picture marketing : Instagram, Pinterest et les autres…

je n'aborde pas le sujet, mais le picture marketing est-il lié au smartphone ?

je n’aborde pas le sujet, mais le picture marketing est-il lié au smartphone ?

La semaine dernière Camille m’avait demandé de répondre à la question : Faut-il publier vos visuels sur Pinterest ou Instagram ? pour Over-graph. Je terminais en écrivant : «À la vérité, mon usage et ma stratégie est un peu plus complexe… En effet, s’ajoute à Pinterest et Instagram : Tumblr et les albums Facebook selon les activités.»

la couverture du livre Animer et promouvoir son site Web

la couverture du livre Animer et promouvoir son site Web

Depuis, j’ai repensé à l’interview dans le livre : Animer et promouvoir son site web aux éditions du CFPJ, que m’avait demandé Xavier Delengaigne en 2012 pour laquelle je devais répondre à 3 questions…

  • Pour un site d’information, quel est l’intérêt de partager ses photos via Flickr ?
  • Pour un site d’information, Flickr peut-il constituer une source d’images
  • Quelles sont les particularités du média web en ce qui concerne les photos ?

Vous pouvez retrouver ce que j’écrivais à l’époque : image sur le web pour animer et promouvoir un site WebOn s’aperçoit du chemin parcouru depuis cette demande…

Et chose amusante… Quelques heures après avoir envoyé mon témoignage à Camille, je me suis dit ! Mince, j’ai oublié Flickr et quelques autres ! J’avais répondu à la question, mais n’avait pas fait un tour du picture marketin

Picture marketing ou marketing par l’image

Bouclons donc la chaîne en expliquant mon usage et ma stratégie « un peu plus complexe » de ce picture marketing. Me retrouver dans ce monde de l’image ne me dérange pas quand on sait que j’ai débuté ma carrière professionnelle comme photographe pour des agences d’illustration photo 😉

En effet, en dehors d’Instragram et de Pinterest, j’utilise (ou découvre, pas pour rien que je me décris comme vieux débutant) d’autres outils !

l'un de mes livres : flick, on s'y retrouve

l’un de mes livres : flick, on s’y retrouve

Je suis historiquement sur Flickr (J’ai écrit un livre y’a bien longtemps maintenant : Flickr, on s’y retrouve), mais aussi sur Facebook, Twitter et Tumblr qui ont un rôle à jouer par rapport à l’image fixe et dans le picture marketing, je suis en phase de découverte de WeHeartIt et par l’intermédiaire de mes filles, je connais relativement bien FoodReporter (un site spécialisé dans « l’image culinaire« ). Si je continue ma série, le grand absent chez moi est Google + pour l’image (à tort certainement).

Si je résume, cela fait 9 applications pour lesquelles je dois prendre une décision lorsque je trouve une image, prends une photo, réalise une image…, en fonction du type d’images, selon l’usage ou la cible que je veux viser, avant le début d’un événement… Ah non, j’oubliais 10 avec SnapChat 🙂 Et, un autre encore… Ah oui, j’ai aussi oublié celui-là ! Les outils du picture marketing sont trop nombreux pour les lister tous ici !

Pour moi, c’est une erreur de vouloir toujours tout concentrer en un endroit… Comme on le verra dans les lignes qui vont suivre, une réflexion avant tout projet est nécessaire afin de déterminer l’outil qui nous semble le mieux adapté en fonction de ses objectifs… Mais, je garde toujours en arrière-pensée ce que j’appelle la présence sur le net, ce qui oblige à réfléchir au-delà de l’outil, à ses possibilités de rediffusion de l’information.

C’est quoi le picture marketing ?

Ah oui, avant d’aller plus loin… Sinon, on va encore me poser la question. C’est quoi le picture marketing ? Je peux reprendre comme base la définition qu’en donne Webmarketing en l’aménagent un peu : c‘est la promotion par l’image sous toutes ses formes (fixe, animée…) sur les médias sociaux, visant à mettre en avant un produit, un service, une entreprise ou une marque, une personne en vue de répondre à de nombreux objectif marketing tel que générer de l’engagement envers la marque, favoriser le partage du contenu ou développer la e-réputation ou le personal branding. On parle bien d’image pas de photos exclusivement !

Pour ceux qui ne sont pas prévenus, c’est le mode de communication privilégié par la génération Z (Suffit d’ajouter les émoticons est on dresse un tableau facile de la communication avec eux. À mon tour d’enfoncer les portes ouvertes 😉

Dans le cadre de ma curation

Alors, finalement, comment je fonctionne ? Comme je l’expliquais dans le témoignage pour Over-graph, le premier choix s’effectue selon que je suis en « curation » ou pas. Rien n’est faux de ce que j’ai écrit… j’ai juste omis de dire que les applications citées : Pinterest et Instagram permettent lors de l’ajout d’images de diffuser l’information vers d’autres sites.

Ainsi, Pinterest propose l’ajout d’images dans le flux Twitter (de là, par un travail sur les hashtags, elles peuvent même être redirigé vers Linkedin, IFTTT fait le reste) et dans Facebook. Depuis Instagram, ce sera vers Facebook, Twitter, Tumblr, Flickr, et même Foursquare (que je n’utilise plus. Qui l’utilise encore d’ailleurs ?).

Mais en réalité, lors de ma curation, mon choix se porte surtout entre publier dans Pinterest ou dans Tumblr (lui permet la rediffusion dans Twitter -encore et toujours- et dans Facebook) et au final, si je faisais mon boulot à fond, je devrais republier manuellement les images de Tumblrs dans le tableau Pinterest dédié et repartir les images dans les tableaux concernés.

Comment s’effectue ce choix ? Par la mise en place d’une stratégie (on y revient toujours à celle là) harmonisée d’une charte éditoriale : type d’images (c’est quoi une image ?), public concerné, consultation des informations par l’internaute…

Hors de ma curation, pour un site, une marque…

Maintenant, il y a les photos que je publie dans le cadre d’un site ou pour une marque. Je ne vais pas vous dévoiler de secret concernant les entreprises pour qui je travaille 😉 Non, je vais simplement prendre l’exemple de la cuisine de mémé Moniq dont s’occupent mes filles (Comme, elles ont mis les stratégies en place avec mon aide, je connais leurs principes 😉

D’ailleurs, ce cas est intéressant à mon sens, car elles ont pris le contre-pied de beaucoup de sites de recettes de cuisine ou autour de la cuisine. Elles ne publient pas systématiquement toutes leurs recettes. Comme elle l’explique quelque part dans leur blog, ces générations Z ont une communication avant tout par l’image ! L’image doit être le prétexte d’échanger et de discuter avec sa communauté, et c’est à la communauté de demander la recette… On est en plein dans notre sujet de discussion.

J’ai déjà montré la cartographie de ce qu’elle avait mis en place à l’origine. Donc, pas de problèmes pour que je le rediffuse.

organisation de la présence de la cuisine de mémé Moniq sur les réseaux by Delcroix

Côté outils… Le noyau central pour elle est Instagram. Toutes les photos passent par là ! Par une série d’automatismes, ces images sont relayées à différents endroits (ce qui explique le nombre de hashtags associé aux images) : leurs comptes Twitter, la page Facebook, le Tumblr et dans mon compte Flickr 😉

Comme nous sommes dans le secteur de la cuisine, évidemment (et cela a été le déclencheur), une fois l’image dans Instagram, quelques copier-coller et indications complémentaires dans Foodreporter permettent l’ajout des images qui correspondent à la démarche de ce service.

Depuis peu, voulant tester WeheartIt, j’ai créé un compte là-bas, que je teste avec une collection « cuisine de mémé Moniq ». De nouveau, une reprise des images d’Instagram…

Elles possèdent également un compte Snapguide. Un véritable système de pas à pas imagé méconnu des Français (rien à voir avec un pseudo concurrent Français qui n’a toujours pas donné les résultats du concours qu’il avait lancé à l’été dernier d’ailleurs et dont le système est toujours imbuvable à notre sens malgré la nouvelle version). Oui, Snapguide est aussi une possibilité de diffusion d’images, mais d’une autre forme. Allez-le découvrir si vous ne le connaissez pas !

Le cas de Pinterest

quelques uns de mes tableaux pinterest

quelques uns de mes tableaux pinterest dont ceux qui hébergent la cuisine de mémé Moniq

Pour boucler la boucle de leur démarche, évidemment, elles sont dans Pinterest. Pas de chances pour elle, Yseult (elle a désormais 250 000 abonnés… son objectif était simplement de me dépasser… j’ai honte avec mes bientôt 47 000 abonnés) lors des débuts de la présence pour mémé Moniq là bas avait du retard sur moi en nombre d’abonnés, donc, nous avons hébergé le tableau collaboratif Cuisine de Mémé Moniq dans mon compte. Il est réservé à nos propres images de cuisine. C’est en réalité, les images de FoodReporter qui y sont ajoutées. Très vite, par intérêt personnel et pour d’autres projets, j’ai créé un board des Trucs et astuces de cuisine (généralement, une reprise des astuces trouvées dans Pinterest même).

Comme nous lisons, consultons et possédons beaucoup de livres de cuisine à la maison, cela a donné naissance également au tableau de la bibliothèque physique et virtuelle de mémé Moniq !

À l’origine, le blog la cuisine de mémé Moniq avait pour slogan la cuisine pour des enfants par des enfants (elles l’ont commencé pour la plus jeune à 7-8 ans, je crois, elle en a aujourd’hui 15) et que la plus âgée (17) envisage une activité avec des enfants autour de la cuisine, elle a « lancé » le tableau cuisine de mémé Moniq kids.

Enfin, au fil du temps, nous avons ajouté autour de ces tableaux : recettes à faire et recettes testées (une fois la recette qui était dans « à faire » a été englouti au fond de nos estomacs, elle doit (ou devrait) passer en « testée » ;-).

Comme on le voit, c’est tout un écosystème qui a été développé par les uns et les autres autour de ce projet, par l’image dans Pinterest. Rien n’y est fait au hasard, chaque création de tableau a été mûrement réfléchi : dans quel but, pourquoi…

Au passage, si vous regardez du côté de chez Yseult notamment, vous verrez d’autres tableaux au sujet de la cuisine qu’elle ne souhaite pas inclure dans la dynamique de mémé Moniq (comme Lunch box ou cuisine !) qui ne pointe pas obligatoirement vers leur blog (Je le rappelle la cuisine de mémé Moniq n’a rien de professionnel 🙂

Comme cela n’est pas relié à une véritable entreprise des pans complets sont laissés à l’abandon, je pense à Flickr en particulier, l’animation manque à d’autres endroits… Qu’importe… C’est un exemple et c’est l’esprit qui compte

Dans notre vie perso ou pour des coups au niveau pro

l'album Facebook solution à titre privé ou pro en picture marketing

l’album Facebook solution à titre privé ou pro en picture marketing

Et dans la vie de tous les jours ? Comment cela se déroule-t-il pour les images du quotidien ? Là encore « grande » réflexion en amont… Je sais que je dois faire vivre mon compte Instagram mais j’explique comment dans le témoignage d’over-graph où je fournis également quelques détails sur ce qui se passe lors d’événements particuliers ou de live Images.

Autre exemple au niveau professionnel, j’ai mis 2 années de suite en place un trombinoscope pour l’université d’été de Ludovia dans Pinterest afin que l’on connaisse ou que l’on retrouve les têtes de ceux que nous croisons, que nous avons rencontré. Bref, afin de savoir qui est qui !

Mais, prenons un exemple concret… L’une des filles, actuellement, est en Allemagne pour 3 mois avec chaque jour son lot d’images… Nous avons discuté de ce qu’elle voulait faire de ces images pendant son séjour : pour qui, pour quoi… (d’ailleurs, on en a reparlé voici quelques jours, car elle s’est aperçu qu’elle avait pris du retard sur son programme 😉

Pour éviter les problèmes de stockage d’images (nous l’avions déjà mis en place lors du séjour en Australie de la plus grande), chaque jour, l’ensemble des images nous est transmis par Dropbox. C’est aussi de la gestion d’images 😉

Mais revenons à ce que notre fille voulait faire en priorité pendant son séjour avec ses images :

  • que ces ami(e)s et la famille puissent suivre son actualité en images
  • faire partager son quotidien au niveau de l’alimentation (oui, oui… La cuisine de mémé Moniq déteint un peu parfois sur leurs activités)
  • en profiter pour montrer « ses » qualités de photographe par son Instagram et dans sa page Tumblr

Je pense que nous aurons une nouvelle discussion à son retour sur : qu’est-ce que l’on peut faire maintenant des images ?

Les choix ont été simples pour Instagram et Tumblr (ce sont les mêmes images qu’elle diffuse).

Pour l’alimentation, il était assez clair que les images devaient trouver leur place dans la page Facebook de mémé Moniq sous la forme d’un album Cuisine et alimentation en Bavière (Allemagne) mis à jour chaque jour ou presque par les bons soins de son père 🙂

SnapChat : un incontournable lui aussi

SnapChat : un incontournable lui aussi

Restait le partage des images par la famille et ses amies ! Mobilytrip que j’avais déjà utilisé en le détournant lors de la couverture d’une session de Ludovia me semblait la solution idéale pour elle : une version confidentielle pour elle et nous, une version publique. De plus, l’information est structurée d’une façon différentes aux autres outils.

Les mise à jours apparaissent, en principe, dans son Facebook pour les amis… Comme Mobilytrip est un carnet de voyage et qu’elle doit rendre un compte rendu à la fin de son séjour, les prises de notes lui faciliteront son travail au retour ! Pas de lien, je ne lui ai pas demandé l’autorisation (oui, je leur demande l’autorisation de les citer 😉

Évidemment, notre ados n’échappe pas à la règle… Elle utilise Snapchat 🙂 Mais, dans la famille, nous sommes habitués puisque nous l’utilisons au quotidien entre nous depuis plusieurs années maintenant ! C’est le moyen rapide pour montrer bobo, images d’objets qu’il faut ou non acheté, décider si tel produit ou tel autre est bien un savon surgras ;-), etc.

Au passage, c’est assez curieux… Je n’arrive toujours pas à définir quand elle utilise SnapChat, les eMessages d’Apple ou la messagerie de Facebook pour publier ses images… Elle passe allègrement de l’un à l’autre et est capable de vous envoyer un snapchat alors que l’on discute dans eMessage et pourrait tout aussi bien le faire là ! Je parierai que c’est parce que dans SnapChat, l’image ne prend pas de place sur ses mobiles !

Je m’aperçois que, de nouveau, je n’ai pas parlé de Flickr… C’est vrai que désormais, je le considère un peu comme ma bibliothèque (ma bibliothèque professionnelle et notre bibliothèque familiale). Pourtant, je suis le premier à vanter les qualités de Flickr… Je l’ai fait même lorsqu’il était sur le déclin avant sa large gratuité pour tous. L’inconvénient, ce qui est aussi sont avantage, est que l’ajout « correct » d’images dans Flickr avec son lot de mots-clés, de descriptions, d’ajout à des groupes, etc. demande du temps et je ne l’ai plus actuellement pour m’en occuper sérieusement… C’est l’une de mes grandes frustrations, d’autant plus que j’ai l’impression que l’on redécouvre Flickr notamment grâce ou pour alimenter Pinterest !

Vous avez noté, je l’évoquais en début de billet, je n’utilise pas Google + ! Je n’ai jamais utilisé Picasa non plus… C’est un choix de ma part. Mais, c’est vrai, j’ai toujours eu du mal avec Google et les médias sociaux, images y compris ! Je ne dis pas qu’il est inutile, qu’il ne fonctionne pas… Non, juste que je ne suis pas à l’aise dedans, et, je crois qu’il y a assez de présences ailleurs pour en ajouter encore une là 😉 Je devrais regarder du côté de IFTTT, dois bien y’avoir quelques solutions pour l’alimenter lui aussi… 😉 Mais, me reste un problème… qui est dans Google + ? C’est ma cible ?

Ah si, j’utilise Google+ parfois ! Rarement… En effet, de temps à autre, surtout pour une image qui me fait rire ou sourire un peu plus que les autres et que j’ai envie de partager dans l’instant avec tous, je la publie dans Twitter, Facebook, Linkedin et Google+ (parfois aussi Pinterest)… mais c’est juste pour le fun… Tiens donc, j’aurais aussi une stratégie pour publier des images à très courte durée de vie et sans avenir, sans longue traine et sans effet au niveau référencement (de manière générale ! Surprenant 😉

Comme je viens de le décrire en fonction de différentes circonstances, désormais le picture marketing est partout. Il nous environne au quotidien. Et encore, là, j’ai parlé seulement d‘image fixe… hors PDF 😉 Imaginez maintenant les PDF, les vidéos très courtes, les vidéos, les animations… et j’en passe, l’Image avec un grand I en résumé, ce serait encore une autre histoire.

Je peux d’ailleurs vous la raconter… Si vous avez besoin de mes services dans le domaine du Picture marketing, de l’image dans les réseaux et médias sociaux ou sur Internet, suffit de prendre contact avec moi… On peut toujours voir comment travailler ensemble depuis la formation jusqu’à la réflexion en amont et la mise en place d’une stratégie de picture marketing dans votre entreprise 😉

 

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