchisation de dossier sur la tablette à proprement parler, ce n’est pas le but ! Par contre, des usages et des manières de se comporter d’une nouvelle forme… même vis à vis d’annotations pour un texte…

Depuis, elle a acheté sa tablette et passe pour prendre des « piqures de rappels » 😉 afin de prendre toute la mesure de l’outil, apprendre de nouvelles façons de travailler, de se comporter…

Ce qui se prépare me rappelle la fin des années 90… on formait pour apprendre à utiliser le web y compris le mail… on va bientôt former pour utiliser ces nouvelles interfaces et ces nouveaux moyens de travailler en ligne…

Mais, on peut pousser la réflexion plus loin… Les influenceurs d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain… Si l’on schématise, les influenceurs de la période des blogs sont pour la plupart des influenceurs d’aujourd’hui… Peu de génération Y (les 18 – 35 ans) à leur grand dam arrive à se positionner dans cette frange de la population… mais l’influence issue des blogs va disparaître et le sursaut actuel des blogs n’est pour moi qu’un chant du cygne !

D’ailleurs, pour plagier Influencia, qui titre La blogosphère libre existe-t-elle encore ?, je poserai la question de savoir si la La blogosphère existe-t-elle encore ? et vous pouvez lire leur article de la même manière 🙂 Influenceur tu ne m’influences plus pourras également être une bonne lecture sur le sujet 😉

D’ailleurs, je perçois les prémisses de cette révolution qui pointe le bout de son nez… la question de savoir si l’apprentissage de l’écriture manuscrite à l’école dans un débat télé en est un, mais lorsque je vois des titres comme Le référencement mobile. Tout est à réinventer… je me dis que je ne dois pas être le seul à penser en termes de révolution dans le sens où nous allons devoir remettre à plat toutes nos pratiques.

L’arbre qui cache la forêt de tout cela est l’omniprésence dans les influenceurs entre autres de personnes qui doivent défendre leur gagne pain. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis ! Alors pour eux, il y a encore de l’avenir sur le web, les médias sociaux dans leur forme actuelle…

Dernièrement, lors d’un séminaire, j’entendais des participants qui devaient rencontrer une agence de communication (agence web en l’occurrence) qui allait leur faire un site Internet ! Scandale pour moi… les agences web sont les premières appelées à disparaître… Créer des dispositifs pour les mobiles est un autre métier ! Elles ne diront jamais que demain le web n’existera plus ou ne représentera plus rien… nada… rien… Et, comment vont-elles expliquer, si elles prennent le virage dans quelques années, qu’elles ne savaient pas que cela allait changer aussi vite… Je pense que le montant de ce dernier site restera coincé dans la gorge du client !

Cela m’amuse… on prône avec les médias sociaux le parlé vrai… mais ne l’appliquons surtout pas à nous même. Mais c’est vrai que nous sommes dans le domaine du commerce et du marketing… 🙂

Qui se souvient encore des groupes Usenet par exemple ? je suis certain que les plus jeunes ne savent même pas que c’était l’un des fleurons de l’internet fin des années 90 ! Il faut dire qu’en plus ils étaient gratuits…

Bref, il m’est peut-être plus facile qu’à d’autres de m’exposer… je vends du conseils, donc je peux mettre en garde.. et surtout, j’ai tout au long de ma vie professionnelle, perpétuellement changé de routes (il suffit de voir mon portfolio)…

Pour moi la vie n’est pas figée, comme celle du web n’est pas figée… j’ai toujours tenté de m’adapter au monde dans lequel je vis… une nouvelle fois, je me formerai… ah la formation tout au long de la vie ! Donc, pas d’enjeux financiers dans cette révolution pour moi, d’autant plus que j’en ai conscience… Mais, ils vont être nombreux ceux qui vont rester sur le carreau pour non-(r)évolution… Au passage, le responsive design n’est qu’un pis-aller provisoire, pensez désormais usages et comportement avec des outils nomades…

J’attends aussi avec impatience les réactions de ceux qui se sont « moqués » des personnes qui ne suivaient pas l’évolution d’internet, de ceux qui ne passaient pas au web 2.0, de ceux qui ne comprenaient pas, que c’était impossible, incompréhensible… de ne pas utiliser le web social… Je me demande si, à leur tour, ils évolueront aussi facilement vers ce nouvel environnement d’Internet !

Vos magnifiques ordinateurs, de bureaux ou même portables n’ont plus que quelques années à vivre, ensuite vous les mettrez au rang de votre musée familial… demain, les engins mobiles vous créeront des environnements de travail virtuels et comme je le disais déjà en 2008 dans nomadisme, vous avez dit mobilité 2.0, tout écran deviendra interface avec vos outils nomades… comme par exemple les « écrans » sur les vitres arrières des voitures… sans parler des objets connectés…

Quand je vous dis que la révolution est en cours !