J’ai pas mal de retard dans mes lectures et je profite de quelques jours de vacances pour me mettre à jour dans ce domaine (Christophe ton tour arrive dans quelques jours 🙂
Je commence par Les 60 maximes du référencement de Maximes Grandchamp (ed. L’alambic – ISBN : 9782361140229) qui était dans la pile.
À la réception du livre en service de presse, je me suis dit : «encore un livre sur le référencement…» avec à l’esprit : «un de plus qui va nous raconter la même chose que les autres sur le référencement !».
Mais, à la lecture, je trouve que ce livre à toute sa place dans la panoplie des livres sur le référencement… Il est original, tout en passant en revue l’ensemble des connaissances de base pour mettre en place un référencement de qualité, en passant par la « mise en garde » des idées préconçues et en « parlant » vrai.
Petit exemple de ce parlé vrai. Dans la maxime : «Les ordinateurs sont utiles. Ils ne savent que donner des réponses.» de Picasso, Maxime Grandchamp explique que le référencement n’est pas toujours la meilleure réponse à un problème, ni la plus opportune ! Il faut du courage pour écrire cela dans un livre dédié au référencement, non ? Pourtant, nous le savons tous. Il a raison 🙂 Ses exemples : fabricant de boulons qui vend en BtoB, services pour des chaînes de restaurants, pour un événement et l’artisan local en sont des illustrations idéales.
L’explication se résume peut-être dans le positionnement que fait Maxime Grandchamps du référencement : une culture plutôt qu’une science.
Et puis, on peut dire que ces 60 maximes du référencement se lisent comme un roman de gare (ce n’est pas péjoratif dans mon esprit :-). Il se lit facilement et le découpage permet une lecture en de multiples étapes des maximes qui font à chaque fois quelques pages, de revenir sur un point particulier…
Si je devais déterminer à quel public est destiné ce livre, je pencherai vers la personne qui commence à s’intéresser au référencement, celui qui à déjà commencé à faire des recherches sur Internet au sujet du référencement ou au référenceur pro-am (professionnel amateur) qui a appris sur le tas en fonction de ces lectures variées. Par contre, je le déconseille comme première lecture pour le béotien… à moins qu’il ne lise un des autres ouvrages sur le référencement plus classique en parallèle.
Ah oui, on pourrait dire que je fais du copinage… mais, c’est en arrivant à quelques maximes de la fin de ma lecture que je me suis aperçu que mon nom était cité dans les remerciements (Merci Maxime :-). Pour tout avouer, effectivement, nous avons eu une grande discussion par téléphone au sujet des maisons d’édition, de leur rôle… mais rien au sujet de ce livre 🙂
Par contre, oui, j’ai promis un livre pour les éditions l’Alambic que je devais fournir à l’automne dernier… mais j’ai pris un peu de retard ! Il arrive, il arrive 😉
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