J’aurais pu titrer ce billet un message par semaine au lieu d’un message par jour, c’est pour moi du pareil au même. Vous avez d’ailleurs déjà dû entendre cette phrase a accompagné sa consoeur :«On ne doit pas publier de trop, car cela dérange l’internaute !»
Autre excuse souvent énoncée : «Cela évite d’avoir des abonnés pour des abonnés sous-entendu il existe des abonnés beaucoup moins intéressant que d’autres ! Je ne parle pas des abonnés achetés… ceux là ne sont pas intéressants évidemment !
Combien de messages dans les médias sociaux
Je pense que vous l’avez compris, je parle des contenus dans les médias sociaux ! Ce discours de la mise en exergue du message unique m’horripile !
Je le comprends encore de la part des mauvaises agences (Fuyez les agences qui vous proposent la publication d’1 message par jour, par semaine où tout ce qui peut ressembler à cela en changeant éventuellement le 1 par 2, 3, 4…).
En cela aussi, je vais à contre-sens de pas mal d’infographies censées indiquer ce qu’il y a de mieux à faire (mais c’est vrai que je deviens allergique à l’industrialisation du community management)
Je m’appuie sur différentes raisons pour prôner la diffusion multiple et variée, toujours à valeur ajoutée évidemment.
On sait désormais, il est nécessaire de publier souvent, et plusieurs fois, le même message afin que le public en prenne connaissance sinon il n’apparaîtra pas dans les fils d’info des abonnés. C’est une évidence que moins on publie d’informations, moins on aura de partages, de retweets, de Like, etc.
Alors pourquoi se contenter d’un seul message par jour ?
Voici quelques années, je me rappelle participer à un débat sur Tweeter lancé par une personne se posant la question de savoir s’il était intéressant de publier ou non dans Twitter au vu du faible taux de retweet observé !
J’y expliquais qu’il est important dans Twitter de posséder une masse critique d’abonnés et de publier à maintes reprises chaque jour afin d’être facilement relayé de plus ou moins nombreuses fois !
Et c’est là qu’intervient la politique éditoriale définie par le community manager des comptes concernés.Vous savez le truc qui définit quoi, quand, où publier et sur quelle forme ! Je ne connais pas de secteurs ou d’entreprises sans un ensemble d’informations à publier.
C’est plutôt l’inverse qui se produit (lorsque j’accompagne les entreprises on réfléchit toujours sur ce que l’entreprise possède déjà en son sein et on est toujours surpris dès possibilité que l’on trouve !).
Donc arrêtons de dire que l’on teste, que l’on vend un message par jour, etc. ! Disons plutôt que l’on publie un nombre de messages non définis variable selon l’actu des différents jours.
Assez d’excuses
Ah oui, stop également aux excuses comme :«l’internaute sature si les textes sont longs, si vous publiez trop souvent…» Les excuses sont faites pour s’en servir, mais ce n’est pas une raison.
Vous savez l’internaute possède une arme absolue. Il peut se désabonner de vos comptes. Je peux vous garantir qu’il fait cela plus facilement que l’effort qui lui a été nécessaire pour vous suivre !
Donc plutôt que définir un nombre de publications à ne pas dépasser par jour observons les taux de désabonnement !
Des exemples concrets
Enfin, je dis cela, je ne dis rien, mais c’est comme cela que j’ai monté la communauté Twitter de la cuisine de mémé Moniq ou celles des différents réseaux employés pour communiquer pour le salon Conext qui pour moi devait vivre 365 jours sur 365 et pas seulement les 3 jours du salon ou presque, soit dit en passant !
Je ne saurais pas vous donner une quantité moyenne de messages à publier chaque jour (pour d’autres comptes, cela serait hebdomadaire)car elle est fonction des contenus à publier (merci la veille)et de la fréquence qui me semble être juste sur le moment afin « d’exister » sur le web avec une politique des abonnés propre à chaque compte.
Résultats, à l’époque où j’animais la présence du salon Conext, nous étions largement leaders par rapport aux salons concurrents sur les médias sociaux.
Désormais la cuisine de mémé Moniq est considéré comme un influenceur dans le secteur culinaire selon certains organismes, grâce à son Twitter, son blog, son Pinterest… (Nous sommes en train de « monter » en puissance le compte Instagram… )!
Si l’envie vous prend de vous aussi avoir une présence digne de ce nom dans les médias sociaux, n’hésitez pas à me contacter d’autant plus que désormais, je travaille avec ma spécialiste maison de Pinterest (400 000 abonnés), nous pourrons évoquer le sujet 😉