Cela pourrait être un titre politique… 1981, 2012… L’allusion est facile !
Non, je ne parlerai pas politique, mais parcours professionnel 🙂 Mes premières expériences dans le monde professionnel me reviennent de plein fouet ces derniers temps… Dans les années 80, en début de carrière :-), j’effectuais ce que j’appelais des voyages reportages : Le tour du nord-pas de calais en cyclomoteur pendant 2 mois, la route Napoléon de Golfe Juan à Paris en voiturette sans permis, la descente des canaux d’Anvers à Paris sur les traces de R. L. Stevenson (l’auteur de l’île au trésor ;-), etc.
Rien de surprenant que quelques années plus tard avec les filles nous avons réalisé un tour de France par deux enfants suivant le livre éponyme 🙂
Et là, coup sur coup deux rappels de ce passé…
Une maison d’édition de carnets de voyage m’a contacté ces derniers jours car elle a découvert mon périple sur les traces de Stevenson 😉 Cela faisait un bail que je n’en avais plus parlé ! La dernière fois ce devais être sur les ondes de France Culture vers les années 1995… Si vous avez des carnets de voyages ou des informations spécifiques (pas besoin de renseignements complémentaires sur Modestine et son Voyage avec un âne dans les Cévennes !), je suis preneur, je transmettrais 🙂
Mais, ce qui a été le plus bizarre comme expérience ces dernières semaine a été le test de la Renault Twizy à l’invitation de Publicis Activ Lille (pour une fois je relais une opération publicitaire où je suis invité ;-).
une fois arrivé à l'université, j'ai laissé le volant de la Twizy à Justine… pour la photo 😉
Alors, que rien ne semble rapprocher les deux véhicules : la Twizy et la JDM simpa de la route Napoléon, au fur et à mesure de l’essai de la Twizy je n’arrêtais pas de faire des comparaisons ! Ma première réaction devant le véhicule électrique a été de trouver qu’il ressemblait de face à un tacot !
Ma seconde réaction a été de voir qu’il n’y avait pas de véritables portes sur la Twizy… Il pleut pour cet essai et ma JDM avait une véritable carrosserie elle, y compris un toit ouvrant ! C’est vrai qu’à la différence de la Twizy, la jdm est une voiturette sans permis, la biplace électrique est un quadricycle et non une voiture, mais certains modèles dont celui que je testais nécessite un permis de conduire !
Cette notion de permis de conduire me rassure… car je trouve à l’usage de ces deux véhicules que c’est l’un des gros dangers… donner le volant de ce type de motions de locomotions à des personnes sans formation à la conduite (cela vaut pour les voitures sans permis et pour les modèles de Twizy concernés). j’avais pu le remarquer à plusieurs occasion lors de la remonté de Golfe Juan à Paris et pendant l’heure où j’ai conduit la Twizy également… Le fait de posséder une connaissance de la route dans une « vrai auto » permet d’anticiper certaines actions, d’avoir certains comportements sur la route…
Une fois installé dans la Twizy, on remarque l’équipement spartiate ! Je ne parle pas des pédales et autres accessoires de conduite… mais de ce qui fait notre environnement naturel ! Dans ma JDM, il y avait au moins une radio 🙂 C’est vrai que nous somme plus près du scotter enveloppé que de la voiture encore une fois !
Je ne parlerai pas du siège arrière (c’est une deux place) et je dois avouer ne pas avoir été très galant en laissant la place à Julie qui m’invitait. Dans la jdm, ce sont deux places avant côte à côte (plus simple pour discuter !) c’est juste ce que je pourrais en dire !
Et puis, J’ai du choisir un but pour découvrir les capacités de la Twizy… Comme ce type de véhicules est pour les jeunes, je me dis qu’un aller-retour à l’une des universités de Lille est la destination idéale ! «On ne peut pas prendre le périphérique, ni les autoroutes…» me précise Julie ! Qu’importe, nous passerons par les petites routes !
Comme avec la voiturette, je me suis retrouvé confronté au même problème pour la vitesse du véhicule… et j’ai roulé à 80 km/h en ville. On ne fait pas attention à la vitesse dans ce type d’engins ! Oui, cela accélère, freine… correctement ! Cette vitesse me surprend plus pour un véhicule destiné à la ville… sinon, pourquoi lui avoir attribué l’adjectif d’Urban !
20′ montre en main pour relier les deux points… Pas mal 😉 Aussi bien qu’une voiture standart… Mon seul problème serait d’oser laisser ma Twizy sur le parking de la fac ou sur un autre parking (mais, en ville, quid des tickets de parcmètres) ! N’oublions pas qu’elle est ouverte à tout vent !
De retour à mon point de départ, je suis presque sec… les bavettes à la place des portes ont fait leur effet ! Elles m’ont protégé de la pluie ! Pas du froid par contre…
Renseignement pris, une Twizy coûte dans les 7 000 € ! Cher, trop cher pour les étudiants…
D’ailleurs, on peut sérieusement se poser la question de savoir si les étudiants et les jeunes sont la cible principale de ce produit ! Je verrais mieux un positionnement pour des livreurs, des commerciaux, la ménagère d’un certain âge qui doit aller faire ses courses au marché… Autres opportunités, les opérations ‘publicitaires » qui pouurait avoir de la gueule avec ce type de véhicule… et peut-être que la Twizy tout simplement n’est pas fait pour le Nord de la France, mais plutôt pour le Sud 🙂
Malgré toutes mes remarques (on le sait, j’ai la critique facile 😉 j’ai adoré cette conduite de la Twizy… et j’ai rapidement retrouvé les sensations du petit millier de kilomètres que j’avais parcouru en 1986 ! Je prends toujours un plaisir fou d’être au volant de ces « petites » voitures !
Lors de mon escapade au siècle dernier… la voiturette devait faire les 24 h des voiturettes sans permis, avec un certain Jacques Lafitte comme pilote 🙂 Alors question, est ce que la Twizy serait prête à relever le défi (en tenant compte de son autonomie et de sa recharge électrique).
Sinon, moi, j’suis ok pour remonter avec la Twizy de Golfe Juan à Paris… mais peut-être pas dans les mêmes dates que celle de Napoléon : entre le printemps bien avancé et l’été 😉
En 1986, je faisais la route Napoléon en voiturette sans permis (l'un des articles de l'époque dans L'Yonne républicaine )