Dyslexique, elle va au lycée sans cahier mais avec un iPad !

Dyslexique, maintenant au lycée, elle va en cours avec une tablette depuis le collège
Dyslexique, maintenant au lycée, elle va en cours avec une tablette depuis le collège. Source image : Flickr Richard Allaway

Cela fait un certain temps que je devais rédiger ce billet qui est la suite naturelle de : Elle va en cours sans cahier mais avec un iPad ! En effet, l’article de l’époque racontait les débuts de l’usage d’une tablette en classe par ma fille dyslexique et dysorthographique reconnue par la MDPH comme telle, alors qu’elle était au collège (Parlant de collège, sa soeur qui entre en seconde a publié un article sur sa perception de l’enseignement dans un collège : ses années collège !).

Depuis, elle est passée par une seconde passerelle et un séjour dans un lycée Australien pendant quelques mois, puis elle est entrée en seconde générale au lycée public. Cette année, elle arrive en première avec le bac français en fin d’année (j’en reparlerai).

Déjà, lors de la présentation au Sénat pour le colloque étude plus, j’avais évoqué cette suite.

Et puis, c’est bientôt Ludovia, l’Université d’été de l’e-éducation en France à laquelle je ne participerai malheureusement pas cette année. Aussi, je voulais apporter ma contribution aux débats si besoin et après le témoignage de l’autre de mes filles sur sa perception de ses années collège.

La seconde passerelle

Après une année de Troisième chaotique pour des raisons de santé (elle a été pas mal absente), le cas de ma fille posait quelques soucis pour son orientation.

C’est quoi une classe passerelle ?

En effet, même si son niveau sur les bulletins lui permettait de passer en seconde générale (certains médecins rencontrés pour la reconnaissance de son « handicap » —elle ne se considère pas comme une handicapé— était de cet avis), son nombre de journées d’absence ne lui avait pas permis d’acquérir toutes les connaissances vis à vis du monde éducatif pour poursuivre en seconde générale ! Mais difficile de la faire redoubler, cela n’aurait eu aucun sens !

C’est pendant un conseil de classe (j’étais représentant des parents 😉 que la conseillère d’orientation proposa de l’orienter vers une seconde passerelle !

On nous présenta la seconde passerelle (Wikipédia vous expliquera comme cette classe est vendue !) : un mixte de troisième et de seconde (ce qui est le cas en effet). L’établissement privé (ces classes n’existent pas selon nos informations dans le public, allez savoir pourquoi !) confirma ces informations ajoutant même qu’ils avaient l’habitude de recevoir et d’accompagner des dys ! Discours sur-vendeur évidemment 🙁

Dans la réalité des faits, la classe où c’est retrouvé ma fille était surtout une classe d’élève en décrochage scolaire (sèches les cours, problème de drogue, « fouteurs de bordels »… ) mais rien à voir avec les dyslexiques. Elle était l’une des rares à être dans cette catégorie.

Donc, il était naturel que quelques étincelles devaient se produire pour la prise en compte de la dyslexie et l’usage de sa tablette en cours.

Dyslexie, iPad et seconde passerelle

En début d’année, comme je savais que c’était une année de transition, je ne me suis pas fait connaître (c’est-à-dire que nous, parents et enfant, avons tout fait pour garder sous silence mes activités ! Je ne veux pas être le papa poule qui surprotège son enfant (j’avais des exemples au collège de ce genre de pratique et cela m’énerve en général !).

Toutefois, nous avions prévenu que notre fille disposait un PPS qui lui permettait d’utiliser son iPad à la place de tout autre support pour ces cours ! Il n’y a d’ailleurs pas eu beaucoup de réactions de la part des élèves à cet instrument en classe hormis que certains d’entre eux lui ont demandé comment elle avait fait pour pouvoir venir avec une tablette en classe, afin de savoir si eux aussi pouvaient venir avec la leur. Pas plus de réactions, ou presque de la part des enseignants !

Non, la surprise est venue de la première rencontre parents – établissement (une grand-messe dans laquelle on nous a fait miroiter pas mal de choses en vantant les mérites de l’école !).

En effet, lors des questions des parents, une personne a demandé si cela était normal qu’une élève utilise une tablette en cours et pourquoi son garçon ne pouvait pas faire de même (je pense que vous savez de qui l’on parlait 🙂 La réponse du prof. principal a été qu’elle pouvait le faire car elle possédait les dérogations nécessaires. Mais, je me mets à la place des autres parents : pourquoi elle, pourquoi pas les autres !

Puis, vint assez rapidement la réunion de préparations pour son PPS ! Nous avons confirmé le choix de l’utilisation de l’iPad et fort des expériences passées la remise des cours en pdf ou dans un autre format si cela était possible et la mise en place de son 1/3 temps pour les contrôles. L’envoi des fichiers de cours ne fut pas suivi d’effets ! Elle n’a reçu aucun cours de cette manière durant l’année.

Une remarque de la direction (rappelez-vous, ils sont spécialisés en dys !) nous laissa un peu perplexe : «Oui, tu as cela pour l’instant… mais tu ne penses pas que ce n’est pas trop. Il faudra apprendre à te débrouiller sans notamment pour le bac et après !» (SIC). En plus, il était sous-entendu qu’elle avait de la chance d’être dans cet établissement qui lui permettait ce genre d’aménagement ! Je vous laisse juge.

Difficile de parler de l’ambiance de cet établissement sans parler de sa population. Évidemment, passer du public au privé selon les établissements peu amener des surprises (je suis certain cependant que l’écart n’est pas toujours celui que nous avons rencontré).

Comment qualifier la population présente ? J’aurais tendance à dire de façon triviale de fils et de filles de « faux-bourges » qui veulent placer leur cul plus haut que leur tête, mais qui n’en n’ont pas les moyens !

Je comprends l’incompréhension de ma fille vis-à-vis de ce public… Même si, pour elle, son quotidien se déroulait visiblement bien ! Toutefois, plus d’un an plus tard, elle n’a plus de contacts avec aucun de ces camarades de l’époque alors quelle est toujours « amie » avec des personnes du collège !

Si l’on veut résumer cette année de seconde passerelle, on pourrait dire que l’iPad était anecdotique tant ce lycée semble archaïque aux niveaux des nouvelles technologies !

Le summum a d’ailleurs été atteint selon ma fille lorsque une des enseignantes qui possédait un iPhone lui a demandé de prendre le tableau en photo pour avoir une trace de ce qui avait été fait ! Seul usage des nouvelles technologies pendant une année…ou presque !

Ce décalage dans l’usage des nouvelles technologies s’est d’ailleurs fait sentir dans le projet de mini-entreprise. Le soit disant projet que devaient réaliser les élèves à été plus que moins choisi par les enseignants et l’encadrant dit professionnel ! Et pour la mise en place du projet, attention les dégâts. J’avais l’impression de revivre mes cours lorsque j’étais moi-même étudiant (donc, 30 ans en arrière).

L’arrivée des frictions émergea rapidement notamment entre ma fille et le « pro » sur les notions de communication autour du projet ! Bizarrement, après quelques semaines, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir rencontrer cette personne, afin de mettre à plat leurs incompréhensions.

Je me suis présenté rapidement dans le message que j’ai adressé à la fois au responsable de la formation et au « pro » pour expliquer les raisons du désaccord profond et de l’approche différente de ma fille que je percevais et aussi comprendre avec les 2 sons de cloche la situation. Au final, je leur demandais juste un rendez-vous ! Je l’attends toujours !

Est-ce que cela a joué sur la perception de ma fille par l’équipe pédagogique de l’établissement ? On peut se poser la question. À moins que ce ne soit son départ pour l’Australie qui est en cause ! Nous avions anticipé sa fin d’année, car nous avions l’occasion de la faire rejoindre un lycée en Australie pour un trimestre. Grand bien nous en a pris !

Malgré tout, cela nous pose un problème, car nous devons rétablir l’équité entre les filles et donc, trouver une solution afin que la plus jeune puisse également bénéficier de ce régime de faveur. Seulement, cette dernière n’aura pas d’année « sabbatique » 😉

Le regard des enseignants sur notre fille dès lors que nous avons évoqué ce séjour à l’étranger s’est modifié… y compris avec des réflexions sur notre choix dans l’orientation vers une seconde généraliste. Il est bon d’ajouter que nous avions pris la décision de « retourner » au public (le choix de faire ES comme bac n’était pas possible dans l’établissement de la seconde passerelle) !

Je me rappelle à ce sujet d’une réunion avec l’enseignant référent (oui, chaque élève dans la classe passerelle bénéficie d’un enseignant référent) au cours de laquelle on nous a fait comprendre qu’il était pas bien, mais pas bien du tout que notre fille ne soit pas présente au mois de juin, l’aboutissement de son année. Et concernant l’orientation, vu sa connaissance de notre fille, qu’elle, forte de son statut d’enseignant, pensait que notre fille ne pourrait pas suivre un enseignement d’ES (Rire, elle sera l’une des meilleures dans sa classe dans ce domaine en seconde générale 😉 car selon l’enseignante qui avait elle aussi sa fille dans ce parcours cela était impossible !

Bref, difficile pour nous ces parents de savoir ce qui a été « incompris » dans cet épisode scolaire. Le comportement de notre fille qui savait qu’elle partait en cours d’année n’y est certainement pas étranger.

En tout cas, le départ vers l’Australie n’était pas du goût de l’établissement, jugeant que le mois de juin est capital dans leur établissement ! Malgré tout, il n’y eu aucun soucis pour son orientation, le passage du privé au public… et son départ pour l’Australie.

Le lycée en Australie et l’iPad

Un petit aparté. Sans Internet, il est clair que notre fille n’aurait jamais pu se rendre en Australie près de 3 mois à 15 ans, même si nous avons bénéficié de conditions particulières. Certains ont un oncle aux Amériques, mes filles ont une cousine très éloignée (la fille de la sœur de leur arrière-grand-mère) en Australie !

Nous n’avions rencontré cette personne qu’une seule fois, en l’invitant à passer à la maison lors de son dernier séjour en France. Et, par politesse, elle avait dit «il n’y a pas de problème pour vous accueillir en Australie». Évidemment, ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde et la demande est vite arrivée. Donc, à priori, pas de soucis pour l’hébergement !

Il nous restait à décider de la date… Mais finalement, nous nous sommes décidés tardivement ! Dès décembre (pour un départ en mai) nous avions demandé à notre fille de se rapprocher de l’administration de son école pour savoir s’il existait un partenariat particulier avec un lycée à Melbourne.

Finalement, sans réponses à nos différentes demandes auprès du lycée en France, nous avons pris les choses en main sachant que nous avions la possibilité d’inscrire notre fille dans l’un des meilleurs établissements pour jeunes filles de Melbourne : Loreto Mandeville Hall Toorak. C’était en février !

Donc, hébergement et établissement scolaire assurés, il nous restait le voyage et les documents administratifs. Tout, c’est fait sur le net (hormis le passeport 😉 : réservation du vol, « visa », assurances… soit au moyen du courrier électronique, soit par Facebook ! L’arrivée d’Internet a changé la donne dans les échanges internationaux… j’en reparlerai un peu plus loin !

En tant que parents, le vol avec son escale à Kuala Lumpur et l’éloignement à des dizaines de milliers de kilomètres pendant plusieurs mois nous effrayaient un peu.

Nous avions tort, Skype, FaceTime, SnapChat… semblent raccourcir l’éloignement.

Tout, c’est bien déroulé pour elle, même si, situation ubuesque, un jour alors qu’il était 5 ou 6 h du matin en Australie, nous avons reçu un appel FaceTime de sa part affolée. Elle avait été réveillée par du bruit… et pensait à des voleurs qui cambriolaient la maison… Son réflexe a été d’appeler son père en France 😉 Rassurez-vous ce n’était que des opossums qui visitaient les poubelles !

Mais revenons à ce qui nous intéresse, c’est-à-dire l’iPad en cours. En effet, nous devions prévenir l’établissement scolaire australien que notre fille n’utilisait pas les copies, pas les cahiers, ni les crayons… mais que la tablette l’accompagnait dans tous les cours ! Dans les documents d’inscription, nous l’avions mentionné, croisant les doigts pour qu’il n’y ai pas de soucis pour elle !

Nous étions crédules. L’Australie n’est pas la France. Notre fille de nous raconter que son arrivée équipé de son iPad en cours n’a pas posé de problème puisque chaque élève possèdent dans la classe son ordinateur, sur lequel les enseignants leur demandent de travailler en cours de journée en échangeant les courriers électroniques avec l’enseignant… ! On n’avait pas remarqué qu’elle utilisait une tablette !

Ce sont 3 mois d’une expérience fabuleuse dont elle est ressortie métamorphosée, ayant mûri considérablement entre-temps ! À la fois une découverte d’un pays complètement différent, une nette amélioration de son anglais, une ouverture d’esprit encore plus grande, la révélation d’un système scolaire inconnu (elle connaissait déjà le système Allemand) en uniforme « d’écolière » (l’uniforme est de rigueur en Australie), etc.

Elle est toujours en contact avec ses amies Australiennes… via Facebook, Snapchat, Instagram… et elle suit avec avidité toujours leurs activités. D’ailleurs, l’une d’entre elles a passé quelques jours à la maison l’hiver dernier pendant son séjour en France, en famille.

Côté anecdote pour l’usage des médias sociaux pendant ce voyage, comme je m’y attendais, quelques jours après son arrivée au lycée, ma fille m’a demandé l’autorisation d’ajouter SnapChat à ses applications, car toutes les australiennes l’utilisaient 😉 Personne ou presque ne connaissait SnapChat en France à l’époque 😉

La seconde générale

Changement de décor cette année avec son arrivée en seconde générale dans un lycée public. Comme c’est la règle, nous avions rappelé que notre fille utilisait un iPad en cours.

Les premières semaines

Lors de la réunion de rentrée, les parents étaient invités pour la présentation de l’établissement ! Toujours difficile de juger en pareil cas…mais cette présentation à l’aide de transparents m’avait un peu interloqué ! Des transparents pour un établissement qui possède un site internet… Il y avait contraste pour moi !

Mais cette année, suite à une discussion à Ludovia, nous (les parents) avons décidé de rencontrer dès le début de l’année la quasi-totalité des enseignants de notre fille afin de leur expliquer au besoin la dyslexie, ce qui pourrait aider notre fille, faciliter la relation et la compréhension entre elle et les enseignants selon les matières… Grand succès nous semble-t-il que cette opération.

La plupart des enseignants étaient ravis de cette démarche, certains comprenant la situation et allant même jusqu’à proposer d’éventuelles adaptations pleinement satisfaisantes !

Reconnaissons-le, la direction est aussi à l’écoute ! D’ailleurs, l’orthophoniste qui était invité à la réunion sur le PPS de notre fille en est ressortie agréablement surprise par la qualité d’accueil des élèves dys. dans l’établissement. Tout est fait pour leur facilité la scolarité et dès la seconde, on évoque déjà les différentes formules d’aménagements des épreuves du bac qu’il est possible de mettre en place.

Un exemple, pour l’année qui va venir, lors de ses épreuves de bac blanc français, il a déjà été suggéré qu’elle puisse en réaliser une avec un secrétaire et une autre avec du matériel informatique ! Cela permettra à notre fille de choisir sa solution pour l’épreuve finale !

Côté enseignant, rien à redire. La grande majorité a joué le jeu, et même plus : agrandissement des photocopies, cours envoyé en PDF, 1/3 temps ! Le seul regret, l’inaccessibilité au réseau de l’établissement ! Ce serait parfois plus simple pour envoyer (ou recevoir) des documents !

Mention spéciale pour la calculatrice en math

Côté outils, elle reste fidèle à Evernote et à sa panoplie d’outils « traditionnels » (voir l’article précédent), même si elle a ajouté par exemple des applications pour projeter des présentations de type PowerPoint depuis son Ipad,

En seconde, l’instrument « magique » est la calculatrice statistique et permettant de tracer des fonctions. J’étais conscient du problème et certain de trouver l’équivalent de ce qui était demandé comme calculatrice sur la tablette. L’intérêt de la rencontre avec l’enseignant de mathématique en début d’année était indéniable sur le sujet ! Jackpot, j’ai rapidement trouvé les apps nécessaires : Desmos, StatCalcLite et Math42 (que semble bien connaître les élèves de la 6e à la terminale ;-).

Au passage, je reste persuadé de la disparition des calculettes et calculatrices dans un proche avenir ! Ce qui coûte cher, c’est le développement des applications… Pourquoi alors s’embêter avec « l’emballage » si tout le monde possède une tablette ou un smartphone ? Et, je dis souvent à qui veut l’entendre que l’arrivée de l’usage au quotidien des tablettes et smartphone dans le monde de l’éducation correspondra à l’arrêt de la fabrication des calculettes et calculatrices !

Pour clore le chapitre calculatrice, sachez que l’utilisation des versions sur la tablette n’a nécessité aucun apprentissage. Assez bluffant pour ma fille… Une saisie rapide et hop, le résultat alors que pour les autres élèves, ils devaient apprendre à programmer leur engin. Plusieurs fois, elle attendait pendant les cours au vu de son « énorme » gain de temps !

Tout n’est pas cool ou de l’incompréhension de certain

Seule ombre au tableau, l’enseignant de français qui nous avait accueillis en nous disant connaître dyslexie et dysorthographie… Parmi l’ensemble des aménagements discutés, nous nous étions mis d’accord pour que notre fille puisse « posséder » les livres sur son iPad quand cela était possible ou regarder la pièce de théâtre éventuellement, plutôt que de lire le livre papier !

Cependant, dès les premières lectures, il réclama la version papier ou prétexta des versions « différentes » inadéquates. Rares ont été les cas où la version électronique suffisait ! Pas très cool.

Pire à mon sens, son incompréhension de la dysorthographie… Le premier travail de notre fille a été rendu couvert de rouge, avec une remarque du genre travail et orthographe inadmissible ! De plus, quelques remarques en cours, devant toute la classe, ont été faites à notre fille ! Pas très cool non plus.

Enfin, comme il avait indiqué refuser de corriger les travaux de notre fille s’ils étaient rendus en l’état… Ce n’est plus notre fille qui produisait les travaux à rendre, mais ses parents ! Nous avons mis en place une stratégie à la maison propre à cet enseignant. Nous demandions à notre fille d’écrire son texte, puis nous le reprenions pour le mettre en « bon » français en corrigeant son orthographe, et enfin repassage en lecture orale pour savoir si cela correspondait bien à ce qu’elle avait voulu dire ! Cela devenait un gag pour nous savoir qui aurait la meilleure note entre le père et la mère ! Je ne compte plus les heures passées à ce travail.

Sans parler que parfois le travail, à réaliser en une semaine, consistait à lire quelques chapitres d’un ouvrage (plus fréquemment de plusieurs), évidemment, ouvrages non-disponibles en version audio ou pdf… On peut l’avouer, c’est papa-maman qui se collait à la tâche… C’était impossible pour notre fille à effectuer. L’accent pendant la mise en place du PPS de l’année avait quand même été de tenir compte de son handicap et de ne pas la « surcharger » de travail supplémentaire !

Notons que nous avons indiqué à l’enseignant la manière dont nous travaillons à la maison pour son cours et que c’est le seul enseignant avec qui il a été nécessaire d’échanger par courrier électronique ou carnet interposé et de rencontrer à d’autres occasions !

Contente de cette année

Bah, tout l’un dans l’autre, l’année s’est bien terminée et notre fille est très heureuse de poursuivre cette année en Première ES ! Tellement contente de son année, qu’elle qui auparavant ne souhaitait pas faire long feu sur les bans de l’Éducation Nationale émet désormais le souhait de faire des études longues ! On verra d’ici deux ans. Attendons déjà la fin de la première. Chaque chose dans son temps !

Côté élèves, pas de remarques particulières concernant son utilisation de l’iPad ! Difficile pour moi de l’expliquer. Les tablettes font désormais partie du paysage ? La maturité des lycéens ?

C’est plutôt notre fille désormais qui râle après les élèves visiblement dys. qui cherchent à cacher leur handicap ou dont les parents refusent qu’ils soient pris en charge. Son plus grand souhait serait en début d’année de présenter aux « petits » de seconde désormais ce que c’est d’être dys. et ce qu’ils peuvent faire pour être aidés 😉

Elle vit très bien son handicap (Non, je n’ai pas prononcé le mot ma fille 😉 Si ce n’était pas le cas, je ne pourrais pas vous « raconter » son histoire que nous relisons ensemble afin d’éviter les erreurs !

Des séjours internationaux

Quelques jours après la rentrée, l’enseignante d’Allemand proposa aux élèves de participer à des échanges internationaux (normal dans une classe en partie Allemand Européen). Notre globe-trotter évidemment a entendu l’appel (y compris celui de recevoir à la maison un élève d’un lycée Allemand venu passer quelques jours en compagnie de sa classe en France !).

Comme la question a été posé peu de temps après son retour d’Australie… Son premier réflexe a été de dire : «Je veux partir, mais pas trop longtemps !» Nous nous sommes mis rapidement d’accord sur la version de l’échange 3 semaines en Allemagne, accueil de la correspondante 3 semaines en France. Pour ma part, je pense que la version 3 mois lui aurait convenu comme un gant et en fin d’année elle regrettait un peu de ne pas l’avoir choisi ou même d’en prendre pour 6 mois !

Fort de nos expériences précédentes (Nous avions déjà organisé un échange d’une quinzaine de jours avec une correspondante Allemande pendant les vacances d’été, il y a 2 ans et 2 échanges avec notre fille cadette l’an dernier), nous savions comment procéder 😉 Internet simplifie la chose… Une petite annonce sur un site spécialisé (l’OFAJ pour l’Allemand) et pas besoin d’organismes pour nous venir en aide !

Une fois les premiers échanges par mail réalisés (Pardon, par Facebook ;), nous laissons nos filles choisir « leurs » correspondantes. Naturellement, la sélection s’effectue au fur et à mesure.

Dès le mois de décembre, notre fille savait avec qui elle voulait réaliser son échange ! Nous les laissons mettre au point ensemble (les 2 correspondantes entre elles) le gros de l’organisation via les outils d’échanges qu’elles veulent utiliser.

Nous, les parents, demandons juste de réaliser un Skype avec la famille d’accueil quand le terrain de l’échange est déblayé ! Quelques missives entre parents par courrier électronique affinent la préparation. Et hop, l’échange arrive !

Cette façon de procéder est selon nous très avantageuse sur plusieurs points. Le choix et la connaissance de l’autre est meilleure. Il y a moins de surprises sur la découverte de l’autre que si une structure choisissait pour nos enfants une personne !

D’ailleurs, cette année, un premier choix avait été déterminé et pendant la période d’organisation, les 2 ont fait machine arrière car visiblement, elles n’étaient pas sur la même longueur d’ondes.

Toutefois, cela n’empêche pas complètement les erreurs… On connaît véritablement une personne seulement lorsqu’on vit avec elle au jour le jour !

Le choix de la durée est également important à notre sens. Les échanges vont jusque 6 mois ! Personnellement, je trouve cela très long, trop long ! Surtout pour les jeunes en 3e et si c’est une personne imposée par une structure…

Aussi, pour notre cadette qui intègre une seconde Abibac, nous avons choisi, avec son accord, la solution de l’échange 3 mois en Allemagne, 3 mois en France ! Cela fait plusieurs mois désormais que nous connaissons Georgie, la future « correspondante » qui résidera chez nous un trimestre. Les dates des séjours dans les 2 pays sont déjà calées, reste à attendre l’approbation de l’encadrement de la section Abibac !

Bon, ce n’est pas tout ça, mais désormais, la plus jeune attend que nous l’envoyions en Australie et la plus grande établit des plans sur la comète pour se trouver un moyen de faire un échange avec les États-Unis ! Si vous avez des plans pour trouver des correspondantes prêtes à faire un échange, merci 😉

Et puis, ce sont les préparatifs pour la nouvelle année scolaire… On sait déjà comment nous allons la débuter : en rencontrant les nouveaux enseignants de notre dys. Et puis, toujours le dialogue constant entre notre fille et nous (et aussi les enseignants) sur les outils, de nouvelles manières d’intégrer la tablette dans sa vie de lycéenne, etc.

Et, nous nous retrouverons certainement pour parler de l’utilisation ou non de la tablette au bac désormais ou dans le supérieur 😉

Abattre les murs

Faire signe sur le mur de berlin, 1961
c’était le mur à abattre… il l’est désormais… pourquoi pas dans le domaine de la politique, de l’école, des sciences ?

Un lendemain d’élection me semble approprié pour ce billet sur la destruction de certains murs !

D’ailleurs, je note, que celui à qui je dois cette « formule » abattre les murs, mon inspirateur, Mario Asselin l’applique aujourd’hui lui aussi en politique, dans son pays, le Canada en reprenant son slogan ouvrir les fenêtres et abolir les murs qu’il avait employé dans un 1er temps dans le monde scolaire : «Le passage d’une société de la connaissance à une société des connaissants se fera au moment où les écoles cesseront d’ériger des murs et donneront toute la place aux fenêtres». En effet, il écrit «Je veux ouvrir les fenêtres et abolir les murs qui isolent les gens en politique, des citoyens».

Abattre les murs de la politique

En écoutant un peu, les résultats du second tour des municipales, j’étais de nouveau ébahi devant le comportement de la plupart des hommes politiques entre les pas de ma faute, mais de leur faute (un responsable PS régional parlant du gouvernement), nous avons gagné devant la négligence des prédécesseurs, le peuple Français pense que…, la liste pourrait encore être longue ! Qui était réellement honnête dans ces déclarations ? Qui parlait vrai ?

Retournons une quinzaine de jours en arrière ? Hormis dans quelques villes qui se souciait des élections municipales justement dans le peuple Français ? Pas grand monde à vrai dire ! On avait peur de l’abstention à juste titre ! Et encore, cela aurait pu être pire sans le sens du devoir qui a poussé certains à aller voter !

Les raisons ? Assez simple à mon humble avis ! Nos hommes politiques, pour la plupart, ne font plus de politique mais son avide avant tout de pouvoir et il s’enferme dans une tour d’ivoire y compris au niveau local !

La phrase de Mario résonnait donc en moi ce soir : ouvrir les fenêtres et abolir les murs… Abattre les murs en quelque sorte ! Il serait grand temps de la faire dans le domaine politique, même si je sais que parmi les nouveaux élus certains le pratique (il se reconnaîtra je pense 😉

Abattre les murs de l’école

Bon, voilà pour la politique… Côté éducation, évidemment, je suis du même avis que mon ami Mario… L’éducation elle aussi avec sa classe et ses murs ne demandent qu’à exploser… Qu’attend l’Éducation Nationale en France pour franchir le pas ?

Ce que nous inculquons à nos chères têtes blondes est un pseudo-mixte de nouveauté mais très en retard sur la réalité de la vie courante. Nous ne leur apprenons pas à se préparer à leur vie future (je vous invite à regarder du côté de Génération Z) en restant accrochés à notre mode de fonctionnement et à nos héritages passés !

Pas question pour moi quand je dis cela de faire du Descartes en faisant table rase du passé ou de penser à la nuit historique de l’abolition des privilèges lors de la révolution ! Non, nous devons trouver l’alliance qui permettra d’arriver à un système éducatif équilibré intégrant réellement les nouvelles technologies et les comportements qui vont avec dans nos écoles (Je ne parle pas du cycle 1 ou du cycle 2, mais de l’ensemble du système éducatif, université y compris et peut-être surtout là).

Et, par pitié, arrêtons de vouloir ressembler à nos voisins, à vouloir appliquer telle ou telle formule qui fonctionne dans tel ou tel pays. Nous ne sommes pas assez grands pour trouver notre propre système ?

Et surtout, rappelons-nous que l’école, c’est fait avant tout pour apprendre à lire et à compter ! Ce sont pour moi les 2 piliers… J’entends déjà en rédigeant ce billet la réaction des enseignants des autres matières 😉 Je parlais juste des 2 piliers 😉 Je ne limite pas l’école à cela, bien au contraire… Savoir penser, réfléchir, communiquer, s’informer, se cultiver sont également du rôle de l’école ! Mais, devons-nous obliger nos enfants à penser comme nous, par exemple, ou encore retenir comme nous le faisions à l’école ?

Lors de l’une de mes dernières conférences sur l’éducation, des enseignants d’université expliquaient qu’ils avaient réalisé une étude sur ce que retenaient les jeunes lorsqu’ils naviguaient sur Internet. Ils, les profs., s’offusquaient du résultat : la plupart se rappelaient de l’adresse de la page où ils avaient trouvé l’information, pas de son contenu !

Une fois rentré à la maison, je posais la question à mes filles sur ce qui était importante pour elle : savoir retrouver la page ou connaître son contenu ? La réponse a été : retrouver la page !

Cela ne me surprend pas… J’aurais même tendance à pratiquer de la sorte ! D’ailleurs, pour d’autres conférences on me demande de donner des chiffres comme le nombre d’utilisateurs de Pinterest, de Facebook, de Linkedin. Je n’ai jamais compris l’intérêt de ces chiffres en conférence ! Ils sont faciles à trouver sur le net, non ? Y’a d’autres choses à dire plus importantes que cela à mon avis !

Bon, vous l’avez compris, il devient urgent que les maîtres du monde enseignants prennent conscience de ces problèmes sinon, ce qu’il craigne, la sortie des élèves du système scolaire traditionnelle pour une éducation à la maison qui se développe actuellement dans tous les sens, sera la seule alternative qui restera aux parents ! Je dois reconnaître que les parents d’élèves ne sont pas tout blanc non plus dans cette affaire bien souvent !

Mais, ces décalages entre monde actuel dans lequel nous vivons et monde de l’enseignement font que nous en arrivons parfois à des situations ubuesques… Vendredi ou samedi dernier, je donnais un exemple dans Facebook qui suscita quelques commentaires « amusants » ou « désespérant » selon les avis !

Il est grand temps que les écoles cessent d’ériger des murs et qu’elles donnent toute la place aux fenêtres ! (cela fait plus de 10 ans que Mario en parle) Il en est de même dans le monde universitaire…

Mais, je reviens sur le monde de la science et des universitaires, entre autres, juste après !

Et je conseille à tous les enseignants, quel que soit leur niveau qu’ils viennent prendre un « coup » de jeunesse lors des journées de l’Université d’Été de Ludovia… Au pire, l’éducation nationale devrait enregistrer la petite semaine et « obliger »  » leurs enseignants à regarder ce qui se dit, se fait… pendant ces quelques jours ! Ce serait une cure de jouvence pour eux !

Abattre les murs dans le domaine des sciences

Le monde universitaire est aussi celui des sciences puisque chaque universitaire digne de ce nom, même moi lorsque j’étais maître de conférence associé, est rattaché à un laboratoire… La transition est toute trouvée avec une journée de rencontres « scientifiques » voici quelques temps !

Là aussi, il y a un grand ménage à faire. Je n’en croyais pas mes oreilles ! J’avais déjà entendu des « experts » du livre dire à une autre journée : «De quel droit un lecteur peut-il juger un livre » en complétant car il n’a pas les connaissances nécessaires pour le faire !

Et bien, lors de cette journée entre scientifiques, au sens large du terme : enseignants de fac, musée, structures diverses, etc. toute la journée j’ai entendu ces spécialistes évoquer le grand public en se positionnant systématiquement au-dessus de lui ! Et pour le coup, personne ne comprenait que le « grand public » ne s’intéressait pas à leurs activités !

Pour moi, c’était bluffant ! J’avais l’impression d’être dans un congrès de scientifiques lorsque j’étais étudiant (et ça date !). On me rejouait le coup des mandarins à la science infuse qui délivrent selon leur bon vouloir les informations à qui le mérite selon eux. Et encore, pas tout ! Le bas peuple, c’est bien comme cela qu’il faut le comprendre, par contre, peux nous être utile pour nous faire remonter des informations du terrain donc dans ce cas, les outils de réseaux sociaux sont utiles ! Le reste du temps se sont des outils dangereux (je ne fais que répéter ce que j’ai entendu !)

Heureusement, tous les scientifiques ne sont pas de cet avis et j’attends avec impatience le Café Open Science, organisé par 2 étudiantes de l’ESJ (École Supérieure de Journalisme) qui se déroulera le 14 avril à Euratechnologies.

J’y évoquerais entre autres l’ouverture qui est nécessaire aussi bien au niveau des réseaux et médias sociaux que celle pour l’ouverture des articles scientifiques (researchgate par exemple a été créé dans ce but et l’impact de cette nouvelle forme de communication entre scientifique — adieux les mandarins)

Et, certainement, si j’en ai le temps, je raconterai une petite histoire 😉 Oui, j’aime les p’tites histoires vraies 😉

Pour l’occasion, je vais « réactiver » le groupe Facebook C@fé sciences Lillois 😉 Et bien, lors de la 1er rencontre IRL de ce groupe, j’ai vu quelqu’un arriver que je connaissais via les blogs mais pas scientifique selon moi pour 2 sous ! Au cours du tour de table, il nous a expliqués qu’il était passionné d’un insecte particulier et qu’il faisait partie des 4-5 sites de références au monde sur le sujet ! Bel exemple de pro-am (professionnel – amateur) car il est comptable si je me souviens bien de profession !

Voilà, une raison de plus pour que la ou les sciences abattent les murs de leurs labos ou tout au moins ouvre largement leurs fenêtres ! Plus personne désormais quel que soit son métier ne peut rester reclus dans son coin ! Ouvrez-vous au monde et à tout le monde !

J’hésite à écrire une dernière partie qui aurait pour titre : abattre les murs de l’entreprise… Et pourtant, là aussi, il y a beaucoup à dire ! Mais, à la différence des domaines précédents, le verdict pour les entreprises sera sans appel ! Elles subsisteront ou pas !

En plus, dans le domaine des entreprises, encore plus que dans les secteurs précédents (même si ces secteurs incluent des entreprises) je vois les rapaces tourner autour d’eux ! Tenter de les influencer, non pas pour passer le cap, mais pour que le rapace en question puisse se faire son beurre, l’argent du beurre et la crémière et je n’ai pas envie de discuter avec ces gens là ! Donc, pour éviter toutes tentations, je m’abstiendrais !

En attendant, quel que soit votre activité, un seul mot d’ordre : abattez les murs !

Idemm : le retour du joueb de 2005

Depuis le début de cette année, les étudiants de la formation IDEMM (vous savez la formation dont je me suis occupé à une époque pour en faire un master orienté communication contenu web mais qui a pris d’autres voies depuis) me « poursuivent »…

Pour ceux qui n’aurait pas tout suivi de mon passé de maître de conf. associé et notamment de responsable du Master Idemm, de ma « mise à l’écart », etc., il vous suffit de rechercher un peu dans ce blog (je ne donne pas de liens ne voulant pas ajouter d’huile sur le feu).

Une conférence ?

Bref, j’ai reçu dans un 1er temps une demande de la part d’étudiants pour participer à une journée de conférence… qui se déroule quelques jours avant les journées du contenu web, sur un contenu quasi identique, au même endroit !

Pas facile pour moi de répondre oui ou non quand on connaît les circonstances et les raisons de mon départ de l’université !

D’ailleurs après quelques échanges de mails, je m’aperçois que fin janvier ils n’ont toujours pas de personnes qui participent ! Je suis en droit de me poser la question de savoir si je ne suis pas un pis aller !

Enfin, depuis notre échange, plus de nouvelles… Cela m’évite à devoir choisir !

Petite réflexion personnelle, j’aurai préféré un échange en amont, avec la possibilité pourquoi pas de les accoler aux journées du contenu web… mais je pense que les universitaires ne connaissent pas ces journées !

Joueb IDEMM

IDEMM
Le Joueb IDEMM de tous les débats

J’avais décidé de ne rien dire jusque là sur cette journée ! Mais, aujourd’hui, un événement « imprévu » me fait réagir… et donc, je raconte la « totale ».

En effet, dans mes courriers électroniques, un message de joueb.com (que je remercie au passage de m’avoir averti 😉 qui me demande si le site http://idemm.joueb.com/ peut être supprimé ?

La raison, les étudiants d’IDEMM visiblement souhaitent créer leur site IDEMM 2014 et le joueb leur pose un problème de référencement.

Comme ils n’ont pas du faire beaucoup de recherches sur qui avait fait quoi dans le passé, ils ont demandé directement à joueb de supprimé le site ;-(

Le premier article est signé edfrench et quand je clique sur ce nom, il parait que c’est la signature d’un certain Eric Delcroix !

Je retrouve un esprit universitaire où parfois je me demande s’ils ont compris quelque chose à Internet ! Je ne parle évidemment pas de tous les universitaires mais de certains d’entre eux.

Alors que j’étais encore en poste, j’avais appris que pour certains enseignants il était naturel de vouloir modifier à leur convenance un site dont ils n’étaient pas propriétaire…

AInsi, le site Idemmatic, qui est aujourd’hui en vente 😉 appartenait à l’un des anciens étudiants et les IDEMM de l’année en question avait pensé refondre le site… mais le gag était que le propriétaire n’était pas au courant !

Selon certains enseignants cela ne posait pas de problème devant les « améliorations fulgurantes » (sic) qui étaient proposées 😉 Là, c’est un peu la même chose…

Je sens que l’on va me répondre… «mais on ne savait pas !» C’est bien ce que je reproche aux étudiants de cette promo ou aux personnes qui les encadrent.

Donc, pour information, ce site sur les IDEMM qui date de 2005/2006 au passage, pose des problèmes de référencement semble t-il pour un site en 2014 ! Dont acte !

Mais au-delà de cela, la mémoire est parfois courte et montre « l’intérêt » de mes confrères de l’époque pour le travail que nous avions mené…

C’est vrai que l’un d’entre eux m’avait dit : «mais pourquoi tu perds ton temps sur les blogs». j’oubliais.

Comme d’autres plus tard m’ont expliqué que je devais parler du Web 2.0 et des réseaux sociaux seulement pour en indiquer les dangers !

Bref, ce blog réalisé par les Idemm avait été cité en exemple comme l’un des premiers (sinon le premier) blog en France utilisé dans le cadre de l’éducation au niveau universitaire !

Si je prends ma casquette marketing, je vous parie que j’en fait un argument promotionnel ! Mince, j’ai lâché un mot qui fâche à l’université où j’étais… Marketing…

D’ailleurs, j’utilise toujours cette référence dans certaines manifestations, séminaires… mais c’est vrai que contrairement à d’autres, je ne vis pas sur une « action » passée.. depuis, j’ai réalisé d’autres première en matière d’éducation avec Facebook, Twitter… donc, je ne mentionne pas perpétuellement ce blog, mais là n’est pas le propos.

Sur d’autres sites réalisé par les étudiants pas loin des années précédemment citées (je pense à un site de rapid elearning), des enseignants d’autres universités me demandent de le laisser en ligne quand celui-ci tombe car ils l’utilisent toujours  😉

Et la réaction d’aujourd’hui me donne envie de réactiver le site sur l’objet livre pour tout dire ! Encore un travail des Idemm qui aurait toute sa place sur le web !

Donc, pourquoi retirer ces vieux sites qui dérangent ? Je n’en vois pas l’intérêt.

De plus, certains ex. étudiants mentionnent toujours dans leur CV ces sites… je trouve que quelque part c’est un peu leur manquer de respect envers eux !

Ou alors, cela voudrait-il dire qu’il n’y a plus (pas) de communauté d’étudiants autour de la formation IDEMM ?

On est loin là de l’esprit communautaire dont on parle chaque jour !

Enfin, je note avec plaisir le choix effectué à l’époque du Joueb… comme quoi nous avions choisi la bonne plate-forme notamment pour le référencement (c’est vrai que nous avions remarqué que les billets des étudiants de l’époque avait été repéré dans les médias 😉

Autre remarque, je ne pense pas que les étudiants soient réellement responsable de cette situation ! J’ai l’impression que ces 2 activités sont des projets tutorés. La responsabilité est pour moi d’avantage du côté des tuteurs !

Et moi, qui voulait écrire un billet sur une réflexion que je m’étais faite suite à la journée de colloque au Sénat : La technologie et ses effets sur la scolarité de nos enfants, organisé par Étude Plus, c’est râpé, ce sera pour une prochaine fois !

ma rentrée ou mes activités prévisionnelles en 2013-2014

À la suite des articles sur mes activités professionnelles et l’état actuel de mes présences, il me semble intéressant à rendre public mes projets d’activités pour cette année 2013–2014.

Conférences, interviews, conseil

Côté conférences, j’en ai déjà quelques-unes de programmé… mais en général, vous êtes avertis par l’intermédiaire de eric-delcroix.com sur le sujet…

Comme je mentionne mes interviews dans le même site, vous découvrirez notamment que je viens de répondre au sujet du Mind Mapping dans un livre sur les outils « bureautiques » et qu’un article sur l’identité numérique paraîtra dans un hors série du journal Le Monde dans quelque temps 😉 Donc, oui, je continue ces deux activités.

Je garde mon cœur de métier : le conseil, les séminaires, le Community management et la curation (le mieux est de regarder du côté de mes activités professionnelles :-). J’assure également la communication on line pour le salon #vad.conext au moins jusque fin octobre… L’avenir, comme chacune de mes prestations dépendra de la négociation du contrat de renouvellement. Il est évident pour moi que l’organisation du Gigapero est directement reliée !

Pour le conseil, je vous rappelle que j’ai mis en place une formule de tickets conseils adaptés aux TPE et PME, mais aussi les grands comptes (Voir ce que je fais)

Pour les séminaires, il y aura peut-être une nouveauté cette année… des séminaires en duo, avec des « pointures » ! C’est en pourparlers. Je vous en dirais plus ici si cela voit le jour 😉

Organisation d’événements

Journées du contenu web

Pour parler franc, cela fait 2 ans que j’hésite à continuer à organiser les journées du contenu web !

Le problème est assez simple. Ces deux journées sont quasiment à ma seule charge et le tout en dehors de mon travail, puisque l’organisation de cet événement était effectuée de manière bénévole. Je dois avouer que le cumul travail « standard » et l’organisation de ces journées deviennent trop lourdes pour moi ! j’ai mis plus d’un mois à rétablir l’équilibre et les soucis de santé que j’ai eue à partir du mois de mai, sont très certainement liés à cette surcharge de travail ! Donc, acte.

Je vous rassure. Les journées du contenu web se dérouleront bien autour du 21 mars comme chaque année et toujours dans le même esprit… D’ailleurs, nous devons organiser un repas de travail, avec SEO camp et WA Lille, afin que je leur donne en primeur ce que j’ai imaginé… Fin mars, je saurais si j’ai fait une bonne pioche 🙂 En attendant, suivez de près le groupe Facebook, c’est là que tout sera annoncé en avant-première 😉

Open coffee Lille

Vous allez dire que j’en ai ras le bol de pas mal de choses ces derniers temps… ce n’est pas faux ! Je ne sais pas encore si je tiendrais encore une année à les organiser ! Les raisons de cette envie d’arrêter d’être le gentil organisateur de l’Open Coffee Lille sont différentes sont celles des journées du contenu web !

Plusieurs raisons me font réfléchir :

  • à mon sens du sang neuf est nécessaire car j’ai l’impression que l’on commence à tourner en rond, qu’il y a de la « consanguinité » ;
  • Emmanuel est capable de les organiser (il ne sait rien de ce que j’écris 😉 ;
  • j’ai d’autres projets du même type ou pas dans d’autres domaines à mettre en place et mon temps n’est pas extensible…

Au passage, n’hésitez pas à nous rejoindre ce mercredi 11 septembre au coworking Lille, pardon Mutulâb pour un spécial Impression et scan 3D.

Apéro Blog en Nord

C’est presque la même chose avec les apéros Blog en Nord (je ne dis pas blog en Nord 🙂 cependant, si les référenceurs du Nord ou/et WA Lille veulent conserver la formule actuelle (sans trop d’étiquette 😉 je continuerais cette activité…

J’ai l’impression que désormais nous avons trop d’événements sur Lille… J’étais l’un des précurseurs et je me rappelle avoir dit lors d’une interview (Yann Kervarec doit s’en rappeler 😉 que je ne faisais pas ces événements pour me mettre en avant, mais pour que d’autres puissent prendre le relais, que nous avions le potentiel des experts dans la région et qu’il n’était pas besoin d’aller chercher ailleurs… Pour montrer l’exemple en quelque sorte. Il serait temps que je laisse ma place dans l’organisation des événements 😉

Cependant, la « marque » apéro Blog en Nord reste la mienne, on ne sait jamais… les 3 événements suivants sont d’ailleurs reliés à Blog en Nord 😉

Café community manager Curator Lille – REPRISE

C’est décidé… je dois m’occuper de ces rencontres… Nous sommes nombreux sur Lille !Donc, un conseil, suivez le groupe Facebook <href= »https://www.facebook.com/groups/cafecmlille/ » target= »_blank »>Café community manager curator de Lille. Il devrait y avoir rapidement du nouveau 🙂

Repas pédagogique presque parfait – NOUVEAUTÉ

Pas très connu en France pour l’instant, ce sont nos amis Canadien qui ont eu cette idée. Réunir des personnes du monde de l’éducation (pour ma part au sens large du terme : enseignants, formateurs, tuteurs…) pour des repas dans un restaurant !
L’idée m’a plu 😉 Ce sera un peu le Ludovia local… 🙂 Et donc, désormais, c’est dit, le monde de l’éducation pourra se retrouver ensemble, de façon régulière sur Lille !

C@fé sciences Lillois

Comme écrit dans l’état de mes présences : je trouve dommage qu’il n’ait pas plus de mouvements autour du C@fé sciences Lillois (vous pouvez le suivre dans Facebook) mais je ne veux pas être le seul à l’organiser… avis aux amateurs 😉

Carnaval du net – NOUVEAUTÉ

En début d’année, j’en connais qui ont cogité pour découvrir ce que je pouvais bien avoir imaginé… l’endroit, le contenu… Je peux désormais l’annoncer : il s’agit du carnaval du net !

Cela fait plusieurs années que j’ai commencé à imaginer cet événement ! Une semaine de rencontres, dans un lieu qui reste à confirmer, au mois de février ! Un mixte entre les plaisirs du ski donc pas à Lille 😉 pour la partie échange informel le matin et des conférences avec des experts reconnus l’après midi et en soirée !

L’esprit devrait être proche de celui des journées du contenu web, seulement à la différence de ce dernier, une participation sera demandée puisque l’hébergement et les repas sont compris !

La cible de cet événement ? La quasi-totalité des acteurs du web, avec une forte orientation marketing et commerce en ligne ! Un peu un WMW (Web Master Week) — au passage, j’suis toujours OK pour organiser cet événement sur Lille car il manque à mon avis — à la sauce e-commerce autrement dit un fil rouge de la création de sites de marques pour « vendre » !

La page Facebook est déjà créée, mais sans contenu 😉 J’ai encore un peu de temps d’ici le mois de février 😉 Sinon, en suivant ce blog, vous serez informé… Si vous êtes nombreux à me demander des renseignements à ce sujet, par exemple, en commentaires, je pourrais mettre en place également une mailing liste pour vous avertir !

Côté édition – NOUVEAUTÉ

Comment passer à côté 😉 Mon dernier livre publié est celui sur Linkedin sorti en décembre de l’année dernière.

J’avais prévu de m’atteler ces projets d’éditions au 1er semestre de cette année, mais de nombreux soucis de santé m’ont contraint à reporter un peu ces projets…

De plus, je pense aussi vouloir tenter de donner un coup de pied dans le monde de l’édition…Donc, je deviendrais auto-éditeur dans un premier temps ! Aux maisons d’éditions de me « racheter » les projets 😉

Histoire de la photo

Cela fait presque 2 ans que ce livre est presque fini ! Il est conçu pour utiliser les QR codes et Pinterest 😉 Je n’en dis pas plus pour l’instant 😉

Famille 2.0

Je vous parle régulièrement des générations Z présentent à la maison, notamment avec leur projet de Cuisine de mémé Moniq par exemple.

J’emmène souvent l’une ou l’autre pour des conférences Parents – enfants – Internet et je remarque fréquemment que dans beaucoup de famille une rupture existe entre les générations autour d’Internet. Chez nous, ce n’est pas trop le cas…

Aussi, il me semblait intéressant de faire le point sur nos pratiques, sur ce que nous a apporté l’usage de nouveaux outils au sein de la famille, aussi bien à la maison qu’à l’extérieur… il y a fort à parier que cela débordera sur l’école également 😉

Tout le monde, les 4 membres de la famille, a donné notre feu vert à ce projet en cours de rédaction.

Dans ce cadre, le site génération Z sera ouvert pour aller encore un peu plus loin…

Pinterest

L’un des effets de la « famille 2.0 » est l’usage pour l’instant de 3 personnes sur 4 dans la famille (la 4e devrait bientôt créer ses tableaux) de Pinterest, avec le succès que l’on sait pour moi (proche des 12 000 abonnés), mais aussi pour Yseult ou Clara !

Nous avons appris en commun si l’on peut dire… et que c’est le néant en France au niveau de l’édition au sujet de Pinterest. Le projet ne date pas d’hier, mais, régulièrement, je le revois dans sa conception… Mais, cette fois, je pense avoir arrêté ma décision. Reste à le créer 😉

Entreprise et médias sociaux ou sans présence tu meurs et un livre Enseignement et nouvelles technologies

Je regroupe ces 2 titres car ils sont dans la même veine… Ils auront d’ailleurs certainement des parties communes… mais, chez moi, ces 2 livres sont un peu l’Arlésienne… Je me dis que je dois les écrire… mais je ne trouve jamais le temps de le faire. Aussi, en les inscrivant ici, peut-être aurais-je plus de courage à m’y attaquer !

Le fond de mon problème de démarrage d’écriture est l’évolution rapide dans ces domaines. Il faudrait que je puisse me bloquer un temps pour les écrire d’un jet et les publier dans la foulée, avec une mise à jour prévisionnelle !

D’autres livres

J’ai d’autres idées de livres, mais ils sont moins d’actualité, donc il n’est pas nécessaire pour moi d’en parler ici !

Je devrais participer également aux livres (le pluriel n’est pas anodin, mais si vous avez lu mes billets précédents, vous savez certainement pourquoi) de la Cuisine de mémé Moniq.

Cuisine de mémé Moniq

Dans les entreprises pour qui je travaille, vous savez qu’il y a #Vad.conext et aussi, la Cuisine de mémé Moniq, le projet de mes filles qui deviendra selon toute vraisemblance « entreprise » au cours de l’année à venir ! J’ai depuis longtemps opté pour ne pas parler des autres entreprises pour qui je collabore… par choix et par secret professionnel !

Donc, oui, je serai impliqué dans cette aventure des cuisines de mémé Moniq comme conseil dans pas mal de domaines (Internet, commercial, etc.), mais aussi pour la partie édition !

Ce projet de la Cuisine de mémé Moniq devrait s’inscrire dans un projet plus vaste encore qui a pour nom Niouf-Niouf. Le domaine est acheté niouf-niouf.com. Permettez moi de garder un peu de secret 😉 Il sera temps dans quelques mois d’en reparler 😉 Je peux juste dire que ce projet sera très collaboratif 😉

Enseignement et formation

Je ne vais pas l’écrire en grand, mais j’ai repris du service comme intervenant dans une université 😉 Difficile il est vrai de refuser de répondre aux sirènes d’Olivier pour sa Licence Community Manager… 😉 Et quand je vois l’équipe annoncée, j’suis un peu fier d’être dedans 🙂

Formation à distance – NOUVEAUTÉ

Je réfléchis de plus en plus à mettre en place des formations à distance (via webcam), dans une salle de classe virtuelle !

Cela devrait se concrétiser cette année avec des formations autour de mes thèmes de prédilection : pour trouver un job, pour recruter, les médias sociaux, assurer sa présence en 2013-2014, utiliser Linkedin, Facebook, Pinterest… les thèmes ne sont pas encore arrêtés, ni les durées, ni les fréquences…

Mais une fois encore, si vous me suivrez sur l’un de mes supports de communication, vous serez les premiers avertis !

Et surtout, n’hésitez pas à me dire si cela vous intéresse, pour quelle thématique, à quel tarif ! Je suis preneur de toutes vos idées 😉

Cuisines du net et autres projets

Cuisines du net – REPRISE

Je suis toujours surpris quand je consulte nos archives de voir à quand remonte la dernière cuisine du net ! Pour mémoire, c’était une expérience que nous avions mise en place, avec Yann Keravarec « d’émissions de télévision interactive » ! On ne parle pas de WebTV à l’époque si mes souvenirs sont bons 😉

Et je suis encore plus surpris d’entendre parfois les personnes autour de moi me demander : « c’est quand que vous refaites les cuisines du net ?« . La réponse est simple ! Il sera difficile de refaire les cuisines du net comme à l’époque. Yann était mon voisin à leurs créations. Ce n’est plus le cas et nos emplois du temps sont désormais souvent incompatibles 😉

Cependant, je pense que vous avez remarqué que j’ai mis les cuisines du net en titre.. C’est vrai que j’aimerais beaucoup reprendre cette expérience… J’y réfléchis ! Toujours sur le même concept, toujours sur le même ton, toujours sur Ustream… Maintenant à moi de voir quand et comment 😉

Les projets de l’ombre – NOUVEAUTÉ

Mon problème est un souci de riche… j’ai trop d’idées 😉 Je dois établir un équilibre entre toutes mes activités « rémunérées directement » et celle qui m’apportent notoriété, présence…

Car, je n’ai parlé que de la partie la plus visible de mes activités. Il y a aussi le travail de l’ombre 😉

Par exemple, il y a quelques années j’avais annoncé vouloir mettre les contenus de mes disques durs complément en ligne (sans oublier effectuer une sauvegarde également sur le cloud). J’en arrive enfin au terme ! Ainsi, je possède une superbe bibliothèque de 2000 pdf environ, de nombreux documents sont désormais répartis selon leurs usages, leurs contenus, leurs origines entre Google Drive et Evernote, les images ont rejoint Flickr, etc. Me reste juste à finaliser la mise en ligne de quelques bases de données personnelles !

Un autre projet en cours de mise en forme : un nouveau Wiki. En effet, après le Glossaire de l’image ou le lexique de la photographie, je m’attaque à « ce qu’il faut lire pour se cultiver« , un wiki créé suite à une de mes lectures dans les années 1980 du même nom.. à la fois comportant les classiques, mais aussi les thématiques de société, scientifiques, historiques.. J’y travaille !

Je réalise ce travail en alternance avec un autre projet de frise historique basé sur l’histoire des sciences et techniques… mêlée à l’histoire et peut-être aussi à la littérature 😉

Et bien sûr, quelques autres peccadilles… un projet photo par exemple 😉

Bon, je vous laisse. J’ai pas mal de chose sur le feu 😉

comment passer de la génération Z (ou C) ou de la cuisine de Mémé Moniq à Ludovia

Je viens de rentrer de Ludovia 2013, un excellent cru, mais je devais publier ce billet avant mon départ pour là-bas… Alors, comment faire… le publier maintenant avec mes réactions sur ce Ludovia 2013 😉

Parent avant tout et observateur de la génération Z

Je suis un parent comme un autre… mes 2 filles ne sont pas plus surdouées que les autres gamines de leur âge, elles sont, je pense, des purs produits de la génération Z ou C (voir la génération Y has been, la génération Z arrive…).

La seule différence peut-être avec d’autres jeunes de leur âge : j’observe leur activité numérique et parfois il est vrai, avec mon côté papa poule 2.0 diraient certains, je les accompagne dans leurs démarches en tentant de ne pas les influencer…

Le premier point que je voudrais faire remarquer est que cela ne date pas d’aujourd’hui… Elles ont désormais 13 et 16 ans, mais leur véritable aventure numérique remonte à 2007 à l’époque où leur 1er blog commun : oe dans l’eau ou e dans l’eau.

Depuis, avec l’âge et leur activités, c’est désormais un BuddyPress comprenant plusieurs blogs : le commun oe dans l’eau, chacun le sien, un sur le Tour de France par 2 enfants et enfin la cuisine de Mémé Moniq.

Avant de m’étendre sur Mémé Moniq, il serait bon de rappeler que dans leur esprit, le tour de France par 2 enfants avait été envisagé afin que les enseignants puissent reprendre ce début de ressources pour l’améliorer, que des classes ou des élèves par exemple en fonction des régions complétent le travail…

Mais, devant le manque de réactions à l’époque (je dis à l’époque puisque lors de son séjour en Australie, l’ainée a croisé une enseignante de Français, de FLE donc, qui envisage d’utiliser leur ébauche de travail !), donc devant ce manque d’intéreêt, au fil du temps le projet est un peu tombé à l’eau (sans jeu de mot avec e dans l’eau) !

Par expérience, les côtoyants régulièrement, je dirais pour l’instant car épisodiquement, j’entends reparler qu’il serait bien de terminer ce projet à leur niveau…

Mais, encore plus que les adultes, elles ont besoin de la petite étincelle qui fait qu’elles s’investissent ou non dans un projet.

Quand nous en discutons ensemble, elles me disent que cet « exercice » leur a permis d’améliorer leur connaissance en géographie, en histoire et en français (en rédaction).

L’activité du moment pour elles outre Pinterest, 1 427 personnes suivent Yseult par exemple ; Foursquare : si vous venez à la célèbre braderie de Lille, le mayor de l’endroit est l’une d’entre elles…  ; si vous cherchez un Pearltrees sur la génération Z ou C, il y a fort à parier que vous arriviez sur celui-ci où Hélène Braconnier est venue chercher Clara pour composer l’équipe, etc.

Oui, cela parait parfois surprenant, mais aussi bien dans Pearltrees, que sur Twitter, Pinterest ou dans les pages Facebook… les personnes avec qui elles sont en relations peuvent surprendre ! Cette activité autour d’elle surprend… moi le premier.

Je m’amuse parfois à leur dire qu’elle soigne leur Klout ! 51 de Klout pour Yseult (qui vient d’avoir 16 ans) quand même et 36 pour Clara (13 ans) ! Mais, cette dernière me disait vouloir être un peu plus présente sur la requête Clara Delcroix dans Google !

Je vous assure, je n’y suis pas pour grand chose dans cette volonté de présence, de faire des choses… et honnêtement, aujourd’hui j’ai plus tendance à m’inspirer d’elles, de leurs pratiques et usages (elles ne le savent pas toujours, même si la plus grande en prend de plus en plus conscience, mais pour chaque activité, cela est réfléchi et une stratégie est mise en place… elle est parfois énoncée avec des mots d’enfant, mais elle est bien présente).

Prenons, l’exemple de Pinterest… Je frime un peu avec le nombre de personnes qui me suivent… mais, je peux l’avouer aujourd’hui, c’est grâce à Yseult que j’en suis là ! Pour la petite histoire, je regardais Pinterest, essayant de comprendre comment cela fonctionnait, ce que l’on pouvait faire de cet outil, les tableaux… Elle voit sur mon écran ce service et me demande ce que c’est ! Je lui explique le peu que je connais et lui dit que je ne comprends pas comment cela fonctionne, ce que l’on peut en faire…

Un quart d’heure plus tard, elle créait son premier board, découvrait l’importance des thèmes porteurs, des titres accrocheurs… et ensuite de m’expliquer… Régulièrement, nous avons échangé au début sur les bonnes pratiques… à tel point que c’est elle qui m’a expliqué par exemple toute une théorie sur les boards communs afin de gagner des abonnés ! Le tout avec une facilité déconcertante !

Pour la gag, elle s’emporte parfois à la lecture d’expert ou de pseudo expert qui veulent expliquer comment utiliser Pinterest.. et elle n’a pas tort 😉

Un exemple de ce que peut faire la génération Z : la cuisine de Mémé Moniq

Avant d’en venir au gros morceau Mémé Moniq, une dernière anecdote. Pour mon départ à Ludovia, je voulais leur avis (je demande toujours leur opinion désormais) sur l’utilisation de SnapChat en enseignement !

Je pense en effet que la rentrée risque de coïncider avec l’arrivée en masse de service d’échange de photos en France (des images éphémères) et que c’est un outil que l’on peut utiliser en enseignement.

Croyez le ou non, mais je peux vous assurer que moins d’une demi heure plus tard elles me trouvaient des utilisations de l’outils !

Par exemple, envoyez une carte géographique avec quelques secondes d’affichages pour reconnaitre le pays ou la région, voir citer la capitale ; faire des jeux de memory, etc. et sans parler de ce qui leur tient à coeur les échanges et relations possibles avec les enseignants (ce fut d’ailleurs leur premier réflexe).

Au passage, je connaissais SnapChat mais je n’en avais jamais parlé à la maison ! C’est Yseult qui a découvert cela dès son arrivé au lycée en Australie car là-bas, tous les jeunes possèdent un compte sur cet outil !

Alors, Mémé Moniq ! Un peu comme le projet du Tour de France par 2 enfants, elle avait été un peu oublié (un autre projet est actuellement complètement aux oubliettes ; Cucucoconne) mais comme elles le disent dans oe dans l’eau : elles « réaniment » le blog de la cuisine de mémé Moniq !

L’étincelle pour se remettre à ce projet : la cuisine pour des enfants par des enfants a été la découverte que des personnes de plus en plus fréquemment publiaient des photos de leurs recettes… avec l’objectif désormais de parler de la cuisine pour les ados afin qu’ils puissent cuisiner avec leurs amis lorsqu’ils se retrouvent lors de goûters, de repas d’anniversaire entre eux, de soirées « pyjamas », etc. ou pour faire une surprise à leurs parents.

J’y ai déjà consacré un article :  Cuisine de mémé Moniq : ce que peut faire la génération Z dans les médias sociaux. Je signalerais simplement que des restaurateurs s’abonnent à leur compte Pinterest, que leurs photos sont retenues pour être en Une de Food reporter, leurs recettes en page d’accueil de Snapguide, etc.

Je vous laisse imaginer l’impact pour elles ! Pour le SnapGuide notamment puisque c’est la plus jeune (1 année d’anglais) qui s’occupe des traductions car ce site est majoritairement anglophone…

Côté pédagogique, le nombre d’enseignements d’une telle expérimentation sont innombrables… mathématiques, conversions d’unités, rédaction, images, parfois de la géographie, de l’économie, des sciences naturelles, de l’anglais ou de l’allemand, etc.

Et cela, sans compter les bénéfices sur la communication en ligne, l’importance des mots clés, le rubricage, le marketing, etc.

Le blog de cuisine pour des enfants n’est pas la panacée mais pas loin 😉 J’exagère.. je sais 😉

Comme leur objectif est de diffuser des livres de recettes de cuisine : la cuisine par des enfant pour des enfants et le seconde la cuisine par des ados pour des ados, le secteur de l’édition est au programme, les contraintes de ce genre de publication…

Mais aussi, dans ce secteur une très grande maturité de leur part avec une vision différente également dans ce domaine de celle que nous pourrions avoir ! L’exemple typique est de penser à faire des éditions pour dyslexiques…

Cerise sur le gâteau, la plus grande ayant 16 ans veut sa société… Évidemment, la cuisine de Mémé moniq est dans le collimateur… 🙂 mais aussi dans l’objectif d’un autre projet : proposer ses services pour organiser des repas d’anniversaires pour des ados. Elle viendrait sur place dans la région Lilloise préparer le goûter en compagnie des invités ou un repas le midi ou le soir ! Ceci viendrait s’ajouter aux X versions des livres qu’elles projettent.

Et Ludovia dans tout ça ?

Bref, leur approche, leur mode de fonctionnement vis à vis de la société, de l’économie, de l’entreprise n’ont rien à voir avec ce que nous connaissons… il suffit je pense de leur faire confiance pour les voir à l’oeuvre !

J’avais déjà eu un aperçu de cela lorsqu’elles avaient organisé leur journée de citoyenneté dans les médias sociaux au collège voici 2 ans !

Ce travail dans le domaine de la cuisine pourrait s’accompagner d’autres activités : du ménage au tricot par exemple. Cela n’évoque rien pour la plupart d’entre vous… mais pour ceux présents à Ludovia cette année, ceux qui étaient au barcamp du mardi soir sur l’école dans 10 ans, cela résonne certainement en eux !

Rappelez vous la suggestion finale d’Eric (Pas moi, Fourcaud)… et les réactions sur le saut d’enseignement « ménager » et « morale » d’une voire 2 générations…

En fait, derrière cette façade de Mémé Moniq se cache un autre projet, non dit jusqu’ici (mais en observateur averti, je l’ai remarqué depuis quelques temps) l’envie de travailler sur un portail de ces activités avec d’autres personnes, spécialistes de domaines liés à ces activités : tricot, jardinage, entretien…

J’en suis tellement convaincu que je leur ai déjà acheté le nom de domaine : niouf-niouf.com ! On en reparle dans quelques années 😉

La liaison avec Ludovia est donc aisée…

Les grands absents chaque année à Ludovia sont les jeunes.

Cela me dérange souvent que l’on parle à leur place, que l’on dise ce qu’ils attendent des enseignants, de l’équipement, des modes de fonctionnement des institutions !

Comme je l’ai dit plus avant, personnellement, je suis à leur écoute, je demande leurs souhaits, etc. Toutefois, il n’est pas question pour moi de tomber dans l’écoute sans prise de recul !

Régulièrement, la venue de jeunes est évoquée à Ludovia… reste à savoir comment les intégrer ? Une année, une classe était venu participer à des ateliers… L’an dernier, on avait évoquer leur présence un peu comme les jeunes reporters sur le Tour de France, afin qu’ils jouent à Ludovia un rôle un peu similaire à celui des bloggeurs par exemple ! Je trouve l’idée excellent… mais je sais… y’a le budget qui coince 🙂

Les autres absents en masse sont les acteurs du monde de la formation professionnelle (formation continue) et de la formation à distance…

Au delà des jeunes et des « autres » absents, je pense depuis longtemps que selon la formule de Clémenceau : L’enseignement est une chose trop grave pour être confiée à des enseignants et aux instances politiques de tout ordre qui les dirigent.

Oui, je suis pour l’ouverture à tout va… même si le mélange : enseignants « geeks »,  représentants de collectivités locales et ministère de l’Education Nationale, chercheurs, industriels de matériels éducatifs et de contenus… font déjà le succès de Ludovia.

Il y a des idées à prendre pour l’enseignement et l’éducation dans de nombreux domaines : marketing, agences de communication, agence de création web, développeurs, etc.

Certains d’ailleurs m’en parlent en privé… sachant mon implication dans le domaine de l’éducation. Et parfois, je trouve des personnes aux idées originales sur le sujet ! Reste à savoir si ils seraient écouté par le monde éducatif traditionnel ? Prenons un David Rénier par exemple et son projet d’école Péripatéticienne… quelle serait la réaction du mondé éducatif  ?

Nous ne sommes plus dans le monde monolithique de l’éducation tel qu’il se présentait encore il y a encore quelques années !

Les entreprises changent, l’économie et les modèles économiques changent, la société change, l’éducation elle aussi change !

Ne pensez pas que je critique Ludovia, je l’ai écrit en première ligne de ce billet, pour moi cette année était un excellent cru !

Je me suis même posé la question de savoir si cette université de l’e-éducation n’était pas arrivé à sa maturité, grâce à l’engagement d’Eric Fourcaud qu’on ne remerciera jamais assez de s’investir autant depuis des années (allez, je vous livre peut être un scoop, il a failli abandonner il y a quelques années mais je crois que c’est le lot de tout organisateur d’événements —je me pose parfois les mêmes question pour les journées du contenu web 😉 et de son intelligence dans l’organisation. Et il ne faut pas négliger l’équipe qui l’entoure : Aurélie, Laurence, Gustave (tiens un jeune ;-), etc.

Mais, il serait temps de revenir sur ce qui pour moi a marqué ce Ludovia 2013 !

Je ne m’étendrais pas sur les conférences, sur l’ambiance inimitable entre tous et articles de mes petits copains de Ludovia avant, pendant et après l’événement, car pour la plupart, vous obtiendrez de bien meilleures informations en suivant les liens depuis le blog ou en consultant encore quelques jours les #ludovia2013 dans Twitter ou encore les photos non officielles rassemblées dans Facebook.

Non, je préfère noter les points positif ou négatif qui pour moi marqueront ce Ludovia et qui, pour certains, sont passés plus ou moins inaperçue aux personnes sur place mais qui ouvre encore d’avantage sur le monde entier :

  • Commençons par le négatif mais un seul point ! Je suis un peu déçu par le résultat du Barcamp sur la vision à 10 ans de ce qui se fera dans l’éducation ! j’ai l’impression que chacun reste campé sur les mêmes convictions depuis plusieurs années, avec un « enfant » roi tout puissant !
    Pas certains du tout que la richesse du potentiel sur place ne peut donner que cela à moins que ce ne soit un problème de consanguinité (tous dans le même monde) où même les parents oublient leur rôle de parent au profit de leur fonction autour de l’enseignement !
    Curieusement pour moi la seule vraie innovation qui d’ailleurs suscitât des réactions fut celle d’Eric Fourcaud en fin de barcamp… Le futur site Niouf-niouf devrait répondre en partie à sa demande 😉 Mais je note qu’Eric n’est pas du monde de l’enseignement !
  • La Wallonie, invitée d’honneur, a apporté un vent de fraicheur particulier et bénéfique à l’événement. Enfin,je ne suis peut être pas 100 % honnête étant proche voisin 😉 Il suffisait de voir la gentillesse et la disponibilité de Raymonde Yerna, « chef » de la délégation Belge pour le comprendre !
  • L’arrivée (ou le retour ?) d’Eric Patureau alias CIRE, qui a fourni des illustrations régulièrement tout au long de l’université d’été. J’ai rassemblé ses dessins dans le Pinterest sur Ludovia. Je vous conseille le détour 😉 Un regret à son sujet, que justement ces dessins ne soient pas plus mis en avant pendant l’événement !
  • La webTV en live et enregistrée (vous retrouvez les émissions en bas de la page WebTV ). Eric Fourcaud avait réservé un peu une surprise aux bloggeurs 😉 Il nous avait mis en place un plateau TV… à nous d’en faire ce que nous en désirions 😉
    C’est aussi cela l’ambiance Ludovia… une liberté pour tous !
    Lors du barcamp de clôture, Eric disait avoir eu l’idée de nous donner cet os des WebConférences et espérait que nous utiliserions ce nouveau joujou… et  c’est ce que nous avions fait, nous avons rongés l’os 😉
    Il faut dire qu’avec un Christophe Batier dans les parages et votre serviteur, il était difficile d’en être autrement…
    Au final, cette WebTV devient le off de Ludovia qui offre des possibilité d’échanges en ligne en direct (on améliorera le projet l’année prochaine 🙂 !
    Si vous aviez regardé le programme avant l’événement, vous auriez vu 3-4 malheureuses émissions… Au final, le plateau TV était quasiment actif en permanence… à tel point que je dois terminer le travail avec François Bocquet par un hangout au sujet de sankore.org. Je vous mets quelques vidéos de ces WebTV en fin d’article !
  • J’ai beaucoup apprécié l’organisation du pitch auprès du seul « industriel » qui a osé affronté les bloggeurs ! Il mérite que je le nomme (et pas parce qu’il est de Lille) : Jean Barnezet de l’agence Oeil pour oeil et le projet GDF Suez J’apprends l’énergie.
  • Comme toujours, les rencontres… comme celle de Bruno Duvauchelle ou de Marcel Lebrun pour le premiere fois IRL ou encore la découverte de Philippe Rosado et de son projet concernant l’enseignement et les dys. : numéridys. Il faut dire que je suis concerné (voir Elle va en cours sans cahier mais avec un iPad 😉
  • Je note également que pendant Ludovia, j’ai reçu « d’amis » US deux liens destinés à être diffusé lors de Ludovia… Une autre forme de reconnaissance ? Possible !
  • Le côté  « on a du mal à quitter » Ludovia… déjà, il y a le hangout annoncé quelques lignes plus haut… mais surtout, pour l’anecdocte, c’était amusant de voir que les personnes qui attendaient leurs avions avait encore l’esprit à Ludovia…
    Ainsi, alors que Ludovia avait fermé ses portes à 14 h, dans l’aéroport sur le coup de 18 h, je livrais encore quelques applications à découvrir : Trello, SnapChat, etc. à quelques personnes autour de moi… et l’on évoquait également Ludovia 2014 en se disant que l’organisation devrait indiquer le point de ralliement dans l’aéroport pour ceux qui attendent la navette lors de l’arrivée le lundi : le café du Stade Toulousain au rez de chaussé 😉

Si je devais résumé, désormais je n’attends qu’une chose… le Ludovia 2014 et en attendant, entre quelques cours que je devrais donner à la fac, certainement à distance, je continue de suivre les évolutions de ma génération Z, de Mémé Moniq et leurs autres projets 😉

Voici quelques vidéos de la webTV…

Sébastien Reinders – François Bocquet : Tu as quoi dans ta besace François ?

Part 1 : Eric Delcroix – François Bocquet : les promesses de Ludovia ?

Part 2 : Eric Delcroix – François Bocquet : les promesses de Ludovia ?

Eric Delcroix – François Jourde : des outils et des détournements d’outils pour l’enseignement

Eric Delcroix – Sébastien Reinders – Michel Guillou : la fin de l’écriture manuscrite ?

Vision de ludovia 2013 par les participants internationaux de cette édition

écoles et universités sur les réseaux sociaux

Je viens de retrouver une interview sur les attentes des étudiants des écoles et universités sur les réseaux sociaux. Je l’ai effectuée en février pour une étude que réalisait une agence… Comme je n’ai pas eu écho de ce travail, je vous livre ma prose de l’époque.

Depuis combien de temps communiquez-vous sur les réseaux sociaux et sur quels réseaux êtes-vous présent ?

J’utilise réellement les réseaux sociaux depuis l’arrivée de Facebook. Auparavant, j’étais très critique sur ces réseaux (à l’époque de Viaduc) pour moi ce n’était que la mise en relation entre personne sous la forme : les amis de mes amis sont mes amis !

Je suis présent sur de nombreux réseaux, testant les nouveautés mais je suis actif seulement sur les principaux : Facebook, Linkedin… je délaisse Viadeo (trop français, trop commercial…) et pour moi, Twitter ce n’est déjà plus du réseaux social mais du web temps réel !

Qu’attendez-vous de votre présence sur les réseaux sociaux ? Est-elle efficace en termes de communication et marketing ?

Au point de départ, j’étais un simple observateur sur ce qui se passait sur ces réseaux. D’ailleurs, la question fréquente des journalistes il y a quelques années étaient pourquoi vous faites tout cela dans les réseaux et sur votre blog ? Par provocation, je répondais : «je ne sais pas pourquoi je le fais, mais je vois ce que cela me rapporte !»

Actuellement, avec les années… ma réponse est différente et plus étoffée. La première raison est par ce moyen j’établis une présence globale sur Internet ! Je suis visible “partout”. L’autre raison est que ces outils me permettent de proposer du gratuit (indispensable selon le modèle économique du Free). Un élément important de la raison de cet “investissement” dans les réseaux et médias sociaux provient certainement de mon activité en indépendant. En effet, dans cette situation nous avons besoin de contact afin d’éviter d’être seul ! Ces outils assemblés les uns aux autres sont également une solution facile d’organiser sa publicité au jour le jour.

Ce sont en effet des outils marketing de tout premier ordre à condition qu’on les investisse avec discernement et stratégie… aussi bien pour les TPE jusqu’au grandes entreprises, associations… ou les établissement universitaire par exemple.

Au niveau de la communication, même si ces outils permettent l’échange, se sont avant tout pour moi des outils d’informations ! Je ne crois pas aux notions de communautés “virtuelle” ou de fan de marque comme on l’entend souvent évoqué ! L’équipe de foot de Lille, le LOSC possède sa communauté de supporters qui se retrouve sur Internet. La communauté existe à la fois sur et en dehors des réseaux. Par contre, si je prends les 6 000 personnes qui me suivent dans Twitter… je considère que j’ai des lecteurs (comme un journal) avec des personnes qui adhère à ma ligne éditoriale pendant un certain temps plus ou moins long. Depuis l’origine, j’ai vu des personnes me suivre puis me quitter. Moi même, je suis avec attention certaines personnes pendant une période (car nous avons les mêmes intérêts dans l’instant), puis je m’en écarte car nos problématiques deviennent différentes.

Que vous apportent vos blogs dans cette stratégie ?

J’allais écrire ce que m’apportait les blogs tant il est vrai que les blogs on profondément changé depuis leur apparition au début des années 2000. Il est certainement intéressant de revenir sur les raisons de la création de mon premier blog, les z’ed. Il m’apportait à l’époque un moyen de tenir informé les étudiants qui quittaient l’établissement au terme de leurs études sur les évolutions d’internet, de la PAO… à l’époque. Cela me permettait également d’écrire à nouveau (et remplaçait mon activité de rédacteur-journaliste que j’avais quitté 10 ans plus tôt).
Aujourd’hui, contrairement à beaucoup d’expert je ne suis pas certains que les blogs sont toujours aussi indispensable pour s’exprimer sur le net. Des solutions comme le partage de PDF (ISSUU, Scribd), de présentation PowerPoint (SlideShare), d’images (Flickr), de liens (Diigo, Twitter) ou de sites à mi-distance du micro blogging et des blogs (Tumblr) peuvent très bien articulé les uns aux autres et rassemblés dans des réseaux sociaux de type Facebook remplacer les blogs.

D’ailleurs, les blogs désormais se fondent dans les sites Internet. On n’a gardé des blogs à l’origine l’antichronologie de la publication des articles et les commentaires (au passage, ces commentaires désormais sont répartis dans les différents réseaux et médias sociaux).
Contrairement au début des blogs, cela devient l’endroit privilégie des textes de références, c’est à dire des articles que l’on aurait qualifié de trop long près de 10 ans en arrière.

Qu’est-ce qui constitue selon vous une innovation ? Pour vous qu’est-ce qui constituerai une innovation dans le domaine de l’éducation ?

L’innovation est pour moi l’introduction des nouveautés et de changements qui correspondent à changer l’esprit et à un désir de nouveauté.

Dans le domaine de l’éducation le champs des innovation est large ! Il peut prendre l’aspect de l’enseignement à distance (on parler beaucoup de nomadisme désormais), du rôle de l’enseignant (détenteur du savoir ou guide dans l’apprentissage du savoir), par le choix des outils : réseaux et médias sociaux d’un côté, du TBI dans un usage autre que celui de simplement remplacer des ordinateurs en réseaux ou un vieux tableau vert avec lequel on écrit à la craie, par des formations modulaires, par des enseignement en relation avec l’extérieur (par exemple, le cours avec Twitter comme support de prise de notes), la prise en compte des travaux des élèves et étudiants sur leurs blogs et autres réseaux (médias) sociaux, etc.

Je ne saurais pas choisir une innovation dans le domaine de l’éducation, mais plusieurs dans une version utopique actuellement : le droit pour les élèves d’utiliser leur téléphone portable en cours (d’ailleurs dans quelques années, y aura t-il encore beaucoup de constructeurs de calculettes), permettre le copier-coller (à condition d’indiquer les sources), équiper les élèves dès l’école primaire de tablettes qui seraient chargé de l’ensemble des livres scolaires, que les cours soient enregistrés en vidéo ou/et via un TBI et remis en ligne pour les apprenants et que les enseignants soit présents dans les réseaux sociaux et “amis” avec leurs élèves afin de leur apporter une aide, un soutien en dehors des heures de présence en cours.

Est-ce que l’innovation est importante pour vous ?

Je pense que vous avez déjà la réponse à cette question ! Oui, pour moi elle est indispensable dans cette période de transformation de la société.

Mettez-vous en place une veille pour être vous-même source d’innovation ?

Continuellement. La veille dans notre monde actuel est à la base de tout. J’ai commencé à veilleur avant l’apparition des blogs. Certainement des relents de journalisme !
Sans cette veille perpétuelle, nous ne pouvons voir les possibilités qui s’offrent à nous. D’ailleurs, c’est l’un des soucis pour les enseignants qui doivent à la fois veiller sur les outils qui apparaissent afin de pouvoir les utiliser en cas de besoin. Sans la connaissance de l’existence de ces outils, impossible de préparer un enseignement permettant l’emploi de ces innovations par exemple.

D’ailleurs, au cours l’année qui vient de s’écouler est apparu un nouveau concept sur internet (qui souvent est assuré par les “influenceurs”) : la curation. Les curateurs cherchent l’information, scrute l’innovation, l’analyse et renvoie l’information enrichie et spécifique dans le domaine pour lequel il intervient.

Percevez-vous des freins à l’innovation ?

Que ce soit dans l’enseignement ou dans d’autres secteurs, les freins à l’adoption de l’innovation des médias sociaux est relativement similaire. Une carte résumé bien les freins.

Dans le secteur de l’enseignement universitaire, un facteur supplémentaire empêche le développement de cette innovation : les laboratoires de recherche et leur manque de transparence.

Vers quels publics communiquez-vous au travers des réseaux sociaux ?

Pour répondre à cette question, j’aurai tendance à écrire que je n’échange pas avec le même public lorsque je travaille pour le compte Twitter @tweetennord que lorsque j’écris dans @Blogennord ou sur @erdelcroix. Pourtant, ce sont 3 comptes Twitter qui m’appartiennent. Seulement, pour chacun de ces comptes, une stratégie et des raison d’être différentes ont été mise en place, pour chacun d’eux une ligne éditoriale est définie.

Il en est de même pour la page de l’UFR que je dirige dans Facebook. La première réflexion était à qui devions nous adresser ! Les anciens, les étudiants actuels, les futurs étudiants, les entreprises gravitant autour de notre secteur… devions nous prendre la place de l’association des étudiants, quel ton, quel type d’informations…

À chaque support son usage. C’est d’ailleurs un préalable… quel support utiliser et pourquoi faire !

Quelles sont, selon vous, les innovations de ces prochaines années sur les réseaux sociaux ?

Je n’aime pas jouer au prospectiviste en matière d’évolution d’Internet en général et des réseaux sociaux en particulier. En effet, de trop nombreux facteurs peuvent intervenir pour cette vision à plus ou moins long terme.

Si l’on peut être certain de la disparition des disques durs dans les ordinateurs (d’ailleurs, l’ordinateur ne disparaîtra t-il pas au dépend des tablettes ?) qu’en est-il de la reconnaissance faciale dans Google, est ce que toutes surface ne deviendra t-elle pas un écran… Une seule de ces évolutions transformera notre usage d’Internet et des réseaux.

Et puis, il y a l’émergence de la vidéo. Il devient possible de créer des émissions de TV en liaison avec Twitter, Facebook, un chat en ligne… comme avec Ustream.tv. Ce type d’émission que toute personne pourra créer ne deviendra t-il pas le blog de demain ? Une manière d’enseigner dans ces réseaux sociaux ?

D’autres aspects sont à prendre en compte, à surveille attentivement dans le domaine de l’innovation des médias sociaux. La géolocation et le nomadisme à l’aide des smartphones et des tablettes modifiera à coup sûr nos usages. On commence déjà à le percevoir par exemple dans les services de partage d’images.

Enseignement supérieur – entreprises privées, quelles différences dans la communication sur les réseaux sociaux selon vous ?

Je vais peut-être surprendre mais pour moi il n’y a pas beaucoup de différences. La plus importante est peut-être l’absence de la connaissance et d’utilisation de la communication de la part du monde de l’enseignement ! Jusqu’ici l’enseignement supérieur se consacrait à former, éduquer… mais jamais curieusement à ne communiquer.

Qu’est-ce qui constitue selon vous l’équipe optimale pour qu’une université ou une école communique sur les réseaux sociaux/le web ?

Avant de parler d’une équipe idéale, je pense qu’il est bon de rappeler qu’il nécessaire avant toute chose qu’une volonté de la direction de l’établissement est nécessaire. L’instauration d’une présence sur les réseaux sociaux entraîne des transformations de toutes formes au sein du système d’information, transforme les notions de pouvoir des uns et des autres… et qu’elle prenne l’engagement de communiquer dans la transparence, sous la forme d’un dialogue et donc, être prête également à devoir “répondre” de ces décisions…

Le second facteur important dans la mise en place de cette équipe : le choix des objectifs… La réponse au pourquoi aller sur ses réseaux ? Pour permettre de créer une “communauté” des étudiants (faciliter les rapports des étudiants entre eux) ? Pour permettre aux étudiants d’améliorer leur relation avec l’administration et les équipes enseignantes ? Pour jouer sur “l’image de marque” de l’établissement ? Pour recruter de nouveaux étudiants ?

Si je prend un cas concret que je connais, une cellule de réflexion a été mise en place pour étudier la possibilité de s’installer sur les réseaux. Ceci a abouti à des demi-mesures : une présence sans véritable politique éditoriale et sans véritable prise en compte des avantages des réseaux sociaux. La communication envisagée restait institutionnelle et exclusivement institutionnelle. Les peurs (la réaction des enseignants, les dérives de la part des étudiants…) étant le prétexte un mettre en place une solution bancale qui permettait une présence sur les réseaux. Plusieurs personnes sont “responsables des contenus” mais personne n’est responsable, les uns et les autres se rejetant la responsabilité.

Résultat, plusieurs Pages pour différents services de l’établissement sont en lignes sans aucune corrélations et sans harmonies les unes avec les autres, les unes ignorant les autres.
J’avais proposé en préalable à la mise en place de cette présence de faire remonter par les différentes composantes de l’établissement les présences cachées (sans décision claire, les enseignants, les étudiants… crée une présence à la place de l’établissement mais réservée à quelques initiés) ou visibles afin de faire un état des lieux.

De là, il aurait été possible de confier à un stratégic community manager la structuration de cette présence et en fonction du choix de la direction de développer le choix des outils à employer, les intervenants, les lignes éditoriales…

Ensuite, la main serait donné à un ou des community managers… Le service communication de l’établissement est concernée, la bibliothèque ou/et le services culturels, sportifs associés à l’établissement… et pourquoi pas les ressources humaines. La question que l’on peut déjà se poser est le community management est un métier en tant que tel ou une fonction dans d’autres métiers ?

Il est important dans un établissement d’enseignement d’évoquer l’impact qu’aura la présence sur les réseaux sociaux au niveau des apprenants. En effet, si la présence dans ces réseaux de l’établissement pour la “communication institutionnelle” (qu’est ce que veut encore dire communication institutionnelle dans ces réseaux) parait évidente, au fil du temps, et avec l’arrivée prochaine de la génération Z (pour l’instant ce sont encore des étudiants de la génération Y qui viennent en cours), les étudiants ne comprendront pas que les enseignants dans le cadre des cours n’utilisent pas eux aussi les réseaux et médias sociaux !

À votre avis, quels sont les défis que devront relever la communication dans l’enseignement supérieur ces prochaines années ?

Le défis le plus important est certainement de trouver les moyens de combler le fossé entre les pratiques des enseignants et des jeunes qui ont désormais un usage naturel des réseaux sociaux. Ce même fossé qui existe entre la direction des établissement et ces mêmes jeunes (y compris les jeunes enseignants). Et, seule un changement profond dans la manière de considérer les réseaux et médias sociaux de la part de l’équipe dirigeante sera la clef du succès. Et surtout qu’ils ne disent pas à leur chargés de communication : «Vous avez trop d’avance… 3 ans, 5 ans…» mais au contraire, qu’ils prennent 3 ans, 5 ans d’avance ! Au direction à être visionnaire ! Gouverner c’est prévoir, non ?

citoyenneté dans les réseaux sociaux, les organisatrices ont 13 ans

Vous le savez tous, l’une de mes filles utilise un iPad en cours… mais, l’activité de ma progéniture ne s’arrête pas là ! Alors, oui, je sais, vous ne pouvez vous empêcher de penser… C’est normal, leur père les aide, les conseille, les encadre…

Bien sûr elles baignent depuis leur plus tendre enfance dans un environnement privilégié, mais je n’impose rien, n’oppose pas d’interdictions particulières…

Ce n’est pas moi qui, comme je l’indiquais dans une conférence dernièrement leur dit d’employer Pearltrees pour collecter des liens sur le tricot ou la couture ; ce n’est pas moi qui leur ai dit de créer un compte Twitter qu’elles utilisent comme elles l’entendent, ce n’est pas moi qui ai décidé du choix des amis de la plus grande qui peut posséder son compte Facebook (je respecte autant que je peux les interdictions légales les concernant).

Par contre, je ne nie pas que le dialogue au sujet d’internet, des réseaux et des médias sociaux est constant entre nous. Par exemple, l’un des sujet de discussion actuel est quelle « thématique » doit-elle prendre pour son blog ou comment seront les commerces de demain !

Rien donc de surprenant lors de la genèse de leur projet que je sois présent… C’est « à cause » de la plus jeune (12 ans et demi) qui est très impliquée dans la vie de son collège : déléguée de classe, représentante des élèves au CA, membre du conseil de discipline… De retour de son établissement, dès le goûter, elle nous informe qu’elle veut participer au Prix du CDJ. Ce Prix du Conseil Départemental des Jeunes du Nord consiste à mener une action citoyenne dans le cadre du collège.

Sa soeur est vite intéressée et la réflexion est de courte durée… Je pense qu’en une demi-heure le projet était sur ses bases !

Rapidement les questions arrivent  :

Les filles — est-ce que Facebook ça peut-être citoyen

Moi — oui ! Tous les réseaux sociaux

Les filles — Tu crois que la citoyenneté dans les réseaux sociaux ça peut le faire ?

Moi — oui, c’est un bon sujet à mon avis…  mais vous voulez parler de quoi !

Les filles — de ce que l’on peut faire ou pas dans les réseaux… mais on veut choisir qui en parle, pas que l’on nous dise que ce n’est pas bien les réseaux sociaux, qu’il ne faut pas y aller…

Tu peux venir faire une conférence ?

Moi – oui, si voulez !

Les filles — tu crois que Yann et Émilie viendraient ? (NDLR : elles entretiennent déjà leur réseau 🙂

Moi – Posez-leur la question… Vous les avez en contact dans Facebook, non ? Mais vous pouvez aussi un peu élargir sur le citoyenneté, sur la politique…

Les filles — tu peux nous dire pourquoi ?  et tu sais qui pourrait intervenir…

 j’peux demander à Charles (Brickmann, ancien journaliste politique pour le journal Le Soir mais qui intervient toujours dans le « journalisme » politique en Belgique !) ?

Voilà, vous avez à peu près l’intégralité de l’échange que nous avons eu.

Rapidement, elles préviennent la principale du collège de leur projet, envoient le dossier d’inscription et depuis début décembre je pense, elles affinent leur projet…

Résultat, elles ont tout préparé seules, en faisant le point régulièrement avec un « contact » au collège et avec moi (je posais quelques questions pour savoir où elles en étaient…)

Donc, voilà, à la rentrée des vacances de février, le 12 mars, au collège Descartes de Mons en Baroeul, la journée sera consacrée aux réseaux sociaux…

Émilie Ogez, (10 mars : Émilie vient de prévenir qu’elle ne pourra venir !) l’une des meilleures spécialiste de l’identité numérique en France ;Yann Kervarec, l’expert du monde du e-commerce notamment pour Euratechnologies ; Bruno Lestienne, fondateur du Blog de Roubaix, Marc Vasseur (bloggueur et Twitter politique), Charles Brickman (journaliste politique belge) ainsi que moi-même avons donné notre accord pour nous retrouver le 12 mars au collègue. Signalons que Guillaume Delbar avait accepté également de venir, mais la date ne convenait pas !

Voici donc le programme 😉

Le programme de la journée citoyenneté dans les réseaux sociaux
Le programme de la journée citoyenneté dans les réseaux sociaux

Bon, maintenant, avant de partir en vacances, elles ont prévu d’inviter quelques personnalités 🙂 et comme j’estime qu’elles ont « bien travaillé », je leur ai promis d’avertir quelques journalistes 😉

Donc, rendez-vous au 12 mars… et moi, ce qui me surprend c’est que ce sont 2 filles de 12 ans et demi et 14 ans qui se substituent à l’Éducation Nationale !

Au fait, ce ne sera pas leur seule actualité en mars. Elles ont répondu toutes les 2 à une interview pour le livre Mémoriser sans peine… avec le Mind Mapping de Xavier Delengaigne chez Dunod qui sortira ce même mois.

Mise à jour : un grand merci à Bertrand Formet @ticechampagnole.

Twitter en classe – bis repetita pour un cours sur le e-commerce

Cette année je donne des cours à l’ISEG de Lille sur la stratégie d’acquisition et de fidélisation online aux Master Marketing & Communication

Lors de notre première rencontre avec les étudiants, nous avons défrichés le terrain au sujet de l’acquisition et de la fidélisation online 😉 Et comme ils ne sont pas nombreux et que le sujet s’y prête, je leur ai proposé de confronter leur approche de l’acquisition et de la fidélisation auprès de leur camarade de classe et auprès des internautes. Vous l’avez compris, je réutilise Twitter en classe 😉 Cette fois, il aura pour thématique le e-commerce et non plus l’état d’Internet en 2010 (voir Un essai d’utilisation de Twitter en cours, ma première expérience de Twitter en classe, à l’université  🙂

Donc, dès ce mercredi, de 14 à 18 h, tous à vos écrans, sur Twitter. Le hashtag sera #MMC et un autre indiquera le sujet de l’exposé…

Voici le programme des réjouissance 🙂

  • Référencement
  • Naturel
  • Payant
  • Identité numérique
  • Géolocalisation (Marketing de proximité)
  • Web Analytics
  • Affiliation
  • E-Mailing
  • Réseaux Sociaux
  • Médias Sociaux
  • Ecriture Web
  • Marketing Mobile

Normalement, ces cours ont lieu le mercredi après-midi, mais 2 séances devront se dérouler à un autre moment… pour cause d’agenda hyper garni chez moi !

Chaque semaine, les étudiants et moi même indiqueront le thème qui sera traité dans Twitter et également dans cette page…

Cette semaine (mercredi 23), ce sera le référencement. Pour le second sujet, j’ai un doute. Je préfère attendre mercredi pour vous le communiquer 🙁

Nous reparlerons peut-être de cette nouvelle expérience dans le cadre du Barcamp de décembre (mardi 6 décembre au matin au vendredi 9), sur les pratiques de l’internet participatif et des médias sociaux dans l’enseignement supérieur. Je serais évidemment présent, mais déjà sont annoncés Dominique Wolton, Antonio Casilli, Yann Bergheaud (que je reverrai avec plaisir) ou encore mes amis de Ludovia : Mario Asselin, Francois Bocquet, Laurence Juin, Christophe Batier seront  présents et enfin, je devrais « croiser » Sophie Mahéo et François Jourde 🙂

Parmi vous, qui sera présent ? Vous n’avez pas oublié de vous pré-inscrire ?

Vous pouvez suivre dès à présent les préparatifs de ce barcamp sur Facebook, Twitter

Mise à jour : cours d’aujourd’hui 30 nov.  sur Twitter :

  • Identité numérique
  • Géolocalisation (Marketing de proximité)
  • Web Analytics

des projets tout azimut à l'UFR IDIST

Ce matin, il y avait un conseil d’URF et je rejoins la capitale pour une table ronde sur l’identité numérique. Quoi de mieux que ce déplacement en train pour faire le point de mes activités de cette année dans les différents parcours de l’UFR Idist où je garde l’activité de community manager ! Au fait, vous connaissez d’autres UFR où un community manager est identifié ?

Une semaine de conférences

En master 1, dont je suis  co-responsable, je suis en charge d’une semaine au mois de janvier d’un nouveau type : une semaine de conférences… que nous effectuerons en relation avec Blog en Nord. Une nouvelle formule pour les conf’idist 😉 Je laisse passer VAD e-commerce et je vous annonce cela 😉
D’autres conférenxces auront certainement lieu en cours d’année, y compris les journées des contenus web (vous pouvez toujours nous aider à préparer le programme 🙂

des projets tutorés sur le personal Branding mais aussi e-recrutement

J’ai également proposé toujours aux Master 1 de travailler sur un projet tutoré sur l’identité numérique, la e-réputation dans le cadre du partenariat que nous avons entre l’UFR et la ville de Marcq en Baroeul pour la Journée de l’emploie (le 17 février 2012).

Pour le jour J outre le stand d’audit de la présence numérique pris en charge par les étudiants, j’aimerai en amont proposer une table ronde sur l’identité numérique, En supplément, nous ne refairons pas de livre blanc cette année… Nous innovons.avec une ou plusieurs vidéos sur l’e-réputation, le personnal branding… Je m’appuie à la fois sur la présence dans ce master d’anciens étudiants de la Licence Image et aussi de la possibilité de mettre en place un projet tutoré pour la réalisation des vidéos avec les étudiants de cette année en licence. Au passage, Google+ me sera peut-être utile 🙂

Projet avec Keolis, Euratechnologies…

Keolis m’a contacté avant l’été pour mettre en place avec les étudiants du Master Idemm un travail exploratoire qui allie les transports public, les réseaux sociaux et les médias sociaux… Tout est à inventer 😉 Tiens, cela me rappelle que je dois contacter d’urgence SRF innovation pour leur parler de ce projet 😉 Mais, je crois que ce département me suit… donc, ils sont prévenus maintenant 😉

Mais, en Idemm, chaque année, ce sont 2 projets d’années que je leur propose. Comme cette année Net2011 n’aura pas lieu (Digiport n’existe plus), nous gardons cependant le contact avec notre partenaire Euratechnologies. Et, comme par hasard, c’est avec Yann Kervarec que nous travaillerons pour « Euratech » en animation web 😉

Des cours en master Prisme

Oh, certains n’aiment pas que je dise cela, mais il existe une formation de curators à Lille3. À l’UFR Idist, en effet, le Master Prisme fournit pour moi l’un des modèles de ce que devrait être la formation de curator ! Des masters 2 spécialistes de la veille…
Désormais, j’officierais également dans ce master pour parler des médias sociaux, de la communication de crise via ces outils et aussi de la veille sur ou par les médias sociaux.

mention spéciale

Je ne suis pas impliqué dans le projet 🙂 Juste un regarde de l’extérieur… mais peut-être aurais je la chance de suivre un ou une étudiant(e) qui travaillera en alternance sur un projet de roman relié à des médias sociaux à destination des collégiens. Ce projet que je surveille du coin de l’oeil sera peut-être mis en place dans le collège où sont mes filles.

De la mobilité et de l'ouverture dans l'éducation (et pas seulement) à Ludovia 2011

t-shirt-ludovia 2011
t-shirt-ludovia 2011

Je suis impardonnable… je n’ai pas encore parlé de « ma » très chère université d’été dans le domaine de l’e-éducation : Ludovia.

Pour excuses, j’ai celle de l’animation autour de VAD, la gestion d’un projet de présence sur les médias sociaux pour des restaurants, ma nouvelle coopération avec ZeVillage (d’ailleurs, je parlerai de Ludovia dès jeudi dans l’article De l’école au travail à distance), la réflexion sur un nouveau livre avec un concept « amusant » sur les réseaux sociaux – euh, non, faut pas exagérer Éric, le projet d’écriture c’est pour un peu plus tard et tu dois commencer par finir le livre sur la PRéAO que les éditions de l’Alambic attendent depuis 3 ans ! etc.

Pour me faire pardonner, je vous propose un petit jeu en fin de billet… Mais, pour cela, vous devez tout lire 😉

Bon, mais Ludovia, qui se déroule du 29 août au 1er septembre, à Ax les Thermes en Ariège, c’est quoi exactement doivent se demander ceux qui ne connaissent pas (c’est possible ? 🙂

Fort de mes 2 participations précédentes, je vais tenter de vous le décrire… Avant tout, Ludovia, c’est une ambiance ! Difficile de vous faire une idée sans y avoir mis les pieds… Dans les parages du Casino d’Ax les thermes en Ariège, s’articulant autour d’un colloque scientifique et d’un « congrès » se retrouvent des acteurs de renoms du monde de l’éducation Francophone qui se croisent, discutent du bout de gras… éducatif… dans un état d’esprit et un cadre détendu, informel  et d’ouverture. Bref, une invitation aux rencontres…

Anne que je croisais en juin dernier et qui était présente parmi les universitaire en 2010 me confiait en tentant de convaincre une personne de venir : «Ludovia, c’est génial. On a pas l’impression de travailler mais une fois rentrée, on met 3 mois à analyser tout ce que l’on a appris ! C’est pas seulement dans les parties officielles que c’est riches, mais dans le mélanges des rencontres et les soirées hétéroclites

Je reproduit les paroles de Jean-Marie Gilliot qui a libéré sa semaine pour nous rejoindre et qui est impatient de retrouver des gens qu’il apprécie (tous actifs et passionnés), rencontrer des pointures qu’il suit avec intérêt depuis longtemps sur la toile et profiter de l’ambiance conviviale si bien décrite par les bloggeurs de l’année dernière 😉

Oui, ce que décrivent les bloggeurs, ce qui est rapporté sur Twitter… donne une bonne image de ce qui se déroule… Mais, le vivre est encore différent. Cela deviendrait vite une drogue 🙂

Notons que l’une des originalités de Ludovia est la présence d' »influenceurs » invités qui sont là à la fois pour blogguer, twitter…, pour faire des comptes rendus de table ronde ou de séminaires, pour animer des barcamps…

Cette année, pour ma part, outre Twitter, quelques articles certainement dans ce blog en parallèle (désolé, y’a les ENT qui sont là ;-), j’animerai le mardi soir un #ClavZe en direct de Ludovia et je leur ai promis des interviews vidéo 🙂

les bloggeurs et influenceurs de Ludovia
bloggeurs et influenceurs de Ludovia

Mais parmi les influenceurs invités vous y retrouvez une belle brochettes de célébrité dans le domaine de l’e-éducation que je serais pour ma part heureux de recroiser  😉

Sinon, cette année en supplément des très agréables bains au Centre Thermoludique du Couloubret, la possibilité d’équitation au Haras des Bésines, de faire de l’Akrobranch, de visiter l’observatoire de la Montagne ou de profiter d’une initiation au Trail en Montagne sont au programme. Autre nouveauté, le 1er Biathlon Numérique et des t-shirts collectors 😉 (c’est vrai, j’dois encore acheté le mien… Eric, pas taper 😉

Bon, alors, cette année le thème de Ludovia 2011 est la mobilité et de l’ouverture. Thème on ne peut plus d’actualité 🙂 Pour VAD par exemple, l’une des thématiques est le m-commerce 😉

Je dis souvent que ce sont les mêmes problématiques que nous rencontrons partout, seule l’analyse et le but final change…

Comment allez vous expliqué à un gamin que l’école ne suit pas les évolutions. Il sera confronté dans sa vie de chaque jour au nomadisme, à la mobilité… à la télévision, sur son écran (ordinateur, téléphone ou tablette), dans les commerces, en prenant le bus… mais pas à l’école ? Impensable !

Aussi, pour traiter de mobilité et d’ouverture dans l’éducation, le maitre à penser de cette organisation (coup de chapeau au passage à Eric Fourcaud et à son équipe qui organisent cette manifestation de main de maitre et sans qui cet événement ne serait pas possible), voici un extrait de l’avant-programme (je le remplacerai pas le programme définitif une fois celui-ci en ligne) batit autour de 3 journées :

  • Journée Premier Degré « Ouverture de l’école primaire au numérique »
  • Journée Second Degré « Mobilité dans l’établissement et de l’enseignant à l’ère du numérique »
  • Journée Supérieur et formation continue « de l’Université Numérique à l’enseignement à distance, pour les apprenants et les enseignants»
Des séminaires et des tables rondes interactives sur la mobilité et l’ouverture dans l’éducation
  • Établissements du XXIème et numérique  2nde édition
    Introduction et cadrage des objectifs du séminaire se déroulant lors de  l’université d’été sur les 3 jours : Robert ZONCH, vice-président chargé  de l’éducation Transport – Conseil Général de l’Ariège (ou Marie France Villaplana présidente de la commission éducation transport du Conseil Général de l’Ariège),Monsieur le représentant de l’ADF.
  • Espace Numérique de Travail… et le premier degré ?
    Les ENT sont aujourd’hui déployés et généralisés dans bon nombre d’établissements du second degré, quelques écoles communales testent et sont actives en ayant déployées un espace collaboratif des écoles. Quel pilotage de ce type de projet sur la plan académique, coordination, financement, retour d’expériences et projets pilotes, Rôle d’ouverture de ces projets ENT.
  • Mobilité et ouverture
    «Les politiques e-éducatives à mettre en place face aux enjeux de la mobilité »
    Mobilité : retour rapide sur opération OrdiLib de la région Midi-Pyrénées / Expérience retour Académie de Créteil. Présentation du contexte de la mobilité au niveau national, point de vue de chacun des intervenants sur les politiques d’avenir pour réussir l’ouverture et l’intégration de la mobilité dans l’établissement aujourd’hui. Premiers retours ENT et ouverture sur les parents d’élèves,,..
  • Les tablettes numériques, le futur cartable numérique ?
    Retours d’expériences sur les premières expérimentations sur Tablettes et Netbooks au sein des établissements : Fiabilité des matériels, adaptation au contexte de l’établissement, évolutions envisagées, le point sur le contenu et les ressources disponibles
  • Ressources Numériques Libres
    les catalogues, le contexte des ressources numériques face à la multiplication des systèmes nomades et mobiles. Où en est’ on sur les usages des ressources numériques en France ? Face au contexte des usages, qu’en est-il sur les ressources utilisése en mobilité, les ressources sur Tablettes ? quid des adaptations techniques ? Les catalogues et portails ?
  • Etablissement du XXième siècle — Politique d’investissements des Collectivités Territoriales
    Présentation de l’étude : « politiques d’investissements en matière de TICE dans les collectivités territoriales » menée par Ludovia Magazine et l’ADF avec le concours des partenaires Smart Technologies, IT’S LEARNING, FRONTER, PROMETHEAN, FOCUS particulier sur les équipements permettant la mobilité, place de la mobilité dans l’établissements, impact sur l’organisation des infrastructures, impact sur l’organisation des enseignants, des élèves, investissements prévus, avis des collectivités locales, …
  • Université Numérique vs Campus Numérique
    L’Université Numérique a t’elle transformé la façon d’enseigner ? Répertoire des actions et outils mis en place, éléments de progrès qui font l’ouverture de l’Université aujourd’hui : le campus numérique, l’Université à distance, FOAD, l’internationalisation des publics et des enseignements. La place de l’E.N.T. , le numérique et l’attractivité de l’Université.
  • Formation à distance, Serious Games, les nouveaux outils numériques pour la formation continue et le supérieur
    Les apprenants utilisent de plus en plus des technologies numériques au quotidien, les formateurs et enseignants
    Et après la formation initiale ? La formation continue est-elle plus en avance d’un point de vue technologique, est-ce parce qu’elle est plus proche du monde l’entreprise ? Retours d’expériences sur des actions emblématiques. Les projets de formation à distance pour permettre un meilleur accès sur tout le territoire, Utilisation des boitiers de vote en cours, le Serious Game. Les innovations et les pistes de progrès / plusieurs exemples dans l’éducation nationale ou dans d’autres secteurs
Des Barcamps sur la mobilité et l’ouverture dans l’éducation
  • Formation tout au long de la vie
    Premier degré, Second degré, supérieur et formation continue et TIC ; « y a t’il des passerelles de réflexions entre ces différents niveaux d’éducation : la formation tout au long de la vie, la place des TIC, du Multimédia, des Serious Games, les échanges sont-ils possibles ?  Sommes nous dans des mondes véritablement « à part » ?
  • Comment gérer le paradoxe de la mobilité dans l’établissement en partenariat avec Samsung
    Les tablettes et portables proposent de coller avec la réalité de l’informatique nomade d’aujourd’hui, plus simple d’utilisation, d’une mise en œuvre en classe facilitée par rapport à une salle informatique dédiée, pour autant les matériels sont encore à éprouver en milieu scolaire. Comment gérer les vols, la sécurité, la dureté des matériels ? Quels niveaux de responsabilité donner à l’élève ? Faut-il créer des campus numériques au sein de l’établissement, comment gérer le WI-FI et les précautions d’usage ? Faut-il câbler les tablettes, autoriser les élèves à se connecter ? Les réseaux sont-ils adaptés ? Les constructeurs ont-ils des réponses ?
  • Mobilité pour l’école
    pouvoir enseigner, accompagner et apprendre hors les murs de la classe, pour ancrer l’enseignement dans le réel, pour assouplir le rapport à l’école et le rendre plus spontané. De ce fait, les outils doivent pouvoir passer d’un lieu à l’autre, les productions et ressources aussi…
  • Classe mobile, élève mobile ou enseignant mobile, faut il faire un choix ?
    Un portable/ une tablette pour chacun ? Des équipements en classes mobiles ? Des dotations pour chaque enseignant ? Comment permettre la fluidité et la continuité des politiques ? Les équipements évoluent trop vite, les dotations vieillissent également, etc.
  • Ouverture de l’établissement sur la vie locale avec un E.N.T. ?
    Avec la généralisation des E.N.T. dans bon nombre d’académies et la place importante qu’on pris les collectivités dans leur financement, comment faire de l’E.N.T. non seulement un outil de gestion de la vie scolaire, mais également un outil en prise avec la vie locale et de proximité. Expériences, avis, idées, comment faciliter l’ouverture non seulement au Monde, mais avec le quotidien des élèves et des parents d’élèves, etc.
  •  Création d’une ressource interactive mobile par un enseignant ou un élève, limites technologiques, limites pédagogiques
  • Les référents TICE de l’établissement, les hommes clés pour le développement des TICE 3
    Proposés à plusieurs reprises pour l’organisation et le développement des usages TICE dans les établissements. Le référent TICE est l’homme clé, l’homme ressource pour mener à bien les projets TICE du collège ou du Lycée. Comment sont-ils choisis, quelle est leur pérennité ? Comment en faire de véritable point relais établis pour favoriser les actions pérennes et les collaborations à moyen terme  avec les partenaires collectivités territoriales et constructeurs. Attentes des collectivités, attentes des constructeurs, attentes des enseignants…
  • Serious Game et 3D : retour d’expériences et solutions pour un développement en salle de classe, Expérience dans l’académie de Créteil : premiers constats

L’interaction avec la salle lors des tables rondes, séminaires et barcamp se faira par les questions de la salle, des boitiers de vote mais aussi via Twitter avec les Followers Ludovia à travers le Monde .

Des ateliers découverte, des ExplorCamps ou sur les stands des partenaires sur la mobilité et l’ouverture dans l’éducation

Séances de découverte et de partage d’expériences animée par l’Académie de Créteil, l’Académie de Toulouse, le CRDP Midi-Pyrénées et les partenaires de Ludovia, mais aussi les TBI en salle de cours, les tablettes ou ardoise numérique, l’utilisation de portable ou de lecteur portable pour créer un cours interactif en science naturelle, des ardoise numérique : mobilité de l’étudiant et de l’enseignant en salle de classe, etc.

Pour le colloque scientifique, voici quelques communications retenues (le descriptif des communication est en ligne :

  • Mobilité, marketing et communication: nouveaux outils, nouvelles pratiques,
  • Apprentissage de l’anglais sur mobile et/ou PC : équipements technologiques et pratiques d’étudiants
  • Serious Game Session : l’intégration du jeu et de la mobilité au sein d’un parcours mixte de formation
  • Le nomadisme numérique communautaire, nouvel art de vivre,
  • L’expression identitaire « mobile » des jeunes : vers une autre narration de soi,
  • Quand les murs de la classe disparaissent…
  • Créer pour le web mobile, nouvelles interactions, nouvelles contraintes ergonomiques, nouvelles conventions de création
  • Mobile learning: experiences and reflections,
  • Du SMS à la réalité augmentée : différentes approches de l’art et de la mobilité
  • La mobilité numérique dans le contexte de l’accélération sociale
  • Mobilité, portabilité, transfert, migrations et navigation numériques : un nomadisme ?

Résultat, si vous arrivez en bas de cette page, c’est que Ludovia vous intéresse. Deux solutions. Vous êtes déjà inscrits. Dans ce cas, Invitez un collègue à vous rejoindre sur Ludovia sinon, il est urgent de vous inscrire 🙂

Ah oui, mon jeu 😉 Vous pouvez utilisez des e-cartes pour inviter vos collègues à venir vous rejoindre sur les Universités d’été de l’e-éducation en 2011 ! Et si vous regardez bien… je suis sur l’une d’elle… Je vous aide, c’est dans celle-ci 🙂

e-carte Ludovia
e-carte Ludovia