A la Une de la Voix du Nord

L'article dans le Journal la Voix du NordUn grand merci à Laurent Decotte de m’avoir mis avec une grande photo dans le journal régional La voix du Nord, comme «grand rassembleur» de ceux qui font l’Internet dans le région Nord-Pas de Calais 🙂

Pourquoi ce titre ? Blog en Nord y est pour beaucoup. Mais, aussi, très certainement grâce à mes nombreux domaines d’activités sur le net ou au sujet du net.

Il m’est toujours difficile de décrire mes activités, sinon de dire que je suis un touche à tout… Spécialiste et expert de la communication, des médias sociaux, des contenus web, je m’implique également avec des prises de position vis à vis du référencement, de l’éducation, de l’elearning, du marketin web, de l’identité numérique…

En profession libérale depuis 20 ans, j’ai quatre axes d’expertise, à l’international (pas difficile à la frontière de la Belgique 🙂 :

  • la rédaction : journalisme, rédaction de manuel, auteur de livres…, je prépare actuellement plusieurs livres. L’un sur les présentatin de type PowerPoint, un autre sur l’importance d’être présent sur les médias sociaux qui s’intitulera Sans présence tu meurs, etc.
  • la photo (reportage)
  • en PAO (Publication Assicté par Ordinateur), PréAO (Présentation Assistée par Ordinateur) et Internet
  • expertise, conseil, conférence, formation en PAO, graphisme, multimédias et internet (médias sociaux, écriture et contenu web, Web 2.0… Vous pouvez consulter web 2.0, réseaux sociaux, médias sociaux, contenu web, présence… pour vous faire une idée des conférences.

Ma présence sur le net où vous pouvez devenir mon contact virtuel a certainement un rôle à voir dans cette « reconnaissance » elle aussi.

Vous pouvez consultez le billet Sans presence, t’es mort ou mes devoirs de vacances (que je n’ai pas fait) pour trouver d’autres moyens de me suivre 🙂

Sans parler de l’expérience d’enseignement avec Twitter que je mène à l’université actuellement (voir le projet Internet2010).

Vous pouvez également retrouver une liste de personnes qui font le web dans le nord, dans un billet que j’ai écrit dans Blog en Nord pour l’occasion 🙂

Sans presence, t'es mort ou mes devoirs de vacances (que je n'ai pas fait)

J’avais écrit ce billet début juillet sans pouvoir le terminer depuis….

En ce début juillet, à la période habituelle des sorties de classements de blog, il est temps pour moi d’intervenir pour parler de mon blog…

Peut-être avez vous remarqué que, depuis quelque temps, le nombre de billets que je diffuse est moins important que d’ordinaire ! À cela plusieurs raisons. La préparation d’un nouveau cours sur le droit des nouvelles technologies, un projet de livre sur un média social commandé par une maison d’édition reporté… mais surtout, comme ceux qui me suivent dans Diigo on peut être noté, avec le tag Livre TPE, en réalité un livre qui s’intitulera Sans présence, t’es mort.

Le principe est simple. Désormais, le plus important est d’être avant tout présent sur Internet. Il ne s’agit pas de dire que les blogs ou les sites ne possèdent plus d’importance. D’ailleurs, je ne fais pas partie de ceux qui disent que Twitter tue les blogs. Loin de moi de penser cela car blogs et sites seront toujours nécessaires ne serait ce pour apporter sa propre vision des choses, ses réflexions… bref, pour alimenter sa présence.

Le passage de Michelle lors de sa conférence de Lille (au passage, il est question qu’elle revienne) et une discussion en soirée me confirme dans cette idée que j’ai depuis plusieurs mois. Les bases du référencement sont modifiées. Qu’appelle t-on référencement de nos jours ? Le référencement pour les indépendants, les associations, les sociétés de services d’une part et les sociétés commerciales de l’autre (je pense aux sites de pur e-commerce qui veulent vendre en ligne…) ne sont désormais plus les mêmes.

La notion de présence, l’ereputation comme on pourrait la qualifier est proportionnellement plus importante dans la première partie de cette segmentation, moins dans le cadre d’une entreprise d’e-commerce. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Les sites d’ecommerce ont également besoin de présence !

Mais l’arrivé de cette présence obligatoire rend les pratiques et les contenus différents. Depuis longtemps je professe qu’il est nécessaire d’adapter les contenus aux outils.

Ainsi, oui, je pense que désormais il faut non pas bloguer plus, ni bloguer moins, mais bloguer mieux ! Je m’explique. Il y a encore quelques semaines, il suffisait de trouver un lien intéressant et hop, on était parti pour écrire un billet. Désormais, la donne est différente. Si c’est simplement un lien que l’on veut mentionner, sans apporter une réflexion ou un complément d’information, on utilise Diigo, Delicious, Twitter, Facebook, Youtube, etc.

Notre travail de e-reputation transforme notre contenu. De fait dans les blogs, nous évoluons nous aussi (si l’on distingue blogueurs et journalistes) vers l’analyse, le commentaire…

Mais, lors de cette réflexion, allons encore plus loin. Quizz des articles comme par exemple celui que j’avais mis en ligne : Images, clip-art et textures gratuites libres de droits n’a plus sa place dans un blog… J’ai une série impressionnante d’outils au sujet de Twitter dont je dois parler, mais dans quel support je dois les diffuser ? Soit elle devrait se trouver dans Diigo et-ou encore mieux, dans Netvibes ou Symbaloo

Pourquoi ce choix ? D’une part, parce que l’ensemble de ces outils augmenteront votre présence sur le net ! D’autre part, parce que ces outils appartiennent aux différents médias sociaux où il fait bon d’être présent et permettent eux aussi de partager. Enfin, simplement parce qu’ils sont certainement plus adaptés pour communiquer les informations d’un certain type.

Encore un peu plus loin ? Poussons sur le bouchon ! Est-il nécessaire d’écrire un billet dans un blog pour indiquer simplement une présentation provenant de SlideShare, un film de YouTube ou de Daylimotion… L’exception peut confirmer la règle. Oui, j’ai mis en ligne malgré tout Ayez des enfants qui est plus présent pour humaniser ce blog un peu plus que pour l’importance réelle de l’information. Donc, oui, désormais, vous verrez de moins en moins de Slideshare et autres vidéos dans mon blog. Par contre, si vous consultez par exemple mon compte SlideShare, vous retrouverez l’ensemble des présentations qui m’intéressent, accompagné d’un tag !

Si je simplifie, tout cela n’est que veille. Mais quelle est la part de la veille dans notre activité ? Vaste question. Plus importante que l’on ne pourrait le soupçonner en général, j’en suis sûr. Et, notre veille a pris une nouvelle tournure… Revenons quelques années en arrière. À l’époque nous gardions nos liens sur notre ordinateur. Désormais, selon les sacro-saints principes du Web 2.0 : Interagir – partager – collaborer, nous cherchons des outils qui nous permettent de correspondre à ce triptyque et de s’y adapter au mieux.

Donc, dorénavant, suivre seulement ce blog n’est plus suffisant. Si vous souhaitez connaître tout ce que je partage, plusieurs solutions s’offrent à vous… Voici comment je fonctionne et j’ai l’impression de ne pas être le seul 😉 Au passage, le cœur de ce partage devient Friendfeed qui est devenu l’agrégateur de l’ensemble.

Je mets les liens intéressants que je trouve dans Diigo qui permet de placer ces liens dans des listes qui me sont propres et dans des groupes en commun (Apprendre 2.0, Entreprise2.0, Flickr in Education, Ludologie : Jeux et Education, etc.) avec des amis (normal pour un média social :-).

Dans Diigo, j’ai donc quelques listes :

et créé quelques groupes que j’alimente régulièrement, au fil de mes recherches et que d’autres peuvent également alimenter ou animer par des débats dans les forums (je dois également y ajouter mes archives 🙂 :

De Diigo, l’information est relayée dans mon compte Twitter et de là à Facebook, Friendfeed… Diigo permet également une sauvegarde vers Delicious (indispensable dans mon principe de mise en ligne de l’ensemble de mes données avec une sauvegarde en ligne 🙂

Mon compte principal de Twitter (@erdelcroix) n’est pas seulement alimenté de cette manière. En plus, j’y ajoute quelques informations qui ne méritent pas selon moi de rester dans ma veille (une offre d’emploi par exemple), mes réflexions lors des conférences et surtout, je dialogue de temps à autre au moyen de ce média, soit en public, soit en privé ! Twitter me sert aussi à suivre l’actualité et à la commenter.

J’ai mis en place d’autres comptes Twitter. L’un pour Blog en Nord @blogennord qui permet la communication sur les événements de Blog en Nord, pour annoncer certaines manifestations locales, pour annoncer des offres d’emplois, relayer des informations de structure que je soutiens comme les Mercredi Web Analytics Lillois, SEO Camp Lille…

Le compte @Tweetennord est à l’arrêt actuellement ou plutôt en cours de réactualisation.Bâti autour d’un ensemble de flux RSS plus quelques ajouts manuels, @Tweetennord devrait à terme fournir un flux d’informations généralistes sur ce qui se passe ou concerne la région du Nord de la France (principalement Lille et la métropole Lilloise dans un premier temps). Une autre forme de source d’informations comme si vous receviez un fil d’informations mis en ligne par l’AFP.

Dernier compte en date, @Internet2010 vient en support d’un projet pour faire sortir l’université de ses murs (voir le projet : Un cours avec les medias sociaux : twitter, blog… en classe pour Internet2010).

Mon compte Netvibes est devenu également incontournable pour qui veut suivre mes activités.J’y travaille par exemple pour créer des onglets sur les moteurs de recherches (2 onglets), sur la recherche des personnes, sur les outils Twitter, sur les cliparts et photos libres de droits, sur l’image, les outils de syndication (RSS, ATOM…), sur les présentations de type PowerPoint (il devrait rapidement s’enrichir d’un coup :-), sur Photoshop principalement et un peu Illustrator, sur l’accessibilité, etc.

Je dois transférer dans ces pages Netvibes les outils, les tutoriaux et les flux RSS de domaine que je suis… sans pour autant y regarder de près (façon de parler ;-).

Dans ces différents outils, y compris dans Twitter, vous trouverez rarement un lien vers une vidéo, une présentation genre PowerPoint… En effet, tout est dans SlideShare ou dans YouTube.

Me reste un soucis… les PDF ou .doc ! Je n’ai jamais aimé conserver seulement le lien vers le document. J’ai un besoin maladif de les posséder, de les archiver. Seulement, ces documents ne sont pas tous libres de droit ! J’dois encore creuser du côté de Scribd et autres services équivalents. Mais, pour l’instant, j’utilise Evernote.

Mais cette manière de fonctionner, surtout la sauvegarde des liens dans Diigo, pose le problème de la multiplication de la diffusion d’un même lien… Ceci explique en partie les devoirs de vacances que je devais faire… Réfléchir à cette diffusion tout azimut ! Autre travail de vacances qui était prévu, l’intégration de ces informations dans mon(mes) blogs. Un retour sur information en quelque sorte dans mes sites. Cela veut donc dire une refonte de mes blogs et autres sites Internet. Évidemment, comme tout mauvais élève, je n’ai pas fait mes devoirs de vacances 🙁

Je dois aussi réorganiser mes activités dans Facebook, Viadeo, Linkedin… J’en profite d’ailleurs pour vous demander d’ajouter des recommandations dans Linkedin et Viadéo… si le coeur vous en dit, même si je n’ai pas fait mes devoirs de vacances 🙂

Quelques pistes de réflexion complémentaires :

identite numerique : deja un debat du passe ?

Voilà, l’acte 2 de la rencontre sur l’identité numérique arrive. Pour mémoire, vous pouvez retrouver l’acte 1 (la table ronde en janvier) en ligne.

Cette fois au programme, de nouveau une table ronde (on c’était donné rendez-vous à l’automne) avec quelques intervenant complémentaires 😉 et le même jour la parution du TIC CHTI 2 dont la thématique sera l’identité numérique et la e-reputation… Le TIC CHTI est le livre blanc des « gourous du grand Nord ». Un point de vue original, parfois décalé sur ce qu’est l’identité numérique 😉 J’en profite. Les retardataires n’oubliez pas de m’envoyer vos textes 😉

Comment tout cela va s’organiser, quand, où…

La journée à retenir est le 2 octobre.

L’après midi de 14 h à 17 h la table ronde se déroulera à Euratechnologies (oui, oui… nous quittons les amphis de la Fac). La liste des intervenants sera indiqué dans quelques jours, mais une certitude, ce sera toujours Émilie Ogez qui animera les débats 😉

Le TIC CHTI 2 sera disponible en ligne dès le matin. Toutefois, vous pourrez retrouver la plupart des rédacteurs lors de l’apéro de rentrée Blog en Nord au Café Citoyen à partir de 18 h (les auteurs arriveront de manière échelonnée 😉 afin de permettre à nos amis Parisiens ou Belge de se joindre à nous. Le Café Citoyen est à deux pas des gares Lilloises. Parmis les rédacteurs de cette moutures : Aurélien Bardon, Blandine Poidevin, Bruno Bernard Simon, Bruno Richardot, Eric Delcroix, Lionel Damm, Maryse Rizza, Perrick Penet, Philippe Pary, Xavier Delengaigne, Yann kervarec, Yonnel Poivre-Le Lohé…

Plus d’informations et inscription obligatoire (même si assister à la table ronde est gratuit ; pour le café Citoyen, le principe est que vous devez prendre (ou payer) deux consommations 🙂 afin que nous organisions au mieux cet événement soit en laissant un message sur blog en Nord, dans Facebook ou sur Viadeo.

Mais pourquoi ce titre au fait ? Déjà, parce que j’avais annoncé qu’après les vacances on ne parlerai plus d’identité numérique comme c’était le cas au premier trimestre de cette année. L’identité numérique était sur le devant de la scène.

Plus curieux, en regardant du côté d’Insight, on s’aperçoit que l’identité numérique est une expression typiquement Française (elle n’a pas traversé l’Atlantique) et plus curieux, qu’elle est cyclique ! Cela culmine en décembre pour atteindre son point bas pendant les mois d’été ! Qui nous donnera l’explication de ces cycles !

Toutes les informations sur cette journée de l’identité numérique sont dans le billet : identité numérique : acte 2 et TIC CHTI sur Blog en Nord.

Un cours avec les medias sociaux : twitter, blog… en classe pour #Internet2010

De plus en plus d’expériences de cours en liaison avec Twitter sont mises en place… Je ne voulais pas rester à la traîne, seulement, je devais trouver comment utiliser cet outil pendant mes cours et surtout rester en adéquation avec ce que j’écrivais dans Vivre et apprendre avec les médias sociaux y compris et surtout à l’université.

Donc, c’est décidé… Cette année les Masters 1 de l’UFR IDIST (on doit refaire le site) vont travailler avec moi autour de Twitter. Ils ne le savent pas encore (enfin, ceux d’entre eux qui ne me lisent pas apprendront la nouvelle dans quelques jours 🙂

Comme je le dis dans Internet 2010, l’état du net, ce projet avait pour origine un cours sur l’état des lieux d’Internet que je traite sous forme d’exposé.

Donc, comme chaque année dans quelques jours, je vais distribuer les sujets… :

Autour du HTML

  • HTML
  • CSS
  • Php-MySQL
  • XHTML
  • XML

Les outils

  • Blog
  • CMS
  • Wiki
  • Groupe de news
  • Listes de diffusion
  • Forum

Médias sociaux

  • web 2
  • Réseaux sociaux
  • Micro blogging
  • Images et son
  • RSS
  • Agrégation de contenu
    • Friendfeed
    • Netvibes
    • Symbaloo
  • Du côté marketing

Autres langages du web

  • PDF
  • Flash
  • Ajax
  • Flex

Les autres thèmes

  • Accessibilité
  • Identité numérique
  • Nomadisme
  • Interfaces riches
  • Web 3

Comme à chaque fois, les étudiants effectueront leur présentation « PowerPoint » en classe que je commenterais… Ainsi, dans le site dédié à Internet 2010, chaque semaine, vous aurez deux versions des présentations et de l’exposé mis en ligne. Peut-être même que vous aurez droit à des versions en rapid elearning. Normalement, l’université est équipé d’un TBI (Tableau Blanc Interactif), reste à convaincre les étudiants de le mettre en place, de l’utiliser…

Mais, jusque-là, il n’y a pas beaucoup de différence avec ce que je pratiquais les autres années. Alors, pendant la conférence de nos amis Canadiens (et confirmé pendant Ludovia), je pense qu’il est possible d’utiliser Twitter pendant ce cours. Cela offrira en plus l’avantage que les autres élèves soient moins passifs à l’écoute de leur camarade. En effet, pendant ces cours, je vais interdire le papier et le crayon. La prise de note s’effectuera dans Twitter.

Chaque semaine ou presque d’ici la fin de l’année civile, chaque mardi de 8 h 30 à 12 h 30, je ferais sortir la fac de ses murs… En effet, vous pourrez suivre deux exposés des étudiants par semaine en direct (ou en différé) car nous utiliserons #Internet2010 pour marquer nos billets (enfin, non, ils utiliseront #Internet2010 pour marquer leurs billets) accompagné d’un autre hashtags pour la thématique du jour. Mais, vous pourrez aussi intervenir, pour commenter, annoter… !

Normalement, nous devrions avoir deux exposés sur chacune des thématiques (désolé, j’ai deux groupes !).

Un résumé de cette prose de Twitter sera également réinjecté dans le blog Internet2010 où les débats pourront également continuer.

Une fois ce matériel accumulé, je propose aux quelques personnes qui m’ont rejointes dans ce projet de mettre en forme, d’harmoniser les textes, les illustrations… afin de mettre tout ce contenu sous la forme d’un livre…

Si vous pensez que ce projet est une bonne idée, digne d’intérêt, n’hésitez pas à en parler autour de vous. Nous parlons tous (enfin, tous, ceux qui sont concernés par les réseaux et les médias sociaux, l’ex. web 2) de la nécessité de partager, de collaborer… c’est l’occasion ou jamais de prouver l’efficacité de ce que nous prêchons…

J’ai mis également en place un compte Twitter spécifique :@Internet2010 afin de répondre en ligne sur Twitter à vos questions, vous avertir du thème des prochaines séances… J’ai encore une hésitation… faire utiliser ou non ce compte par les étudiants pour publier leurs infos dans le cadre de cet exercice.

D’autres personnes autour de moi enseignent déjà avec Twitter comme David, François Jourde

Pour aller plus loin dans l’usage de Twitter en cours, voici quelques liens :

la blogosphere semblable a Secret story

Vous connaissez mon aversion pour les titres comme celui de blogueur influent. Tel Le Prisonnier, Numéro 6, je cherche constamment à m’évader de mon village blogosphèrique. Au passage, je suis surpris que personne à ma connaissance n’ai encore fait le parallèle entre Internet et les aventures de Patrick McGoohan lorsque l’on parle d’identité numérique. Peut-être une histoire de génération ?

En tout cas, Laurent François pose bien la question dans Pourquoi la “Blogosphère”, ça n’existe (presque) pas parce que des pratiques l’exaspèrent… Je le comprends, j’ai les mêmes réticences.

Arrêtons de toujours nous regarder le nombril et arrêtons de croire que nous sommes dans notre village mondial, où Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. J’arrête pas dans les citations ce soir 😉 Pour les plus jeunes, c’est du Jean Yanne. J’adore 🙂

Tout cela pour en arriver à Secret Story… Même si l’émission est « truquée » (voir par exemple les révélations et les images du paparazzi Jean-Michel Elfassis dont j’ai découvert le blog pour l’occasion), cette promiscuité de tout les instants, avec retournements de veste, coup bas, amitiés frelatés, alliances de circonstance et manipulations des uns et des autres (y compris de la production) me fait indéniablement penser à notre petit monde des blogs.

Je pourrais presque mettre un nom de blogueur en face de chacun des habitants de la maison des secrets. Le nombre de bloggers FX serait impressionnant 🙂 Si je pousse le raisonnement un peu plus loin je pourrais étendre cette réflexion au web 2 (j’emploie le terme web 2 à dessein).

Mais, après tout, nous sommes des Hommes… avec leurs qualités et surtout leurs défauts. Blog, web 2, médias sociaux, etc. n’y changeront rien.

J’ai pu lire «les jeunes sont de nos jours élevés à coups de loft story, secret story, etc où l’on rend totalement banale la situation d’exposition de son intimité». C’est vrai. Mais, déjà lorsque je débutait ma vie d’adulte, on critiquait les dessins animés asiatiques genre Goldorak & cie. J’ai été élevé aux premières versions de Nicolas et Pimprenelle, à Saturnin que je regardais en noir et blanc et au Manège enchanté ;-). La question que je me pose actuellement et qui me fait regarder de temps à autres ces émissions de TV réalité (Yann, c’est bientôt Kol Hanta, rassures toi ;-), la question est la suivante : est que la production s’adapte au public ou est ce le public qui s’adapte à l’émission ?

Si je fais abstraction de mon problème de vieux cons, je pencherai pour la première solution : la situation d’exposition de son intimité est devenu banale et le production s’adapte à cette situation. Comme la production, nous devons aussi nous adapter à cette situation ! Les mentalités changent, je n’arrête pas de le répéter depuis le début de l’année (voir ou revoir mes voeux)

Malgré tout, je crois à l’utilisation des réseaux et des médias sociaux : blog, Facebook, Twitter… D’ailleurs, pour les entreprises qui ne comprennent pas l’intérêt des réseaux sociaux, je vous conseille l’interview de mon amie Michelle à la télévision Canadienne comme je l’indiquai dans Twitter cette après-midi.

Tour de France par 2 enfants

Les préparatifs pour le Tour de France 2009 continuent. Non, je ne parle pas du Tour de France mais du Tour de France par deux enfants. Si c’est le Tour de France cycliste que vous cherchez, j’suis beau joueur, voici le lien, si c’est le Tour de France à la voile, c’est ici 🙂

Si les tours « officiels » se déroulent du 4 au dimanche 26 juillet 2009 pour le tour de France cycliste et du 25 juin au 23 juillet pour le tour de France à la voile, le tour de France par deux enfants est lui aussi programmé ;-).

Ils parcourront presque l’ensemble des régions Française de métropole (seule la région du Limousin n’est pas dans notre périple !). Ceci exclu également la Corse et les régions d’Outre-mer que sont les DOM (Départements d’Outre-Mer) : Guadeloupe, Martinique, Guyane et La Réunion.

Les régions Nord – Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardenne, Lorraine, Alsace, Franche-Comté – Bourgogne – Rhône-Alpes, Auvergne, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc – Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Poitou-Charentes, Pays de la Loire, Bretagne, Basse-Normandie, Haute-Normandie et Paris et Ile de France et la région Centre sont donc à notre programme.

Nous avons aussi pensé que nous pourrions vous rencontrer lors de cette promenade. Donc, si vous souhaitez organiser une « soirée » blogueurs lors de notre passage, faites le savoir (par exemple en laissant un commentaire)… De même, n’hésitez pas à signaler (toujours en commentaire) que vous êtes présents afin que nous vous retrouvions 😉 Chiche qu’on se rencontre ?

Voici les étapes de notre chemin à travers la France (à la différence du livre d’origine). Le départ sera de de Lille le 17 juillet et non de Phalsbourg) :

  • Lille–Reims
  • Phalsbourg
  • Épinal
  • Vesoul–Besançon
  • Lons le Saulnier–Salins–Les Rousses–Gex–Bourg en Bresse
  • Mâcon
  • Le Creusot–Moulins
  • Clermont-Ferrand
  • Lyon–Saint-Étienne
  • Valence
  • Avignon–Marseille
  • Toulon–Montpellier
  • Sète–Béziers–Narbonne–Carcassonne–Toulouse
  • Bordeaux
  • La Rochelle
  • Nantes–Saint-Nazaire
  • Brest
  • Rennes
  • Caen–Rouen
  • Dunkerque–Lille
  • Paris
  • Versailles
  • Chartres

Comme aucun éditeur ne s’est signalé (mais ils peuvent toujours le faire ;-), les deux enfants assureront le suivi de ce Tour de France dans leur blog !

Maintenant que l’école est presque terminée, dans les prochains jours les premiers articles de présentation devraient voir le jour ! Espérons le car dimanche, elles prennent un avant-goût de vacances chez leurs grands-parents avant l’aventure 🙂

Leur blog servira à donner chaque jour les impressions générales du voyage et les images du moment. Elles compléterons à leur retour avec des informations complémentaires sur les régions traversées. Une fois ce travail terminé, nous rassemblerons l’ensemble des productions sous la forme d’un livre (je l’ai promis aux filles) que nous publierons éventuellement sur un site comme Lulu à l’automne.

Bien entendu, vous pourrez également suivre le voyage sur Twitter sur mon compte @erdelcroix mais nous aurons l’occasion d’en reparler 😉

une netiquette dans les medias sociaux

J’avais commencé une réflexion sur une netiquette pour les médias sociaux, comme, en son temps, je l’avais fait pour les blogs dans une netiquette pour les blogs pour laquelle j’étais précurseur. Mais, comme je l’indiquai hier soir en relayant l’information dans Twitter (mon compte est @erdelcroix 😉 : Dénoncé par Twitter, un étudiant s’offre un bad-buzz suite à une demande d’aide publique pour tricher à un examen et à une dénonciation, il devient urgent de la publier me semble t-il !

Et moi, qui essayais de faire le parallèle entre les fenêtres françaises (où l’on ne voit rien depuis l’extérieur) et les fenêtres des maisons Hollandaises sans rideau ! Nous ne pénétrons pas dans l’intimité de l’une, nous découvrons si nous sommes voyeurs l’intérieur de l’autre ! Me voilà servi !

Bon, où en suis je dans cette netiquette pour les médias sociaux (réseaux sociaux et autres) ? PédagoTIC… s’y est essayé ! Nethique avait même organisé une journée sur le sujet l’année dernière. Bruno Devauchelle en colère avait titré l’un de ces billets : Ethique, Netiquette, honnêteté, la vidéo du Petit guide des bonnes manières sur Facebook donne des idées ;-). On peut aussi lire avec profit Les erreurs à ne pas faire selon les utilisateurs de place des réseaux ou encore s’inspirer d’Internet sans crainte, le programme national de sensibilisation des jeunes aux bons usages de l’Internet, etc.

Je ne reviens pas sur la différence que je fais entre éthique et netiquette, c’est chose faite depuis de la déontologie et de l’éthique dans les blogs ?.

La netiquette pour les médias sociaux est une question d’honnêteté et de transparence comme l’explique très bien Andy Sernovitz selon le compte-rendu de Yann Gourvennec. J’ajouterai juste : et de respect de l’autre !

Toutefois, rien n’empêche d’essayer de créer une charte de bonne conduite générale, inspirée de la Netiquette et de la netiquette des blogs que j’avais donc écrite en 2005.

  • N’utilisez des caractères majuscules que si nécessaire. LES MAJUSCULES DONNENT L’IMPRESSION QUE VOUS CRIEZ et ne donnent pas envie de vous répondre.
  • Avant de poster une question, vérifiez bien que c’était le sujet du billet, du tweet ou du message Facebook
  • Ne pas mettre de signature dans les commentaires, mais évitez les commentaires anonymes.
  • Lorsque vous répondez à un autre commentaire dans un blog, il peut être utile de citer suffisamment de texte original pour être compris.
  • Évitez le langage SMS lorsque les tweets, messages ou billets sont en français !
  • Utilisez des smileys pour indiquer votre état d’esprit, mais utilisez-les modérément. 🙂 est un exemple de smiley. Ne partez pas du principe que le smiley excuse tout ou permet d’édulcorer un commentaire insultant par ailleurs.
  • Attention à votre niveau de langage, vous communiquez avec des gens du monde entier. Soyez prudents avec l’argot et les expressions locales.
  • Tenez compte de l’archivage de vos commentaires, de vos messages, de vos images par les moteurs de recherche. Faites attention à ce que vous publiez publiquement, surtout si vous indiquez votre vrai nom.
  • Ne postez pas simplement pour faire remarquer les fautes de frappe ou d’orthographe des autres.
  • Évitez de mettre « vffvdsv », « salut », « coucou », etc. comme commentaires textuels, audio ou vidéo.
  • La falsification (usurpation d’identité) et la mystification (pseudos multiples…) n’est pas tolérable.
  • La publicité n’est généralement pas acceptée dans la plupart des blogs, sauf cas exceptionnel ou site dédiés à cela. Par contre, un lien ou un trackback peut être inséré à condition que le commentaire soit pertinent et ne serve pas d’alibi à une publicité déguisée. Idem dans les autres médias sociaux.
  • Rédigez soigneusement le titre du commentaire s’il est demandé.
  • Attendez d’avoir dormi avant d’envoyer des réponses violentes ou chargées d’émotion si vous en avez vraiment gros sur le cœur à propos d’un sujet donné ; les blogs et les médias sociaux sont de grands amplificateurs de conflits, car l’absence physique de votre interlocuteur augmente les tensions.
  • Les réponses ou commentaires injurieux ou agressifs n’ont pas leur place dans les médias sociaux. De même, ne provoquez pas inutilement.
  • Les commentaires pornographiques, révisionnistes, ou en général tout sujet contraire à la loi ou aux bonnes mœurs ne doivent pas être présent.
  • Motivez ou expliquez votre demande d’ajout dans les contacts (j’ai ainsi eu quelqu’un qui m’a répondu : « parce que j’aime bien votre caricature ! » Était-ce suffisant ? Dans mon cas, oui 😉
  • Ne polluez pas l’espace des autres par des messages intempestifs
  • Rester courtois et respecter son interlocuteur, quoi qu’il arrive.
  • Ne reprochez pas au gestionnaire du blog ou d’un compte, le comportement des participants ou de ses amis.
  • Ne reprochez pas aux rédacteurs des blogs et à vos amis dans les médias sociaux de ne pas répondre à vos questions, rien ne les y oblige.
  • Préférez la qualité de vos contacts à la quantité, sinon, outre que vous serez submergé de messages, le but du jeu n’est pas de posséder le plus grand nombre d’amis même si certains le laisse croire 😉 De même, rien ne sert de voler les amis des autres : à chacun ses propres amis.
  • Ne confondez pas médias sociaux et outil de démarchage de masse. La liste des inscrits n’est pas elle aussi un fichier commercial gratuit.
  • La réciprocité d’ajout d’amis n’est pas obligatoire. Rien n’oblige quelqu’un à être amis avec vous.
  • Avant de diffuser une information, vérifiez l’exactitude des faits et la valeur de la source. Parfois mieux vaut attendre que de diffuser une information fausse. En cas de doute, indiquez le et en cas d’erreur, reconnaissez vos erreurs.
  • Afficher vos sources dès que quelque chose n’est pas de vous.
  • Évitez la diffusion d’informations ou d’images embarrassantes pour d’autres personnes. De même, réfléchissez à deux fois avant de diffuser certaines informations qui pourraient êtres mal interprétés.
  • Demander la permission des personnes avant de publier photos et vidéos (sauf événements publics) et ne transmettez pas d’information en public sur une tierce personne sans son autorisation. Sachez utiliser les solutions de messages directs pour ne pas publier en public.
  • Pas de détournement de photos (même si cette pratique est courante dans les réseaux comme ImageFap), ni de publication de photos (vidéos) de mineurs (y compris les amis lorsque l’on est adolescent) sans l’autorisation des parents (Petit exemple, ma grande fille organisait son anniversaire la semaine dernière, et après que nous ayons pris une photo de tout le groupe, j’ai posé la question si il y avait un soucis de publier les images sur le net. Une amie de ma fille m’a alors dit : «Ma maman ne veut pas !». J’en ai tenu compte 🙂
  • Assumer ce que l’on publie (n’écrivez pas sur Internet ce que vous ne diriez pas dans la vraie vie) et adoptez une attitude citoyenne : celle de tous les jours (oups, le tricheur mentionné en début d’article avait dû l’oublier). Et ne vous réfugiez pas sous le : «Je ne savais pas que l’on n’avait pas le droit de…, c’était pour rire !»
  • Ne publiez pas des informations sur votre vie privée qui pourrait vous porter préjudice (cette valeur étant différente d’une personne à l’autre, on peut la résumer en se fixant comme limite : ce que peuvent lire mes parents, mes enseignants, mon supérieur…) et utiliser au besoin les réglages de confidentialité proposés.

On pourrait aussi ajouter une partie au sujet des droits sur Internet ce qui éviterait peut-être quelques bévues de la part de certains. Vous pouvez d’ailleurs retrouver une bonne partie de la loi sur l’utilisation des images dans ce blog 🙂

J’ai certainement oublié des points, à vous de me les signaler, en respectant cette netiquette ici et ailleurs 🙂

On ne cite plus les sources dans les blogs

Dans mon coin de province éloigné, j’avais l’impression que les sources des informations dans les billets sur les blogs et les autres médias sociaux commençaient à diminuer. Et voilà, qu’à la lecture de Classement Wikio : un danger pour la blogosphère ?, je lis : «Mais depuis maintenant quelques mois, j’ai la sensation que certains blocs (je ne citerai aucun nom) ont de moins en moins tendance à citer leurs sources.».

Je ne suis donc pas seul à penser la même chose… la tentation de ne plus citer ses sources devient évidente aux yeux de tous ! La discussion de vendredi soir pendant la soirée Yulbiz – Blog en Nord aurait dû pourtant m’inciter à plus de réflexion. Quelqu’un me faisait remarquer que mes articles en général étaient truffés de liens.

C’est vrai que j’aime bien fournir l’origine de mes informations, indiquer qui je « copie », l’écrit (ou la vidéo, etc.) qui m’a donné l’idée, mes références… Pour moi, il ne peut y avoir d’écriture web sans lien… C’est le propre de l’écriture web ! Sinon, à quoi servirait l’hypertexte ?

Déjà que je trouvais dommage que les trackbacks ne fonctionnent plus (ou si rarement), je trouve également regrettable la dérive des blogs vers une course à l’audience et aux liens commerciaux, histoire d’arrondir ses fins de mois. Entre un blog avec des publicités, y compris les Adsenses et un blog vierge de liens commerciaux, je sais lequel je choisis. Et que l’on ne vienne pas me dire que cela permet de rembourser l’hébergement.

Entre temps, Twitter a fait son apparition ! À l’usage, je m’aperçois qu’un certain nombre des liens que j’aurais placé au préalable dans un billet se trouve dans mon Twitter, comme le fait justement remarqué Émilie. Ceci explique aussi la diminution du nombre de liens dans les articles de blog. Et puis, les sources en provenance des Twitters sont quasiment inexistante… dans les blogs.

Et puis, il y a également l’apparition des adresses raccourcies. Lors de la rédaction du livre sur Facebook, nous nous étions posé la question : faut-il utiliser des adresses raccourcies ou des adresses « entières » ! Ma préférence va aux secondes, mais la tendance est plutôt vers les premières ! Lorsque l’on fait un lien, on ne sait même plus vers quel site ou blog cela dirige 🙁

Calife à la place du calife n’a jamais été mon objectif. J’écris et je dis ce que je pense, c’est déjà pas mal, sans me soucier forcément de l’impact que cela pourrait avoir. Je pourrais même dire sans me soucier des réactions des autres 🙂 Quel que soit le sujet, j’ai toujours eu des commentaires positifs ou négatifs sur un article polémique 🙂 Je jouis de ma liberté d’expression, et je laisse les autres s’exprimer en commentaire. C’est déjà pas si mal 😉

Pourtant, oui, je suis dans les classements de blog afin de me situer… Comme je l’écrivais en commentaire sur notoriousblog : des classements, pour qui ? pour quoi ? Pourtant, je n’attache aucune importance à ma position dans ces classements ! je peux même vous avouer pourquoi je me suis inscrit sur différents classements :

  • pour faire comme tout le monde
  • parce que j’en avais marre d’entendre ou de lire certains blogs où les personnes semblaient incontournables, se prenaient pour des leaders d’opinions avec un cours comme le roi Soleil. Je voulais juste me situer par rapport à eux, savoir où j’en étais.Contrairement à ce que beaucoup de monde pense, j’suis plutôt du genre à me mésestimer 🙂 Ma présence dans ces classements de blog m’ont permis de relativiser certains blogueurs incontournables, de lire différemment certains blogs…

Je ne nie pas l’intérêt des classements pour les sociétés commerciales (celles qui veulent faire de la publicité :-), mais reste à connaître le contenu exact du blog, la typologie des visiteurs…

De même, le côté le copain du copain dans les digg-likes m’énerve. Si j’inscris un billet dans l’un des rares digg-likes français qui restent, c’est avant tout pour faire savoir que j’ai écrit sur tel ou tel sujet, mais c’est un autre débat.

Dernière remarque, bien que je sois très proche du monde des référencement, ces phénomènes sont peut-être une dérive du discours des référenceurs, interprétés pas les référenceurs du dimanche. Allez savoir 🙂 Mais, je reviendrais certainement un jour prochain pour vous expliquer ma vision du référencement 🙂

Vivre et apprendre avec les médias sociaux y compris et surtout à l'université

Danah Boyd lors Symposium pour l’enseignement et l’apprentissage avec la technologie le 18 avril dernier donnait une conférence Vivre et apprendre avec les médias sociaux ! Je trouvais son titre explicite et correspondant bien à la situation actuelle.

J’affirme que les dangers d’internet et du web 2.0 sont déjà un débat récurrent et poussiéreux. Voilà, le décor est planté 🙂

Les réseaux sociaux ne peuvent plus être négligés

Il n’y a pas d’un côté le Web, vu comme un terrain de jeux, et de l’autre l’enseignement. La nouvelle donne globale telle que redéfinie par les réseaux sociaux: Facebook, blogues, YouTube et consort ne peuvent plus être négligés.

Ce n’est pas moi qui le dit. Ce sont les Anglais qui souhaitant que leurs universités évitent la fracture numérique ou encore que les étudiants et le personnel ne soient déphasés qui le disent ! Plus exactement, c’est dans le rapport HE in a Web 2.0 World publié par le Higher Education Academy et le JISC. Ah oui, ce sont nos amis Canadiens qui parlent de cette étude, évidemment. Merci Pierre Chicoine – biblio-fusion)

D’ailleurs nos voisins européens vont encore plus loin dans leur réflexion : et si l’on autorisait les candidats au bac à se connecter au Net ? Voilà la question à laquelle au Danemark on répond chiche, arguant qu’il vaut mieux parier sur les capacités d’analyse et de synthèse des bachelier que de leur demander de mémoriser des données déjà facilement disponibles sur Internet.

Des réponses aux risques évoqués à l’introduction du Web 2.0 dans les salles de cours

Adaptons enfin notre enseignement aux pratiques sociales des adolescents.

Les arguments avancés à l’encontre des médias sociaux sont grosso modo les mêmes que ceux qui ont été employés lors de l’introduction d’internet, du courrier électronique, des blogs… J’ai l’impression au sein des entreprises et maintenant dans le cadre universitaire, à chaque évolution de me battre comme Don Quichotte devant ses moulins ! C’est fatiguant à force 🙁 Bon, une bonne fois pour toute rappelez vous ce que vous disiez à chacune de ces étapes ! Les dangers annoncées ! L’importance de ces « évolutions »… Vous les avez pourtant acceptées une à une.

Oui, le web 2.0, les outils sociaux, les médias sociaux peuvent stimuler la collaboration et la productivité ! Les risques ? Donner plus d’autonomie et de responsabilité aux étudiants ! Dramatique, non ? Mais cela pose le tracas de la relation enseignant-étudiant ! Sommes nous le clan majestueux des enseignants à opposer les misérables étudiants ?

Autre souci souvent avancé : notre temps de travail (je parle côté enseignants) ! Mais, depuis longtemps, cette notion de temps de travail nous l’avons perdue. J’écrivais moi-même en juin 2007 : Et si les enseignants faisaient du e-learning et des TIC sans le savoir ?. Y a-il une différence entre recevoir un courrier électronique un dimanche soir et recevoir un message de Twitter à la même heure ? Nous avons la liberté pour l’un ou l’autre de répondre dans la minute ou de laisser « tomber ».

Petite anecdote, la seule fois qu’un étudiant m’a dérangée un dimanche à 9 h du matin, c’était lorsque j’utilisais les groupes de discussion ! L’étudiante s’était trompée de liste pour l’envoi de son message. Maintenant, si une telle situation arrivait, je recevrai un tweet ou un message dans Facebook et ne serait pas réveillé 😉

Passage obligatoire : l’aspect mélange de la vie privée et de la vie publique dans ces réseaux. Oui, lorsque nous sommes « amis » avec nos étudiants dans les réseaux sociaux, nous connaissons ce qu’ils veulent bien dévoiler de leur vie privée !Mais, pensez vous si je prends mon cas qu’avec mes 664 amis dans Facebook je fasse une fixation sur mes étudiants. C’est à peine parfois si je consulte leur profil ! Par contre, cela ne dérange pas certains enseignants de rechercher si les étudiants n’ont pas créé un groupe « secret » sur le net afin de surveiller ce qu’ils peuvent dire en cachette !

Enfin, la sacro-sainte entité : notre université… Nous avons mis en place des outils dans notre université, tout doit rester au sein de notre université ! J’ai même entendu dire : «en entreprise, lorsque l’entreprise mets des outils à la disposition de ces employés, ceux-ci les utilise». Seulement, les entreprises mettent des outils adéquats à disposition des salariés, aurais-je tendance à répondre. L’utilisation d’une plate-forme d’elearning comme outil de communication, d’échange et de stockage à durée de vie limité sans faire de elearning n’est pas pour moi l’outil adéquat !

De nouveaux rapports enseignants-étudiants

Aujourd’hui, les jeunes grandissent dans un monde où les médias sociaux sont partout présents et jouent un rôle important. Que l’on soit pro ou anti-médias sociaux, c’est un fait ! Et, ne nions pas la réorganisation de la circulation de l’information par ces médias sociaux.

Les médias sociaux relient les éducateurs et les apprenants d’une nouvelle façon et rien ne sert de se camoufler dans une réaction de panique qui consiste généralement à diaboliser les médias sociaux !

Les enseignants ont pourtant un rôle essentiel à jouer dans ce contexte : aider les étudiants à utiliser les médias sociaux. Apprendre aux étudiants à vivre dans notre société moderne. Mais, pour cela nous ne devons pas rejeter ce qu’ils font en disant par exemple : «c’est du domaine privé !». Ouvrons le dialogue. N’hésitons pas à leur demander de nous enseigner certaines technologies et commençons à exploiter ses nouveaux outils et à co-participer dans la vie quotidienne.

Évidemment dans ce contexte, il est nécessaire de reconsidérer notre position vis-à-vis du pouvoir de l’enseignant. Nous devons réapprendre à apprendre et à évoluer avec les changements autour de nous chaque jour.

Reste à définir quand et où la technologie est utile dans la salle de classe. Cette démarche doit être pensé pédagogiquement et il est nécessaire de comprendre au préalable comment on utilise ces médias sociaux dans la vie quotidienne avant de les apporter dans la classe. J’ai souvent mis une année d’usage personnel avant d’introduire ses outils dans mes enseignements. Ensuite, à nous d’en découvrir les innovations possibles !

Notre réflexion peut se bâtir autour des nouveaux comportements des étudiants sur la recherche d’informations et le partage avec leurs amis et leurs pairs.

Des universitaires ou enseignants tentent des choses pendant nos temps d’errances… ils prennent des longueurs d’avances sur nous ! Je prends l’exemple extrême de Twitter, mais il est peut-être le plus significatif. Combien d’enseignants universitaires sont dans Twitter ? Combien l’utilisent en cours ? En France, je connais un ou deux enseignants du supérieur qui l’utilisent ! (d’autres doivent exister, mais ils me sont inconnus). La vidéo How to Use Twitter in the Classroom à fait le tour de tous les officionados de l’éducation 2.0 ! Twitter, une salle de classe étendue pourra vous apporter également quelques éclairages.

Un parallèle avec l’entreprise peut-être fait Le paradoxe du web 2.0 au travail: oui pour mes clients, non pour mes employés…, il suffit de remplacer entreprise par enseignant comme dans la phrase : Les entreprises ont peur des nouveaux outils sociaux sur internet ; employé par étudiant ! Édifiant !

En complément

Pour finir cette partie, je vous conseille la lecture du philosophe Bernard Stiegler lors d’un entretien pour la revue Mediadoc : «Les élèves d’aujourd’hui développent ces pratiques, et sont en avance sur leurs professeurs, sur un mode empirique et nécessairement naïf, qualificatif qui n’a rien de péjoratif ici. Le retard du professeur peut devenir un point de repère s’il donne à penser la question du retard et donc le processus qui l’a produit. Mais si ce retard n’est pas pensé, cela devient un décrochage entre le professeur et ses élèves, c’est-à-dire aussi entre deux générations. Il y a donc trois questions à traiter : la formation des enseignants sur l’importance des supports, l’industrialisation des activités informationnelles, la production et le contrôle des métadonnées.»

et plus loin : «Sur les technologies numériques, les jeunes en savent souvent plus que nous, cela fait partie de la structure même de ces technologies, il faut l’accepter et même s’en réjouir. Cela veut dire qu’il faut inventer une nouvelle dialectique au sens de Platon : quand l’élève se pose une question, cela nourrit le maître et le fait réfléchir. La dia-lectique, c’est très participatif : c’est la base même du dia-logue. Le cours doit intégrer cet espace dia-logique. À l’époque où les technologies du web 2 et du collaboratif se développent, il faut en tenir le plus grand compte. Les technologies collaboratives sont des hypomnémata dialogiques. Si j’étais professeur de collège, j’essaierais de créer un réseau social de ma classe, par exemple. Pour cela il faudrait créer des cours spécialisés, mais qu’il faudrait d’abord dispenser aux enseignants eux-mêmes

La recherche, également à la traîne

Peut-être ne le savez-vous pas, mais la vie d’un enseignant d’université est divisée en deux : l’enseignement d’un côté, de l’autre, la recherche. Même moi, avec mon statut de PAST (maître de conférence associé), je dois faire de la recherche, c’est-à-dire participer à des conférences et publier ses résultats de recherche. Publier, pas dans mon blog, cela ne compte pas… Publier dans une publication scientifique. C’est ce que nous avons fait l’année dernière. J’ai appris par hasard que la publication avait eu lieu en fin d’année (pour une enquête sur Facebook du début d’année) mais je n’ai toujours pas un exemplaire sous les yeux !

En fait, ces revues scientifiques permettaient à un spécialiste d’un domaine de lire tout ce qui se publie dans sa spécialité. Je vous renvoie à l’article d’Hervé Le Crosnier : Libre-accès aux publications scientifiques repéré sur @-Brest.

Je dis «permettaient » car je ne comprends pas pourquoi ces publications ne sont pas encore mise « obligatoirement » en ligne… Seule explication : le système des revues scientifiques génère des bénéfices considérables actuellement ?

D’ailleurs, c’est à un tel point, qu’après nous avoir fait retirer les informations sur les chiffres de notre enquête dans notre article, on nous a « interdit » de publier les chiffres par exemple sur ce blog !

Quand je dis que l’université Française doit vivre et apprendre avec les médias sociaux, comme vous pouvez vous en apercevoir le chemin risque d’être encore long ! Pourtant, des journées comme celle sur les enjeux de la publication numérique pour la valorisation de la recherche de Grenoble (30 avril 2009) confirme l’importance de cette publication numérique !

J’aurais pu prendre l’exemple des actes des congrès et conférences… souvent payant. On est loin de l’ambiance qui règle lors des séminaires web 2.0 comme lors de la venue de mes amis Canadiens à Lille 🙁

Par extrapolation, d’autres questions méritent réflexion : les travaux des étudiants doivent-ils être mis en ligne ? Si vous connaissez mon blog, vous connaissez ma réponse 😉

Une citation pour terminer

«Je suis fils d’enseignant: j’ai eu la problématique enseignante et la pédagogie à l’école et à la maison, en même temps, y compris la nuit. Je sais qu’un enseignant, pour le meilleur et pour le pire, ne peut rien faire d’autre – c’est sa fonction, c’est sa nature, c’est son but et c’est son « droit » – que de tout transformer en matériel pédagogique. Donc, en tant qu’auteur, je n’y peux rien. Ça me fait plaisir quand c’est intéressant de mon point de vue, ça m’ennuie quand c’est inintéressant de mon point de vue. Je ne demande qu’une chose, c’est que personne ne s’imagine que je fais des livres pédagogiques et que personne ne s’imagine que je suis au service de l’enseignement.»
PONTI (Claude), L’école des lettres, n°4. J’ai découvert cette citation dans le blog vocespaginarum.

Mise à jour le 8 juin : Peut-on ne pas réseauter au doctorat?

Trois canadiens à Lille sous le signe du Web 2.0 et de Twitter

Voilà, nos amis Canadiens sont repartis de Lille à Paris dans un premier temps et demain sur le coup de midi vers leur belle province 😉 C’est avec un peu de tristesse que j’ai quitté Michelle Blanc, Claude Malaison et Philippe Martin dans la nuit.

J’ai eu le privilége de pouvoir les cotoyer depuis le repas de jeudi soir jusqu’au heures avancées dans la nuit de vendredi. Je les connaissais au travers de leurs écrits, au travers de leur blogs… Il est vrai que je connaissais un peu plus Philippe à qui j’avais demandé une participation dans le livre Flickr, on s’y retrouve ;-), Michelle est dans mes lectures favorites ainsi que Claude !

Jeudi soir, c’est en comité restreint (@Emergent007 http://twitpic.com/6mmhh – Voici le photo de notre rencontre avec nos hôtes à Lille #ParisLille) que nous nous sommes retrouvés autour d’une table (Jerômes Moles – Awak’IT et Yann Karvarec – Digiport, les organisateurs de la venue de nos amis complétaient la table).

Les vieux du web comme nous surnommais Yann ont des points de vue très prochemalgré les distances qui nous séparent et sont moins frileux que les jeunes semble t-il 😉 Toutefois, j’ai appris une chose ! Outre Atlantique, l’identité numérique ne pose pas de problèmes comme en France… Arrêtons de nous masturber l’esprit avec cela… Rappelez-vous que pour ma part, j’ai annoncé que c’était une mode passagère voici quelques mois !

La conférence l’utilisation du Web 2.0 en entreprises

Vendredi matin, la conférence sur l’utilisation du Web 2.0 en entreprises tant attendue par de nombreuses personnes (et pas seulement de la région Lilloise) devait démarrer à 9 h. Michelle avait depuis quelques jours déjà mis sa présentation en ligne. Les présentations de Claude et Philippe suivront 🙂 Je fournirais le lien Les Vidéos sont en ligne 🙂

Un rapide tour à la gare. Je récupére quelques « parisiens » : Émilie (@eogez), Vincent et Eric (@EricBlot). Caroline (@cjouneau) qui regrettait de nous rejoindre la conférence (son tweet en cours de conférence le prouve : @eogez @erdelcroix J’adorerais être là avec vous ! Bisez les cousins2.0 pour moi ! #cousins2.0) attendait elle aussi en bout de quai afin de saluer nos visiteurs 🙂 Elle n’est pas la seule la seule à regretter de ne pas être présente : @jviault ce matin, Lille est THE place to be pour #cousins2.0 je suis triste de ne pas avoir pu y aller… Oui, Lille était effectivement THE place ! Les absents ont eu tort.

Dans le magnifique auditorium d’Euratechnologies, la conférence pouvait démarrer. L’ordre des conférenciers avait été modifié la veille et cela m’a paru beaucoup plus logique (ce qui d’ailleurs eu pour effet d’enchanter le public hétéroclite). Mais déjà, avant que Philippe qui devait passer en premier ne monte sur l’estrade, les claviers crépitaient.

En attendant les vidéos de l’ensemble de la conférence, voici, le compte rendu au travers de ce qui a été écrit dans Twitter (une utilisation de cet outil parmi d’autres)… On est web 2.0 ou pas 🙂 Vous pouvez facilement retrouver ces tweet car ils sont en général marqués des hashtags : #cousins2.0 ou/et #ParisLille. Pour ma part, j’ai cessé d’émettre car je n’avais plus de batterie 🙁

Dix technologies du web 2.0 qui permettent de bâtir l’ADN numérique de votre entreprise

@ericblot Jérome Moles lance la conf
@erdelcroix : Philippe Martin prend la parole 🙂 pour parler des outils du web 2.0
@Catalyste: Les réseaux sociaux – www.go2web20.net
@Nellio @philippemartin on stage : 10 outils indispensables du WEB2.0
@erdelcroix allons y pour les blogs : wordpress
@eogez WordPress =97 millions de visiteurs uniques/mois
@Marievh Force de WordPress est la communauté de developpeurs
Nous sommes plusieurs à avoir mal compris un nom… Philippe, faudra que tu corriges ton accent 😉 Mais @Nellio était notre sauveur 😉 Ce n’était pas Bodypress, mais @Nellio @erdelcroix buddypress 😉
@eogez WordPress ne pourrait pas être rattrapé selon Philippe Martin
@erdelcroix on passe à Netvibes
@EricBlot Pour faire comprendre le fil RSS aux néophites ? Netvibes !!! @philippemartin
@erdelcroix le secret des blog : la veille
@erdelcroix au tour de Facebook
@EricBlot Si Facebook était un pays ce serait le 5ème pays le plus peuplé ! @philippemartin
@eogez Facebook : 200 millions d’usagers dans le monde et 1 million au Québec (sur 7 millions d’habitants)
@Marievh Pas que Facebook comme réseaux sociaux: voir Bebo, Orkut (Bresil, Inde), Livejournal (Russie). Dépend des pays !
@erdelcroix pour le wiki : l’exemple wikipedia
@marievh Important pour une entreprise d’avoir une page sur Wikipedia
@EricBlot Wikipédia est particulièrement puissant en référencement google, donc ne pas négliger sa présence sur cet outil @philippemartin
@erdelcroix Flickr… Philippe avait été interviewé pour le livre Flickr, on s’y retrouve 😉
@eogez Flickr : 9 millions d’usagers, 12000 photos uploadés à la seconde
@erdelcroix rapidement on passe à YouTube !
@eogez 6ème outil : YouTube. 260 millions de visiteurs par mois
@AurelieGiraud RT @EricBlot: Pensez aussi à votre présence sur les plate-formes photos et vidéos @philippemartin
@erdelcroix le partage de favoris : delicious
@eogez 8ème outil : Twitter. « La nouvelle star » ! Bcp d’utilisations possibles.
@Et voilà notre addiction: Twitter!
@EricBlot HomeDepot utilise twitter pour guider ses clients dans une situation d’urgence @philippemartin
@eogez Exemple d’utilisation de Twitter : @TheHomeDepot http://yfrog.com/5iilbj
@Marievh Twitter: 30 millions d’usagers
@eogez RT @Pem: @philippemartin Twitter outil de veille pour les entreprises
@catalyste Et donc Twitter permet de gérer son image de marque? C’est Elio qui aurait dû venir suivre cette conférence…
@erdelcroix @philippemartin termine par la mobilité et prends l’exemple de l’Iphone
@eogez Philippe Martin sans portable (ordi). Il a juste pris son iPhone. Accès à toutes les data dessus.
@eogez Les jeux prennent de plus en plus d’importance sur l’iPhone. Ca en agace bcp. 🙂
@erdelcroix @philippe martin termine par le gros morceaux : Google
@eogez Le gros morceau pour la fin : Google et sa série phénoménale d’outils
@erdelcroix L’entreprise doit avoir son profil sur Google
@marievh Important pour entreprise d’avoir une identité chez Google
@eogez KnowEm checks the availability of your brand name on 120 popular social sites
@erdelcroix Dans le web 2, on « pique » les nomsknowem permet de faire une recherche sur les outils 2.0 pour voir si votre nom utilisé
@Nellio : le web2, c’est du moyen/lont terme
@erdelcroix Constance est importante, crédibilité
@eogez Brand Heaven & Hell (branding selon D. Armano)
@Catalyste « Les media sociaux is a never-ending story » @philippemartin
@melissa_bxl Ah… Parlons stratégie d’utilisation Combien de politiques deviendront subitement muets le 8 juin? ;D
@eogez Exemple : site dédié à la réfection/réhabilitation du Pont Honoré-Mercier pour communiquer (outils 2.0)

Quels sont les avantages et enjeux pour une entreprise à intégrer de nouvelles stratégies de collaboration et de partage, issues du Web 2.0 ?

@erdelcroix erdelcroix Claude malaison prend le relais
@erdelcroix on parle de l’entreprise 2.0
@eogez Les questions : qui êtes-vous ? Geek, utilisateur occasionnel, pas du tout connaisseur ?
@melissa_bxl Mais l’entremèlement des moyens offerts couvre quasi tous les besoins en communication! A chaque besoin son produit
@Catalyste Nous sommes des immigrants du numériques… http://twitpic.com/6nqx5
@eogez Le « déclic » generationnel par @Emergent007 http://yfrog.com/5isxefj
@eogez A partir de 2000, ce sont les jeunes générations qui transmettent leur expertise aux anciennes générations
@marc_delerue RT @erdelcroix & @eogez : l’email est pour les vieux
@EricBlot le québecois est flatteur : nous sommes tous très jeunes à Lille (plus de 5 sur 10 aux tests de geek) @emergent007
@eogez 13 millions d’utilisateurs de World of Warcraft
@eogez « Si seulement l’entreprise savait tout ce qu’elle sait ! »
@eogez RT @erdelcroix : créer une mémoire d’entreprise = entreprise 2.0
@ericblot définition de l’enfer pour le geek québecois : twitter avec des moufles @emergent007
@eogez Les 3 piliers de l’entreprise 2.0 : Innovation, Mémocréation, Collaboration
@eogez C’est avec les wikis que le ROI est le plus facile à évaluer
@eogez On utilise les wikis pour plein de choses (sites, encyclopédies, collaboration d’équipes…)
@erdelcroix Open source et wiki sont à l’honneur
@melissa_bxl Wééé même la CIA a un wiki!
@PhilippeMartin: http://twitpic.com/6nrey – Euratechnologies
@Nellio la grande distribution et VAD en prend pour son grade pour la participation sur les médias sociaux ^^
@Marievh Plus de 92% des entreprises n’ont soit pas de politique sur les réseaux sociaux, soit bloquent leurs employés
@EricBlot Claude dans LA conférence de Lille Euratechnologie http://twitpic.com/6nrma
@PhilippeMartin: http://twitpic.com/6nrey – Euratechnologies
@EricBlot les agoras d’idées = innovation participative sur Internet @emergent007
@EricBlot 75% des CEO pensent que la collaboration est importante dans l’innovation (collaborateurs, partenaires, clients) @emergent007
@EricBlot your encore : les compagnies retournent voir les retraités @emergent007
@Marievh va se mettre à Second Life, c’est visiblement tendance en entreprise
@Marievh Entreprise la plus 2.0 est IBM (ont même 50 îles sur Second Life) #cousins2.

Médias sociaux et l’entreprise, Médias sociaux dans le monde, Médias sociaux et référencement Exemples concrets d’utilisation des médias sociaux et ROI

Arrive Michelle Blanc sur scène. @tbayart commente : commence la partie vraiment rock’nroll à euratech a day ago
@crazyman « Sex drug ad rock & Roll, les innovateurs du web » commence plutôt pas mal #Lille #euratechnologies
@Catalyste La philosophie passe par la tomate! Surtout en boîte…
@EricBlot @michelleblanc l’art de la prise de parole en public et de raconter les histoires ! http://twitpic.com/6nsy3
@nellio le roi des médias sociaux : le blog
@emergent007 Michelle Blanc Les réseaux sociaux ont de la portée Twitter et les blogues ont de l’INFLUENCE
@emergent007 Michelle Blanc : les médias sociaux sont un réseau international de beaux frères
@EricBlot Les sites en flash très utiles pour toucher la mère de son client. @michelleblanc ça envoie du bois
@Pem: Ton site en flash… Seul ton graphiste et peut être sa mère vont le trouver sur le net… @michelleblanc
@nellio faites des fautes d’orthographe ! c’est dans votre stratégie web 2.0 🙂
@nellio vive les sites web efficaces, f**k le flash pour le dévelopeur et sa mère
@Catalyste : « Pour être vu sur Google, faut que tu chies du texte » (via @Marievh )
@Seb_a_Lille @michelleblanc Ou comment intéresser toute une audience : je suis fan.
@nellio : faites de la sauce tomate et mettez vos recettes en ligne pour décrocher des missions de conseil mkg (j’adore !!! 🙂 )
@Nellio : la passion est la base de tout… vous n’etes pas passionné, changez de job !!!
@Nellio soyez humain (donc imparfait !) c’est une des clé de la réussite
@Nellio critiquez moi, critiquez moi, critiquez moi, vous faites ma R&D 🙂
@crazyman Sur un blog corp. il est préférable d’avoir un bouton « chier au lit » i.e. envoyer vos remarques/suggestions #euratechnologies
@Nellio faites plusieurs sites/blog en fonction de vos clients ! adaptez vos espaces de com à leurs besoins
@Marievh « Si votre marque n’est pas dans les médias sociaux, aujourd’hui on se demande ce que vous avez à cacher » @michelleblanc

La suite de la journée de vendredi

Une fois la conférence terminé, direction le coktail avec une visite impromptue d’Euratechnologies pour ceux qui le souhaitaient. En début d’après-midi, nous nous retrouvons à table, et nos amis d’Outre Atlantique découvre le Welsh (@PhilippeMartin http://twitpic.com/6o3xk – Welsh) à l’heure du petit déjeuné dans leur pays d’origine. Autour de la table, Émilie, Vincent, notre mamie à tous : Monique

Après un interméde de quelques heures, ce fut l’apéro Yulbiz – Blog en Nord, mais là je laisse la parole à Julien 😉

Mise à jour le 8 juin : Quelques photos de la journée de Vincent 😉 le compte rendu d’Émilie et ses photos. Yann et Eric ainsi que ses images (les organisateurs). Et le Retour d’outre-Atlantique de Michelle
Mise à jour le 10 juin : la présentation de Philippe est en ligne 🙂
Mise à jour le 13 juin : les vidéos des conférences sont en ligne, et pour la fin du week-end elles sont annoncées sur dailymotion, les images de la soirée Yulbiz Blog en Nord (merci Julien) et le compte rendu de Claude : #ParisLille 3- L’essence d’une expérience de vie et d’hospitalité 😉