picture marketing : Instagram, Pinterest et les autres…

je n'aborde pas le sujet, mais le picture marketing est-il lié au smartphone ?
je n’aborde pas le sujet, mais le picture marketing est-il lié au smartphone ?

La semaine dernière Camille m’avait demandé de répondre à la question : Faut-il publier vos visuels sur Pinterest ou Instagram ? pour Over-graph. Je terminais en écrivant : «À la vérité, mon usage et ma stratégie est un peu plus complexe… En effet, s’ajoute à Pinterest et Instagram : Tumblr et les albums Facebook selon les activités.»

la couverture du livre Animer et promouvoir son site Web
la couverture du livre Animer et promouvoir son site Web

Depuis, j’ai repensé à l’interview dans le livre : Animer et promouvoir son site web aux éditions du CFPJ, que m’avait demandé Xavier Delengaigne en 2012 pour laquelle je devais répondre à 3 questions…

  • Pour un site d’information, quel est l’intérêt de partager ses photos via Flickr ?
  • Pour un site d’information, Flickr peut-il constituer une source d’images
  • Quelles sont les particularités du média web en ce qui concerne les photos ?

Vous pouvez retrouver ce que j’écrivais à l’époque : image sur le web pour animer et promouvoir un site WebOn s’aperçoit du chemin parcouru depuis cette demande…

Et chose amusante… Quelques heures après avoir envoyé mon témoignage à Camille, je me suis dit ! Mince, j’ai oublié Flickr et quelques autres ! J’avais répondu à la question, mais n’avait pas fait un tour du picture marketin

Picture marketing ou marketing par l’image

Bouclons donc la chaîne en expliquant mon usage et ma stratégie « un peu plus complexe » de ce picture marketing. Me retrouver dans ce monde de l’image ne me dérange pas quand on sait que j’ai débuté ma carrière professionnelle comme photographe pour des agences d’illustration photo 😉

En effet, en dehors d’Instragram et de Pinterest, j’utilise (ou découvre, pas pour rien que je me décris comme vieux débutant) d’autres outils !

l'un de mes livres : flick, on s'y retrouve
l’un de mes livres : flick, on s’y retrouve

Je suis historiquement sur Flickr (J’ai écrit un livre y’a bien longtemps maintenant : Flickr, on s’y retrouve), mais aussi sur Facebook, Twitter et Tumblr qui ont un rôle à jouer par rapport à l’image fixe et dans le picture marketing, je suis en phase de découverte de WeHeartIt et par l’intermédiaire de mes filles, je connais relativement bien FoodReporter (un site spécialisé dans « l’image culinaire« ). Si je continue ma série, le grand absent chez moi est Google + pour l’image (à tort certainement).

Si je résume, cela fait 9 applications pour lesquelles je dois prendre une décision lorsque je trouve une image, prends une photo, réalise une image…, en fonction du type d’images, selon l’usage ou la cible que je veux viser, avant le début d’un événement… Ah non, j’oubliais 10 avec SnapChat 🙂 Et, un autre encore… Ah oui, j’ai aussi oublié celui-là ! Les outils du picture marketing sont trop nombreux pour les lister tous ici !

Pour moi, c’est une erreur de vouloir toujours tout concentrer en un endroit… Comme on le verra dans les lignes qui vont suivre, une réflexion avant tout projet est nécessaire afin de déterminer l’outil qui nous semble le mieux adapté en fonction de ses objectifs… Mais, je garde toujours en arrière-pensée ce que j’appelle la présence sur le net, ce qui oblige à réfléchir au-delà de l’outil, à ses possibilités de rediffusion de l’information.

C’est quoi le picture marketing ?

Ah oui, avant d’aller plus loin… Sinon, on va encore me poser la question. C’est quoi le picture marketing ? Je peux reprendre comme base la définition qu’en donne Webmarketing en l’aménagent un peu : c‘est la promotion par l’image sous toutes ses formes (fixe, animée…) sur les médias sociaux, visant à mettre en avant un produit, un service, une entreprise ou une marque, une personne en vue de répondre à de nombreux objectif marketing tel que générer de l’engagement envers la marque, favoriser le partage du contenu ou développer la e-réputation ou le personal branding. On parle bien d’image pas de photos exclusivement !

Pour ceux qui ne sont pas prévenus, c’est le mode de communication privilégié par la génération Z (Suffit d’ajouter les émoticons est on dresse un tableau facile de la communication avec eux. À mon tour d’enfoncer les portes ouvertes 😉

Dans le cadre de ma curation

Alors, finalement, comment je fonctionne ? Comme je l’expliquais dans le témoignage pour Over-graph, le premier choix s’effectue selon que je suis en « curation » ou pas. Rien n’est faux de ce que j’ai écrit… j’ai juste omis de dire que les applications citées : Pinterest et Instagram permettent lors de l’ajout d’images de diffuser l’information vers d’autres sites.

Ainsi, Pinterest propose l’ajout d’images dans le flux Twitter (de là, par un travail sur les hashtags, elles peuvent même être redirigé vers Linkedin, IFTTT fait le reste) et dans Facebook. Depuis Instagram, ce sera vers Facebook, Twitter, Tumblr, Flickr, et même Foursquare (que je n’utilise plus. Qui l’utilise encore d’ailleurs ?).

Mais en réalité, lors de ma curation, mon choix se porte surtout entre publier dans Pinterest ou dans Tumblr (lui permet la rediffusion dans Twitter -encore et toujours- et dans Facebook) et au final, si je faisais mon boulot à fond, je devrais republier manuellement les images de Tumblrs dans le tableau Pinterest dédié et repartir les images dans les tableaux concernés.

Comment s’effectue ce choix ? Par la mise en place d’une stratégie (on y revient toujours à celle là) harmonisée d’une charte éditoriale : type d’images (c’est quoi une image ?), public concerné, consultation des informations par l’internaute…

Hors de ma curation, pour un site, une marque…

Maintenant, il y a les photos que je publie dans le cadre d’un site ou pour une marque. Je ne vais pas vous dévoiler de secret concernant les entreprises pour qui je travaille 😉 Non, je vais simplement prendre l’exemple de la cuisine de mémé Moniq dont s’occupent mes filles (Comme, elles ont mis les stratégies en place avec mon aide, je connais leurs principes 😉

D’ailleurs, ce cas est intéressant à mon sens, car elles ont pris le contre-pied de beaucoup de sites de recettes de cuisine ou autour de la cuisine. Elles ne publient pas systématiquement toutes leurs recettes. Comme elle l’explique quelque part dans leur blog, ces générations Z ont une communication avant tout par l’image ! L’image doit être le prétexte d’échanger et de discuter avec sa communauté, et c’est à la communauté de demander la recette… On est en plein dans notre sujet de discussion.

J’ai déjà montré la cartographie de ce qu’elle avait mis en place à l’origine. Donc, pas de problèmes pour que je le rediffuse.

organisation de la présence de la cuisine de mémé Moniq sur les réseaux by Delcroix

Côté outils… Le noyau central pour elle est Instagram. Toutes les photos passent par là ! Par une série d’automatismes, ces images sont relayées à différents endroits (ce qui explique le nombre de hashtags associé aux images) : leurs comptes Twitter, la page Facebook, le Tumblr et dans mon compte Flickr 😉

Comme nous sommes dans le secteur de la cuisine, évidemment (et cela a été le déclencheur), une fois l’image dans Instagram, quelques copier-coller et indications complémentaires dans Foodreporter permettent l’ajout des images qui correspondent à la démarche de ce service.

Depuis peu, voulant tester WeheartIt, j’ai créé un compte là-bas, que je teste avec une collection « cuisine de mémé Moniq ». De nouveau, une reprise des images d’Instagram…

Elles possèdent également un compte Snapguide. Un véritable système de pas à pas imagé méconnu des Français (rien à voir avec un pseudo concurrent Français qui n’a toujours pas donné les résultats du concours qu’il avait lancé à l’été dernier d’ailleurs et dont le système est toujours imbuvable à notre sens malgré la nouvelle version). Oui, Snapguide est aussi une possibilité de diffusion d’images, mais d’une autre forme. Allez-le découvrir si vous ne le connaissez pas !

Le cas de Pinterest

quelques uns de mes tableaux pinterest
quelques uns de mes tableaux pinterest dont ceux qui hébergent la cuisine de mémé Moniq

Pour boucler la boucle de leur démarche, évidemment, elles sont dans Pinterest. Pas de chances pour elle, Yseult (elle a désormais 250 000 abonnés… son objectif était simplement de me dépasser… j’ai honte avec mes bientôt 47 000 abonnés) lors des débuts de la présence pour mémé Moniq là bas avait du retard sur moi en nombre d’abonnés, donc, nous avons hébergé le tableau collaboratif Cuisine de Mémé Moniq dans mon compte. Il est réservé à nos propres images de cuisine. C’est en réalité, les images de FoodReporter qui y sont ajoutées. Très vite, par intérêt personnel et pour d’autres projets, j’ai créé un board des Trucs et astuces de cuisine (généralement, une reprise des astuces trouvées dans Pinterest même).

Comme nous lisons, consultons et possédons beaucoup de livres de cuisine à la maison, cela a donné naissance également au tableau de la bibliothèque physique et virtuelle de mémé Moniq !

À l’origine, le blog la cuisine de mémé Moniq avait pour slogan la cuisine pour des enfants par des enfants (elles l’ont commencé pour la plus jeune à 7-8 ans, je crois, elle en a aujourd’hui 15) et que la plus âgée (17) envisage une activité avec des enfants autour de la cuisine, elle a « lancé » le tableau cuisine de mémé Moniq kids.

Enfin, au fil du temps, nous avons ajouté autour de ces tableaux : recettes à faire et recettes testées (une fois la recette qui était dans « à faire » a été englouti au fond de nos estomacs, elle doit (ou devrait) passer en « testée » ;-).

Comme on le voit, c’est tout un écosystème qui a été développé par les uns et les autres autour de ce projet, par l’image dans Pinterest. Rien n’y est fait au hasard, chaque création de tableau a été mûrement réfléchi : dans quel but, pourquoi…

Au passage, si vous regardez du côté de chez Yseult notamment, vous verrez d’autres tableaux au sujet de la cuisine qu’elle ne souhaite pas inclure dans la dynamique de mémé Moniq (comme Lunch box ou cuisine !) qui ne pointe pas obligatoirement vers leur blog (Je le rappelle la cuisine de mémé Moniq n’a rien de professionnel 🙂

Comme cela n’est pas relié à une véritable entreprise des pans complets sont laissés à l’abandon, je pense à Flickr en particulier, l’animation manque à d’autres endroits… Qu’importe… C’est un exemple et c’est l’esprit qui compte

Dans notre vie perso ou pour des coups au niveau pro

l'album Facebook solution à titre privé ou pro en picture marketing
l’album Facebook solution à titre privé ou pro en picture marketing

Et dans la vie de tous les jours ? Comment cela se déroule-t-il pour les images du quotidien ? Là encore « grande » réflexion en amont… Je sais que je dois faire vivre mon compte Instagram mais j’explique comment dans le témoignage d’over-graph où je fournis également quelques détails sur ce qui se passe lors d’événements particuliers ou de live Images.

Autre exemple au niveau professionnel, j’ai mis 2 années de suite en place un trombinoscope pour l’université d’été de Ludovia dans Pinterest afin que l’on connaisse ou que l’on retrouve les têtes de ceux que nous croisons, que nous avons rencontré. Bref, afin de savoir qui est qui !

Mais, prenons un exemple concret… L’une des filles, actuellement, est en Allemagne pour 3 mois avec chaque jour son lot d’images… Nous avons discuté de ce qu’elle voulait faire de ces images pendant son séjour : pour qui, pour quoi… (d’ailleurs, on en a reparlé voici quelques jours, car elle s’est aperçu qu’elle avait pris du retard sur son programme 😉

Pour éviter les problèmes de stockage d’images (nous l’avions déjà mis en place lors du séjour en Australie de la plus grande), chaque jour, l’ensemble des images nous est transmis par Dropbox. C’est aussi de la gestion d’images 😉

Mais revenons à ce que notre fille voulait faire en priorité pendant son séjour avec ses images :

  • que ces ami(e)s et la famille puissent suivre son actualité en images
  • faire partager son quotidien au niveau de l’alimentation (oui, oui… La cuisine de mémé Moniq déteint un peu parfois sur leurs activités)
  • en profiter pour montrer « ses » qualités de photographe par son Instagram et dans sa page Tumblr

Je pense que nous aurons une nouvelle discussion à son retour sur : qu’est-ce que l’on peut faire maintenant des images ?

Les choix ont été simples pour Instagram et Tumblr (ce sont les mêmes images qu’elle diffuse).

Pour l’alimentation, il était assez clair que les images devaient trouver leur place dans la page Facebook de mémé Moniq sous la forme d’un album Cuisine et alimentation en Bavière (Allemagne) mis à jour chaque jour ou presque par les bons soins de son père 🙂

SnapChat : un incontournable lui aussi
SnapChat : un incontournable lui aussi

Restait le partage des images par la famille et ses amies ! Mobilytrip que j’avais déjà utilisé en le détournant lors de la couverture d’une session de Ludovia me semblait la solution idéale pour elle : une version confidentielle pour elle et nous, une version publique. De plus, l’information est structurée d’une façon différentes aux autres outils.

Les mise à jours apparaissent, en principe, dans son Facebook pour les amis… Comme Mobilytrip est un carnet de voyage et qu’elle doit rendre un compte rendu à la fin de son séjour, les prises de notes lui faciliteront son travail au retour ! Pas de lien, je ne lui ai pas demandé l’autorisation (oui, je leur demande l’autorisation de les citer 😉

Évidemment, notre ados n’échappe pas à la règle… Elle utilise Snapchat 🙂 Mais, dans la famille, nous sommes habitués puisque nous l’utilisons au quotidien entre nous depuis plusieurs années maintenant ! C’est le moyen rapide pour montrer bobo, images d’objets qu’il faut ou non acheté, décider si tel produit ou tel autre est bien un savon surgras ;-), etc.

Au passage, c’est assez curieux… Je n’arrive toujours pas à définir quand elle utilise SnapChat, les eMessages d’Apple ou la messagerie de Facebook pour publier ses images… Elle passe allègrement de l’un à l’autre et est capable de vous envoyer un snapchat alors que l’on discute dans eMessage et pourrait tout aussi bien le faire là ! Je parierai que c’est parce que dans SnapChat, l’image ne prend pas de place sur ses mobiles !

Je m’aperçois que, de nouveau, je n’ai pas parlé de Flickr… C’est vrai que désormais, je le considère un peu comme ma bibliothèque (ma bibliothèque professionnelle et notre bibliothèque familiale). Pourtant, je suis le premier à vanter les qualités de Flickr… Je l’ai fait même lorsqu’il était sur le déclin avant sa large gratuité pour tous. L’inconvénient, ce qui est aussi sont avantage, est que l’ajout « correct » d’images dans Flickr avec son lot de mots-clés, de descriptions, d’ajout à des groupes, etc. demande du temps et je ne l’ai plus actuellement pour m’en occuper sérieusement… C’est l’une de mes grandes frustrations, d’autant plus que j’ai l’impression que l’on redécouvre Flickr notamment grâce ou pour alimenter Pinterest !

Vous avez noté, je l’évoquais en début de billet, je n’utilise pas Google + ! Je n’ai jamais utilisé Picasa non plus… C’est un choix de ma part. Mais, c’est vrai, j’ai toujours eu du mal avec Google et les médias sociaux, images y compris ! Je ne dis pas qu’il est inutile, qu’il ne fonctionne pas… Non, juste que je ne suis pas à l’aise dedans, et, je crois qu’il y a assez de présences ailleurs pour en ajouter encore une là 😉 Je devrais regarder du côté de IFTTT, dois bien y’avoir quelques solutions pour l’alimenter lui aussi… 😉 Mais, me reste un problème… qui est dans Google + ? C’est ma cible ?

Ah si, j’utilise Google+ parfois ! Rarement… En effet, de temps à autre, surtout pour une image qui me fait rire ou sourire un peu plus que les autres et que j’ai envie de partager dans l’instant avec tous, je la publie dans Twitter, Facebook, Linkedin et Google+ (parfois aussi Pinterest)… mais c’est juste pour le fun… Tiens donc, j’aurais aussi une stratégie pour publier des images à très courte durée de vie et sans avenir, sans longue traine et sans effet au niveau référencement (de manière générale ! Surprenant 😉

Comme je viens de le décrire en fonction de différentes circonstances, désormais le picture marketing est partout. Il nous environne au quotidien. Et encore, là, j’ai parlé seulement d‘image fixe… hors PDF 😉 Imaginez maintenant les PDF, les vidéos très courtes, les vidéos, les animations… et j’en passe, l’Image avec un grand I en résumé, ce serait encore une autre histoire.

Je peux d’ailleurs vous la raconter… Si vous avez besoin de mes services dans le domaine du Picture marketing, de l’image dans les réseaux et médias sociaux ou sur Internet, suffit de prendre contact avec moi… On peut toujours voir comment travailler ensemble depuis la formation jusqu’à la réflexion en amont et la mise en place d’une stratégie de picture marketing dans votre entreprise 😉

 

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 4

Je ne voudrais pas quitter cette série de billets sur le monde digital, sur le web 2.0, les blog, réseaux et médias sociaux de façon triste, mais plutôt pleine d’espoir …

La bonne digestion du web 2.0, des réseaux et médias sociaux

Le tableau que j’ai dressé de l’état du web 2.0, des réseaux et médias sociaux est très noir Enfin, son état… Non… Son environnement… Il ne faut pas jeter le bébé et l’eau du bain ! web 2.0, des réseaux et médias sociaux sont de merveilleux outils Ceux qui le corrompent, ce sont les marchands du temple.

Mais, je me fais une raison. Je l’ai dit… Il y a eu l’euphorie de l’accouchement, de la jeunesse… Nous étions dans la phrase turbulente de l’adolescence. Nous en arrivons à l’âge adulte… Comme la génération Z ! Bizarre, non ?

Ah, si vous ne connaissez pas la génération Z, je vous conseille « l’excellent » blog qui leur est consacré ;)

En effet, la génération Z à la différence des générations précédentes est une génération « pur digital native« . Je donne souvent l’exemple qu’elle ne connaît même pas le bruit d’un modem !

Et être pur digital native, en opposition au migrant digital que nous sommes tous dans les générations précédentes, cela change tout !

L’image est simple… Prenez un immigré dans notre pays… Pour la plupart des immigrés que vous croisez, vous reconnaissez assez vite sa situation (cela n’a aucun sens péjoratif quand je dis cela… j‘ai été moi-même immigré pendant presque une année en Martinique… et si à la fin de l’année en question, certains me demandait si j’étais béké (un antillais), l’illusion était de courte durée.

Et bien, c’est la même chose entre un natif et un non-natif du numérique… Il y a des choses, des usages que l’on ne peut pas comprendre ou alors au prix d’efforts surhumain quand on est un migrant !

En plus de cela, il y a l’esprit même des jeunes de la génération Z En France, on semble les découvrir avec la dernière enquête (la grande invaZion) de la BNP à leur sujet vis-à-vis de l’entreprise… Enfin, on les découvre par le petit bout de la lorgnette (je vous conseille vraiment la lecture de generation-z.fr).

D’expérience, je peux vous dire que les générations Z ne comprennent absolument pas le raisonnement des génération Y notamment qui veulent gagner du fric pour gagner du fric, qui ne font pas le boulot jusqu’au bout (version Z, le jusqu’au bout va beaucoup plus loin encore que tout ce que vous pouvez imaginer), qui veulent se la péter plus haut qu’ils ne sont et qui ne travaillent pas par plaisir Impensable, tout cela pour eux ! On fait son job parce qu’on l’aime et on le fait bien, ou alors on fait autre chose !

Tiens, le mot plaisir du travail, cela résonne… Se faire plaisir en travaillant, aimer son travail Ce sont des mots qu’avait prononcés Michelle Blanc lors de sa venue à Lille ! Elle n’a pas dû être entendu par ceux qui l’écoutaient à l’époque ;) Elle sera ravie de travailler avec la génération z, j’en suis persuadé ;)

Mais, la génération Z n’est pas le seul facteur qui fait que le web 2.0, les réseaux et médias sociaux vont être enfin digérés correctement ce qui m’évitera de reproduire ce genre d’articles dans les années futures…

Je pourrais évoquer l’évolution de la societé et l’intrégration du web 2.0 d’une façon générale, mais l’autre élément important est l’entreprise elle-même…

Aujourd’hui, les entreprises se posent la question, pour les plus avancée, de savoir et de connaître le réel intérêt d’être présent notamment dans les réseaux et médias sociaux Elles sont en train de regarder les factures… Combien avons-nous dépensé jusqu’ici dans ces foutus réseaux et médias ? Et, de se poser la question en parallèle : combien cela m’a rapporté ! Avec en suspend la question de savoir si les réseaux et médias sociaux doivent rapporter directement ou non de l’argent Rire… J’ai dit plus avant que c’était un état d’esprit que l’on devait avoir ;)

Il sera désormais impossible à une entreprise de virer quelqu’un au profit d’un autre alors que le 1er apportait 1 000 abonnés de plus ici par an, une centaine d’autres là… et le second une centaine sur ici et était à la limite d’en perdre là ! Si, j’ai des exemples… 

Pour les autres, la question ne se pose même plus selon moi… Elles doivent intégrer le web 2.0, les réseaux et médias sociaux au risque de disparaître L’arrivée dans les années à venir de la génération Z donnera le coup de sifflet final à la non-présence dans les réseaux et médias sociaux notamment…

De ce fait, nous allons arriver à une véritable professionnalisation du secteur Reconnaissons-le, le côté spécialistes et experts actuels fait un peu amateur, non ? Ah, évidemment… Les vrais experts ont un coût… y compris dans le domaine de la formation (mais là, cela a toujours été vrai ;) mais les résultats au moins sont là ! On peut les mesurer. 

Replongeons à nouveau pour les plus anciens au début de notre siècle. Vous vous rappelez ce qui se passait pour la création des sites ? C’était le cousin de l’ami de la copine puis les amateurs qui se déclaraient webmaster. Pour finir avec l’appel à de vrais « pros » dans le domaine ! Bon, d’accord, il existe encore quelques « cas » Notamment avec la disparition lente du web au profit du mobile. Mais, bon, je ne suis pas idiot. Je ne crois pas à un monde parfait…

Et bien, maintenant, effectuons la comparaison… Les entreprises sont passées par le cousin de l’ami de la copine qui a mis en place un semblant de stratégie sociale (il avait un compte Facebook, lui, pas le chef d’entreprise). Puis, caractéristique de ces dernières années, c’est l’amateur qui a prédominé (notez l’évolution, il connaît en plus Twitter, au moins de nom, dépose des images comme tout le monde dans Instagram, c’est fait un profil Viadeo – Linkedin pour les plus doués, en plus, s’il connaît Tumblr ou Pinteerest, c’est un as !). En plus, ce n’est pas parce que vous avez pinceaux, couleur et tableau que vous êtes Léonard de Vinci… Ce sont avant tout des outils pour mémoire !

Demain, arrivent sur le marché des personnes qui connaissent des services du web 2.0 que je ne connais probablement pas (ou très peu)qui les utilisent au quotidien en fonction de leurs usages (le « dédain » de la génération Z pour Facebook ne s’explique pas seulement par le discours qui arrange pas mal de monde de la présence des parents… cela correspond à d’autres choses).

Ils ont une vision marketing et communicationnelle innée Inconsciemment, bien souvent chez eux, c’est le résultat qui compte Et ils l’obtiennent ou font tout pour l’obtenir… Ceci devrait contenter les entreprises, à condition, qu’elles savent les accueillir… Mais ça, c’est un autre débat ;)

En attendant qu’ils arrivent, si vous cherchez une personne qui connaît un peu les blogs, les réseaux et médias sociaux, qui possède une certaine vision de l’avenir d’Internet, etc., je vous renvoie à mon précédent billet : conseil, séminaires et formations en présence sur le net et mes autres activités.

En attendant de vous lire, je retourne à mes activités, à ma curation et à la préparation d’un article ou d’un dossier sur les sites de rencontres ! Si, si… Je vous assure… On a eu un jour le malheur lors d’une conférence de me poser la question quelle était la différence entre un site de rencontre et les réseaux sociaux… Je crois que j’ai maintenant la réponse, et même un peu plus ;)

Pour compléter cette série d’articles, quelques liens :

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 3

3e opus de ma série…  :

Communauté d’experts et classements… dans le web 2.0, les blogs, les réseaux et médias sociaux

C’est vrai également qu’a votre décharge, pseudo experts-spécialistes, vous n’êtes pas aidé ! Tout le monde pense (Ou plutôt vous fait croire…) que votre travail correspond à l’existence de rêve dans le monde du digital : réseaux et médias sociaux sous couvert de web 2.0.

Je haïs ces rassemblements de pseudo-experts qui pensent et répètent tous la même chose… mais, j’ai découvert depuis longtemps le pot au rose ! Comment pouvez-vous scier la branche sur laquelle vous êtes ! Vous n’allez pas dire que ceux que vous connaissez évolue dans une autre direction… C’est aussi cela l’avantage d’être touche-à-tout et pas spécialisé… On peut dire qu’une chose évolue… On a toujours d’autres branches pour s’accrocher !

Et comment sortir de l’infernal cercle des amis de mes amis sont mes amis sans froisser l’un d’entre eux au passage ! Impossible… puisque par essence, ils sont comme nous ! Et comme vous avez trop peur d’être différent des autres… c’est silence radio !

Au début de ce blog, à l’époque où Viadeo s’appelait encore Viaduc (rire… Si vous ne saviez pas que Viadeo s’appelait à une époque Viaduc, vous êtes de la génération Y ;-), je réagissais  en disant que les réseaux sociaux n’apportaient rien…

Être l’ami d’un ami n’a pas d’intérêt pour moi sauf si je peux faire des « choses » avec ce nouvel ami, confronter nos idées, etc. C’est bien le but des réseaux et médias sociaux, non ? Attendez, c’est quoi le web 2.0 : partager, ok… collaborer, ok… interagir… Je sens que l’explication de texte s’impose ! Interagir : Avoir une action réciproque, produire une, des interactions (source CNRLT) ! Il n’a jamais été dit d’être tous de la même opinion, d’avoir tous le même point de vue !

Les blogs, puis les réseaux sociaux et les médias sociaux permettent ce genre de choses, mais j’ai l’impression que la plupart des pseudos experts-spécialistes passent souvent à côté par cause de nombrilisme aigüe !

C’est à se demander si l’effet du petit monde (Pas la peine de donner de lien explicatif, vous connaissez, je suppose… Non… Ah, alors vous devez le connaître sous un autre nom à moins qu’il n’y ait véritablement un problème puisque c’est l’une des bases de l’existence des réseaux sociaux !), donc je disais si l’effet du petit monde ne se résume qu’à une seule personne : vous et par gentillesse ceux qui vous ressemblent… pas question d’aller voir ailleurs.

Pourtant, je vous assure… C’est bien de s’ouvrir sur le monde, de regarder en dehors de sa sphère ce qui se passe… C’est enrichissant et cela évite la consanguinité. Et, on sait tous que la consanguinité ce n’est pas bon !

Mais, c’est vrai que c’est beaucoup plus agréable de rester « entre nous », amis d’un même petit monde, dans sa communauté « d’experts » avec tous la même vision étriquée ! C’est bien. Bravo… Je sens que vous progressez. À moins que vous ne régressiez… Allez savoir !

Les classements de toutes sortes n’aident pas non plus, surtout ceux faits au feeling ! Ils sont désormais nombreux et je ne sais pas si vous avez remarqué, mais au fil des temps, ils se sont personnalisé ! On avait les classements de blogs dans le passé (j’ai l’impression que cela n’existe plus d’ailleurs), désormais, ce sont des comptes ou mieux des noms de personnes…

Vous avez les 50, 75, 100 comptes à suivre, enfin, non, personnes (individus) à suivre… les indispensables… Ils nous ressemblent… Ils sont « hyper spécialisés » dans leur domaine… et je veux bien prendre les paris pour dire que c’est l’amis de mon ami qui s’y trouvent ! Ou alors, ceux que l’on croise dans les expositions de mas-tu-vu. Quel intérêt ! Pourtant, on a souvent l’impression que ce sont les seuls à suivre ou suivi ! Je vous renvoie à l’article précédent !

J’en parle d’autant plus facilement que j‘ai déjà fait partie de ces classements, y compris pour ce blog qui a déjà été dans les 50 premiers blogs français à une époque où avoir un blog signifiait réellement quelque chose par exemple (avoir un blog est devenu une normalité avec des axes rédactionnels complètement différents notamment pour les marques et j’ai déjà dit dans cet ensemble d’articles ce que je pensais des blogs persos…).

Mais d’ailleurs, à la réflexion, n’y aurait-il pas un lien entre la disparition des classements de blogs (bon, d’accord, y’a plus de blogs sauf pour La voix du nord et sa rubrique sur le sujet et nos influenceurs, commerciaux des marques (voir article précédent !) et l’arrivée des classements de personnes ! Les blogs représentaient des personnes bien souvent, mais le blog collaboratif a mis un peu de zizanie dans tout cela ! Ce n’est plus l’individu qui était mis en valeur !

Je dois reconnaître que cela fait toujours plaisir de « voir » son nom apparaître, mais je ne tire aucune gloriole de cela… J’aurais même tendance à m’en moquer comme dans une présentation sur l’un de mes sites… C’est là que l’on rejoint le côté influenceur, expert… Je m’amuse des étiquettes que l’on me colle… J’ai suffisamment de recul pour savoir de quoi je peux parler ou non, de quoi je suis expert ou pas… Je renvoie d’ailleurs souvent des journalistes vers d’autres sources, par exemple 😉

Par contre, lorsque je vois certains résultats, je jubile… Untel dans les incontournables ne doit plus se sentir « pisser »… Il pisse déjà tellement que le grand public en a marre de lui… Ce n’est pas qu’il est incontournable… C’est qu’il devient oppressant par son insistance… Je pense en effet à quelqu’un en particulier… mais il n’est pas le seul 🙂

Et puis, revers de la médaille… à mon sens, l’influence hormis pour quelques-uns n’est pas d’être dans un domaine hyper précis, mais plutôt avoir une connaissance précise dans une vision globale et d’avenir… Être le meilleur sur tel ou tel outil n’a pas beaucoup de sens pour moi, il y a parfois des concours de circonstance heureux…

D’ailleurs, je sais très bien que je ne suis pas le super hyper spécialiste de tel ou tel domaine… Même si j’ai écrit ou participer à des livres sur Facebook, Linkedin, Flickr, Twitter, sur les réseaux et médias sociaux, sur les outils collaboratifs…

Je suis avant tout éclectique… C’est ma force de pouvoir parler outre des sujets précédents, de e-éducation puis de marketing, de e-commerce, de la génération Z, etc. Pour moi, cela forme un tout indissociable…

Je ne pourrais pas percevoir ce monde du numérique et ses évolutions sans cette inter-pénétration des domaines, des outils, des pratiques les uns par rapport aux autres… Je me suis déjà déclaré touche-à-tout de la communication vu mon parcours, mais, je suis même plus, un curieux et un touche-à-tout du numérique, du management, du digital…

Plus intéressant pour moi, ce sont ceux qui ont ce que j’appelle une présence globale, c’est-à-dire qui sont présents dans tel outil, dans tel autre et ils les utilisent d’une façon sensée, on une « vision » sur ce que sera demain… L’automatisme parfois de Buffer et consorts à des limites…

Enfin, c’est ma position… D’autres sont défendables, je suis ouvert au dialogue… 🙂

J’ai depuis plusieurs années désormais mis en descriptif à différents endroits : vieux débutant… Ce n’est pas un hasard…

Comme je le disais en début d’article, je ne détiens en aucune manière la vérité sur quoi que ce soit… Nous sommes au cœur de sciences expérimentales aussi bien dans le monde du marketing, de la communication, du commerce, des sciences, de l’éducation… qui plus est des sciences dites molles, donc, je me garderai, à la différence de beaucoup d’experts ou de pseudo experts, de dire : c’est comme cela, pas autrement

Je continue mon petit bonhomme de route à travers tout cela… essayant d’apprendre au fil des jours, de m’enrichir au contact d’untel ou de tel autre… Parfois pestant, comme c’est le cas ces jours ci sur ce qui se passe… Je peux vous certifié que j’en ai vu passer des feu-follets d’experts qui ont disparu aussi vite qu’ils étaient apparus…

Ce que je sais par contre, c’est que le chemin depuis le début des années 2000 est fait de choix ! Il ne faut pas se tromper… J’ai eu, je pense, cette chance jusqu’ici… Clairvoyance ou chance ? Un peu des 2 certainement.

Ma seule erreur de jugement pour l’instant à certainement était Wave de Google ! Toutefois, on retrouve une grande partie de ce qui faisait son charme dans les outils Google actuel.

Ainsi, prenons l’exemple de Second Life et Facebook, j’ai pris le chemin du dernier, laissant de côté Second Life qui me semblait trop précoce. Lors de l’arrivée de Quora, je me suis presque fait insulter, car je disais que je ne croyais pas en l’avenir de ce produit et que d’autres services du même ordre existaient alors que mon opposant assurait que tout le monde l’utiliserait à 200 % un an plus tard. Non, je ne plonge pas dans les Moocs.

Oui, j’ai dit au journaliste au moment de l’introduction en bourse de Facebook que l’avenir de Facebook était le mobile et non plus le web, à contre-courant de tout ce que les experts de l’époque disaient !

Oui, j’ai écrit dans le livre Linkedin chez Pearson sorti voici 2 ans, je crois, que Linkedin deviendrait un incontournable des réseaux sociaux, que l’on s’en servirait pour « vendre » et que cela deviendrait un intranet (regarder le nombre de livre sur Linkedin désormais en préparation ou sorti des presses) alors que les utilisateurs de l’époque y déposait principalement leur CV !

Oui, je rechigne à écrire des livres désormais pour des éditeurs… On a tout à disposition sur le net Il suffit de se pencher et de saisir les informations qui nous intéressent, toutes les réponses à nos questions, voir ou revoir ceci ou cela, à se demander si cela vaut encore le coup d’assister à une conférence, de voir un spectacle…

Oui, je garde un œil attentif sur l’impression 3D, sur les objets connectés, sur le commerce collaboratif, sur la société de partage, sur l’évolution des médias dit traditionnels et de l’information, sur l’avenir du livre, sur la société en général… tout en sachant que je ne pourrais pas être à la pointe dans tous les domaines.

Mais cela participe à ma vision d’ensemble, des évolutions qui sont en train de naître dans notre monde digital ou pas d’ailleurs.

Oui, je crois à Pinterest et au picture marketing qui va changer fondamentalement nos manières de communiquer depuis 2 ans je pense. Et enfin, oui, je maintiens que l’arrivé de la génération Z (voir la revue de presse à leur sujet 🙂 va chambouler beaucoup de choses dans notre vie quotidienne et notamment numérique dans et en dehors de l’entreprise…

L’avenir nous dira si j’ai eu raison de croire au moins en cela... Tiens, je remarque… Pas un mot sur le mobile ! Pourtant, je penche pour la version de la disparition du World Wide Web (au passage, je note qu’il est impossible désormais d’effectuer une recherche simple sur la signification de WWW sur Google) au profit du mobile !

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 2

La suite de mon coup de gueule en 4 parties, sur 4 jours. Les liens seront actifs une fois la publication en ligne :

C’est quoi un influenceur de nos jours et un expert digital

Bref, vous l’avez compris, j’ai une dent contre l’ensemble de tous ceux qui se disent expert ou autres… mais qui se contente en général de « reproduire » ce qu’ils ont lu ici ou là sans aucune créativité. Et, je vous assure, ils sont nombreux même si ils donnent parfois l’illusion d’être originaux (cette illusion est d’autant plus importante et proportionnelle aux titres qu’ils s’attribue.

On peut donner tous les liens, les outils que l’on veut, le web 2.0, les réseaux et médias sociaux, c’est un état d’esprit avant tout ! Et ce n’est pas gagné pour la plupart d’entre eux !

On ne passe pas de l’esprit print, newsletters et base de données aussi facilement à l’ère du digital même s’il ne faut pas tomber dans l’excès inverse du tout numérique (c’est toujours là encore selon les entreprises, leur stratégie, ce qu’elles font…)

Encore une fois, je vais taper sur la génération Y (j’emploie le terme ici pour désigner principalement une classe d’âge). Une simple recherche dans Viadeo et Linkedin et l’on découvre que vous êtes tous community manager par exemple… voir strategic community manager (en anglais souvent c’est mieux) ou autres titres divers et variés qui ont tendance à vouloir vous donner de l’importance !

Le pire est que les entreprises plongent tête baissée dans votre arnaque ! L’exemple affolant que j’ai vécu est quand un community manager est venu nous voir lors d’un atelier pour nous demander si c’était grave de ne pas connaître du tout Twitter ! Il venait d’être embauché en CDI comme community manager ! Heureusement encore, vous n’êtes pas tous comme lui !

Toutefois, une petite analyse de votre présence réelle et de vos capacités de community management (simplement sur les outils… je ne parle pas ici de stratégie, c’est beaucoup trop demandé) lors de mes interventions pour du recrutement me laisse souvent perplexe ! «Euh… et ça se dit community manager !»

Un autre exemple… J’ai la chance ou pas, c’est selon, d’avoir une fille qui possèdent près de 200 000 followers à son compte Pinterest (pas mal à 17 ans 😉 et pas plus tard qu’en ce début de semaine, je lui faisais lire un article sur une manière d’optimiser son Pinterest… Je rigolais intérieurement… car je la voyais fulminer… «Non, je ne fais pas cela… On n’a vraiment pas les mêmes méthodes…» Bref, à la fin de l’article, elle me dit : «c’est nul… c’est pas comme cela qu’il faut faire».

L’expert en question (ouf, sauvé, le mot expert n’est pas dans sa présentation) revendique quand même aider les entreprises à trouver leur place sur Internet afin de maîtriser votre e-réputation, élargir votre audience et à trouver de nouveaux clients. Tiens donc !

J’avais vérifié avant de lui montrer l’article sachant qu’elle allait me demander d’aller voir…  Son compte Pinterest, parlons en puisque cette personne dit haut et fort la démarche à suivre… Une dizaine de personnes 🙂 Après on reprochera que les jeunes ne vérifient pas leurs sources, l’auteur… 🙂

Ma fille voyant cela, évidemment, réagit : «Mais de quel droit elle écrit sur Pinterest… c’est du grand n’importe quoi… Qu’elle commence par avoir des gens qui la suivent et elle en parle après ! Elle se fout de la gueule du monde»

Moi, de mon côté, vous pensez que je suis les conseils de quelle personne : la génération Y qui possède un master ou ma gamine de 17 ans qui n’a pas encore son bac ? Laquelle est l’expert entre les 2, celle qui a 10 followers ou celle qui est suivi par 200 000 personnes

Ajout juste avant publication… je viens de lire un article comme quoi au niveau marketing désormais il faut employer absolument Pinterest ! Visiblement l’auteur au titre ronflant n’y est visiblement pas présent (dans Pinterest) et le blog en question à 4 épingles et 0 followers et aussi 0 abonnement… Il est dit dans l’article qu’il faut absolument être dans Pinterest 😉 je suis entièrement d’accord que ce serait pas mal pour beaucoup de structures… mais pourquoi ils n’y sont pas nos « experts » !

Ce petit exemple pour moi est plein de sens concernant la génération Y (la classe d’âge toujours). Depuis des années, je répète à qui veut l’entendre que c’est la génération perdue (pour plusieurs raisons) C’est elle au passage, je le répète qui a dévoyé la conjugaison des verbes du web 2.0 : partager, collaborer, interagir…

Je comprends facilement la réaction du grand public sur le dédain qu’ils ont ensuite à vouloir parler de la génération qui les suit, celle de ma fille, la génération Z ! Beau travail les gars… Il nous reste à constater le gâchis !

En effet, reprenons un peu d’histoire… Les personnes de la génération Y comme leurs prédécesseurs ne sont pas de purs digital native ! Ils sont comme moi et tous ceux de mon âge des (im)migrants numériques (digital immigrants).

À notre différence (je parle des gens de mon âge ;-), ils n’ont presque pas connu ce qui se passait avant, quand « rien » n’existait du digital… C’est notre avantage, je crois : pouvoir jouer sur les évolutions, les comparaisons… Nous n’avons pas fait table rase du passé 😉

Naturellement, la plupart des vrais influenceurs de la toile se sont retrouvés dans les générations les plus âgées (y compris les plus âgés de la génération Y). Dès 2005, j’avais anticipé cette arrivée des influenceurs sur la toile avec l’émergence des blogs… Mes craintes se sont confirmées au cours des années !

Et bien sûr, la génération Y dont l’un des buts est de devenir « influenceur » reconnu (oui, oui, j’ajoute le reconnu, très reconnu même… dans le style, vous voyez, c’est moi ! 😉 a tenté de nous (les vieux) dépasser… Pas de chance pour eux, ils ont dû apprendre à utiliser les outils comme nous, donc plus ou moins bien (plutôt moins que plus d’ailleurs) pour essayer de se frayer un chemin pour tenter de devenir influenceur… Pas de bol pour eux… Les vieux ont pris la plupart des places avant eux 😉 et impossible de les déloger avec les mêmes techniques ! On s’en excuse. Le haut est donc bouché pour cette génération perdue (je rappelle que c’est la génération Y).

Dans le bas, ce n’est pas mieux pour eux… les outils ont changé, les codes ont changé, la communication a changé ! Le pur digital native occupe l’espace !

Voyant cette possibilité obstruée, ils se sont rabattus sur d’autres solutions… Ils se sont tous affublés de titres. Le plus simple qu’ils emploient est celui d’experts ou s’ils ne se le donne pas, ils en ont l’apparence… un peu à l’image de notre spécialiste de Pinterest par exemple !

Pour la gag, j’en connais quelques uns, y compris devant des experts US (des vrais, à la notoriété mondiale) qui se permettent de mettre en doute et de penser que ce sont eux qui ont raisons et que l’expert en question à tort… Pas difficile pour moi de les remarquer, ce sont les mêmes qui remettent en cause ce que je dis dans des conférences sur du B-A-BA… J’ai toujours cette sensation qu’ils sont meilleurs que le conférencier. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi on ne leur demande jamais d’être sur l’estrade ! Il doit y avoir un problème quelque part. Ah, oui, évidemment, ce sont des dirigeants d’agences… Pauvres clients !

Autre réaction qu’ils ont parfois, ils nous prennent pour des cons… Le dernier exemple en date, l’un d’entre eux qui me connaît très bien me dit lors d’une passation de comptes (il me succédait sur un projet)  : «…Moi, je ne suis plus community manager (sous-entendu dans sa bouche sous-fifre), je m’occupe seulement de stratégie (je le fais simple ;-)… ! Toi, tu fais seulement du CM !» Gloups… Vas-y que je te rabaisse… J’ai peur de rien… J’suis un dieu (ou pas loin), t’es une merde. Je suis certain que celui-là, si, il lit cette série de billets dira que je prends la grosse tête 😉 Mais, j’ai des doutes sur ces lectures… j’écris trop long pour lui 😉

Petite précision, le contrat qu’il venait de récupérer incluait les 2 : stratégie et CM… mais selon lui, je ne faisais pas grand chose de bon en stratégie, je pense, car celle que j’avais mis en place n’était pas du tout fait comme indiqué dans les articles que l’on peut souvent lire, autrement dit pas à la mode ! (oui, oui, il y a des modes dans le domaine 🙂 Pas besoin de donner de résultats… L’agence dont il a la charge a réussi à faire perdre pas mal de notoriété à la marque en ligne, mais ce n’est plus mon problème !

Le monde a bien changé mon bon Monsieur… Je me rappelle encore, comme si c’était hier, le premier apéro Blog en Nord vers 2004… !! Dans l’esprit, à l’époque personne ne tentait de tirer la couverture à lui, c’était réalisé dans un véritable esprit de pur réseautage, de pure rencontre. C’est vrai aussi que nous étions les seuls à organiser sur la métropole ce type d’événements…

Désormais, sur Lille, vous donnez un coup de pied dans la fourmilière… il y a des événements presque tous les jours… à tel point que j’ai mis en stand by les apéros et rencontres blog en nord et que je suis en train de faire de même pour les Open Coffee ! Je les mets en veille, car je ne retrouve plus l’esprit du début aussi bien dans l’un que dans l’autre.

Je ne vois pas l’intérêt de se rencontrer pour se montrer, pour dire : je suis le meilleur, pour faire la fête… Je comprends que ce type de manifestations puisse se produire… pourquoi pas ! Mais, je préfère le vrai réseautage où personne n’est mis en avant, où chacun est sur un pied d’égalité

Remarquez, j’avais répondu à l’époque, les débuts de blog en nord, à une interview vidéo qui n’a jamais été public. Dommage ! Je disais ne pas vouloir me mettre en avant lorsque j’organisais (je reste persuadé que les réseaux sociaux sont le prétexte à faire des rencontres dans la vraie vie – IRL) mais pour que les gens puissent se rencontrer, amateurs comme professionnels… et que Blog en Nord ne devait être que l’élément précurseur, l’élément moteur pour que d’autres événements et rencontres se créent… indiquant au passage que les structures locales devaient s’impliquer d’avantage !

Je n’avais pas anticipé la dérive de celui qui a la plus grosse (je vous laisse choisir le mot qui accompagne) ni que cela ne soit plus des rencontres de réseautage (dans le pur sens du terme) mais des salons où il faut se faire voir ! À moins que ce soit pour les organisateurs afin de pouvoir se vanter d’avoir ramené X personnes.

De même, j’avais imaginé que nous pourrions cohabiter dans une ambiance cordiale en évitant de nous marcher sur les pieds… mais hormis quelques structures avec qui nous avons tenté d’organiser différents événements en bonne intelligence, ce n’est pas ce qui se produit, cela ajoute à la cacophonie et à des rencontres où surtout, il ne faut pas voir ce que fait le voisin (et si je peux l’écraser au passage, tant mieux)… De l’ouverture, on rejoint le « ptit nombril centre du monde ».

Ce sont certainement des « influenceurs » qui organisent cela… à n’en pas douter…

J’ai écrit à plusieurs occasions sur l’influence toute relative même si elle existe, sur les influenceurs, ce qu’ils sont

D’ailleurs, selon moi, c’est comme pour les experts, y’a influenceurs et influenceurs… Est-ce que parce que vous relayez des informations piochées ici ou là, je ne parle pas de curation ici car, c’est un autre boulot (tiens, d’ailleurs, j’ai l’impression qu’ils font un rejet de la curation… c’est pas leur monde :-), donc d’informations piochées ici ou là réécrite à la sauce qui brosse le public dans le sens du poil ou encore… être la chambre d’écho des marques avec qui vous avez des deals est être un véritable influenceur ? Je ne le crois pas…

Les marques d’ailleurs l’ont bien compris car elles en jouent.

Je suis toujours surpris de voir nos experts-influenceurs se gargariser d’avoir des accords avec les marques «mais en toute liberté»…

Moi, j’ai jamais eu cette chance avec les annonceurs concernant la liberté (à moins que le mot n’ait pas la même signification)… je parlais rarement comme ils le souhaitaient… j’ai mon franc parlé ;-), donc, j’suis rarement invité, je ne reçois pas grand chose… Alors la liberté oui, mais à condition de parler de la marque, dans le bon sens bien souvent.

Et, je le reconnais bien volontiers, si j’étais dans la posture de l’entreprise, je ferais de même… je leur donnerai une liberté toute relative certainement !

Cela me rappelle la règle des 4 C que j’avais appris dans mon cours de marketing, y’a longtemps 😉 Contact, connaître, convaincre, conclure… C’était dans la technique de vente, je crois… Mis à part le conclure, Messieurs, Mesdames les influenceurs experts qui publiez les communiqués de presse des marques ou les tests des produits, vous êtes donc des vendeurs, rien d’autre pour moi !

Vendeur à petite échelle certes, car lorsque j’observe le nombre de lecteurs du blog (un peu comme pour le spécialiste qui donnait des leçons pour Pinterest), je souris… en me disant : «Qu’est-ce que vous pouvez être naïf ! Grande gueule mais naïf !»

A une époque… un chiffre avait été donné… 600 lecteurs journaliers d’un blog permettaient d’influencer ! On en est loin bien souvent ! C’est comme si je disais que mes filles avec leur seul blog de la cuisine de mémé Moniq influençait le monde de la cuisine ! Ils en sont pour la plupart au même stade !

Mais c’est vrai… certains m’ont déjà répondu à cette remarque… «Mais, on ne veut pas être lu d’avantage…» En plus, l’honnêteté intellectuelle vous manque ! si vous tenez un blog, comme pour une entreprise, c’est le résultat qui compte (à moins de l’intégrer dans une vaste présence et que ce soit un élément parmi d’autres mais ce n’est jamais votre cas). Et le résultat attendu de tous les blogueur comme de toutes personnes qui écrivent est d’être lus… Où alors, ne dites pas que votre blog influence, ne cherchez pas à monétiser votre blog… Stop aux simulacres.

Arrêtons de rêver… Il serait temps d’atterir… Pour moi, ce n’est pas cela être influenceur  (vous êtes juste l’équivalent des tee-shirts publicitaires sur la toile… ). Commençons par le début… quelles sont vos idées originales ? Désolé, je n’en vois pas… Quelle est votre approche singullière selon un axe précis ? Il n’y en a pas ! etc.

Un web 2.0 (blog, réseaux et médias sociaux) mal digéré qui donne des renvois – 1

Depuis le dernier trimestre de l’année dernière, j’ai envie d’écrire cet article sur la situation actuelle dans le monde du digital, sur le monde du web 2.0, des blogs, réseaux et médias sociaux

Je pense que c’est un ras-le-bol de ce que je vois s’amplifier au quotidien en ligne, dans les rencontres avec certaines entreprises, au contact de personnes qui se disent spécialistes ou expert dans ces domaines…

Donc, je dis stop. Je me dois de faire le point pour moi déjà tenter de comprendre ce qui se passe devant mes yeux ébahis, de retournement de veste, du manque de… tout ce que à quoi je crois.

Certains diront que je prends la grosse tête (je l’ai déjà à moitié entendu), d’autres penseront que je « débloque », d’autres… Et bien, pensez ce que vous voulez, je m’en fiche ! Je reste moi-même avant tout et c’est pas à mon âge que l’on me changera. Et puis, cela le fait du bien de dire ce que je pense haut et fort !

Le pire dans l’histoire… Je suis certain que des personnes que je vise dans ces billets sont capables de les aimer, de les relayer 🙂 Alors, là, maintenant, c’est foutu… J’écris pour moi seul, personne n’osera le relayer dans ses réseaux, dire j’aime dans Facebook… ou de le commenter après ce que je viens d’écrire 😉

Comme on m’a reproché un article trop riche en une seule publication de écoles, enseignement, élèves : les problèmes des enseignants, j’ai retenu la leçon (On apprend à tout âge 😉 et je publierai ici et dans Linkedin, ce coup de gueule en 4 parties, sur 4 jours. Voici les 3 suivants (les liens seront actifs une fois la publication en ligne) :

Mais débutons par ;

Retour en arrière sur le Web 2.0 et les blogs, réseaux et médias sociaux

Je ne vais pas faire dans la mélancolie du passé en disant rappelez vous l’âge d’or des blogs, vers 2005 ! Il y a 10 ans… D’ailleurs, que reste-t-il réellement de ces blogs ? Je me suis toujours dit que je devrais faire le point un de ces jours pour voir ce qu’il en reste, voir ce que leurs auteurs sont devenus ?

Non, simplement un constat ! Le web 2.0 ; tiens, êtes-vous capable de définir ce qu’est le web 2.0 ? (Au passage, on attend toujours le web 3.0 qui a mon sens n’arrivera jamais), donc le web 2.0 avait pour base comme je l’explique encore en conférences bien souvent 3 verbes : partager, collaborer et interagir comme je l’ai indiqué depuis longtemps (Si vous lisez attentivement ce blog depuis l’origine… Bon courage à vous sinon, il y a plus de 2 000 articles, jugés souvent comme trop long 🙂 et je n’ai pas la force de rechercher 😉 mais vous pouvez en trouver la trace à plusieurs occasions où je m’explique sur le sujet !)

Je suis toujours surpris que les jeunes loups de la génération Y ne soit pas plus au courant de ce qu’est le web 2.0… et j’ai malheureusement trop souvent l’impression que pour eux le web 2.0 est avant tout : influenceur, argent et fric (dans le mauvais sens du terme).

Ce que je n’avais pas anticipé, dans l’euphorie des « révolutions » qui s’enchaînaient à l’époque, c’était qu’il serait possible de conjuguer ses verbes de différentes manières. Je ne suis pas déçu du résultat. Ça me donne parfois froid dans le dos de lire ou de constater certains discours ou pratiques !

Il serait bon de revenir aux fondamentaux parfois en y intégrant les évolutions ! Quelque part, je trouve cela effroyable que depuis 10 maintenant, je rabâche les mêmes principes de bases d’une conférence à l’autre.

Oui, vous l’avez certainement compris, nous sommes passés de la phrase d’enfance de la révolution d’internet et du web 2.0 à son adolescence et je crois, même si j’ai l’impression de radoter que nous atteignons son âge adulte dans quelques mois. J’y reviendrais là aussi !

Comme je l’évoquais il y a plusieurs années maintenant, on surfe sur une pseudo révolution… On nous fait croire à des révolutions chaque jour comme l’ont pu être celle des blogs et l’éclosion des réseaux et médias sociaux en leurs temps.

Depuis les révolutions, c’est-à-dire bien avant les années 2010 (on est dans le web… les années passent vite et se comptent en multipliant les années calendaires), on traficote autour des évolutions et de l’intégration de ces nouveaux outils qui représente le monde digital actuel pour nous faire croire à des révolutions alors que ce ne sont que des évolutions bien naturelles !

Alors, évidemment, y’a du blé à se faire pour celui qui pense à son p’tit nombril avant tout, sans réellement vouloir satisfaire l’entreprise qu’il représente ou pour le compte de laquelle il travaille (y compris parfois pour eux-même) !

En plus, c’est vrai, je le dis aussi très souvent, personne ne peut se prévaloir de détenir la vérité dans ce « nouveau monde »… Toutefois, il y a une grosse différence entre détenir la vérité et raconter des conneries… et y’en a des conneries qui sont racontées afin de se faire mousser… Mousser pourquoi ? Pour gagner du fric rapidement pardi !

Ah, on me signale que les entreprises sont aussi responsables… Évidemment qu’elles le sont pour la plupart d’entre elles… Comment peuvent-elles accepter les discours qu’on leur sert… On en viendrait à croire que c’est celui qui a la plus grande gueule qui l’emporte. Toujours dans la même oreillette, on me dit que cela va changer… Enfin, on va regarder les résultats ! Ce n’est pas trop tôt !

Le reproche que l’on peut également faire à certaines entreprises est de ne pas laisser le temps au temps et de focaliser sur le nombre de « j’aime » ou assimilés…

La construction d’une bonne présence sur Internet demande du temps avec des objectifs adéquats ! Le web 2.0, les réseaux et médias sociaux, ce n’est pas la cours des miracles ! Et oui, encore en 2015, certains en sont là !

Prenons des exemples… Quel est l’intérêt d’être présent dans Facebook, dans Twitter ou dans Pinterest… Je ne parle pas aux véritables experts (je vous assure, ils ne sont pas si nombreux en langue française), mais aux dirigeants d’entreprise : marketing, communications… Gagner des clients ? Autre chose ? Non, je n’irai pas jusqu’à donner ma réponse… Mais, on peut en discuter dans ce cadre 😉

Autre exemple ? Les agences de « com » ou autres qui proposent des packages tout fait de communication on line… «oui, et on vous met 1 message par jour dans Facebook…» (entendu) à l’image des poissonniers ou du boucher qui vous sert 200 g de ses protéines alors que vous demandez 100 g sauf que pour les médias sociaux c’est plutôt dans le sens inverse… vous en voulez 200 g et on vous en sert 100… Il faut arrêter l’excuse du danger de submerger le fan de messages… Juste pour info, cela peut se mesurer 🙂

Le pire, c’est qu’en général, ces agences revendiquent et s’auto-proclame expert ou spécialiste des réseaux et médias sociaux (c’est déjà plus compliqué pour elle de proposer des blogs, y’a des textes à écrire…)

Je ne dévoile rien du secret des véritables spécialistes et experts du domaine, mais je peux vous dire qu’avant de partir dans Facebook ou un autre outil, une réflexion sur le sens de cette présence, sur la stratégie générale à aborder est nécessaire… De la découlera une politique ou une stratégie éditoriale unique pour chaque entreprise… Euh, vous voyez la nuance ?

Allez, je vous donne un coup de main… Tentez de conjuguer les verbes partager, collaborer et interagir pour votre entreprise dans le bon sens du terme… Vous verrez la différence !

À oui, dernier détail, je ne supporte pas les dirigeants de ces boites ou les community manager qui traitent le public auquel ils s’adressent de cons et d’incompétents parce qu’ils n’adhèrent pas à leur vision de leur politique digitale… C’est toujours plus facile de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans le sien… Cela s’appelle aussi la remise en cause ! J’en suis un fervent adepte… trop peut-être, qui sait… Il faut savoir parfois changer son fusil d’épaule et rien à voir en la circonstance avec le temps…

en 2015 : conseil, séminaires et formations en présence sur le net et mes autres activités

Mes activités en 2015 : conseil, séminaires et formations en stratégie de présence sur le net et toutes les autres
Mes activités en 2015 : conseil, séminaires et formations en stratégie de présence sur le net et toutes les autres

Cela me fait toujours sourire quand je croise une connaissance et qu’elle me dit : «T’es toujours prof. à la fac ?» Et moi, de répondre : «Non, tu sais, la Fac a été un complément à mon activité principale pendant 10 ans… J’ai toujours fait du conseil, organise ou participe à des séminaires et suis aussi formateur !»

Beaucoup tombent des nues… Ils pensent que je suis « prof », donc, pour moi c’est toujours bon de rappeler quelles sont mes activités professionnelles même si, la plupart des choses sont expliquées sur le site Ed Productions 🙂 Donc, déjà n’hésitez pas à faire « tourner » ce billet afin que tout le monde sache que je ne suis pas un enseignant rétribué par l’Éducation Nationale 😉

Le pire que je connaisse est la personne que je rencontre qui me dit : «ah mince, je n’ai pas pensé à toi lorsque je cherchais… telle ou telle intervention !» Mon e-reputation devient trop forte à tel point que l’on oublie que je dois travailler 🙂

De plus, en ce début d’année 2015, pas mal d’agences (de tous poils) et de centres de formations me demandent ce que je peux faire pour eux… cela me permettra de les diriger vers ce billet 😉

Ceci dit, cela reste pour moi des suggestions. Je reste ouvert à toutes les propositions qui pourraient m’intéresser… je pense parfois à reprendre du boulot du côté du journalisme par exemple… 🙂

Conseil en stratégie de présence sur le net (communication on line, médias sociaux…)

Pour le conseil, j’interviens dans le domaine de la communication online en général et dans les médias sociaux en particulier, y compris l’e-reputation et le marketing ou le e-commerce mais je peux aussi intervenir en gestion de projet web d’une façon générale, et stratégique en particulier.

Mon activité de conseil démarre avec des séminaires pour expliquer aux dirigeants (ou auprès de services spécifiques : marketing, RH…) l’importance d’être sur les réseaux et médias sociaux… en passant par le conseil stratégique sur le choix des canaux de communication pour des structures commerciale ou non, pour la génération de la présence (et la gestion de l’e-réputation), pour la gestion de la communication dans les médias sociaux pour les événements, etc. jusqu’à l’aide au recrutement (ou à l’encadrement) de community managers ou curateurs.

J’ai également une « casquette » dans de domaine de l‘e-éducation et de l’e-learning… Pourquoi pas reprendre quelques années de maître de conf. associé d’ailleurs 😉

Je développe de plus en plus du conseil également par rapport aux jeunes (génération Z, les 4 – 19 ans) surtout grâce au blog generation-Z.fr (j’y explique les prestations que je peux faire soit auprès d’entreprises qui cherchent à se positionner vis-à-vis de la génération Z et aussi en prospective marketing ou/et RH (ce sera les clients et le collaborateur de demain).

Pour le conseil, généralement, je travaille sur devis. Toutefois, j’ai également mis en place une formule de tickets conseil.

Côté formations

Au niveau formation, la palette est encore plus large, car j’ai un background de formateur en PAO et graphisme… donc, si je ne fais plus les formations aux outils, il m’arrive encore d’intervenir sur des choses comme la charte graphique, la chaîne graphique, typo mise en page

Niveau internet, là aussi, ayant pas mal roulé ma bosse… Le choix est vaste, voici mes principaux programmes de formation (ils sont adaptables et malléables évidemment) :

  • La gestion et la création de contenu (avec l’écriture web mais aussi le Picture marketing)
  • Le content marketing
  • La conception et la gestion de projets de sites internet
  • De la veille à l’e-reputation
  • Mise en place d’une cellule de veille – curation
  • Animation des réseaux et médias sociaux
  • Stratégie de présence on line (stratégie internet, stratégie médias sociaux)
  • Stratégie éditoriale
  • La génération Z (qui elle est, « comment elle fonctionne »…)
  • Marketing et e-commerce
  • Le web marketing (digital marketing)
  • Créer et animer un blog
  • Plus une série de formations sur les outils Facebook, Twitter, Linkedin (orienté RH ou commerce), Pinterest, etc. La palette est large.

et des conjugaisons comme : réseaux sociaux et e-réputation ou référencement et e-réputation

Notez que depuis l’an dernier, j’ai commencé à développer les cours à distance par webcam…J’en reparlerai prochainement.

Votre directeur marketing ou/et communication ?

L’année dernière à pareille époque, j’avais été sollicité par un chasseur de têtes pour un poste de directeur marketing et communication… Depuis, l’idée à fait son chemin… 🙂 D’ailleurs, je parlais en cours d’année 2014 : directeur marketing et communication

Et pourquoi pas un demi temps ou un tiers temps auprès d’une PME, par exemple. Je comprends bien que vous n’avez pas la « surface » nécessaire pour accueillir un Directeur marketing ou/et communication au sein de votre établissement à plein temps…

Chiche, on tope la main ?

Il n’y aurait pas eu de je suis Charlie sans les médias sociaux

Je suis charlie
Je suis charlie

Comme tout un chacun j’ai été dès les premières heures #jesuischarlie … Toutefois, je me dois de reconnaître que je ne lisais pas régulièrement Charlie Hebdo auparavant, que j’achèterai le numéro de cette semaine (y compris une version en allemand dispo dimanche) mais ne m’abonnerai pas pour autant…

J’ai pris ma décoction #jesuischarlie la semaine dernière à tel point que certaines personnes ont quitté mon compte Twitter… Mais je pense que je devais le faire dans l’urgence… J’en suis à l’infusion… Je l’étais déjà lorsqu’une journaliste (Hélène Bry) m’a contacté pour parler du rôle positif et négatif des médias sociaux dans l’événement…

Je m’attendais à recevoir cet appel d’un journaliste. C’est le Parisien qui a ouvert le bal en m’appelant le soir de la marche parisienne pour l’article Des réseaux sociaux incontrôlables.

Mais revenons en arrière, mercredi en fin de matinée. Ma première réaction comme à nombre d’entre nous, je suppose, a été la stupeur… Comment peut-on ? De quel droit ?

Je n’ai pu que constater au travers des médias traditionnels et sociaux l’événement prendre de l’ampleur…
Une ampleur en France, dans les pays francophones, en Europe, à travers le monde… qui le soir même apportait son lot de manifestations spontané partout sur la planète.
J’étais véritablement bluffé par ce buzz ! Par l’immensité du mouvement…

Ma fille aînée (17 ans) vers 17 h me dit… : «Quand je vois ce qui se passe, ce qui est diffusé partout, je devrais créer un tableau Pinterest. Tu m’aides ?». Ma réponse fut évidente oui…

Au-delà de cette forme de participation que nous avons choisi pour manifester notre soutien et par la même rejoindre le mouvement qui se dessinait, elle avait se réflexe certainement pour coller à l’actualité, moi pour garder une trace de ce que serait l’épisode Je suis Charlie.

Ce board #jesuischarlie est ! (Même si c’est anecdotique, nous ne savons pas si nous avons été le 1er… La recherche Je suis Charlie ou #jesuischarlie était impossible… et d’ailleurs elle reste chaotique ce qui a empêché une viralité encore plus importante sur ce média) et les illustrations de l’article proviennent de ce tableau.

C’était pour moi le signal du début de la plongé vers des réflexions sur l’usage et la manière dont l’élément était relayé par les médias sociaux et leurs rôles.

Dès 17 h donc, il ne faisait aucun doute déjà que le board devait s’appeler #jesuischarlie et que l’image de couverture devait être je suis Charlie sur fond noir ! Ces 2 symboles ont été créés une heure environ après l’écatombe, se propageant rapidement à toute la planète. Je suis Charlie a eu sa page rapidement dans Wikipédia !

Génération Z : génération Charlie

Ah, vous allez dire… Il a encore réussi à place sa génération Z ! Oui, c’est vrai, j’assume 😉

Je me suis posé cette question… Est-ce que la génération Z n’est pas la génération Charlie !
Je pourrais presque en arriver à ma conclusion, alors que tout le monde voudrait savoir ce que sera l’après #Jesuischarlie, en répondant que ce sont les perspective de vie de la génération Z avec leur ouverture d’esprit.

Je repensais notamment à cette phrase que j’ai écrite dans la revue de presse sur la génération Z : «La génération Z, est en mesure de continuer à accueillir la tolérance pour quiconque considéré comme différent, notamment racisme et sexisme» (j’ajoute religieux)…

J’arrête là avec ma génération Z… mais, pour moi cette génération est l’espoir et je me demande si justement cet événement n’est pas la marque du passage d’une époque à une autre 😉

Réaction à cet engouement

Ce qui m’a le plus surpris dans l’événement ce sont les proportions qu’ont pris l’engouement pour #Jesuischarlie ! Je me suis posé la question : Pourquoi ? Comment ?

Au point de départ… 3 possibilités de réactions sont possibles. On pouvait se révolter contre l’une des 3 alternatives ou s’insurger contre 2 d’entre elles ou se dresser contre les 3 ! Les voici :

  • le massacre (mais régulièrement des massacres sont perpétré à travers la France et le monde),
  • l’idiotie de la religion poussée à son extrême
  • une notion beaucoup plus flou que l’on arrivait difficilement à nommer sur l’instant autour du rapport de violence entre un crayon et une arme (même si les mots, l’image peuvent tuer), la liberté de dire ce que l’on a envie d’exprimer, le droit de se moquer…

Le ressentiment qui se dégageait de l’ensemble est difficile à exprimer… tant de nombreux sentiments se mêlaient… Non, ce n’était pas de la colère… c’était plus une forme d’écoeurement indescriptible… coup de massue pour les uns, se sentir mal pour les autres…

la colère prédomine autour de Je suis Charlie
la colère prédomine autour de Je suis Charlie

Mais à quoi les réseaux sociaux et médias sociaux ont-ils répondu dans un premier temps ? À la 3e me semble-t-il !

L’effet massacre du journal

Rapidement en effet, le massacre été dénoncé, mais, et c’est le côté voyeur des réseaux, ce sont surtout les vidéos qui faisaient le buzz… Tout le monde voulait voir comment cela c’était passé l’action et aussi voir les réactions des uns et des autres ! On en reparlera plus loin, mais aucun calcul politique n’était possible… Nos politiques ont fait ce qu’ils devaient faire. Toutefois, cette première vague de diffusion et de relais de l’information a servi de base à la diffusion du hashtag #jesuischarlie.

Au passage, on peut noter l’hypocrisie de certaines chaînes de télévision la première journée (Toutes ? Je pose la question, car je ne les ai pas toutes regardées) qui indiquaient ne pas diffuser certaines vidéos en expliquant qu’elles étaient disponibles sur Internet !

De la religion

Pour ma part, j’ai relativement peu entendu dans les médias (sociaux notamment) l’idiotie de la religion poussée à son extrême… Personne ou presque dans les premières heures pour défendre cet acte au niveau religieux et contester les messages envoyés. J’ai reçu par exemple les premières réactions d’un compte « Islamique » à la diffusion de mes Tweets sur le sujet au cours de la nuit suivante… Toutefois, pour être complètement honnête, ces réactions concernaient ceux qui « pleuraient » l’événement, pas les événements eux-mêmes.

J’ai noté également la mise en place d’un tir de barrage dans les médias sociaux afin de ne pas confondre : l’extrémisme et la religion… Les télévisions ont également fait le travail en relayant les différentes initiatives, rencontres et discours des dignitaires de différentes religions et notamment les explications sur la différence entre les extrémistes islamiques et les musulmans.

On était presque partie pour une réaction où le côté religieux n’était pas l’un des axes principaux. C’était vrai jusqu’à la prise d’otages dans le super marché ! Jusque-là, on pouvait se dire que la cible était le journal Charlie Hebdo… La prise d’otages en question a amené sur le devant de la scène la problématique juive qui n’avait été que peu évoqué jusqu’ici !

Autant, le projet des assassins de Charlie Hebdo a été un échec ! Ils ont quitté les lieux en criant : «Charlie est mort !». Il ne s’attendait certainement pas à ce qui suivrait… Les terroristes devront désormais réfléchir sur leurs objectifs. Dans le cas présent, le journal Charlie Hebdo sans leur intervention serait certainement disparu de façon naturelle… Là, ils lui ont donné plus qu’une deuxième vie ! Mieux ou pire, Charlie Hebdo est devenu un monument indestructible pour de longues années !

La prise d’otages dans le super marché casher a ramené le problème religieux sur le devant de la scène… et j’ai l’impression que c’est à partir de cet instant que certains messages sont devenus prosélytiques, que des débats se sont engagés sur le sujet sur la toile et que des séquences étaient consacrées à « la peur des juifs » en France, etc. sur les écrans de TV notamment.

Au final, cela a enrichi le combat des #jesuischarlie dans leurs convictions sur la juste cause de leur engagement qui certainement était déjà celui de la devise de la République : Liberté Égalité Fraternité (notamment pour les 2 derniers termes). Mais j’y reviendrai.

La liberté

Je pense sincèrement que c’est elle, la liberté le déclencheur de tout ce mouvement… On imagine souvent le Français impassible, ne s’impliquant dans rien, hormis autour de la « fête lorsque l’on est champion du monde de foot »… Non, nous en avons la preuve… La liberté de s’exprimer, de « montrer que l’on n’a pas peur » de défendre sa liberté (je rappelle que la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres !)

Au passage, pour ma part, je n’ai pas aimé entendre la Marseillaise lors des défilés et autres manifestations… Le sang impur me laisse perplexe. J’ai largement préféré les séquences TV ou j’entendais le chant des partisans ou comme lors de la soirée Je suis charlie sur France 2 Bella Ciao par Christophe Alévêque.

Pause musicale 🙂

Il y a aussi la perception par les autres pays que la France est le pays des droits de l’Homme, vous savez le truc qui dit dans son article premier : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits… Cette première phrase était bafouée.

Bafouée comme, la phrase de Voltaire : Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire qui aurait pu (peut) être le slogan de Charlie Hebdo.

C’est inimaginable pour le commun des mortels d’utiliser des armes contre des crayons !

C’est inimaginable pour le commun des mortels d’interdire de penser, de laisser un millimètre de place à la pensée unique !

Et l’engouement, l’effervescence a pris sur ce tapis de braise… Chacun y a été de son texte, de son dessin… Toutes les formes d’expression sont apparues pour diffuser et relayer l’information… chacun dans son domaine. Nous avons eu une avalanche de « contenu » !

Ongles je suis charlie
Ongles je suis charlie

Le réflexe évidemment à été d’utiliser les outils modernes de communication pour exprimer sa liberté ! On n’arrête pas de rabâcher dans les conférences et séminaires (enfin, moi, dans les miens) qu’avec l’arrivée du web 2.0, l’internaute devient émetteur d’informations… Où pensez-vous qu’ils allaient diffuser leurs  » sentiments » les internautes ?

Et puis, écoutez autour de vous… Généralement, même si elle n’est pas totalement réelle, les individus pensent qu’Internet est un véritable « état » libre… On a tous dans le coin de son esprit, qu’on le croit ou non, qu’Internet est un village mondial libre !

Cela peut surprendre, mais les médias sociaux (il faut bien parler d’eux) : depuis les blogs jusqu’à Snapchat pour citer l’un des derniers ont déjà fait parler d’eux dans la vindicte populaire, notamment vis-à-vis des FARCS (sauf erreur de ma part, mais c’était en Amérique Centrale ou du Sud) au cours des années 2000 !

On attaque notre liberté comment ne pas la défendre dans notre espace de liberté !

Dès 5 heures du soir, le 1er jour, j’avais mon écran d’Instagram couvert de Je suis Charlie, on commençait dans Facebook à ne plus savoir qui était qui puisque tout le monde modifiait son image de profil pour dire Je suis Charlie… Je ne savais plus qui écrivait quoi, car toutes les photos de profil étaient semblables.

Cette massification des interventions à travers le monde (le hashtag #jesuischarlie est le plus tweeté du monde) embrasa véritablement les réseaux…

le hashtag #jesuischarlie dépasse les 5 millions de tweets
le hashtag #jesuischarlie dépasse les 5 millions de tweets la semaine des événements

C’est aussi un révélateur que notre monde a changé… Tout devient international lorsque c’est d’importance et le vecteur de cette internationalisation sont les médias sociaux avant tout ! Il serait temps de s’en rendre compte en France !

Et puis, il me semble que vous avez la mémoire courte ceux qui se posent la question de découvrir et de tenter de comprendre l’effet réseau social ! Vous vous rappeler combien de personnes étaient prêtes à se rassemble autour des apéros géants Facebook en France ?

Et on semble l’oublier souvent, trop souvent… Les réseaux sociaux sont avant tout un prétexte pour que les hommes et les femmes se rencontrent dans la vraie vie ! Alors, quand leur liberté est remise en cause… Imaginez… Vous avez l’effet, je suis Charlie.

Un peu d’histoire

Je cherchais dans ma mémoire les événements passés qui avaient eu ou qui auraient pu avoir un tel retentissement pour faire un parallèle.

Mai 68, la chute du Mur de Berlin, la libération de Nelson Mandela… Le point commun de ces événements : la liberté dont, et peut être avant tout : la liberté d’expression…

Le parallèle est souvent fait avec les tours jumelles de New-York, j’en suis moins certains pour ma part. Oui, c’était un attentat ; oui, les mêmes mouvances sont concernées, etc. mais le symbole n’était pas le même… Ce n’était pas la liberté d’expression qui était mise en jeu… C’était plutôt la supériorité d’un pays qui était remise en cause (jamais il n’y a eu de guerre sur le territoire américains), c’est la représentation de la puissance économique d’un pays qui était visé… Rien de tout cela dans les événements en France de la semaine dernière !

Je pense que l’on assimile plus facilement l’attentat du 11 septembre aux événements parisiens, car ce sont les plus proches…

On pourrait avoir comme réflexe d’ailleurs de se demander pourquoi il n’y a pas eu le même « engagement » de la part de la population en 2001 ! La réponse est simple… Le web 2.0 n’était pas encore passé par là ! En 2001, on apprenait encore à créer des sites statiques ou en Flash !

Les événements Parisiens sont les premiers de l’ère des médias sociaux… Je pense qu’il y aura d’autre circonstance , moins triste je l’espère, mais je le crains qui referont parler de l’explosion de messages et de communication via les réseaux et médias sociaux.

Liberté égalité fraternité

On en arrive doucement à la marche de dimanche… Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais alors que l’on parlait d’unité nationale, tout à coup le politique nous a été jeté à la figure…

L’engouement pour cette marche ne me surprend pas… Merci les médias sociaux et les médias traditionnels… La réussite vient de là, même si des voix dissonantes se sont fait entendre, que la politique entrait dans le bal… Le beau mouvement unitaire s’ébréchait…

Dans les premiers moments, on pouvait se poser la question : Je suis charlie est-il un mouvement politique ?

Si l’on demande à tout un chacun si les événements de la semaine passée sont politiques… La réponse est oui… C’est incontestable alors que les politiques dans notre pays les premiers jours faisait de la politique à l’unisson du pays ! On défendait tous la phrase : On peut tuer des hommes, pas des idées ! C’était à se demander si un parti politique n’était pas en train de naitre…

Dans cette période d’ailleurs (et en partie dimanche), je dois reconnaître que pour la 1re fois de ma vie certainement je voyais et ressentait concrétement la signification de la devise de notre République : Liberté égalité fraternité ! Jusque-là cela restait des concepts plus que de la mise en pratique simultanée à travers le pays…

Et pourtant, je défends régulièrement chacune de ces valeurs… Liberté Égalité Fraternité, mais, pour une fois on retrouvait ces symboles dans les réaction à ces événements… Il n’y avait rien de politique dans tout cela juste un acte citoyen 😉

En effet, lors de ces événements, la Liberté, cela va de soi, je m’en suis déjà expliqué précédemment…

J’ai déjà évoqué les droits de l’homme… Tout homme naît avec des droits égaux

Et la fraternité, le lien étroit d’amitié qui unit deux personnes qui ne sont ni frères ni sœurs… Nous sommes flics, juifs, musulmans… marquait bien ce sentiment de solidarité et d’amitié aux delà des différences qui caractérisent la fraternité !

Je disais en introduction que la belle unité s’était effrité à cause des politiques qui on commencé à faire de la politique politicienne… Celle que refuse, je pense les Français dans leur grande majorité… L’internationalisation de la marche de dimanche n’a rien arrangé !

Les Américains reconnaissent avoir commis une erreur… Ne pas être venu à cette marche ! Exceptionnel, un tel comportement : qu’un chef d’état reconnaisse son erreur ! Mais outre de ce point de détail, certains surnomment la marche de dimanche : la marche des hypocrites… Je vous laisse juge avec ce reportage de la RTBF.

La politique politicienne avait repris ses travers…

Les réseaux sociaux n’étaient plus aussi unanimes dans les messages diffusés… La politique de nos dirigeant avait donner l’occasion à certains de se « marginaliser » ou plus exactement de réagir à l’intérêt d’être #Jesuischarlie ou #jenesuispascharlie…

Qu’on l’appelle la grande marche, la marche républicaine, la marche de ce dernier dimanche à Paris a été le bouquet final des événements !

En soirée, pendant le concert de soutien Charlie Hebdo sur France 2, j’entendais sur les autres chaînes se poser la question : que deviendra cet élan demain…

Hypocrisie là encore… Dès le lendemain matin, les symboles #jesuischarlie avait disparu de tous les habillages TV, le monde (la France) commençait à reprendre son activité comme le lundi précédent…

Couverture de charlie Hebdo
Couverture de charlie Hebdo

Charlie Hedbo annonçe sa couverture… faisant bien évidemment du Charlie Hedbo.

D’autres hastgags apparaissent dans nos flux d’information… les images je suis Charlie disparaissent…

Comme nous sommes français… Les polémiques commencent et s’amplifient…

Les informations autour de l’événement deviennent dérisoires… Était-il important désormais de savoir si Coulibaly avait fait un prêt au mois de décembre… par exemple ! On va empêcher au banques de préter de l’argent ?

Les marchants du temple ont sorti leurs crocs… Plus de 50 demandes de dépôts de marque : je suis charlie !

Les punitions tombent contre les ceux dont les propos sur Internet ont dépassé les lois suite à l’événement comme 4 ans de prison après avoir félicité les frères Kouachi lors de son arrestation !

#jesuischarlie avait vécu… L’actualité « traditionnelle », celle du mercredi matin avant 11 h reprenait le dessus !

Dans un an, on en reparlera… Dans 10 ans ensuite… un peu comme pour les tour jumelles !

Pour ma part, je continuerai à rester libre et debout… mais cela ne date pas de la semaine dernière !

Encore des points sur les médias sociaux

Je l’ai déjà dit il n’y aurait pas eu cette propagation de #Jesuischarlie sans les médias sociaux. Il y aurait eu de l’émotion certes, mais pas à ce niveau… Dans les événements passés, l’émotion existait, mais beaucoup moins palpable que celle de cette semaine !

D’autres aspects sont également à analyser… Le succès des financements obtenus pour Charlie Hedbo n’aurait pas atteint les chiffres qu’il a atteints sans le relais des médias sociaux (j’ai d’ailleurs peu vu les médias traditionnels relayer l’information sur la durée ! Ils se contentaient souvent d’annoncer le chiffre brut des montants !).
Indirectement, je pense que cela a eu un effet sur les décisions par exemple de Google… J’évoquais le comportement des politiques, il serait intéressant d’analyser les réactions des entreprises face à #jesuischarlie ou Charlie Hebdo en général… Google très tôt décide du financement… Il faudra attendre plusieurs jours avant que Pinterest France ne crée son board sur #Jesuischarlie !

Autre remarque qui me semble intéressante est l’adoption par les médias traditionnels des symboles créés par les médias sociaux… Dans les années antérieures, généralement, ce sont les médias traditionnels qui donnaient le ton… Là, c’est le peuple, via les médias sociaux qui a tout insufflé, dirigé… Ce sont internautes dans les médias sociaux en relayant telle ou telle partie de l’information des médias traditionnels qui donnait de la valeur à celle-ci et non l’inverse !

On peut dire qu’il y a une immense perméabilité entre médias traditionnels et sociaux même en France ! L’actu, mais les spécialistes et experts des médias sociaux en été déjà convaincu, l’actualité et l’information ne se fait plus dans les médias traditionnels mais sur le net !

Vous allez bientôt croire que les médias sociaux sont idylliques 😉 Non, car des problèmes sont survenus… Les meurtriers avaient également accès aux médias sociaux et là, on entre de pleins pieds dans une partie du journalisme citoyen… Je me suis déjà exprimé sur le sujet… je ne crois pas au journalisme citoyen…
C’est bien beau de relayer ou d’envoyer des informations, des images, des vidéos… Seulement, parfois cela complique le travail de la police par exemple, cela donne des informations aux « mauvaises personnes »… Et notamment au cours des enquêtes les premiers jours… La tâches auraient certainement été plus simples pour les services de Polices sans certaines informations diffusées… Difficile d’en vouloir à l’homme de la rue… Il croit faire bien… mais surtout il n’est pas éduqué à cela…

Ceux qui « savent » ce qu’ils peuvent ou non diffuser, ce sont les médias traditionnels, les journalistes mais là aussi, il y eu quelques manquement à la déonthologie… certainement pour essayer de devancer les médias sociaux dans le « scoop ».

Et puis, toujours dans les réseaux et médias sociaux, il y a eu quelques dérives… Il y en aura systématiquement avec ce type d’événements… On ne peut rien faire à moins de s’appeler Anonymous (c’est très discrètement que l’ensemble des médias à relayer leur implication et leurs décisions, les médias sociaux étant plus efficaces pour le coup !)… Rien faire, je parle lors de l’événement…
Tout comme il est impossible d’empêcher la diffusion des résultats des élections nationales avant les 20 h fatidique !
Le principe même d’Internet (Pour mémoire, ce principe est celui d’Arpanet qui est à l’origine un projet militaire qui permet la diffusion de l’information quelles que soient les conditions… ) empêche toutes interventions en direct !

Mais là encore, pour ce souci, une bonne éducation des citoyens à l’usage des réseaux et médias sociaux est nécessaire, et ce, depuis le plus jeune âge, puisque toute la génération Z les utilisent ou vont le faire pour les plus jeunes !

Mise à jour : l’intéressant article Presse & médias sociaux : L’heure est-elle à la sanction après les attentats ?

on reparle de la disparition de l’écriture manuscrite à l’école

Depuis mon article : pas d’avenir pour l’écriture manuscrite autre que l’art plastique et mon passage dans l’émission Hondelatte dimanche sur l’avenir de l’écriture manuscrite — ceux qui souhaiteraient voir la vidéo peuvent me contacter en privé, je dois l’avoir dans mes archives 🙂 de temps à autre, le sujet réapparait… (tiens, cela me fait penser que je dois absolument changer l’hébergement de eric-delcroix.com… le nouveau site réactualisé est prêt, reste juste à changer d’hébergeur ;-(

La dernière fois que j’en avais parlé c’était sur Génération Z, qui sont-il ? dans l’article la génération de la fin de l’écriture manuscrite ?

Mais depuis quelques jours, soit on m’informe comme Sabine dans Facebook, soit ma veille remonte des infos à ce sujet !

Il faut dire que, la référence pour beaucoup de ce devrait être l’enseignement aujourd’hui, même si elle ne peut pas s’adapter aussi facilement que cela à la France, c’est à dire le modèle Finlandais vient d’annoncer que dès la rentrée scolaire 2016, les élèves laisseront tomber le stylo et le crayon pour apprendre à taper sur un clavier. Une nouvelle bien accueillie par le corps enseignant local !

C’est le VIF.be alias l’Express Belge qui s’en fait l’écho : Les Finlandais n’apprendront plus à écrire à la main

Pour mémoire, aux États-Unis, l’apprentissage de l’écriture manuelle a été abandonné dans 45 États depuis la rentrée 2014 !

Évidemment, de notre côté de l’Atlantique, nous avons des réactions… comme celle du linguiste Alain Bentolila qui s’élève contre la fin de l’écriture manuelle dans les pages du Figaro

Dès les premiers arguments… je m’oppose… je n’ai jamais été pour le fait que l’apprentissage soit associé à l’effort…

Dommage, l’article n’est pas complètement disponible en lecture, hormis pour les abonnés… mais dans un sens, temps mieux, il aurait eu des chances de m’énerver avec des à-priori qui me semble un peu à l’emporte pièce… et penser à la place des futures générations me déranger toujours… Un exemple, oui, écrire une lettre de condoléances pour une personne de mon âge, effectivement, j’aurai peut-être du mal… La génération Z n’en aura pas !

Le débat sur la suppression de l’apprentissage de l’écriture manuscrite en France risque d’être houleux ! Pourtant, il faudra bien y passer !

Mise à jour : je ne pensais pas si bien dire en conclusion 😉 Monsieur le Président et cela ne concerne pas encore la France 😉

écoles, enseignement, élèves : les problèmes des enseignants

Je ne sais pas pour vous… mais le monde de l’éducation me semble en ébullition ces derniers temps ! Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien…

Par avance, je voudrais m’excuser de la longueur de cet article… Cela m’a permis d’aborder pas mal de sujets qui me tiennent à coeur concernant le domaine de l’éducation et de l’enseignement, d’apporter mon grain de sel ici où là et aussi, de donner mes visions sur l’avenir du monde enseignant.

Effet de hasard ou pas, c’est après l’annonce des propositions du Conseil National du Numérique : Jules Ferry 3.0 que j’ai commencé à sentir comme un frémissement (Dans le monde de la veille on appelle cela un signal faible 🙂 parmi les enseignants, comme un signe de mal-être, de difficulté de positionnement, de peur de l’avenir…

Du côté matériel à l’école

Je pense que le 1er article à m’avoir alerté est le titre que donne Bruno Devauchelle à son billet : Après les TBI, la fin des tablettes, le retour de la craie et des claviers ? Ce doit être le titre qui m’a fait peur 😉

Ce qui m’effraie à la lecture, que l’on ait attendu 2014 pour s’apercevoir que les fabuleux TBI que l’on présente comme le summum des nouvelles technologies dans les écoles, collèges, etc. sont sous utilisés en regard de leurs possibilités et que finalement c’est la fonction vidéo projection qui est utilisée.

Combien d’années pour en arriver à ce constat ?

Pas certain pour ma part que l’ajout des boîtiers de vote arrange l’affaire ! Je n’ai toujours pas compris l’intérêt de ce genre de gadget (les boîtiers de vote) dans une classe « basique », dans un amphi je peux encore comprendre.

Pour connaître le pourcentage de oui ou de non même sur 30 élèves, je pense ne pas avoir besoin d’une calculette pour l’obtenir à moins que désormais les enseignants aussi ne connaissent pas (ou plus) le calcul mental !

À moins que ce ne soit une culture du secret que l’on veuille mettre en place. Houps, quand je consulte ma veille sur la génération Z, donc les enfants et ados actuellement à l’école, j’ai plutôt l’impression qu’ils ne sont pas trop pour les secrets !)

Dommage que l’on n’évoque pas les extraordinaires ENT (Espace Numérique de travail) de nos écoles dans cet article… Le scandale est encore pire selon moi ! J’y reviens en fin de billet.

Ce que je trouve de plus dommage dans tout cela c’est que le coup des TBI après celui des ENT nuit à l’intégration des tablettes dans les salles de classe ! Je ne parle même pas des téléphones, objets toujours interdits. Vivement que les calculettes arrêtent d’être fabriquées 😉

Vous ne connaissez pas la différence entre le calcul (le tracé des courbes) avec une calculette au lycée et l’emploi de l’iPad, je vous conseille de lire : Dyslexique, elle va au lycée sans cahier mais avec un iPad !

Mais c’est vrai, l’éducation nationale préfère les valeurs sûres… Un enseignant a « manqué » d’avoir un blâme par l’éducation Nationale pour avoir entre autre publié une photo prise dans un rectorat :

le matériel que l'on trouve dans une académie en 2014

Et dire que début septembre quand j’ai publié mon étonnement dans les réseaux sociaux sur le fait que l’outil de référence des enseignants restait le transparent, je me dis que ce doit être difficile pour les enseignants de sortir de cet environnement à la vue de la photo…

Des enseignants masquent la réalité

Donc, oui, j’ai depuis pas mal de temps déjà compris que les personnes que je croise à Ludovia sont les arbres qui cachent la forêt…

Il y a bien quelques illustres inconnus qui pratiquent, qui utilisent, etc. les nouvelles technologies dans leurs enseignements… mais, reconnaissons-le, ils restent rares. Ils (ceux de Ludovia) sont en quelque sorte des évangélisateurs des nouvelles formes d’enseignement et leurs travaux devraient encore être plus mis en avant qu’ils ne le sont !

Il suffit d’assister parfois aux réunions de pré-rentrée pour s’en rendre compte !

Je ne pense pas être seul à avoir ce sentiment d’entendre des discours que l’on tenait à nos parents (j’ai plus de 50 ans quand même et je parle de mes parents) ou à l’opposé d’entendre des discours technophobes ou enrobés d’une fausse technophilie qui donne l’apparence mais basés sur du vent en offrant l’illusion de pouvoir faire des choses dans l’établissement concerné !

Cela a encore été le cas dans l’un des lycées où se trouvent mes filles en septembre !

Autre exemple, posez la question des manuels numériques aux responsables de l’établissement où se trouvent vos enfants et écoutez les réponses données… On croirait entendre le représentant commercial d’un éditeur qui vous répond…

Cela me fait rire (jaune s’entend) quand le manuel papier offre la possibilité à l’enseignant de fournir à ses élèves des versions PDF… «On ne peut pas» Allez savoir pourquoi !

J’en ai un peu marre des discours « marketing » des écoles qui veulent faire semblant d’être dans le coup, marre du discours marketing des entreprises qui nous vantent leurs produits révolutionnaires soit disant si simples à utiliser et de la révolution à laquelle on nous fait croire où il faut faire table rase du passé pour « rénover » l’école et l’enseignement.

Marre aussi de la confrérie des enseignants qui défendent parfois l’indéfendable au profit de leur guilde, avec un corporatisme exacerbé !

Du rôle d’internet dans l’éducation

En continuant mes lectures, j’arrive à un article de l’express : Internet bouleverse-t-il vraiment l’éducation? Une confrontation entre Emmanuel Davidenkoff et le philosophe Marcel Gauchet.

Ce qui me dérange un peu dans ce débat c’est le côté tout-Web qui est mis en avant… J’ai écrit plut tôt que nous ne devions pas faire table rase du passé !

Bon, au moins eux et moi sommes d’accord sur un point : l’arrivée du numérique (houps, j’en parle depuis le début des années 2000 quand même donc ce n’est pas frais comme information) entraîne une transformation très profonde des manières d’enseigner et du rapport de la société à l’enseignement.

Mais je ne peux m’empêcher de relever ce que je considère comme des inexatictudes…

On nous fait croire que les enseignants participent activement à la diffusion de l’usage d’Internet ce qui est complètement faux.

Entre ceux qui ne savent pas utiliser le net, ceux qui pensent le connaître mais ne le connaissent pas en vérité, ceux qui savent l’utiliser mais le décrient car c’est leur modèle d’enseignement remis en cause qui est la référence absolue, la bonne vieille méthode que l’enseignant qui détient le savoir…

Il reste, sur le terrain, peu d’enseignants à ma connaissance qui participent activement à la diffusion de cet usage d’Internet, même si je note une augmentation d’année en année.

Leurre encore lorsqu’il est dit : contrairement à une idée reçue, les enseignants font partie des populations les plus numérisées et gardent une bonne longueur d’avance sur leurs élèves.

Ça veut dire quoi en réalité ? Ils ont des iPhones alors que leurs élèves sont sous Androïd ? Ils sont présents dans Facebook et leurs élèves dans Snapchat… Non… Certains enseignant ne savent toujours pas ce qu’est un PDF (ou si ils connaissent le nom ne savent pas en créer un !)

Ce débat sur les compétences numériques des enseignants me rappelle celui sur la recherche d’informations et la différence de la qualité du niveau de recherche entre un enseignant et un élève, et en dernier ressort, que l’enseignant devait former l’élève à la recherche d’informations sur le net ! J’en doute de plus en plus !

Je veux bien encore admettre que les enseignants soient la population la plus numérisée… mais je pense que l’on peut appliquer à cette population également ce que l’on reproche (reprochait ?) souvent aux jeunes : mais ils savent faire quoi avec ! Certainement pas de l’enseignement en ce qui les concerne.

C’est assez fabuleux quand même, dès que l’on touche au domaine de l’éducation et de l’enseignement, on s’aperçoit que tout ce qui est dit en général sur la génération Z s’évapore…

Juste pour mémoire, la génération Z (je le répète nos ados et enfants) est la première génération depuis l’origine du monde qui apprend des choses aux adultes (les rôles sont inversés en quelque sorte) et devinez dans quel domaine particulièrement… Bingo. Le numérique !

Arrêtons de prendre les jeunes pour des demeurés et les enseignants pour des surhommes et surtout, arrêtons de mettre des oeillères pour s’associer à ceux qui remettent en causes la sociologie des générations… ou alors, arrêtez de vous plaindre que les élèves ne sont plus ce qu’ils étaient !

L’avenir de l’éducation

Le tout-Web n’est pas à l’ordre du jour pour les enseignants et les élèves actuellement… D’ici 2030 peut-être, mais il y a 15 ans d’ici là… et donc, 15 ans de vide sidéral à encore attendre ?

De même que l’enfant soit l’acteur clef de la construction de ses savoirs ne me semble pas la solution idéale, et, de plus rarement le cas au moins jusqu’au lycée voire dans le supérieur… mais cela n’empêche nullement le numérique d’entrer à l’école.

Par contre, je note toujours et de plus en plus, un grand absent dans ces débats : le parent ! N’aurait-il plus son mot à dire sur l’éducation de ses enfants ? En serions-nous arrivé à l’avènement de l’enfant roi ? Il serait temps que les parents aussi se manifestent… Je pense qu’ils ont un point de vue à défendre même si il n’est pas le même que le mien ! Et cela voudrait dire, si tel est le cas, qu’il serait nécessaire d’expliquer aux parents les évolutions de la société ! 

Cela me permet de glisser vers l’article Le numérique ouvre de nouveaux horizons pédagogiques à l’université sur le site de l’étudiant, pardon éduc pros.(Je ne donnerais pas de nom, ni de positions hiérarchiques ; «nous ne pouvons pas travailler avec toi, tu as 5 ou 10 ans d’avance !».

À d’autres endroits, il est indiqué que la France a laissé passer une révolution sur le numérique dans l’éducation… et il était dit qu’il serait bon de ne pas rater la prochaine… Alors, oui, utilisez les services de ceux qui ont 5 ou 10 ans d’avance… Je suis certain que la bataille sera gagnée et, un peu en réponse à d’autres remarques que j’aborderai plus loin, n’hésitez pas à ouvrir la porte (les murs) des écoles aux non pédagogues, aux non enseignants…

De l’innovation en éducation

D’ailleurs, j’ai l’impression que le Ministère déploie de belles journées sur le sujet ;) Quel espace pour apprendre à l’ère du numérique ? Comment ne pas applaudir en lisant : Nos systèmes éducatifs ont besoin d’équiper les apprenants à penser de manière créative, indépendante, rigoureuse et collaborative.

Mais après il y a quoi concrètement ?

Et voilà qu’on nous reparle de l’innovation en éducation, en ajoutant que c’est un processus complexe.

Il est tellement complexe qu’à mon sens, il n’y a plus d’innovation dans l’éducation, juste des expérimentations.

Et d’ailleurs, pourquoi toujours vouloir innover ?

Je suis provocateur, certes, mais comment ne pas l’être lorsque je lis la phrase qui suit l’intertitre : L‘ensemble de ces activités doit s’inscrire dans une réflexion plus globale liée à l’importance de valoriser l’innovation en éducation.

Je vous la traduis…

On commence par établir des commissions diverses et variées qui vont devoir réfléchir, au bas mot, pendant plusieurs mois, avant de donner des orientations en fonction des études réalisées sur le terrain. Orientations qui seront elles-mêmes incluses dans un projet quelconque (comptez bien quelques mois avant la publication du projet) avec pour finir certaines des propositions qui passeront en directives elles aussi après plusieurs mois de gestations en étant moulinées par des pédagogues, le lobbying des entreprises du domaine… pour déboucher sur un projet de loi, par exemple, qui fixera des objectifs non pas pour l’année en cours mais l’année suivante, voir l’année qui suivra l’année suivante…

Certains appellent cela de l’innovation, moi, j’appelle cela de la perte de temps !

Je pense plutôt que nos gouvernants manquent cruellement de perspectives d’avenir ! Ils pensent le monde à la lueur de leur vision, de leur vie, de leurs études… sans penser qu’ils travaillent pour des gamins qui vivront dans le monde de demain, qui n’aura plus rien à voir avec celui d’aujourd’hui !

L’un des reproches que l’on me faisait pendant les 10 ans que j’ai été enseignant : être un électron libre… et ne pas penser à l’industrialisation de mes « procédés » d’enseignement…

L’erreur à mon sens est là… Arrêtons de vouloir tout industrialiser dans l’enseignement… J’y reviens par la suite.

Bien sûr, si je réfléchis un peu sur la raison d’être des manuels scolaires… je peux comprendre une des raisons à cette industrialisation qui est nécessaire.

Arrêtons nous encore une fois pour appeler un chat un chat ! Il existe des enseignants qui ne sont pas fais pour enseigner…

L’avantage des manuels scolaires et des « cahiers des profs » qui les accompagne est l’un de ces cache-misères… Le cours est préparé… il suffit de l’adapter (et encore) à son environnement !

La version moderne est : je vais piquer un cours à quelqu’un qui l’a mis en ligne mais je fais croire à mes élèves que c’est moi qui l’ai pondu !

Cela m’amuse… car j’ai fait un jour un cours en utilisant une ressource de SlideShare (je voulais par la même occasion montrer l’efficacité des licences Creative Commons et au passage j’ai fait de l’éducation au numérique) et j’ai fait mon cours avec ce support…

Seulement, en début de mon heure, j’ai prévenu mes étudiants…

.Avec un peu d’honnêteté les élèves y compris au collège ou au lycée comprennent très bien 😉 et ils préférent cela de loin à la version… «tu sais quoi, j’ai trouvé le cours du prof. –à vous de choisir la matière– sur Internet… Il a pompé son cours !»

C’est quoi un prof. aujourd’hui ?

Je suis prof, et (je) ça vous emmerde. Non, je n’ai pas dit cela à mes étudiants de l’époque 😉 Mais comme je parle des enseignants, j’en profite pour répondre à l’auteur de cet article…

Dans mon imaginaire, il y a schématiquement 2 sortes de profs… Ceux qui se décarcassent pour leurs classes et leurs élèves, et les autres… Je n’ose pas publier les pourcentages auxquels je pense… car ce serait la vindicte de tous les côtés.

Toutefois, la lecture de l’article concerné va faire couler beaucoup de larmes dans les chaumières… si, si, soyez en certaine… à tel point que cela me rappelle une revue syndicale d’enseignants qui fin des années 90 ou début 2000 avait réussi l’exploit de rédiger un article dans lequel il était expliqué que le pauvre enseignant (c’est bien je vous plains) avait des journées de 25 ou 26 h par jour !

Alors, comme je sens que vous avez besoin d’exemples, je ne vous en donnerai qu’un seul !

Un ami enseignant… (oui, je peux être ami avec des personnes qui ne sont pas le meilleur des exemples) donc, cet ami enseignant qui n’avait pas eu le temps de corriger ses copies pendant la période scolaire avait prévu de le faire pendant ses vacances…

Toussaint, Février ou Pâques, qu’importe… jusque là, rien d’anormal… non ? Bon, d’accord les élèves auraient certainement préféré voir les copies rendues avant les vacances…

Mais, pendant ces vacances, cet enseignant n’a pas eu le temps de corriger… donc, le lundi de la rentrée, il a été voir un médecin, prétextant une maladie… ce qui lui a permis de corriger ses copies…

Je vais même vous donner la raison pour laquelle il n’a pas pu corriger ses copies… Il restaurait sa maison !

Vous voulez un autre exemple… Il est simple… Qui n’a pas connu un enseignant qui d’année en année donne exactement le même cours ! Où est le travail de préparation que vous vantez ?

On est loin du « Comme on aime notre métier ! ».

Stop… je ne veux pas entendre les excuses sur les jeunes qui ont changé (voir ce que je dis du rejet de la notion de génération Z), le manque de respect des uns et des autres… La société a évolué, en effet, et je ne porte pas de jugement de valeur (bien ou mal)… mais cela impacte aussi d’autres secteurs d’activités que celui de l’enseignement et de l’éducation. Mais, les enseignants aussi ont bien changé !

Souvent, je me demande si la plupart de vos collègues (ceux qui n’ont pas choisi le métier de l’école au collègue 😉 n’ont pas embrassé la profession d’instituteur par dépit (je vais être vache, mais ne pouvant pas devenir prof. — je ne vous raconte même pas les rivalités entre profs. certifiés et agrégés dans certains établissements… ce ne sont pas les jeunes qui comptent mais l’échelon et le concours ! Ni à l’université les calculs d’apothicaires parfois pour gagner plus, je parle argent là, pas étudiants).

D’ailleurs, l’un de vos collègues instituteur (je préfère ce terme) exprime son mécontentement : Pourtant, nous sommes tous profs…

Si je le lis, dois-je croire que la guerre des profs existe désormais ? Je vous pose la question (aux deux ;).

Juste une remarque, ce n’est pas moi qui ai voulu avoir le titre de professeur pour désigner l’instituteur… alors, que l’on fasse des comparaisons et que l’on amalgame l’ensemble des profs. ne me surprend pas !

Attention, je ne dis pas que tous les enseignants sont comme ceux que je décris…

Je ne pense pas que ce soient des brebis égarées… j‘en ai trop côtoyés… c‘est certainement votre exemple qui est la brebis égarée… ce qui explique la réaction du grand public et si au besoin il est nécessaire de vous rassurer, vous n’êtes pas la seule brebis égarée… j‘en connais d’autres ;)

De l’industrialisation de l’enseignement

Bon, je me suis écarté de l’industrialisation… Cela m’évoque d’ailleurs l’intérêt de pas mal de personnes dans le monde éducatif pour les MOOC Je me demande si ce n’est (j’allais écrire n’était car pour moi et pour d’autres l’avenir des MOOC est déjà derrière) pas simplement l’une des formes d’industrialisation des enseignements…

Revenons dans la classe plus traditionnelle.

Oui, j’ai fait certainement le 1er cours avec Twitter à l’université en France pendant que d’autres l’utilisaient en lycée professionnel ou dans des classes de primaire… J’ai été aussi l’un des premiers à avoir utilisé les blogs en enseignement en France, l’un des premiers avec Facebook…

Est-ce pour autant possible de « reproduire » ces expériences ? Non… c‘est souvent difficile.

On peut donner l’idée d’utiliser un outil ou un autre pour faire telle ou telle chose, détourner un outil ou un autre pour l’adapter à son enseignement… mais après cela dépend de la sensibilité de chacun, de son niveau de connaissance… et c’est là d’ailleurs, le trompe l’œil souvent sur l’innovation…

La seule innovation dans l’usage de Twitter en classe par exemple a peut-être été la twictée

De plus, ce choix des outils, j’insiste sur le terme d’outils doit s’inclure dans une pédagogie beaucoup plus large…

Rien ne sert de vouloir faire du blog, du Twitter… pour faire du blog, du Twitter parce que c’est la mode, que c’est ce qui « marche ». C’est stupide.

Je vais même vous livrer un scoop… moi qui suis pourtant pro nouvelles technologies (NTIC ou TIC selon les époques), je n’ai jamais utilisé les TBI qui avaient été achetés par l’Université !

Je n’ai pas trouvé l’occasion d’en « avoir besoin » en fonction de mes enseignements ! Cela aurait pu être le cas quelques années plus tôt… mais pas dans la période où ce matériel était devenu disponible !

Je me rappelle d’une table-ronde sur l’innovation dans l’enseignement à laquelle j’avais été invité… L’une des personnes présentait son activité dans les blogs avec sa classe…

C’était « bien » dans l’absolu, mais cela n’avait rien d’innovant… Cela faisait 5 ou 6 ans que j’avais utilisé pour ma part les blogs avec mes étudiants, que de nombreuses expérimentations avaient été mise en ligne depuis… et continuent de l’être en 2014…

De la formation des enseignants au numérique

Évidemment quand je lis (ce qui contredit au passage les propos notés dans un des articles précédents sur le numérique et les enseignants) dans Qui enseignera le numérique aux enseignants ? : Il faut convaincre des enseignants à qui l’on n’a jamais appris le numérique – et qui, souvent, ne l’utilisent pas eux-mêmes – que cet univers ne se réduit pas juste à Facebook et aux jeux vidéo.

Je dis oui, c’est la triste réalité…

Assez similaire (hop, j’enfile mon autre casquette) que dans le monde de l’entreprise en général (un article sur les entreprises et le monde du numérique autour d’eux est prévu également dans les prochains jours… je suis dans ma phase… j‘suis mécontent et je le fais savoir).

J’irais même plus loin que Mathieu Nebra en disant que cette formation est nécessaire à tous les enseignants, y compris les débutants, ceux qui « connaissent », avec des piqures de rappel régulières, car le monde du numérique évolue vite, très vite, parfois trop ! Alors, là, oui, on pourra parler d’éducateurs qui utilisent le numérique.

Sans le vouloir Mathieu Nebra m’offre une transition de choix quand il écrit : Nous devons leur mettre à disposition des ressources pédagogiques de qualité qu’ils pourront ensuite exploiter en cours. Ils en ont besoin. Mais, là encore le point de vue est trop sélectif. Arrêtons de penser ressources pédagogiques pour les enseignants. Il est préférable désormais de penser ressources pédagogiques pour tous !

Parlons ressources pédagogiques

Ah, les ressources pédagogiques… Cela fait des années que je me dis qu’elles ne doivent pas être issues seulement du monde de l’éducation, pour le monde de l’éducation, validées, labelisées par l’éducation nationale comme seul arbitre… c’est beaucoup trop souvent le cas aujourd’hui. Cela renforce l’image du vivons entre nous, nous détenons la vérité !

L’annonce du million deux d’euros levés par la start-up française Kartable (voir l’article de Declic kids a fait réagir dans le monde de l’enseignement, notamment par Mila Saint Anne que je salue en passant… oui, on se connait ;dans un article où elle est très en colère… Mordioux les gougnafiers !

Sa position à mon sens reflète assez bien le commun des enseignants.

Je passe rapidement sur la partie la classe en ligne… Même si je ne suis pas d’accord avec elle sur tout, son point de vue se défend.

Toutefois, je retrouve un leitmotiv que j’entends souvent de la part des enseignants… «Faire la classe ? Savent-ils seulement ce que c’est les auteurs de cet article». J’allais dire une parole d’enseignants qui pensent souvent être les seuls à savoir ou pouvoir enseigner et parler d’enseignement… Et ce n’est pas parce que l’on n’est pas enseignant au quotidien que l’on ne peut pas avoir d’avis sur les questions de l’éducation scolaire…

Ce serait trop simple à moins que les enseignants ne souhaitent créer une confrérie intouchable des enseignants !

Je trouve cette tendance dangereuse… C’est certainement elle qui empêche d’évoquer les fuites des élèves de l’éducation traditionnelle en écoles vers un enseignement à la maison, par exemple.

Ce recroquevillement sur soi-même est souvent l’un de mes reproches au monde des enseignants de l’éducation nationale. Même si cela ne te concerne pas tout à fait, Mila, la plupart des enseignants sont de grands enfants qui n’ont jamais quitté la cour d’une école à jouer au 1er de la classe.

Leur regard est peut-être un peu faussé pour le coup ! Allez savoir !

À force de vivre en autarcie, la consanguinité n’apporte rien de bon ! Là aussi comme le dirait Mario Asselin, il serait enfin bon d’ouvrir les murs de l’école.

Cela conduit d’ailleurs parfois à différencier enseigner, former et éduquer… Ma vision de l’éducation est l’éducation tout au long de la vie. Pour moi, depuis longtemps maintenant, ils ne forment qu’un ! Et curieusement, on le retrouve le plus souvent sous le vocable la formation tout au long de la vie !

L’une des réflexions de Julien Cohen-Solal, co-fondateur du site qui révolte Mila est : «j’ai constaté qu’il y avait un manque de contenus éducatifs fiables et facilement accessibles en France

Personnellement, je trouve qu’il n’a pas tort dans son propos. Les exemples de sites que tu donnes Mila sont ceux du monde éducatif, sous entendu des professionnels du domaine. On en revient à ce que j’écrivais précédemment, tu confirmes par ce que tu écris que les ressources éducatives doivent être labellisées « éducation nationale »…

C’est un phénomène qui n’est pas nouveau… Je dirais même que c’est une constante…

Trois exemples que j’ai connus de près !

On avait demandé un travail à une enseignante sur un sujet… Elle découvre sur le net un document mis en ligne par la structure concernée (le texte à rédiger avait un lien direct avec une grande structure) qu’elle considérait comme adéquate ! Son « supérieur » lui a répondu, on ne peut pas… Ce n’est pas nous qui l’avons écrit !

Le second exemple tournait autour d’un travail que des élèves effectuaient sur un projet de site internet. Alors qu’officiellement, c’étaient les élèves qui devaient fournir le contenu, et dans la réalité, c’est un enseignant qui a repris la base du travail des élèves pour tout réécrire et le site a été publié dans l’état.

Seules, quelques personnes étaient au courant de la procédure 😉 Ce qui devait arriver, arriva… Lors d’une réunion, alors que nous cherchions des ressources à mettre en ligne… un enseignant qui ne savait rien de l’affaire a vivement réagit lorsqu’il a été question d’utiliser le site en question… Vous imaginez, ce sont des textes d’étudiants !

Dernier exemple qui me concerne directement… À mes débuts dans le monde universitaire comme vacataire (tiens, question, ce sont aussi des enseignants ?), je devais donner des cours sur Word, Excel… Je possédais depuis longtemps des supports de cours que j’utilisais en formation continue et j’ai donc proposé cela à la responsable de la matière informatique… La réponse a été non… Ils ne sont pas adaptés à ce que nous faisons ce qui était faux ! Et, elle s’est senti obligée de réécrire des documents à remettre aux étudiants ! Ou l’art et la manière de se créer du travail quand il n’y en a pas besoin, comme dans le premier exemple !

Pour aller plus loin maintenant, pour ma part, ce n’est jamais dans les sites institutionnels que j’ai pu découvrir les ressources qui m’étaient nécessaires pour enseigner !

Et, le comble de cette histoire, c’est que je conseille aux entreprises de surveiller ce qui se fait dans l’usage des outils par les « experts » du genre de ceux que l’on rencontre à Ludovia que tu connais pour les adapter à leurs usages en entreprise !

Si maintenant, je prends ma casquette de parent, lorsque je cherche une information pour aider mes filles, je n’ai pas le réflexe des enseignants de consulter les ressources académiques… Je consulte comme tout un chacun le web en passant par Google ! Ah oui, c’est vrai… je n’aurais pas dû dire cela… Les parents ne doivent plus s’occuper des devoirs de leurs enfants désormais.

Jetons un coup d’oeil sur la démarche de mes filles… Elles ne vont jamais sur les sites institutionnels… et lorsque l’une d’elles a dit à l’un de ses profs. avant le brevet en fin d’année que ses derniers cours n’étaient pas très utiles… Elle n’a pas été chercher l’information sur les sites mentionnés dans ton article… mais ailleurs !

Cerise sur le gâteau, avant la publication de la levée de fonds, je savais que dans le monde des lycées (je n’ai plus personne au collège à la maison), la référence pour trouver un cours « potable » est Kartable.

En effet, j’ai noté au passage un phénomène pour moi qui est nouveau… Désormais, nos chères têtes blondes, sans que l’enseignant le sache bien entendu, s’ils elles trouvent que l’enseignement suivi manquait de structure, de clarté, de rigueur… une fois à la maison cherchent un cours qu’elles comprennent ! Les élèves ont aussi désormais leurs exigences.

Plutôt que de ronchonner sur l’argent qui mis dans cette start-up, personnellement, je mettrais en parallèles les sommes qui ont été dépensées par l’éducation nationale pour maintenir (encore et toujours) les ENT !

Les sommes sont largement supérieures à celle de la levée de fonds !

Dans d’autres secteurs, des levées de fonds peuvent surprendre… Mais, c’est aussi cela la liberté d’entreprise… Et d’ailleurs, pourquoi l’éducation nationale n’a pas créé un Kartable avant l’heure plutôt que de focaliser sur les ENT… le problème ne se poserait pas !

En réalité, je me pose toujours la question : qui utilise les ENT (Je sens les nombreuses réactions… Moi, moi, moi…) et je ne peux pas te laisser dire : c’est pas comme si des centaines (voire des milliers) d’enseignants ne mettaient pas gratuitement à la dispositions de leurs élèves des millions de cours sur les Espaces Numériques de Travail (ENT), sur leurs sites, leurs blogs….

Déjà, parce que peu d’enseignants remplissent les ENT… C’est tout juste parfois si certains indiquent les notes… et qui consulte les ENT en réalité (je passe sous silence l’accès impossible aux ENT… par exemple, je ne peux accéder aux ENT où sont mes filles – 2 établissements différents) et les cours, quand ils sont données à ma fille dyslexique, arrivent par courrier électronique et non par l’ENT pour les enseignants qui possèdent un cours sous forme numérique.

Donc, je pense que l’on peut rester sur les centaines d’enseignants qui mettent leurs cours dans les espaces numériques… et je serais curieux de connaître le nombre d’enseignants qui mettent leurs cours à disposition sur le net (ils se comptent par dizaines ?).

À mon grand regret d’ailleurs. Ceci ne veut pas dire pour autant qu’en tant que parent, je n’ai pas croisé des enseignants qui ne le font pas, mais ils sont tellement rares que je pense pouvoir les compter sur les doigts d’une main 😉

Personnellement, je ne jugerai pas de la qualité ou non des cours diffusés sur le site en question… Je ne discuterai pas non plus de l’origine des cours, ni des licences qui leur étaient attribuées à l’origine.

Juste la réaction quand j’ai annoncé à mes filles les soupçons que tu mettais sur l’origine des cours… elles m’ont répondu que pour elles, il n’y avait rien de surprenant quand elles voyaient le nombre de cours que les enseignants utilisaient intégralement depuis le net ! et d’ajouter, et en plus, bien souvent, ils ne se soucient pas du droit d’auteur sur les images… ce qui n’est pas faux pour le dernier point malgré l’exception pédagogique que peu d’enseignants connaissent véritablement).

Je ne jugerai donc pas, mais, je constate comme souvent au travers de ce que je vois autour de moi !

Donc, des élèves révisent grâce à ces cours qu’ils découvrent dans le site incriminé et ailleurs, des cours qui je me répète ne sont pas obligatoirement labellisés « éducation nationale », et, ils réussissent dans leurs devoirs « maison », devoirs surveillés, aux examens… On peut m’expliquer le hiatus ?

À ce sujet, je me rappelle les réactions de certains enseignants qui se moquaient de la Khan academy. Où en est-on aujourd’hui vis-à-vis de cette institution… La Khanacademy a trouvé son public comme Kartable trouve le sien ! Ce n’est certainement pas celui de l’institution éducation nationale, même si le même public est concerné ! Un peu comme si Auchan et le commerce de quartier ne pouvaient pas coexister car ils ont le même but mais des pratiques différentes !

L’important dans tout cela n’est-il pas que la personne comprend, apprend ce que nous devons lui enseigner d’une façon officielle ou non.

Toujours en observant ma génération Z de filles, je m’aperçois, qu’effectivement, comme toutes personnes de la génération Z, elles sont très auto-didactes (voir generation-z.fr à ce sujet 😉

Et, évidence pour moi, elles apprennent d’autres disciplines qui ne sont pas présentes au sein de l’enseignement national sans problèmes particuliers… On trouve tous cela génial, on est ébahi devant leurs compétences… Pourquoi pas alors le même traitement pour les matières « officielles ».

Pire peut-être pour un enseignant… Parfois ce sont d’autres gamins de leur âge qui ont produit la ressource explicative…

D’ailleurs, pourquoi les sites institutionnels ne font pas le tour des ébauches ou des cours mis en ligne par les jeunes…

L’exemple n’est pas le meilleur, mais j’ai 2 frustrées à la maison car aucun enseignant n’a demandé à retravailler depuis l’existant, alors qu’elles avaient communiqué dans ce sens, leur Tour de France par 2 enfants, qui est resté en l’état depuis par manque de motivation !

Et puis, à mon sens un autre problème se pose… Comment va faire l’enseignant d’art plastique pour le gamin de 9 ans qui vient de remporter le 1er prix de photo animalière à Londres ! J’ai déjà été confronté à des problèmes du même type avec mes filles à un moindre degré ! La réponse est claire… c’est le rôle des parents de jouer le « conciliateur », d’expliquer pourquoi l’enseignant a dit ceci ou cela alors que la compétence a été validée par de véritables professionnels !

Cela me conduit à poser la question : À quoi va ressembler le prof du 21 ème siècle ? comme l’a fait Claude Garcia.

Je rejoins son point de vue concernant les MOOCS ou sur la pédagogie inversée qui ne sont pas des panacées… La panacée en éducation n’existe pas !

Nous devons employer toutes les technologies et pédagogies à différents niveaux, pour différents usages… Mais ceci veut dire également que tous les enseignants désormais doivent pouvoir changer de « stratégie pédagogique »… un peu comme un formateur en formation continue qui perpétuellement s’adapte à son public !

Et oui, je vais employer un terme qui ne plaît bien souvent pas aux enseignants. Votre métier est en passe de devenir celui de coach d’études… où vous passerez le plus clair de votre temps à être des guides, des orientateurs…

Je ne crois pas à l’avenir des établissements en « dur »… ce sera d’ailleurs une manière de réduire les nombre des élèves dans les classes… Plus de bâtiments pour l’école « primaires », pour les collèges, pour les lycées, pour les universités…

La révolution de l’éducation

Naturellement, le «il faut montrer ce qu’on sait faire grâce à ses savoirs» y trouvera sa place et je reste persuadé que les bases de l’éducation vireront également du : apprendre à lire, à écrire et à compter à apprendre à lire (texte et images), à parler et à compter (et seulement compter)…

Après ces bases réellement acquises, cela nous conduit à l’équivalent du collège, plusieurs solutions sont possibles… comme celle de donner des enseignements concrets par rapport à son domaine d’activité dans le futur, fournir les compétences dont ils auront besoin aux jeunes…

Comme il est précisé dans l’article : L’humanité numérique dans l’Express, il serait temps de réorienter les programmes vers des savoirs et des savoir-faire qui ne tentent pas de concurrencer ce que les machines réalisent plus vite, mieux et à moindre coût que les hommes, c’est-à-dire concernant le monde de l’éducation : les activités impliquant une capacité à raisonner, à enchaîner une série d’actions logiques.

D’ailleurs, les enseignants feraient bien de réfléchir rapidement à cette situation, car c’est leur survie même qui est menacée en grande partie !

Devant cette situation, ce n’est pas perdre son temps que d’expliquer le fonctionnement des outils numériques aux élèves. Au contraire… Et je ne suis pas convaincu que le plâtre proposé par le Conseil national du numérique de créer un bac « humanités numériques » soit suffisante…

On doit employer et expliquer le numérique dès l’école maternelle et aussi apprendre aux élèves à évoluer avec lui. Je pense que la révolution d’Internet n’en est qu’à ses débuts ! Nous n’avons perçu que la partie visible de l’iceberg.

Je terminerai avec celui par lequel j’ai débuté mon billet : Bruno Devauchelle… qui répond dans Le praticien, le journaliste, l’expert, le formateur, le consultant et le scientifique un peu à ma place aux questions de savoir si c’est comme ex.enseignant dans le supérieur, comme formateur en formation continue, comme conférencier sur les problématiques d’e-éducation, comme expert pour certains mais aussi comme parent (qui se pose beaucoup de questions sur l’éducation donnée par l’école à ses enfants)… afin de répondre à tous ceux qui se disent… oui… mais sa prise de parole n’est pas légitime, il n’est pas… (le terme de votre choix) !

De la stratégie pour entrer dans un média social : l’exemple d’Instagram

Mon Instagram
Mon Instagram

L’un des leitmotivs des conférences et séminaires que je donne dans le cadre d’Ed Productions est : n’allez pas n’importe comment sur les médias sociaux, mais avec une stratégie claire dès le départ !

Je passe outre le fait de savoir si nous devons nous trouver sur tel ou tel média… Je passe à l’option suivante : j’ai décidé d’utiliser tel outil digital… Et là, justement, je suis en train de « me mettre » à Instagram ! Au passage, je vous invite tous à suivre mon compte 😉

Pourquoi avoir choisi Instagram

Comme pour beaucoup d’outil, je me suis inscrit à l’arrivée du service puis j’ai observé de loin ce qui se passait. C’était en septembre 2012.

Jusqu’au début de l’année 2014, pas grand chose de publié mais une masse déjà conséquente d’abonnés (on y reviendra). Mais, depuis le début de l’année, j’apprends Instagram : ses hashtags et leur importance, les moments où l’on doit publier, les apps. et applications qui gravitent autour… Comme tout outil, il fait partie d’un écosystème. À nous de le maîtriser avant de plonger !

Les raisons du choix de cet outil : Instagram ? Déjà, il est l’un des fleurons du Picture Marketing et comme je ne fais pas partie de ceux qui essaye d’avoir « la plus grosse » sur un média, je pense qu’il est important de gérer sa présence de façon tentaculaire si j’oserai le dire (mais l’on va me reprocher de vouloir être présent partout, ce qui évidemment peut-être une grossière erreur stratégique au niveau des médias sociaux !), bref, il me manque la touche Instagram dans ma présence actuellement !

Je suis déjà dans Flickr, que je dois remettre à jour dans les prochains temps (alimentation automatique, imports d’images…), dans Tumblr et surtout, je suis présent dans Pinterest

Flickr (pour mémoire, j’avais écrit un livre sur ce service il y a déjà longtemps chez Pearson), je pense en avoir fait le tour au niveau des possibilités que je peux envisager ; je n’ai pas à me plaindre de mon Tumblr et pour Pinterest (Je viens juste de passer les 27 000 abonnés :-), je crois pouvoir dire que je sais désormais l’utiliser…

D’ailleurs, je ne peux pas parler de Pinterest, mais, j’ai encore vu, pas plus tard qu’hier, des utilisations malheureuses pour les marques dans ce média ! Mais ce n’est pas l’objet du billet… Ici, c’est Instagram.

Autre raison qui guide mon choix de me « mettre » à Instagram, l’usage qui en est fait par la génération Z (rire… Certain diront que j’ai réussi à le placer 😉 Il est vrai que j’ai tendance à croire dans leurs manières d’utiliser les médias sociaux ! Je suis aussi sur SnapChat, à cause ou plutôt grâce à eux, et je regrette le peu d’utilisation par les entreprises en France de ce dernier outil (au passage, si quelqu’un à des infos sur le SnapChat du Tour de France, je suis preneur !)

Enfin, je remarque que de plus en plus d’entreprises utilisent Instagram comme plate-forme de concours. Et, j’aime garder un œil sur les concours dans les médias sociaux, car généralement, il y a beaucoup à redire (ce sera l’objet d’un prochain billet). Raison de plus pour moi de m’intéresser à Instagram.

Donc, à moi de jouer et de positionner exactement ce que je veux faire de mon Instagram vis-à-vis des autres plate-formes visuelles ou non !

De la stratégie avant tout

Mais, comme dit en préambule, c’est bien beau de vouloir utiliser « sérieusement » un nouvel outil, encore faut-il savoir quoi en faire, dans quel but l’employer, quel type d’informations diffusées…

Quel contenu dans Instagram

Le début de la stratégie avant de se mettre sur un réseau ou média social est là : décider ce que nous allons publier, à quel rythme, sous quelle forme (il est possible de rediffuser par exemple des images de comptes d’autres personnes). On pourrait appeler cela sa stratégie de contenu.

Bref, j’ai choisi… 🙂 N’attendez pas que je vous dise quoi, ce n’est pas le but. C’est l’une des erreurs de beaucoup de personnes (d’entreprises) de vouloir imiter les autres dans les réseaux et médias sociaux. Mais, je sais désormais ce que je vais mettre dans mon Instagram : quel type d’images (très peu de selfies :-), la fréquence de mes publications, le choix d’associer ou non le lieu en fonction de l’image, l’identification dans les photos, etc.

Abonnés et je m’abonne

L’autre facteur important établir une balance correcte entre le nombre des abonnés et le nombre des personnes que je suivais. Dans les débuts de mes présences (pas simplement l’inscription, si je l’utilise), en général, j’essaie de suivre un certain nombre de comptes (je l’estime selon le type d’outil, sa « reconnaissance », ma popularité, etc.). En seconde phase, en général, j’essaye d’arriver à l’égalité (nombre équivalent d’abonnés et de personnes que je suis). Ensuite, j’essaye de maintenir le nombre des abonnés supérieur à celui du nombre de comptes auxquels je suis abonné moi-même).

Je dois donc établir des critères de sélection : qui je vais suivre ? Pourquoi ? Dans Twitter, par exemple, j’ai décidé depuis quelques années de suivre seulement les comptes francophones. Dans Instagram, je me suis donc fixé également mes critères comme de ne pas tenir compte des profils « selfies ».

Dans cette mise en relation, je privilégie toujours les personnes qui sont abonnées à mon compte. Aussi, dans Instagram, j’ai dû « remonter » le temps pour retrouver les premières personnes qui m’ont suivi…

Quelques constats sur Instagram ou la présence dans un média social demande temps et persévérance

Et, j’en ai profité pour faire différents constats sur Instagram, mais aussi sur la manière dont les personnes ou les entreprises abordent les médias sociaux d’une façon générale.

La première remarque sur Instagram concerne le nombre de selfies. La seconde, les « albums de famille »… J’ai pris acte !

Il est clair également que « beaucoup » de personnes présentent dans Facebook possèdent un compte Instagram ! Il serai intéressant de connaître la proportion !

Autre observation, cette fois concernant l’arrivée dans un média social, j’ai l’impression que pour de nombreux, mais vraiment de nombreux utilisateurs, ils ont l’impression qu’il suffit d’arriver pour que l’on soit reconnu de suite comme THE instagrammer. C’est évidemment faux  !

Je n’ai pas dénombré les comptes avec une seule image (les personnes sont déçues du « retour » sur une image !). Je n’ai pas dénombré les profils avec moins d’une dizaine d’images… 2 solutions. Soit, ces comptes étaient des essais, soit, ce que je crois plus volontiers, les utilisateurs ont abandonné par manque de résultats. Je préfère encore les profils sans image. Au moins, on sait qu’au mieux ils suivent simplement.

C’est d’ailleurs ce qui explique que malgré la masse de personnes qui c’était abonnées à mon compte, je n’avais eu que peu de réponse lors d’un test sur un concours (en famille 😉 La plupart des abonnés de la première heure semble être des comptes avant tout dormant (et de toute façon, comme je ne publiai pas régulièrement, j’étais passé aux oubliettes 😉

J’ai coutume de dire que l’on ne peut juger d’un support qu’à la condition expresse que le contenu soit conséquent ! J’ai même conseillé des entreprises à ne pas créer de présence dans certains médias sociaux vu l’absence de contenu qu’ils pouvaient proposer ! Et le contenu, cela se travaille au fil du temps.

La « ligne éditoriale visuelle » est pas immuable… mais, encore faut-il un contenu suffisant pour juger (et d’employer ce que l’on pense être les bonnes méthodes).

Le second facteur à prendre en compte est celui du temps. Quel que soit le réseau ou média social employé, il est nécessaire de laisser le temps jouer en notre faveur (et donc, de ne pas vouloir changer trop rapidement par exemple de ligne éditoriale… ou pire cesser l’expérience). Cela se compte en mois !

Reste le cas des profils « privés ». J’en ai trouvé un nombre assez impressionnant cela dit. Beaucoup plus que dans Twitter (difficile de faire des comparaisons avec Pinterest, car les tableaux privés ne sont pas visibles à moins d’y être invité). Je me posais la question de savoir si l’image est plus impudique que le texte ?, si l’image est une forme d’intrusion dans la vie privée que ne représente pas le texte ! Je n’ai pas la réponse !

La diffusion et l’importation

Toujours dans sa stratégie, il est nécessaire de penser en termes de diffusion (et aussi éventuellement « d’importation »).

L’exemple le plus flagrant dans Instagram est le choix ou non, automatique ou non vers Facebook, Twitter, Tumblr ou Foursquare. Quelle décision prendre et pourquoi-là encore ! Tout dépend des usages que vous faites des autres outils évidemment ! Cela veut donc dire que vous avez dû réfléchir au pourquoi, pour qui, etc. de ces autres réseaux et médias.

Et puis, il est possible d’automatiser certaines tâches de diffusion par exemple avec Ifttt. À en mesurer les avantages également. Le tout est de se souvenir, dans la gestion éditoriale de nos textes qui accompagnent l’image d’Instagram, de cette rediffusion pour en tenir compte ou non !

Pour ceux qui voudraient aller plus loin dans leur découverte de stratégie de présence dans Instagram, connaître des outils gravitant autour, trouver des chiffres… je « stocke » les informations concernant Instagram dans le board social media, e-commerce, SEO… de mon Pinterest, avec le hashtag du même nom et aussi, en partie, les informations sur la stratégie digitale et dans les médias sociaux.

Ah oui, prochaine étape… je m’attaque à la fois à YouTube et à Vine et donc, dans un premier temps pour moi, auto-formation vidéo 😉 Mais, vous remarquerez dans Instagram que j’ai déjà commencé 😉