De la stratégie pour entrer dans un média social : l’exemple d’Instagram

Mon Instagram

Mon Instagram

L’un des leitmotivs des conférences et séminaires que je donne dans le cadre d’Ed Productions est : n’allez pas n’importe comment sur les médias sociaux, mais avec une stratégie claire dès le départ !

Je passe outre le fait de savoir si nous devons nous trouver sur tel ou tel média… Je passe à l’option suivante : j’ai décidé d’utiliser tel outil digital… Et là, justement, je suis en train de « me mettre » à Instagram ! Au passage, je vous invite tous à suivre mon compte 😉

Pourquoi avoir choisi Instagram

Comme pour beaucoup d’outil, je me suis inscrit à l’arrivée du service puis j’ai observé de loin ce qui se passait. C’était en septembre 2012.

Jusqu’au début de l’année 2014, pas grand chose de publié mais une masse déjà conséquente d’abonnés (on y reviendra). Mais, depuis le début de l’année, j’apprends Instagram : ses hashtags et leur importance, les moments où l’on doit publier, les apps. et applications qui gravitent autour… Comme tout outil, il fait partie d’un écosystème. À nous de le maîtriser avant de plonger !

Les raisons du choix de cet outil : Instagram ? Déjà, il est l’un des fleurons du Picture Marketing et comme je ne fais pas partie de ceux qui essaye d’avoir « la plus grosse » sur un média, je pense qu’il est important de gérer sa présence de façon tentaculaire si j’oserai le dire (mais l’on va me reprocher de vouloir être présent partout, ce qui évidemment peut-être une grossière erreur stratégique au niveau des médias sociaux !), bref, il me manque la touche Instagram dans ma présence actuellement !

Je suis déjà dans Flickr, que je dois remettre à jour dans les prochains temps (alimentation automatique, imports d’images…), dans Tumblr et surtout, je suis présent dans Pinterest

Flickr (pour mémoire, j’avais écrit un livre sur ce service il y a déjà longtemps chez Pearson), je pense en avoir fait le tour au niveau des possibilités que je peux envisager ; je n’ai pas à me plaindre de mon Tumblr et pour Pinterest (Je viens juste de passer les 27 000 abonnés :-), je crois pouvoir dire que je sais désormais l’utiliser…

D’ailleurs, je ne peux pas parler de Pinterest, mais, j’ai encore vu, pas plus tard qu’hier, des utilisations malheureuses pour les marques dans ce média ! Mais ce n’est pas l’objet du billet… Ici, c’est Instagram.

Autre raison qui guide mon choix de me « mettre » à Instagram, l’usage qui en est fait par la génération Z (rire… Certain diront que j’ai réussi à le placer 😉 Il est vrai que j’ai tendance à croire dans leurs manières d’utiliser les médias sociaux ! Je suis aussi sur SnapChat, à cause ou plutôt grâce à eux, et je regrette le peu d’utilisation par les entreprises en France de ce dernier outil (au passage, si quelqu’un à des infos sur le SnapChat du Tour de France, je suis preneur !)

Enfin, je remarque que de plus en plus d’entreprises utilisent Instagram comme plate-forme de concours. Et, j’aime garder un œil sur les concours dans les médias sociaux, car généralement, il y a beaucoup à redire (ce sera l’objet d’un prochain billet). Raison de plus pour moi de m’intéresser à Instagram.

Donc, à moi de jouer et de positionner exactement ce que je veux faire de mon Instagram vis-à-vis des autres plate-formes visuelles ou non !

De la stratégie avant tout

Mais, comme dit en préambule, c’est bien beau de vouloir utiliser « sérieusement » un nouvel outil, encore faut-il savoir quoi en faire, dans quel but l’employer, quel type d’informations diffusées…

Quel contenu dans Instagram

Le début de la stratégie avant de se mettre sur un réseau ou média social est là : décider ce que nous allons publier, à quel rythme, sous quelle forme (il est possible de rediffuser par exemple des images de comptes d’autres personnes). On pourrait appeler cela sa stratégie de contenu.

Bref, j’ai choisi… 🙂 N’attendez pas que je vous dise quoi, ce n’est pas le but. C’est l’une des erreurs de beaucoup de personnes (d’entreprises) de vouloir imiter les autres dans les réseaux et médias sociaux. Mais, je sais désormais ce que je vais mettre dans mon Instagram : quel type d’images (très peu de selfies :-), la fréquence de mes publications, le choix d’associer ou non le lieu en fonction de l’image, l’identification dans les photos, etc.

Abonnés et je m’abonne

L’autre facteur important établir une balance correcte entre le nombre des abonnés et le nombre des personnes que je suivais. Dans les débuts de mes présences (pas simplement l’inscription, si je l’utilise), en général, j’essaie de suivre un certain nombre de comptes (je l’estime selon le type d’outil, sa « reconnaissance », ma popularité, etc.). En seconde phase, en général, j’essaye d’arriver à l’égalité (nombre équivalent d’abonnés et de personnes que je suis). Ensuite, j’essaye de maintenir le nombre des abonnés supérieur à celui du nombre de comptes auxquels je suis abonné moi-même).

Je dois donc établir des critères de sélection : qui je vais suivre ? Pourquoi ? Dans Twitter, par exemple, j’ai décidé depuis quelques années de suivre seulement les comptes francophones. Dans Instagram, je me suis donc fixé également mes critères comme de ne pas tenir compte des profils « selfies ».

Dans cette mise en relation, je privilégie toujours les personnes qui sont abonnées à mon compte. Aussi, dans Instagram, j’ai dû « remonter » le temps pour retrouver les premières personnes qui m’ont suivi…

Quelques constats sur Instagram ou la présence dans un média social demande temps et persévérance

Et, j’en ai profité pour faire différents constats sur Instagram, mais aussi sur la manière dont les personnes ou les entreprises abordent les médias sociaux d’une façon générale.

La première remarque sur Instagram concerne le nombre de selfies. La seconde, les « albums de famille »… J’ai pris acte !

Il est clair également que « beaucoup » de personnes présentent dans Facebook possèdent un compte Instagram ! Il serai intéressant de connaître la proportion !

Autre observation, cette fois concernant l’arrivée dans un média social, j’ai l’impression que pour de nombreux, mais vraiment de nombreux utilisateurs, ils ont l’impression qu’il suffit d’arriver pour que l’on soit reconnu de suite comme THE instagrammer. C’est évidemment faux  !

Je n’ai pas dénombré les comptes avec une seule image (les personnes sont déçues du « retour » sur une image !). Je n’ai pas dénombré les profils avec moins d’une dizaine d’images… 2 solutions. Soit, ces comptes étaient des essais, soit, ce que je crois plus volontiers, les utilisateurs ont abandonné par manque de résultats. Je préfère encore les profils sans image. Au moins, on sait qu’au mieux ils suivent simplement.

C’est d’ailleurs ce qui explique que malgré la masse de personnes qui c’était abonnées à mon compte, je n’avais eu que peu de réponse lors d’un test sur un concours (en famille 😉 La plupart des abonnés de la première heure semble être des comptes avant tout dormant (et de toute façon, comme je ne publiai pas régulièrement, j’étais passé aux oubliettes 😉

J’ai coutume de dire que l’on ne peut juger d’un support qu’à la condition expresse que le contenu soit conséquent ! J’ai même conseillé des entreprises à ne pas créer de présence dans certains médias sociaux vu l’absence de contenu qu’ils pouvaient proposer ! Et le contenu, cela se travaille au fil du temps.

La « ligne éditoriale visuelle » est pas immuable… mais, encore faut-il un contenu suffisant pour juger (et d’employer ce que l’on pense être les bonnes méthodes).

Le second facteur à prendre en compte est celui du temps. Quel que soit le réseau ou média social employé, il est nécessaire de laisser le temps jouer en notre faveur (et donc, de ne pas vouloir changer trop rapidement par exemple de ligne éditoriale… ou pire cesser l’expérience). Cela se compte en mois !

Reste le cas des profils « privés ». J’en ai trouvé un nombre assez impressionnant cela dit. Beaucoup plus que dans Twitter (difficile de faire des comparaisons avec Pinterest, car les tableaux privés ne sont pas visibles à moins d’y être invité). Je me posais la question de savoir si l’image est plus impudique que le texte ?, si l’image est une forme d’intrusion dans la vie privée que ne représente pas le texte ! Je n’ai pas la réponse !

La diffusion et l’importation

Toujours dans sa stratégie, il est nécessaire de penser en termes de diffusion (et aussi éventuellement « d’importation »).

L’exemple le plus flagrant dans Instagram est le choix ou non, automatique ou non vers Facebook, Twitter, Tumblr ou Foursquare. Quelle décision prendre et pourquoi-là encore ! Tout dépend des usages que vous faites des autres outils évidemment ! Cela veut donc dire que vous avez dû réfléchir au pourquoi, pour qui, etc. de ces autres réseaux et médias.

Et puis, il est possible d’automatiser certaines tâches de diffusion par exemple avec Ifttt. À en mesurer les avantages également. Le tout est de se souvenir, dans la gestion éditoriale de nos textes qui accompagnent l’image d’Instagram, de cette rediffusion pour en tenir compte ou non !

Pour ceux qui voudraient aller plus loin dans leur découverte de stratégie de présence dans Instagram, connaître des outils gravitant autour, trouver des chiffres… je « stocke » les informations concernant Instagram dans le board social media, e-commerce, SEO… de mon Pinterest, avec le hashtag du même nom et aussi, en partie, les informations sur la stratégie digitale et dans les médias sociaux.

Ah oui, prochaine étape… je m’attaque à la fois à YouTube et à Vine et donc, dans un premier temps pour moi, auto-formation vidéo 😉 Mais, vous remarquerez dans Instagram que j’ai déjà commencé 😉

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