Chronique éducative vue par un papa : la situation à la Toussaint

Pour commencer, quelque réaction suite à la diffusion des épisodes précédents. Tout d’abord Thierry Klein avec son «Des “TICE” vues comme symptôme de la perte du capital scolaire» et également la série de billets de François sur Le B2I® Ecole : Retour d’expérience en trois parties (ici, et ). François est bien placé pour en parler lui qui depuis 2002 propose ses services en interventions périscolaires et pour l’encadrement du B2I. Je vous invite à réagir à ses propos 🙂

L’enseignement musical… y’a du conflit dans l’air !

Revenons à ma chronique a proprement parlé. L’aventure de cours de musique continue.

Il y a un mois maintenant ma fille est rentrée du collège avec deux flûtes ! Ma vieille flûte en bois (celle que j’avais moi-même au collège) dont elle fait l’usage en cours depuis ces années de primaire et une flûte neuve en plastique rose translucide.

Surpris, je lui demande la raison de la présence de ce second instrument. Elle me répond que son professeur lui a demandé s’il était possible de changer d’instrument car la flûte en bois fait un mauvais son (elle sonne mal soi-disant) ! J’en reste ébahi car même avec mon oreille déplorable, le son de cette flûte ne peut être mis en cause. Je questionne donc la gente demoiselle.

J’apprends que l’enseignant lors du premier cours avait ronchonné car plusieurs élèves possédaient déjà leur instrument (je pense qu’elle se retrouve avec un stock de flûte à écouler).

J’aurai dû me méfier lorsqu’elle avait demandé lors du premier cours à ma fille de rapporter le doigtier de la flûte ! (La raison évoquée par l’enseignant à l’époque était que les doigtiers des flûtes avaient changé dans le temps et qu’elle ne connaissait pas le doigtier de Ma flûte… Deux petite précision, cette personne doit être proche de la quarantaine et je sais jouer sur une flute de l’époque et celles d’aujourdh’ui sans aucun problème, mais je ne suis pas prof. de musique 🙁

Bref, autre détail important, comme elle ne connaît notre niveau social, l’enseignant précisa même que nous pouvions payer le morceau de plastique (6 euro) en deux fois, trois fois… ! L’intention est sympathique. Merci. C’est vrai que six euro pour notre budget n’est pas rédhibitoire mais je pense que ce n’est pas le cas de tous les parents !

De mon côté, j’ai mis un mot dans le cahier de correspondance, réclamant à l’enseignant de m’expliquer les raisons pour lesquelles mon enfant devait changer son instrument et je donnais les six euro (paiement en une fois donc) pour le cours suivant.

L’histoire évidemment ne s’arrête pas là ! Lors de la présentation du cahier de correspondance, l’enseignant dit : «j’suis d’accord de le remplir mais il y a un p’tit problème, car je vais devoir remplir une page entière du cahier ! Je vais téléphoner à tes parents si j’ai le temps pour leur expliquer.» Je n’aime pas ce type de réaction. Après, je sens que l’on va me reprocher encore de ne pas en avoir parlé avant avec l’enseignant !

La semaine suivante, l’enseignant demande à l’enfant en dehors des cours : «Est ce que c’est grave si je ne téléphone pas à tes parents ?». Ma fille ne sachant pas trop quoi lui répondre, dit : «Non, ce n’est pas grave 🙁 La réponse d’un sixième était évidente. Comment pouvait-elle dire que c’était grave !

Cette semaine c’était le premier rendez-vous avec les enseignants, vous savez la soirée où tout le monde attend de passer devant les profs pour savoir comme se déroule la scolarité de ses enfants.

J’avais décidé de mon côté de boycotter cette personne qui ne souhaite pas me répondre ! J’avais une excuse en plomb. Le même soir, aux mêmes horaires, dans l’école de la plus petite, il y avait un conseil d’école (je suis parent élu :-). Nous étions deux parents dans le même cas c’est-à-dire à devoir abréger la consultation des enseignants du collège pour participer à l’autre réunion !

Ce serait bien si l’éducation nationale tentait d’harmoniser les réunions des différents établissements afin que les diverses réunions ne soient pas en simultané afin que l’on ne puisse pas reprocher aux parents de ne pas participer 😉

Mais revenons à notre ami des arts musicaux. Donc, un mois plus tard, je ne connais toujours pas la raison de ce changement de flûte ! En plus, ma fille a oublié de lui dire aujourd’hui que contrairement à ce qu’elle avait dit, pour moi, il est important de savoir pourquoi elle devait changer de flûte !

Pour votre information, le CD de la chanson demandée n’est toujours pas arrivé 😉 Petit rappel, l’enseignant a donné une chanson à apprendre mais ne possède pas le disque de la chanson !

En effet, depuis le dernier billet, j’ai téléchargé la chanson 🙁 et j’ai mis le MP3 sur un CD. Seulement, le CD ne fonctionnait sur le matériel de l’enseignant en classe et chez elle ! Sur d’anciens lecteurs de CD effectivement, il ne fonctionne pas ! Bref, du temps passé, un CD de perdu… Je n’ai pas été le seul à chercher… D’autres élèves de la classe ont effectué des recherches sur YouTube… Ce sont les enfants qui ont fait le boulot de l’enseignant maintenant.

Ah une information de dernière minute. Une amie de ma fille aurait (attention conditionnel) reçu de l’argent (les 1 ou 2 euro promis ?). Les petits entendront peut-être la chanson dans sa version originale après les vacances de la Toussaint ?

Tiens, faudrait aussi que je vérifie que le CD n’est pas disponible dans une bibliothèque du coin !

Dernière remarque, l’enseignant à découvert la version du texte imprimé que j’avais fourni à ma fille. «Il est super ton texte, je voudrais bien le même !» Je lui ai fourni aujourd’hui l’adresse d’un site (ils sont nombreux) où le texte de chanson est disponible. Ma fille ajoute d’un ton déçu : «Je crois qu’elle ne se souvenait plus quand je lui ai donné le papier». En moi-même, je me dis : «Bien sûr, je n’ai pas fait une photocopie du texte pour l’ensemble des élèves !»

J’en reste là pour la partie musicale mais la marmite bout !

Et la classe pupitre !

Passons maintenant à la classe pupitre car nos têtes blondes ont été en classe pupitre et ce que je redoutais est arrivé !

Lors de leur premier passage en classe pupitre (avec l’enseignant de Français qui semble vouloir utiliser régulièrement la salle, un bon point pour elle), ce fut assez folklorique.

Voici en détail le déroulement de l’heure de cours. Après être entré dans la salle, l’enseignant ne savait pas comment allumer l’électricité de la salle. Une collègue est venue donner une explication, mais visiblement un autre problème existait ! Les deux enseignants firent donc appel à un troisième professeur (le responsable de la salle ?) qui était en cours avec des élèves.

L’enseignant qui était venu en aide au premier surveilla les élèves du troisième pendant que celui-ci tentait de résoudre la panne. Il ne réussit pas davantage. On fit donc appel à un technicien du collège qui «mit du courant dans la salle». Cette perturbation dura une demi-heure sur l’heure de temps prévu. L’autre demi-heure fut consacrée à expliquer le réseau et le dossier privé des élèves.

Depuis, les jeunes ont fréquenté à plusieurs reprise depuis deux semaine la classe pupitre avec les enseignants de mathématique (une fois) et de français (pour saisir un conte).

Aujourd’hui, nouveau problème. Cinq ordinateurs étaient en panne à l’arrivée des élèves. Donc, on fit appel au « responsable de la salle » qui était en cours et qui ne pouvait pas venir. La quête d’un autre enseignant « responsable de la salle » lui aussi (je ne sais pas qui est (sont) le(s) responsable(s) en fait) se termina par un échec. Il était en dehors de l’établissement, ayant terminé ses cours.

En conclusion, ceux qui avaient leur ordinateur en panne durent rejoindre un camarade de classe et regarder ce que faisait ce camarade !

Les outils maison, dont du mindmapping

Pendant la rencontre enseignants-parent, j’ai expliqué à l’enseignant d’Allemand que je fais utiliser Genius (un logiciel sur Mac) pour l’apprentissage des mots, etc. Ma fille commence à utiliser seule le logiciel y compris pour la saisie des mots !

À plusieurs enseignants, j’ai expliqué que nous réalisions désormais des cartes euristiques des leçons avec les filles.

J’ai choisi la version gratuite de MindNode qui est très simple d’emploi et qui met des couleurs automatiquement ;-)… Voici quelques exemples de cartes euristiques (en pdf) que nous avons créés soit avec la plus grande ou la plus petite (elle en réclame elle aussi maintenant) :

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