gestion de sa bibliothèque numérique et sa problématique de diffusion

La bibliothèque numérique est en face de moi, la papier derrière
Que l’on ne dise pas que je suis anti bibliothèque papier. Ici, l’une partie de l’une des 3 bibliothèques de la maison, celle qui est derrière moi au bureau. La bibliothèque numérique est en face de moi.

Avant, mais çà c’était avant, nous possédions une bibliothèque constituée de plus ou moins de livres papier ! C’est ce que j’ai dans mon dos dans ce bureau ! Mais devant moi, j’ai des outils dits modernes : ordinateur, portable, tablette… et là aussi j’ai créé mes bibliothèques mais numériques !

Une bibliothèque numérique privée pour les particuliers

En préambule, j’ai demandé à mes filles (les générations Z qui s’occupent du site la cuisine de mémé Moniq) de nous expliquer leur fonctionnement car nous possédons une bibliothèque numérique de plus de 1 000 documents sur la cuisine, environs 700 livres numériques et environ 300 magasines, le tout gratuitement ! Allez lire leur billet, il est complémentaire à celui-ci.

J’avais besoin de leurs explications en urgence, car je voulais publier cet article avant de participer à la table ronde Quel est l’avenir du livre à l’ère du numérique ? de cet après-midi aux Rencontres de la Culture 2.0, ce jeudi 12 juin 2014 au Campus Pôle Paris Alternance.

Les bibliothèques digitales pour les entreprises

Donc, voilà, c’est fait pour le côté amateur ou particulier. Mais au niveau professionnel ?

La première distinction que je fais est l’existence de nombreux livres blancs désormais que l’on nous invite à télécharger. Là, 2 possibilités se présentent après la lecture du document en question, soit c’est direction poubelle (de l’ordi évidemment), soit vous souhaitez conserver le document ! Les bibliothèques numériques entre en jeux !

Là encore, deux solutions… soit on les garde sur un disque dur, soit on les place dans le cloud !

Ma bibliothèque rassemble plus de 2 500 fichiers

Personnellement, je suis conservateur (Je possède actuellement plus de 2 500 fichiers ! Je parle de livre ou de livrets car je gère les infographies sous une autre forme et les présentations de type PowerPoint autrement), surtout pour les livres blancs. Vous ne pouvez pas imaginer le nombre de livres blancs, de thèses en ligne, etc. sur un sujet qui ont disparu ces dernières années ! Quasi-impossible de les retrouver rapidement sur la toile !

Et, comme je l’ai annoncé ici en son temps, je n’utilise plus de disques durs, y compris celui de l’ordinateur… Tout est dans les nuages depuis quelques années (Je n’oublie pas de faire une sauvegarde toujours dans les nuages de toutes les données que j’y mets. Heureusement qu’il y a le travail en tâche de fond 😉

Mais, cette solution de bibliothèque numérique dans le cadre de l’entreprise ou de la curation ou simplement pour écrire des articles ou des livres me pose encore quelques soucis je dois le reconnaître !

Pourquoi avec choisi Scribd pour ma bibliothèque numérique ?

D’abord, les outils… À l’origine, je devais trouver un service de partage de documents en ligne. Mon cœur a balancé longtemps entre Scribd et Issuu (je sais il en existe d’autres y compris Evernote qui sont certainement mieux… toutefois c’est comme cela, donc, pas de pub inutile en commentaires).

Au final, j’ai choisi Scribd, même si je trouve Issuu plus esthétique, qui me paraissait plus simple pour la gestion des fichiers « secrets » (je reviendrais sur cette notion de confidentialité). Puis, au fil des années une apps pour iPhone est apparue (Je ne sais pas pour le conçurent 😉 et surtout, ce qui peut être intéressant (Je ne suis pas du genre très ordonné… aussitôt reçu, aussitôt en ligne, ce n’est pas mon truc) il existe une application pour Mac : Scribd Uploader qui permet l’importation multi-fichiers. Cool, même si la quantité d’informations avant qu’il ne plante est limitée 😉 Toutes des actions que ne propose pas le conçurent Issuu !

Donc, voilà, j’ai tous mes fichiers en ligne et accessible de partout… C’est une bonne chose 😉 Rapidement le bât blesse. Dans Scribd, on peut se faire des collections ! Je m’étais dit à l’époque, génial, je vais pouvoir tout « cataloguer » ! Pas de chance, seuls les documents publics peuvent l’être 🙁 La puissance de la recherche de Scribd compense cela en grande partie.

Malgré tout, le système fonctionne ! À l’arrivée de l’iBook sur l’ensemble des gammes Macintosh, j’ai hésité à tout mettre « dedans » mais je ne vois pas ce que cela apporte en terme d’archivage. J’utilise donc l’iBook pour d’autres types de documents. Par exemple, ceux que Scribd refuse pour des problèmes de droit d’auteur (cela m’est déjà arrivé avec des livres de certains éditeurs que j’avais acquis légalement !).

Mes soucis de diffusion de ma bibliothèque numérique

Bref, jusque-là, je m’en sors… Je gère assez facilement cette bibliothèque numérique secrète. Je n’ai pas besoin de faire de distinction entre ce qui est libre de droit de ce qui ne l’est pas…

Cependant, l’une de mes activités consiste à faire de la curation ! Et, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il est rare que je mentionne dans Twitter, dans Facebook, dans Tumblr ou dans Pinterest l’existence d’un PDF (lorsque je l’ai fait, certain mon demandé le fichier pour ne pas s’identifier sur le site où le fichier était stocké !), alors que je publie l’information sur les livres que je reçois en service de presse !

L’idéal pour moi serait de pouvoir vous présenter ce que je « garde » dans cette bibliothèque numérique, vous donner accès à ces contenus ! Et là, je tourne en rond ! Je ne suis pas un centre de documentation, je ne suis pas une bibliothèque… Je suis seulement un indépendant qui souhaite partager légalement le fruit de son travail !

J’avais imaginé un temps créer le listing de l’ensemble des documents, outre la difficulté pour moi de le réaliser (dans l’esprit dans lequel je le souhaite), cela reste limité comme information (le titre du fichier). En plus, je ne veux pas le diffuser avec des notes d’information… Je fais confiance à ma mémoire pour mon usage personnel et aux possibilités de recherches qui me sont offertes dans l’outil choisi !

Alors, une question. Comment vous vous organisez  avec vos bibliothèques numériques ? Et vous diffusez comment leur contenu ? À vos plumes, j’attends vos réponses avec impatience 😉

Journée contenu web

Rédifusion :
Je vous ai dit voici quelques jours (avant que le corps médical me dise de me calmer un peu niveau activités) dans prévision : une baisse de régime dans mes billets que j’avais pas mal de boulot en ce moment, en voici une raison…

Dès à présent, vous pouvez réserver votre journée du mardi 18 mars de 9 h à tard dans la nuit si vous vous intéressé de près ou de loin au contenu web au sens large… et au référencement.

Comme j’avais prévu que l’on me dise de me ménager :-), j’avais confié l’organisation de cette journée aux étudiants de Master pro Idemm (Vous savez les étudiants spécialistes des contenus et de l’écriture web et des étudiants spécialiste du référencement…).

Donc, c’est une organisation originale pour cette journée qui a été mise en place. Dans le cadre de cette rencontre : Blog en Nord, Ed Productions, Master IDEMM, e-criture se sont associés pour vous offir une journée internationale à marquer dans les annales.

Le matin, quatre ateliers sont organisés :

  • atelier des bonnes pratiques (comment on écrit dans un site)
  • atelier Référencement et folksonomie
  • atelier Web écriture (presse en ligne, Agora, Wikipédia)
  • atelier livre et bibliothèque numérique

L’après midi, une grande table ronde sur l’évolution et l’avenir des contenus sur le net.

En soirée, l’habituel apéro blog en nord certainement avec les référenceurs du Nord 😉

Pour l’instant, l’ensemble des partenariats n’est pas encore finalisé (d’ailleurs, si vous êtes intéressé, vous pouvez me contacter ou contacter les étudiants) 🙂 Donc, nous devrions encore avoir quelques surprises à vous annoncer.

Sinon, mais là je fais un délit d’initier, je peux vous dire qui a été invité (je ne les cite pas tous et ne vous dit pas qui a confirmé sa présence, sinon, on va me taper sur les doigts et il faut bien que l’on vous réserve des surprises) :

  • David Abiker (chroniqueur à France Info et essayiste)
  • Sébastien Bailly (spécialiste écriture web)
  • Sébastien Billard (référenceur)
  • Christophe Deschamps (euhhh…. Outils froids 😉
  • Olivier Ertzscheid (maître de conférence en SIC)
  • Jean-Marc Hardy (spécialiste écriture web)
  • Brigitte Juanals (maître de conférence en SIC)
  • Gilles Klein (journaliste)
  • Thierry Klein (Speechy)
  • Alban Martin (traducteur de Facebook et auteur de livres)
  • Xavier de Mazenod (spécialiste écriture web)
  • Arnaud Meunier (responsable communication)
  • Joël Ronez (spécialiste écriture web, pardon responsable du pôle web d’Arte France)
  • Willy Tenailleau (Responsable d’un service d’information – documentation)
  • Damien Sellose (référenceur)
  • Muriel Vandermeulen (spécialiste écriture web)

et bien sûr, les étudiants Idemm, des personnes d’e-criture, Lionel (enseignant de l’UFR IDIST intervenant en IDEMM), Eric Delcroix (c’est-à-dire moi-même), etc.

Vous trouverez, bien entendu, d’ici là, des informations sur ce blog, sur celui de blog en nord, mais aussi sur Facebook et sur le making-of des étudiants, qui s’il est vide pour l’instant devrait rapidement se gonfler 🙂

Notez également que dans le cadre de ce projet, les étudiants font partie des rares écoles françaises inscrites au concours Google Online Marketing Challenge même s’ils ne sont pas encore notés sur la carte 🙂

Mise à jour le 10 février : la profession de Joël Ronez

« mise à jour le 12 février » : j’ai oublié d’indiquer que les Master Gide organise la journée EGIDE 2008 qui aura lieu le jeudi 6 Mars au CETE (Centre d’Etudes Techniques et de l’équipement Nord Picardie) à Lille. A l’étude cette année : l’externalisation des systèmes et services d’information.

Des livres gratuits pour l'été

David Castera nous signale que « La révolte du pronétariat, des mass médias aux médias de masses » de Joël de Rosnay et Carlos Revelli est en en téléchargement gratuit.

Mais surtout le Projet Gutenberg et World eBook Library donne accès gratuitement à 300 000 ebooks en juillet. Ils rendent accessibles les livres électroniques lors d’une feria de démonstration virtuelle.
Les téléchargements peuvent se faire à partir du 4 juillet, date coïncidant avec le 35ème anniversaire de la fondation de Project Gutenberg, jusqu’au 4 août.
La majeur partie des livres seront cédés par la World eBook Library, qui compte plus de 250.000 e-books, entre documents et articles.
Dnas le futur, 100 000 oeuvres pourront être consultées sur les pages web de Project Gutenberg, gratuitement et
de manière permanente.
Les livres de Gutenberg books, ont été scannés et passé à l’ordinateurr par des milliers de bénévoles et la majeur partie d’entre eux ne sont plus protégés par le copyright. Le contenu est varié, puisqu’ils incluent des titres de fiction ou non, et des livres de référence. De plus, ils seront disponibles dans plus de 100 langues pour des lecteurs du monde entier.
Une section française existe dans le projet Gutenberg.

Le projet In Libro Veritas, « la littérature équitable » dont l’un des slogans est : donnez vie à vos écrit en les publiant, ne fait pas que dans le gratuit… Associé à Framasoft (site bien connu sur les logiciels libres), ils (Framasoft et In Libro Veritas) tentent de créer une collection de livres sous licences libres : framabook. (merci à Lorenzo Soccavo pour l’info dans son billet Le pari du livre libre)

Plus approprié aux non-voyants et malvoyants, les audioLivres leurs sont destinés. A l’aide d’unordinateur ou d’un lecteur mp3, vous aurez des livres à écouter. Actuellement, 118 livres audio sont déjà disponibles. Au passage, ils recherchent toujours des donneurs de voix (lecteurs) pour enregistrer bénévolement des textes.

Pour ceux qui ne trouverai pas leur bonheur parmis ces documents, je rappelle que d’autes pistes existes que j’avais présenté dans les z’ebooks.

Mise à jour le 11 juillet : Le site mis en ligne par le Projet Gutenberg et World eBook Library s’appelle : World eBook Fair .