Pendant la période de confinement nous n’avons pas souhaité intervenir pour ne pas mêler 2 situations. Mais la fin du confinement nous a apporté son lot de surprises !
Nous privilégions la publication de ces dernières péripéties plutôt que le commentaire d’un article écrit par un médecin psychiatre qui pourrait correspondre à l’établissement que nous mettons souvent en cause. On n’oublie pas non plus la suite de nos derniers articles concernants le bipolaire dont nous suivons les péripéties de la famille…
La police appelle la famille de la personne bipolaire
Jeudi 30 avril. Le téléphone familial sonne. La famille est sans nouvelle officielle du bipolaire depuis le début décembre mais l’EPSM (Établissement Public de Santé Mentale) suit en principe le malade (pardon… la famille à du mal à se faire à l’usager !).
– Allo, pourrions nous parler à A ?
– De la part de ?
– La police municipale de Z (ndlr : dans la banlieue de résidence du bipolaire)
– Cette personne n’est pas là, mais je suis son conjoint !
– On voudrait la joindre car nous avons trouvé des valises à son nom à l’abandon sous un Abribus ! Nous devons la joindre.
Nous expliquons que la personne est bipolaire et donnons les coordonnées du service médico-psychologique de proximité dont elle dépend normalement (là où se trouvent ses médecins psychiatres adorés), ainsi que celles du cadre de santé avec lequel nous sommes en relation.
Préconisation de leur part, depuis début décembre : la famille doit passer par les services de santé afin de joindre l’usager. Le psychiatre à l’époque avait dit : «Je prends la décision de ne plus vous tenir au courant des activités et de l’état de santé de votre parent».
Le personnel de la police termine en disant : «On vous avertit des suites ce soir, ou lundi à cause du pont».
À notre connaissance, le bipolaire est bien loin de ces lieux (même à l’opposé géographiquement au niveau de la France et ce serait suite à une « dispute » que ces bagages auraient été mis dehors selon nos sources non officielles.
Les psychiatres qui suivent le bipolaire sont avertis
La famille envoie un courrier électronique (le 1er mai), notamment au cadre de santé. Elle lui explique la situation et que la police à besoin d’un contact avec le malade !
Entre-temps la famille a reçu des informations diverses dont certaines indiquant que la personne bipolaire pourrait être liée à du trafic de drogue.
Rappelons que cette personne, avant de se rendre à l’hôpital psychiatrique, avait arrêté de fumer (du tabac) depuis plusieurs années et ne consommait pas de drogue…
Le personnel psychiatrique est absent
Jeudi se termine sans appel des services de police, ce qui paraissait évident pour la famille.
Vendredi, samedi, dimanche, c’est le week-end… Mais imaginez l’inquiétude de la famille !
Lundi… pas une réponse ! On se demande parfois pourquoi contacter le personnel de santé, puisque nous n’avons même pas un signe comme quoi ils ont reçu le message !
Mardi en début d’après-midi… Le téléphone sonne : c’est la police ! «Vous pouvez venir chercher les bagages ?»
La famille bien entendu accepte, « toute heureuse » d’apprendre que la police a « mis à l’abri » ces sacs et valises… laissés à l’abandon !
Aucun des contacts que nous avons donnés n’a répondu ou recontacté le personnel policier…
Aussi la famille rapporte chez elle le chargement… qu’elle trie bien évidemment ! Du linge, des achats de vidéo, des livres et des « papiers »…
Le secret médical tombe à l’eau quand il se trouve dans la rue à l’abandon ?
Et dans ces papiers, une partie du dossier médical de la personne bipolaire…
C’est là que l’une des phrases mises dans le message électronique envoyé aux services psychiatriques avec d’autres griefs prenait tout son sens !
Ils avaient écrit : «Malgré tout, les derniers événements nous permettent à nouveau de douter de la qualité et de la compétence du médecin qui semble prendre ses rêves de vision de la psychanalyse pour de la réalité plutôt que d’être efficace et à l’écoute de tous les acteurs en jeu.»
On vous laisse lire le contenu d’un courrier trouvé dans ces bagages abandonnés !
Pour mémoire, ce rendez-vous fait suite aux vacances du mois d’août dernier (avec pour le bipolaire l’envie compulsive d’acheter une maison) que la famille a dû écourter à cause de l’état de santé mentale ! Voir Du début de la phase accélérée à l’arrivée en établissement psychiatrique cette année et notamment à partir d’Un été pourri par la bipolarité.
De la rémission du bipolaire !
Pour mémoire toujours, ce document où il est fait mention de trouble affectif bipolaire actuellement en rémission (sic) date de quelques jours avant la mise à l’hôpital psychiatrique par un autre médecin psychiatre ! Allez y comprendre quelque chose, simple mortel !
Et c’est sans parler des mensonges émis par le bipolaire pris pour argent content par le médecin : «le sommeil s’améliore progressivement» (cela ne serait pas si dramatique, la famille en rirait, mais bien évidemment ce n’est pas le cas… le sommeil ne s’améliore pas).
Et signalons que moins de 15 jours plus tard, nous apprenons que les psychiatres du même établissement (peut-être le médecin psychiatre qui a rédigé cette lettre) préconisait le « sans prise d’aucune médication » ! Cela laisse songeur les retournements de situation !
Bref, on peut vraiment se poser des questions sur les compétences de cette unité de soins… et notamment d’au moins de 2 des médecins psychiatres qui sont à sa tête.
Ah oui, petite cerise sur la gâteau… le courrier est signé par le médecin qui n’a jamais voulu nous renseigner sur les mesures juridique de protection des majeurs (On en tue 3 pour en sauver éventuellement un – partie 1). Mais désormais, nous comprenons pourquoi : pour lui et son collègue visiblement notre bipolaire est en cours de rémission.
Mais, nous devons prendre rémission dans quel sens ?
Comme une lettre de rémission (Acte par lequel le prince remettait à un criminel la peine à laquelle il avait été condamné) ? Comme le pardon accordé par Dieu au pécheur repentant ? Si c’est dans le sens d’une atténuation temporaire des symptômes d’une maladie ou d’une manifestation pathologique, cela n’aura duré que quelques jours, voire quelques heures… Nous avons tiré ces quelques exemples du CNRTL !
Pris au sens médical, dans ce courrier, le terme rémission pourrait avoir une signification si l’on juge que l’affection cède du terrain et que l’état du patient s’améliore temporairement… mais vraiment ce n’était visiblement pas le cas (et le bipolaire avait prévenu depuis longtemps) !
À moins que le psychiatre en question ne préfère prendre ses rêves pour des réalités, ce que semblerait indiquer la lecture d’un article d’un de leurs confrères…
On est en droit de se poser la question : les médecins psychiatres que nous décrivons, ne seraient-ils pas plutôt des marabouts ? Vous avez besoin d’une définition du marabout et du maraboutage ? On reste à votre disposition pour la fournir !