Ce n’est pas parce que j’ai été nommé community manger de l’UFR IDIST (@ufr_idist) que je dois sous-estimer mes autres tâches au sein de l’UFR où je suis toujours maître de conférence associé 😉
La semaine dernière, j’officiais pour la soutenance des mémoires de stage des masters IDEMM. J’ai toujours aimé cette épreuve… qui pour moi est enrichissante.
C’est un moyen de prendre le pouls de la perception des futurs diplômés du monde professionnel dans lequel ils sont plongés, le pouls de ce qui se passe concrètement dans les entreprises (en dehors des discours officiels), m’apporter des bouffées d’oxygène à mes visions d’Internet, etc.
La plupart des étudiants qui passaient dans mes griffes avaient effectué leur stage comme community manager ou référenceurs. D’autres comme chef de projet, web analyste ou de rédacteur web.
Voici quelques soutenances auxquelles j’étais tuteur universitaire ou second jury :
- Enjeux et perspectives des méthodes de référencement sur les web pour les petites et moyennes entreprises
- Gestion et création de projet web dans le cadre de la fonction de chef de projet dans une agence web
- Le e-tourisme communautaire : avantages et inconvénients
- Le social média : une nouvelle ère pour le e-commerce
- Quelles stratégies d’audience un site de presse féminin emploie t-il pour générer de l’audience
- Réalisation d’un site web à bas prix : quelles solutions économiques et concurrentielles pour les PME à l’heure du web 2.0 et de l’omniprésence des entreprises sur le net ?
Dans quelque temps, certains de ces mémoires rejoindront la cinquantaine de mémoires de Master ICCD-SID en accès libre sur MemSIC.
Ce que j’ai noté de façon générale, c’est l’arrivée de la présence sur le web 2 par les société de référencement et aussi bien chez les référenceurs que pour les community manager, les questions posé par les nettoyeurs du net (la question que je me pose est l’influence de l’article Nettoyeur du net et e-reputation puisqu’il parle de ce qu’avait fait une société que je connais bien et dont j’avais discuté avec eux en cours 🙂
Autre remarque… L’absence bien souvent dans leur réflexion d’un retour sur le changement dans les modèles marketing aussi bien du processus d’achat que de celui de la communication à toutes les étapes… Par contre, comme pour beaucoup d’entre nous, la notion de communauté revient souvent sur le devant de la scène !
D’ailleurs, je me pose la question de savoir si lorsque Fanny Bricout écrit : C’est la nouvelle culture du web : «Je sais : je partage. Je ne sais pas, je demande» elle ne met pas le point sur un phénomène qui dépasse justement la notion de communauté pour en revenir à l’internaute, individualiste par essence… et qui donnerait l’illusion de se rassembler en communauté simplement parce qu’il sait ou ne sait pas, ce qui pourrait d’ailleurs expliquer la mouvance des « communautés ».
Autre travail que j’ai apprécié, la carte heuristique sur la tentative d’élaboration d’une méthodologie d’appropriation d’une interface d’administration, réalisée par Sophie Massemin.
Pour ne rien gâcher à mon plaisir, bon nombre d’étudiants ont été embauchés à la fin de leur stage en CDI, y compris Clément qui était en alternance. Cette année, ils sont 4 ou 5 en alternance dans cette formation !
Bon, maintenant, je dois encore travailler sur les projets d’année d’IDEMM : la communication on-line pour un événement local fin novembre, début décembre et sur une collaboration sur l’identité numérique lié au travail et au recrutement.
En attendant, d’ici peu, je vous parlerai de ce que j’ai prévu de faire cette année avec le master 1 concernant les conférences… Je pense qu’il y aura de la nouveauté dans le domaine 😉
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