Social par ci, social par là…

En cette journée de manifestations, comment ne pas parler social. Déjà, je me suis exprimé sur les réseaux sociaux : déçu par le social networking et réseaux sociaux, je n’accroche pas entre autres. Au passage, on entend beaucoup moins parler de ce type de réseaux ces derniers temps. Mais les bookmarks sociaux ou signets sociaux ont pris le relais (je sais Isabelle, j’ai employé des termes qui ne sont pas indiqués dans le Journal Officiel). Il y eut la socialisation des images, des vidéos, l’apparition des cartes sociales et dernières découvertes en date, le filtrage social des news (ou sites communautaires) et le partage de fils RSS !
J’ai des doutes sur les bookmarks sociaux et le filtrage social des news ! Le partage social des images et des vidéos répond à une autre logique.

Je pense que les cartes sociales comme celle de Frapp! sont une bonne chose : les amis de mes amis sont mes amis… (au passage, vous pouvez vous inscrire à la carte Zed, des lecteurs de ce blog).

Commençons avec les bookmarks sociaux…Je tiens à préciser que je suis abonné à quelques bookmarks en ligne comme les delicto de celui de Christophe, de Sylvan Carle, de Gou, de Vincent Maurin, etc. et que je suis toujours fier d’être mentionné au sein d’une liste de signets sociaux (n’hésitez pas, je suis assez narcissique pour apprécier 😉
Mais les bookmarks sociaux qui répondent au nom de Delicious, Blinklist furl, Spurl, qu’est ce que c’est ? Les signets sociaux consistent à mettre à disposition sa liste de signets sur Internet. Le principe est simple. Plutôt que de créer un signet dans votre navigateur par exemple, vous ajoutez en ligne votre signet dans votre liste partagée (votre bookmark). Vous le marquez par des tags (mots-clés). Les internautes peuvent consulter votre bookmark, s’abonner à son flux RSS, etc. De même, généralement, il est possible de s’abonner à un flux RSS correspondant à un tag (mot-clé). C’est d’ailleurs un moyen idéal de faire de la veille. Autre avantage, vous pouvez accéder à l’ensemble de vos signets depuis n’importe quel endroit à condition de posséder quand même un ordinateur et une connexion internet.

Pourquoi je ne partage pas mes signets sur Internet ? Je précise sur Internet, car l’emploie des bookmarks sociaux au niveau d’un Intranet (donc pour un usage interne) me semble justifié… Je suis d’ailleurs en train d’étudier une solution pour partager mes liens avec mes étudiants. Mais revenons à mes bookmarks et précisons d’emblé, je suis sur Mac. Donc, depuis longtemps je dispose d’un logiciel (URL Manager Pro) qui me permet de stocker et de gérer l’ensemble de mes signets. Aujourd’hui, j’ai plus de 6 000 pages référencées dans ces signets. Ce logiciel me permet d’organiser l’information comme je le souhaite (d’ailleurs, je suis le seul à pouvoir me retrouver dans cette hiérarchie), selon les rubriques à ma convenance. Je peux aussi aménager l’organisation de ces signets comme bon me semble, au fil du temps, les sujets changent De plus, Spotlight, lorsque je recherche une information sur mon ordinateur, Spotlight prend en compte le titre réel ou celui que j’ai donné à ce signet, les commentaires de ce signet (parfois un extrait de la page), le texte du lien… Bref, pourquoi devrais-je mettre cette somme d’information sur Internet ? D’autant plus que des idées marketing, des études de ou sur la concurrence… pour Ed Productions et Ed Formations sont présents dans ces liens. Pourquoi en ferais-je profiter les internautes ? De plus souhaitant continuer à employer mon application, je me vois mal publier l’information sur le web, l’ajouter dans URL Manager et parfois la diffuser auprès des étudiants ou encore l’ajouter parmi les signets de mon navigateur… D’une manipulation, j’arrive à quatre en un clin d’oeil… Les bookmarks sociaux me pose également un problème, celui de la pérennité de l’information. Dans URL Manager, régulièrement je valide l’existence des liens : liens redirigé, pages disparue… Qu’en est-il sur les bookmarks sociaux… Qui et comment sont vérifiés les liens ? De même, comment assurer ou gérer les doublons ? Pour la mise à distance de mes signets (pouvoir y avoir accès constamment), comme nombre d’utilisateurs de la Pomme, je possède un compte .Mac qui me permet de synchroniser mes fichiers…Je pourrais diffuser les liens que je conserve sur le jardinage, sur la nature, etc. Mais quel serait l’intérêt d’une telle liste de liens publiés… Aucun. En effet, j’ajoute juste des liens au hasard de mes visites mais rien n’est structuré (je n’ai d’ailleurs pas les connaissances nécessaires) et je ne suis aucunement spécialiste, ni même amateur éclairé dans le domaine. Pourquoi vouloir diffuser une information qui pour le coup n’aurait que peu de valeur ajoutée mis à part celle de l’estime… Certain, réagissent d’ailleurs à ces liens «considérés importants par la majorité».

La majorité ? À quoi et à qui correspond cette notion de majorité ? C’est bien le problème du filtrage social des news. Là encore, un brin d’explication sur ce que nous proposent les sites d’actualités alternatifs que sont blogmarks, slashdot (spécialisé dans les nouvelles technologies), digg (spécialisé dans les nouvelles technologies), scoopeo, fuzz, tapemoi, etc. Ils permettent de proposer une information, un édito, le billet d’un blog qui est noté par les visiteurs du site. Cette notation permet de définir si l’information doit être publiée ou non en page d’accueil du site. Les internautes forment le comité de rédaction du site. Il est, bien entendu, possible de mettre en place des flux RSS, etc.
L’avantage de ces sites communautaires: il n’est plus nécessaire de suivre des centaines de sites pour être au courant des dernières nouvelles. Mais justement revenons quelque peu sur la majorité qui décide. Qui est le lecteur-décideur ? Ce qui est populaire n’est peut-être pas le plus intéressant ? Quel est mon libre choix et la prise en compte lors de la lecture de la source de l’information, lors des consultations rapides ?
Ce type d’outils pose d’autres problèmes :

  • La masse d’informations produite… Avons-nous le temps de tout lire ? Faut-il tout lire ? surtout comme le suggère Christophe, que la loi de Pareto (80/20) pourrait fort bien s’appliquer très certainement dans le domaine. De plus, plusieurs études tendraient à prouver que l’on passe déjà trop de temps sur Internet dans les entreprises. N’oublions pas qu’Internet n’est qu’un outil !
  • La dissolution de l’information… Un système, ok. Deux, trois… auquel s’abonner et s’affilier ?

Cela ne m’empêchera pas de m’inscire et de participer… ne serait ce que pour faire connaître d’avantage les zed.

Et déjà, le site diggdot.us, aggrége digg, slashdot et del.icio.us. Et que nous réserve l’avenir ? On parle de navigateur social avec Flock, de partage de fils RSS (Rssor par exemple) et il est éventuellement possible par neoPiM de partager des données personnelles contenues dans un téléphone portable.
?Je ne savais pas l’humain aussi partageur !

Juste pour mémoire, voici quelques liens sur la mise en ligne des albums photos, des images et des vidéos :

Ce billet fait suite entre autre à la lecture de trois billets :

0 comments for “Social par ci, social par là…

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.